L'INTÉGRALE - Les auditeurs ont la parole du 31 octobre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 31 octobre 2023 avec Vincent Parizot.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:09 Et oui on vous attend au 3210, vous pouvez réagir à tous les sujets de l'actualité.
00:00:14 Il y en a trois qui se détachent tout à l'heure après 14h, on va parler d'Halloween.
00:00:20 Cette journée où on aime se faire peur, où les enfants distribuent des bonbons.
00:00:24 Est-ce que vous aimez cette fête ? Est-ce que vous y participez ?
00:00:27 Ou est-ce que vous considérez que ce n'est que du business ? On en parle au 3210.
00:00:32 On parlera aussi de ces réseaux sociaux de moins en moins gratuits.
00:00:35 Et dans un premier temps de la pénurie de médicaments qui toucheraient 4000 produits.
00:00:41 D'ailleurs on a Nicolas qui est là au 3210. Bonjour Nicolas.
00:00:45 Bonjour.
00:00:46 Vous stockez vous les médicaments ?
00:00:48 Je stocke parce qu'il y a des pathologies chroniques, on n'a pas le choix que d'avoir du stock.
00:00:52 Parce que vous avez peur effectivement que le pharmacien n'ait pas votre médicament en stock.
00:00:59 On vous retrouve dans un instant au 3210.
00:01:02 Le temps de faire avec vous Céline Landreau un petit tour de l'actualité.
00:01:07 Et à la une, la police qui a ouvert le feu ce matin dans le RER parisien face à une femme voilée menaçante
00:01:14 qui refusait d'obtempérer et qui clamait à la Hague Barre.
00:01:17 Ça s'est passé à la station bibliothèque François Mitterrand à Paris.
00:01:22 Deux policiers ont ouvert le feu. La femme a été atteinte de 8 balles, grèvement blessée.
00:01:27 Elle a été hospitalisée.
00:01:29 Un chiffre également ce matin, celui de l'inflation qui ralentit pour tomber en octobre à 4% sur annonce.
00:01:35 Ça signifie que les prix continuent d'augmenter mais beaucoup moins vite qu'avant.
00:01:39 Dans le même temps la croissance progresse très légèrement, 0,1%.
00:01:43 Et la consommation des ménages repart à la hausse.
00:01:46 La France qui se prépare par ailleurs à affronter la tempête Karane
00:01:51 qui devrait déferler dès demain sur la côte ouest du pays.
00:01:55 Notamment sur le littoral où beaucoup de communes ont entrepris des travaux pour consolider Digues et Dunes.
00:02:02 La météo justement avec vous Peggy Broch pour cet après-midi.
00:02:06 C'est le calme avant la tempête ?
00:02:08 C'est exactement ça Céline, oui c'est vrai.
00:02:10 Journée d'accalmie.
00:02:11 Alors on a encore quelques averses sur les deux tiers nord du pays avec un ciel souvent gris.
00:02:14 Quelques éclaircies parfois timides.
00:02:17 Les averses sont plutôt localisées.
00:02:19 En revanche sur un tiers sud on a du soleil entre les Pyrénées et la région PACA
00:02:25 avec du vent près de la Méditerranée.
00:02:27 La Haute-Corse est en vigilance orange pour vents violents
00:02:30 avec des rafales jusqu'à 100 km/h prévues cet après-midi sur le Cap-Corse.
00:02:35 On a aussi cette nouvelle perturbation qui va arriver par la Bretagne
00:02:38 qui arrive actuellement et qui va donner pas mal de pluie et du vent
00:02:41 entre la Bretagne et le Cotentin dans l'après-midi.
00:02:43 Et cette perturbation on la retrouvera demain, vous l'avez dit, avec la tempête Kiaran.
00:02:46 Côté température pour aujourd'hui, elles sont deux saisons.
00:02:49 13 à Besançon, 15 à Paris et Caen, 16 à Bourges, Limoges et Grenoble,
00:02:53 18 à Lyon et Nantes, 19 à Nîmes, 20 à Biarritz et 22 à Nice.
00:02:57 Et demain donc ?
00:02:58 Demain donc cette fameuse tempête qu'on attend.
00:03:00 Alors demain dans la journée le temps sera bien plus vieux avec du vent sur tout l'ouest du pays.
00:03:05 Des rafales à 100 à 80 km/h déjà sur la côte façade à Aquitaine.
00:03:09 Et sur l'ouest on aura un temps calme encore avec pas de pluie, un temps plutôt sec.
00:03:14 Mais ça va se décaler dans la journée vers l'est.
00:03:16 Sur l'ouest on va retrouver un temps plus calme avec alternance de nuages, d'éclaircies et d'averses.
00:03:21 Et puis c'est dans la soirée que tout ça va arriver à partir de 20h, 21h.
00:03:24 La Bretagne est en vigilance orange pour vents violents.
00:03:27 Ça concerne le Finistère, le Morbihan, les côtes d'Armor pour l'instant.
00:03:30 Mais tout ça peut évoluer.
00:03:31 On attend des rafales de vent jusqu'à 130, 150 km/h sur les côtes localement beaucoup plus élevées.
00:03:36 Et on attend beaucoup de vent également à l'intérieur.
00:03:38 Donc ça commence à partir de 20h.
00:03:40 Et on a jusqu'à jeudi midi cette vigilance.
00:03:44 Donc ça peut souffler et il peut pleuvoir toute la nuit de mercredi à jeudi.
00:03:49 Prudence donc. Merci beaucoup Peggy Broch.
00:03:51 Et merci à vous Céline.
00:03:53 On se retrouve demain évidemment.
00:03:54 Même lieu, même heure.
00:03:55 À partir de midi sur RTL.
00:03:58 On est ensemble jusqu'à 14h30 pour réagir à l'actualité.
00:04:01 C'est vrai qu'hier, vous vous en souvenez, peut-être on parlait de cet antisémitisme ambiant.
00:04:08 On apprend que le parquet de Paris ouvre une enquête après la découverte d'étoiles de David
00:04:13 qui ont été peintes au pochoir dans un certain nombre sur des façades d'immeubles du 14e arrondissement.
00:04:19 Rappelons que c'est un délit puni de 4 ans de prison, de 30 000 euros d'amende.
00:04:23 En tout cas, la maire du 14e arrondissement dénonce des actes qui rappellent évidemment les procédés des années 30.
00:04:30 On pourra y revenir si vous le souhaitez au 3210.
00:04:33 Mais il y a plusieurs sujets qui se détachent.
00:04:35 On l'a dit, les médicaments en pénurie, les réseaux sociaux de moins en moins gratuits.
00:04:39 Halloween demain.
00:04:41 Mais on commence évidemment par vous, sur le répondeur d'RTL.
00:04:45 Bonjour Lisa Marie Marques.
00:04:47 Bonjour Vincent.
00:04:48 Bonjour à tous.
00:04:49 La cérémonie du Ballon Rond s'est tenue hier soir à Paris.
00:04:53 Et le lauréat masculin n'a pas convaincu.
00:04:55 Esther, écoutez.
00:04:57 Je suis dégoûtée.
00:04:58 Alors, mais vraiment dégoûtée.
00:05:00 Parce que Lionel Messi a gagné la Coupe du Monde et on lui donne le Ballon d'or.
00:05:03 En 2018, la France a gagné la Coupe du Monde.
00:05:06 Aucun Français n'a eu le Ballon d'or.
00:05:08 C'est Erwin Haaland qui méritait de gagner ce Ballon d'or.
00:05:11 Je suis vraiment dégoûtée de ces dégoûtés.
00:05:14 Toujours concernant ce Ballon Rond, ce n'est pas la récompense décernée à Lionel Messi qui a chagriné Catherine,
00:05:19 mais plutôt son traitement médiatique.
00:05:21 Je suis un petit peu triste ce matin aux infos d'en entendre que parler de Messi pour le Ballon d'or.
00:05:26 Et pas du tout d'Aïtana qui a aussi reçu le Ballon d'or.
00:05:30 Je ne suis pas du tout féministe.
00:05:32 Simplement que vous prenez l'égalité entre les hommes et les femmes.
00:05:37 Et c'est un clair exemple que vous ne le faites pas en Antenne.
00:05:42 Et effectivement, on n'a peut-être pas assez parlé de l'Espagnol et milieu de terrain du FC Barcelone.
00:05:46 Aïtana Bonmati qui a également été récompensée du Ballon d'or 2023.
00:05:51 Eh bien, c'est fait maintenant.
00:05:52 Sur un tout autre sujet, alors que la Cité internationale de la langue française a été inaugurée hier par Emmanuel Macron,
00:05:57 Isabelle, une auditrice amoureuse de la langue française, nous a laissé un message.
00:06:02 Au-delà de tout ce qu'on pourrait dire et de toutes les réformes qu'on pourrait faire,
00:06:06 je pense qu'il y a quand même des bases sur lesquelles on devrait revenir.
00:06:09 Parce que je trouve que beaucoup de Français ne parlent plus correctement.
00:06:12 Je vais juste donner quelques exemples.
00:06:14 On ne râle pas parce que je trouve ça assez familier, mais on vous se pète.
00:06:18 On ne dit pas "ouais" mais on dit "oui". C'est extrêmement fréquent.
00:06:22 On ne dit pas "par contre" ni "par contre". On dit "en revanche".
00:06:26 Oui, alors, autre chose. "J'ai été". Non, on n'a pas été. On est allé.
00:06:32 Je trouve que ça, c'est une pratique de la langue française qui l'appauvrit terriblement.
00:06:37 Elle râle un peu quand même. Enfin, elle rousse pète.
00:06:39 Elle rousse pète, mais elle nous donne des exemples à retenir.
00:06:42 Et ça ne va pas plaire à Isabelle si je dis "trick or treat".
00:06:45 Un bonbon ou un sort en français, puisqu'aujourd'hui, 31 octobre, c'est Halloween.
00:06:49 Oui, c'est aujourd'hui. Ce n'est pas demain, évidemment.
00:06:51 Une fête très populaire dans les pays anglo-saxons, mais qui n'est pas du tout appréciée par Francis.
00:06:56 Je ne suis pas un grand fan d'Halloween. Les Américains, je ne les porte pas dans mon cœur.
00:07:00 Je ne vois pas trop pourquoi on fête ça ici.
00:07:03 Après, si on me parle d'offrir des bonbons aux enfants, moi, s'ils sont dans la porte,
00:07:08 je les ouvrirai avec grand plaisir. Il n'y a pas de problème.
00:07:10 Et pour Franck, au contraire, Halloween, c'est l'occasion de s'amuser.
00:07:13 On ne va pas bouder les occasions dans une actu assez dramatique. On écoute son message.
00:07:17 Nous ferons la fête pour Halloween. Nous nous déguisons et décorons la maison.
00:07:20 Halloween n'est pas plus marketing que l'événement de Noël.
00:07:22 C'est surtout l'occasion de se rencontrer entre amis et de faire la fête.
00:07:25 Donc, marketing, Noël, Halloween, c'est exactement pareil.
00:07:30 De toute façon, c'est vraiment l'occasion de faire la fête entre amis.
00:07:33 Halloween, ce sera notre sujet après 14h. Vous nous appelez au 3210 pour réagir.
00:07:38 Est-ce que vous aimez cette fête ? Est-ce que vous allez la célébrer ?
00:07:41 Ou au contraire, si vous n'aimez pas, vous nous expliquerez pourquoi.
00:07:45 Au 3210, vous tombez sur Enzo, sur Ylan, sur Margot.
00:07:50 Tout cela est mis en œuvre, évidemment, et mis en musique par Victor.
00:07:54 Sous la houlette, vous l'avez compris, de Lisa Marie.
00:07:57 En tout cas, Nicolas, ce ne sont pas les bonbons qu'il stocke, mais les médicaments.
00:08:02 On vous retrouve, Nicolas, du côté de Chemont. Rebonjour.
00:08:05 Rebonjour, Vincent.
00:08:07 Vous stockez, pourquoi ? Parce que vous avez peur que les médicaments dont vous avez besoin soient en rupture de stock ?
00:08:15 Ou parce que ça vous est déjà arrivé ? Vous avez déjà été confronté à cette pénurie ?
00:08:20 C'est déjà arrivé pour deux raisons.
00:08:22 Déjà, une première raison, c'était pendant le confinement.
00:08:25 C'est là où j'ai commencé à stocker, parce que pendant la période Covid,
00:08:29 je me suis retrouvé à l'étranger et bloqué à l'étranger.
00:08:33 Donc, voilà, pénurie de médicaments.
00:08:36 Et vous avez pu obtenir ces médicaments à l'étranger, finalement ?
00:08:40 Non, non, non. J'ai un traitement qui coûte très cher, plus de 1000 euros par mois.
00:08:44 Donc, c'est hors de question pour moi.
00:08:46 Mais comment vous avez fait, alors, Nicolas, pendant cette période ?
00:08:49 Je m'en suis passé. Je m'en suis passé et j'ai mis longtemps à récupérer.
00:08:54 Et sinon, même encore actuellement, il y a encore des médicaments dans mes traitements
00:08:58 qui sont indisponibles dans certaines pharmacies.
00:09:02 Les pharmaciens sont sympas, ils téléphonent les uns les autres pour pouvoir se dépanner
00:09:07 ou même faire des préparations magistrales.
00:09:10 Donc, alors, du coup, j'ai pris l'habitude, parce que si vous voulez une ordonnance renouvelable,
00:09:14 on a le droit de la renouveler au bout de 21 jours.
00:09:17 Alors, tout simplement, au lieu d'attendre un mois, j'attends 21 jours.
00:09:20 Et le 21e jour, 22e jour, vous allez reprendre une boîte.
00:09:24 Voilà. Et maintenant, j'ai six mois d'avance. Comme ça, je suis tranquille.
00:09:27 Parce qu'avec une maladie chronique, selon la gravité, plus de médicaments,
00:09:30 ça peut être la mort, tout simplement.
00:09:32 - Oui, bien sûr, il faut faire très attention.
00:09:34 Vous n'avez pas de problème de date de péremption ?
00:09:37 Vous vérifiez quand même bien que...
00:09:40 - Non, je ne fais rien d'attention à ça.
00:09:42 - Ces médicaments sont encore valables.
00:09:44 Enfin, vous avez une réserve de six mois.
00:09:46 Quitte à vous-même à créer cette pénurie, parce que si tout le monde fait comme vous, Nicolas...
00:09:52 - Bien sûr, mais le problème, c'est que c'est ça ou la mort, tout simplement.
00:09:58 Donc, au bout d'un moment, c'est au labo d'assumer,
00:10:02 c'est au ministère de la Santé d'assumer.
00:10:05 Ce n'est pas à moi, en tant que malade, d'assumer ça.
00:10:08 - Et comment vous expliquez, vous, qu'on en arrive là ?
00:10:13 Alors, vous avez peut-être entendu le ministre de la Santé, ce matin,
00:10:15 qui disait que c'est sans doute un peu la faute de tout le monde.
00:10:19 Ça va à la fois des industriels, de ceux qui distribuent les médicaments,
00:10:25 des pharmaciens, certaines pharmacies font beaucoup de stocks aussi,
00:10:28 et puis des patients.
00:10:30 - C'est de la faute, surtout, à l'externalisation en production.
00:10:35 C'est-à-dire que la plupart, même quand les médicaments sont fabriqués en France,
00:10:39 les composants viennent d'Asie ou d'Inde.
00:10:42 Donc, même quand c'est fabriqué en France, il n'y a pas les composants pour les fabriquer.
00:10:46 Donc, c'est le cas d'un médicament qui est en rupture en ce moment, la famotidine,
00:10:50 où c'est fabriqué, en Europe en tout cas,
00:10:53 mais les composants viennent d'Inde, donc ça ne peut plus être fabriqué.
00:10:57 - Et c'est vrai que les labos pharmaceutiques ont, pour l'essentiel,
00:11:04 beaucoup délocalisé leur production en Inde et en Chine.
00:11:07 Vous pouvez rester avec nous, Nicolas, on a Aurélie qui a fait le 3210.
00:11:10 Bonjour Aurélie. - Bonjour.
00:11:12 - Vous êtes maman d'une petite fille handicapée, je crois.
00:11:15 - Oui, c'est d'une petite fille qui est trisomique et diabétique de type 1,
00:11:19 et qui reçoit aussi des hormones de croissance.
00:11:21 - On va vous retrouver dans un instant Aurélie, vous allez nous expliquer
00:11:24 comment vous faites pour justement faire face à ce risque de pénurie de médicaments en pharmacie.
00:11:29 A tout de suite.
00:11:30 - On parle de la pénurie de médicaments, il en était d'ailleurs question ce matin
00:11:45 sur l'antenne d'RTL avec le ministre de la Santé Aurélien Rousseau.
00:11:49 - On a tous quand même quelques boîtes de médocs chez nous,
00:11:53 je pense que sans avoir le sentiment de faire des stocks,
00:11:56 mais on est tous un peu pharmaciens.
00:11:58 - Et vous appelez à la responsabilité ?
00:11:59 - En fait il y a les industriels, les grossistes répartiteurs,
00:12:03 vous savez c'est les petits camions qui vont livrer les pharmacies,
00:12:06 il y a les pharmaciens et puis il y a les patients.
00:12:09 Et c'est vrai qu'un peu comme quand s'annonce une grève des stations-services,
00:12:13 quand on a peur qu'il y ait une pénurie de médicaments,
00:12:16 on achète des médicaments un peu en avance.
00:12:19 - Donc on alimente le risque de pénurie.
00:12:21 - Une fois que j'ai dit ça, moi je réunirai la semaine prochaine
00:12:24 tous les acteurs de la filière pour comprendre.
00:12:27 - Voilà Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé,
00:12:29 qui annonce une réunion la semaine prochaine avec tous les acteurs.
00:12:32 Mais on a bien compris qu'il nous renvoie quand même la balle,
00:12:36 à nous patients sur le thème, on est tous un peu pharmaciens et on fait des stocks.
00:12:42 Aurélie, on vous retrouve, maman d'une petite fille handicapée,
00:12:45 vous nous avez dit trisomique, diabétique, donc j'imagine très médicalisée.
00:12:50 Elle prend beaucoup de médicaments, votre fille ?
00:12:53 - Elle a une pompe à insuline, il faut qu'on fasse tous les deux jours
00:12:56 le changement de cathéter avec une nouvelle fiole d'insuline.
00:12:59 Et elle prend des hormones de croissance.
00:13:02 - Et il vous est déjà arrivé de vous retrouver sans médicaments,
00:13:06 face à une pénurie sur un produit ?
00:13:09 - Oui, sur l'insuline, on jongle avec le pharmacien,
00:13:12 avec l'accord de l'endocrinologue sur deux marques sortes d'insuline,
00:13:17 avec les effets d'adaptation qu'il faut derrière,
00:13:20 parce que ce n'est pas la même insuline,
00:13:22 donc ma fille met quelques heures, voire jours à s'adapter.
00:13:25 Et puis sur l'hormone de croissance, oui, ça m'est déjà arrivé,
00:13:28 elle est restée, ça fait trois ans qu'elle prend des hormones de croissance,
00:13:32 et on est déjà resté plus de trois semaines, presque un mois,
00:13:35 sans hormones de croissance, alors ce n'est pas vital,
00:13:38 mais ça s'avère que c'est dommage sur les effets,
00:13:41 les bénéfices qu'elle pourrait en tirer, c'est toujours ça en moins.
00:13:45 - Ça fait trois ans que vous avez besoin de ces médicaments,
00:13:49 si j'ai bien compris.
00:13:50 - Ça fait huit ans qu'elle est diabétique,
00:13:52 et trois ans qu'elle prend de l'hormone de croissance.
00:13:54 - Est-ce que vous avez vu apparaître cette pénurie,
00:13:58 ou est-ce que c'est comme ça depuis le début ?
00:14:00 - Non, on l'a vu apparaître petit à petit,
00:14:03 et avec l'endocrinologue, on s'est même posé la question
00:14:06 est-ce qu'on changeait d'hormone de croissance par exemple,
00:14:08 et en fait les bénéfices de cette hormone-là sont tellement bons
00:14:12 que l'endocrinologue n'est pas d'accord pour changer,
00:14:16 parce que c'est reprendre le risque que ça ne soit pas bon,
00:14:18 avec des effets secondaires, et donc elle préfère
00:14:21 que on ne soit pas soigné pendant trois semaines,
00:14:24 plutôt que de prendre le risque de tout refaire depuis le début.
00:14:28 Après ce que dit Aurélien Rousseau m'agace un peu,
00:14:30 parce que moi par exemple je n'ai pas de stock,
00:14:32 donc avec mon pharmacien qui est super,
00:14:34 on se téléphone, il me met des doses dès qu'il peut de côté,
00:14:37 avec des dosages différents, c'est-à-dire je prends
00:14:40 tout ce qu'il y a, du 5 mg, du 10 mg, du 15 mg,
00:14:43 pour essayer qu'elle ait des doses, alors bon je vends,
00:14:45 et c'est surtout, je voulais insister pour les aidants,
00:14:47 sur la charge mentale que ça provoque en plus,
00:14:50 c'est-à-dire que moi je suis obligée de marquer dans mon agenda,
00:14:52 me mettre des alertes, tout le temps.
00:14:54 - Vous y pensez avant, vous vous inquiétez,
00:14:56 "ah, est-ce que ce médicament ça se trouve, on ne va pas le trouver ?"
00:14:59 - Tout à fait.
00:15:00 - Effectivement c'est très lourd.
00:15:02 On va poser la question à une pharmacienne qui est avec nous,
00:15:06 que vous avez d'ailleurs peut-être entendue ce matin,
00:15:08 dans le reportage de Mathieu Lopinot,
00:15:10 on va du côté de Saint-Malo retrouver Delphine.
00:15:12 Bonjour Delphine.
00:15:13 - Bonjour, merci Aurélie, c'est gentil de parler des pharmaciens comme ça,
00:15:18 ça fait toujours plaisir, ça fait chaud au cœur.
00:15:20 - Oui, j'imagine.
00:15:21 - On travaille ensemble.
00:15:23 - Et c'est vrai que vous vous êtes retrouvée par exemple Delphine,
00:15:26 vous dans cette situation, à mettre des médicaments de côté
00:15:29 pour des patients, parce que vous savez que ce sont des molécules,
00:15:34 des médicaments indispensables,
00:15:36 et qu'il ne faut absolument pas se retrouver en rupture.
00:15:39 - Ah bah évidemment, oui, c'est notre quotidien,
00:15:41 ce que décrit cette maman, on le vit, nous,
00:15:44 à travers nos petits patients qui ont également cette hormone de croissance,
00:15:48 mais aussi pour des patients qui ont d'autres traitements.
00:15:50 Donc c'est vrai que tous les jours, on essaie de regarder nos besoins.
00:15:56 Malheureusement, on a des appels aussi de patients d'autres pharmacies,
00:16:00 mais je vais dire un peu égoïstement,
00:16:02 quelquefois on garde pour nos patients,
00:16:04 parce que voilà, on sait à quel point c'est important pour eux,
00:16:07 pour leurs enfants, donc c'est très très compliqué,
00:16:10 vraiment, vous étiez en colère ce matin, mais moi aussi,
00:16:13 je l'ai fait parce qu'on n'est pas tous pharmacien,
00:16:15 non, ce n'est vraiment pas le cas,
00:16:16 et c'est vrai qu'on fait encore à nouveau des réunions,
00:16:18 de réunions, de réunions, de réunions,
00:16:20 mais je crois que monsieur Macron a déjà visité des usines,
00:16:22 il y a déjà eu des décisions de prise,
00:16:24 il y a des usines comme Bentayon qui sont prêtes à commercialiser des produits,
00:16:28 donc il faut donner les cheveux verts à tous ces industriels
00:16:31 qui sont prêts pour nous lancer la production des molécules essentielles,
00:16:35 et puis s'il ne se rend pas bien compte de son bureau,
00:16:38 même s'il a la liste, s'il veut venir voir sur le terrain,
00:16:41 moi je l'invite à passer comme votre journaliste une matinée avec nous,
00:16:44 et il se rendra vraiment compte des difficultés qu'on a sur le terrain,
00:16:48 et de la détresse des patients.
00:16:50 - Oui, parce que parmi ces médicaments,
00:16:52 vous l'avez dit, là on a pris l'exemple avec Aurélie,
00:16:54 des hormones de croissance, mais il y a aussi des anticancéreux,
00:16:57 - Des insulines.
00:16:59 - Des insulines, vous avez de l'attention sur la cortisone aussi, ou pas Delphine ?
00:17:03 - Pour l'instant, pour l'instant, chez nous on va dire non,
00:17:06 mais là vous voyez les pathologies hivernales commencent à arriver,
00:17:09 et je vois mes stocks fondre,
00:17:11 en plus on est dans une station balnière avec beaucoup de passages,
00:17:15 donc voilà, c'est vrai que là je vois mes stocks fondre à vue d'oeil,
00:17:20 je n'ose même pas les regarder, je délivre autant que je peux,
00:17:23 j'essaie d'éduquer les patients, c'est pas les culpabiliser,
00:17:26 mais leur dire "vous avez votre traitement, faites-le s'il vous plaît jusqu'au bout,
00:17:29 ne gaspillez pas des médicaments".
00:17:31 - Alors justement, puisqu'on parle de gaspilles,
00:17:34 qu'est-ce que vous pensez en tant que pharmacienne de l'idée,
00:17:40 ce qui est même plus qu'une idée,
00:17:42 c'est une décision de distribuer à l'unité
00:17:45 certains antibiotiques qui sont en très forte tension,
00:17:48 est-ce que ça vous paraît possible ?
00:17:50 - Ça me paraît possible si je les ai déjà,
00:17:53 parce qu'en fait là on parle de choses qu'on n'a pas,
00:17:55 donc c'est vrai que toutes les mesures qui peuvent être prises,
00:17:58 évidemment, je ne peux pas dire que ça nous réjouit que nos pharmaciens,
00:18:02 parce que dans nos pharmacies, ça implique une logistique,
00:18:05 déjà que chacun ait sa paire de ciseaux,
00:18:07 - Oui parce qu'il faut découper le blister, c'est ça ?
00:18:10 Il faut découper le médicament dans le blister,
00:18:12 il faut photocopier la notice ?
00:18:14 - Exactement, il faut qu'il y ait une traçabilité du médicament,
00:18:17 c'est un pays dans lequel les médicaments sont tracés,
00:18:20 donc c'est très bien, ça doit y avoir une très bonne sécurité,
00:18:23 mais du coup ça va nous demander un travail colossal,
00:18:25 qu'on a déjà à faire pour chercher les médicaments,
00:18:28 donc je trouve que ce sont des petites solutions pansements,
00:18:31 qu'on met, qui sont assez populaires auprès de la population,
00:18:34 mais qui finalement ne vont pas rendre...
00:18:37 - Voilà, le problème c'est au départ, c'est à la base, c'est à la production.
00:18:41 Merci beaucoup en tout cas Delphine,
00:18:44 merci de votre éclairage, de vos explications,
00:18:46 on sera dans un instant du côté de Garches avec Elisabeth,
00:18:49 mais je me retourne vers Cyprien,
00:18:52 qui va sans doute vous intéresser,
00:18:55 parce qu'on va jouer ce soir dans RTL Bonsoir.
00:18:57 - Absolument, je viens faire ma petite promo.
00:18:59 - Vous avez raison, vous êtes là pour ça.
00:19:00 - 18h-20h, on recevra Clément Beaune, le ministre des Transports,
00:19:04 avant ce week-end de départ à la Toussaint, la tempête, etc.
00:19:07 Et puis on verra les plus beaux endroits de la Terre,
00:19:10 à voir absolument avec le guide du Routard,
00:19:12 ça sera à 19h10, et évidemment, on vous fera gagner un magnifique cadeau
00:19:15 dans le grand quiz d'RTL Bonsoir à 19h45.
00:19:19 Ce soir, on vous offre deux nuits au château de Cheuverny,
00:19:22 dans le Val-de-Loire.
00:19:23 - C'est le château de Tintin, pas du Capitaine Haddock.
00:19:26 - C'est celui qui a inspiré le château de Moulinsard,
00:19:29 dans les aventures de Tintin, vous pourrez y passer deux nuits,
00:19:31 c'est magnifique, c'est le cadeau,
00:19:33 et pour participer au grand quiz, c'est très simple,
00:19:35 vous vous inscrivez par SMS en envoyant "Bonsoir"
00:19:38 aux 64 933 centimes par SMS,
00:19:41 3 SMS maximum, et puis sinon,
00:19:43 vous vous signalez au standardiste en appelant 32 10,
00:19:46 en ce moment même, ils sont tous là, ils vous attendent.
00:19:48 - Moi je vous pose une question au quiz,
00:19:49 vous savez comment il s'appelle le majordome du Capitaine Haddock ?
00:19:52 - Ah je le vois maintenant !
00:19:53 - Nestor !
00:19:54 - Ah oui, évidemment !
00:19:55 - Alors j'ai gagné, non j'ai pas gagné !
00:19:56 - Il y a Serafin Lampion aussi, je crois.
00:19:58 - Merci Cyprien Sini, vous le retrouvez dans RTL Bonsoir,
00:20:01 une courte pause, et puis dans un instant,
00:20:03 on va aller à Garche, appeler Elisabeth,
00:20:05 qui elle aussi a des soucis d'approvisionnement de médicaments.
00:20:09 A tout de suite !
00:20:10 - Les auditeurs ont la parole.
00:20:11 - Avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:20:13 - Merci d'écouter RTL.
00:20:16 - RTL, vivre ensemble.
00:20:25 - Vincent Parizeau.
00:20:27 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:20:29 - Elisamary, dans quelques minutes, on va parler réseaux sociaux.
00:20:32 - On va parler, bah oui, de Facebook et Instagram,
00:20:35 qui vont lancer des abonnements payants en France
00:20:38 pour se débarrasser de la publicité ciblée.
00:20:41 - Ah oui, je vois ce que c'est la publicité ciblée.
00:20:44 - Vous voyez ce que c'est ?
00:20:45 - C'est insupportable.
00:20:46 - On en a tous, des pubs qui nous ciblent,
00:20:48 comme leur nom l'indique.
00:20:49 Alors, est-ce que vous êtes prêts à payer ?
00:20:50 Est-ce que c'est le prix de la liberté ?
00:20:52 On vous pose la question, et vous nous appelez au 3210.
00:20:55 - Vous nous appelez si vous voulez.
00:20:57 - Bien sûr.
00:20:58 - C'est pas une injonction non plus.
00:20:59 - Ah bah non, non, non, bien sûr,
00:21:00 si vous avez envie de parler de ces réseaux sociaux
00:21:01 qui vont devenir payants, bien sûr.
00:21:02 - Elisabeth, elle voulait parler, elle nous appelle de Garche.
00:21:05 Bonjour Elisabeth.
00:21:06 - Bonjour Vincent.
00:21:07 - Bienvenue.
00:21:08 - Merci.
00:21:09 Alors moi je vais commencer par deux choses,
00:21:10 parce que je vais premièrement dire que la raison pour laquelle je suis malade,
00:21:14 c'est parce que j'ai été une fumeuse pendant 40 ans,
00:21:16 et comme c'est le mois 2020, il me semble,
00:21:19 donc c'est peut-être le moment de le dire.
00:21:21 - Eh bah dites-le, dites-le, allez-y.
00:21:24 - Je le dis à chaque fois, je suis sous oxygène, à vie, nuit et jour,
00:21:28 et je peux plus vivre normalement,
00:21:31 alors que je pourrais être une grand-mère épanouie.
00:21:33 Voilà.
00:21:34 - Vous regrettez aujourd'hui forcément, Elisabeth ?
00:21:37 - De toute façon, je vais vous dire que l'autre jour,
00:21:39 je me suis tapé un camembert avec un verre de rouge,
00:21:41 ça aurait donné ma vie pour une cigarette.
00:21:44 - C'est terrible.
00:21:45 - C'est terrible hein ?
00:21:46 Bon, enfin, on parle pas des choses...
00:21:47 - Non, non, non.
00:21:48 Allez, en même temps, le camembert avec un verre de rouge,
00:21:50 ça aussi, c'est franchement formidable.
00:21:52 - C'est formidable, d'accord.
00:21:54 - Dites-moi, le médicament que vous prenez, il est sous tension,
00:21:57 vous avez du mal à le trouver ?
00:21:58 - Alors, je vous explique, moi j'ai un nouveau traitement depuis un an,
00:22:01 qui est un antibiotique que je prends tous les deux jours,
00:22:04 ce qui fait que ça m'évite des bronchites épouvantables.
00:22:07 C'est formidable.
00:22:08 Et j'ai un traitement cortisone, ma vieille amie, la cortisone.
00:22:11 Donc j'ai la chance d'avoir une belle fille pharmacienne
00:22:15 qui me donne un mois d'avance.
00:22:18 - Ah bah oui, ça c'est bien d'avoir une pharmacienne dans la famille.
00:22:20 - Ah oui, dans la famille, ça fait toujours plaisir.
00:22:23 Il y a des gens qui connaissent ça.
00:22:25 Et j'ai ma petite avance, mais je veux dire, j'ai pas...
00:22:28 J'ai mon pharmacien, je sais très bien que si je vais,
00:22:31 il me donnera, mais c'est pas normal.
00:22:33 - Non.
00:22:34 - Que je sois... que je quête, parce que c'est ça.
00:22:37 - Oui, mais on parlait tout à l'heure de charge mentale,
00:22:39 alors pour les aidants, mais aussi pour les patients eux-mêmes.
00:22:41 C'est-à-dire que, avant que vous ayez fini votre boîte,
00:22:44 vous commencez déjà à vous inquiéter de savoir si vous aurez la suivante.
00:22:47 - Oui.
00:22:48 - Ça c'est pas normal.
00:22:49 - Oui, et puis, m'inquiéter, non, parce que j'ai pas trop dans mon caractère.
00:22:52 J'ai plus tendance à fulminer.
00:22:54 - Oui, vous fulminez.
00:22:55 - Parce que le ministre, excusez-moi de le dire là,
00:22:58 j'aime pas trop faire de la politique, mais celui qui est passé ce matin,
00:23:01 c'était des carabistes, tout, et d'Halloween, tout ce qu'il a raconté.
00:23:06 - Oui, alors on va en parler d'Halloween, ou plutôt d'Halloween tout à l'heure,
00:23:09 mais en fait, surtout, on a l'impression qu'il renvoyait la responsabilité aux patients.
00:23:14 - Oui, oui, c'est de notre faute.
00:23:16 Et je vais voir ça vraiment la semaine prochaine, non ?
00:23:19 Je vais te mettre au boulot tout de suite, Coco.
00:23:21 C'est pas parce qu'ils sont tous partis en vacances, non, non, non.
00:23:24 Je suis pas d'accord du tout. Et voilà.
00:23:27 - Eh ben, vous faites bien, en tout cas.
00:23:29 Surtout, soignez-vous bien.
00:23:31 On oublie la cigarette, évidemment.
00:23:34 Ça fait combien de temps que vous ne fumez plus ?
00:23:37 - 10 ans, ça fait 10 ans qu'on se connaît.
00:23:39 - Eh ben, dis donc, formidable.
00:23:41 - Ça fait du temps, hein ?
00:23:42 - Oui, ça fait du temps.
00:23:43 Je vous embrasse. Merci beaucoup, Elisabeth.
00:23:46 Je vous souhaite une belle journée du côté de Garch.
00:23:49 On sera avec Isabelle dans un instant,
00:23:51 qui voulait réagir à ce que nous disait le premier auditeur de cette émission, Nicolas,
00:23:56 qui nous expliquait, Nicolas, qu'il avait une réserve de 6 mois de ces médicaments
00:23:59 en raison de sa maladie chronique.
00:24:01 Isabelle nous dit, je trouve ça quand même vraiment dommage qu'il fasse ça, ce monsieur.
00:24:05 Elle va nous expliquer pourquoi dans un instant.
00:24:07 A tout de suite.
00:24:08 - Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:24:11 ou appelez-nous au 3210.
00:24:13 - 50 centimètres.
00:24:14 - Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:24:20 - Pour encore quelques minutes, on parle de ces pénuries de médicaments
00:24:24 qui sont en cours ou qui sont à venir ou qui risquent d'intervenir.
00:24:29 4000 médicaments sont concernés en France.
00:24:32 Mais avant d'avoir Isabelle qui veut intervenir au 3210,
00:24:37 justement, on va prendre la température au standard.
00:24:41 Victor, qu'est-ce que ça donne ?
00:24:42 - Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:24:44 Beaucoup de réactions sur notre application RTL
00:24:46 et on va commencer avec celle de Josiane Havan.
00:24:49 "Je suis diabétique et je ne fais pas de stock.
00:24:51 Il m'est arrivé de devoir faire 60 kilomètres pour trouver de l'insuline.
00:24:55 Je ne veux pas faire de stock car si tout le monde fait ce type de choses,
00:24:58 ça va aggraver la pénurie."
00:25:00 Et puis on continue avec Marie-Paula Almirens.
00:25:02 "J'aimerais beaucoup éviter de gaspiller des médicaments
00:25:05 mais la dernière fois, j'ai pris 4 boîtes d'antibiotiques,
00:25:08 de l'amoxycyline et ma fille ne les supporte pas.
00:25:10 J'ai voulu les ramener à la pharmacie et on me les a refusées."
00:25:14 - Oui, parce que là, effectivement, il y a un problème de sécurité
00:25:17 et de traçabilité dans ces cas-là, je le crains.
00:25:20 Alors c'est vrai ce que disait cette auditrice,
00:25:22 et je pense qu'elle pensait un petit peu à Nicolas
00:25:25 qui nous expliquait au tout début de l'émission
00:25:27 qu'il avait une réserve de 6 mois de médicaments.
00:25:30 Si tout le monde fait ça, ça pose problème.
00:25:32 C'est ce que vous pensez aussi Isabelle.
00:25:35 Bonjour Isabelle.
00:25:36 - Oui, bonjour Olivier.
00:25:38 - Je ne suis pas Olivier, je ne sais pas qui vous pensez,
00:25:40 mais ce n'est pas grave.
00:25:41 C'est très joli Olivier.
00:25:43 - Oui, c'est pas mal, ça va bien.
00:25:45 - C'est vrai.
00:25:47 - Du côté de Coulomier, vous êtes Isabelle.
00:25:49 - C'est ça, tout à fait.
00:25:51 - Comment vous avez réagi en entendant Nicolas nous expliquer
00:25:54 qu'il avait une réserve de 6 mois de son médicament,
00:25:57 dont il a vraiment impérativement besoin pour une maladie chronique ?
00:26:01 - Je ne doute pas du tout qu'il ait besoin de ce médicament,
00:26:04 c'est évident, comme beaucoup de personnes qui ont des maladies chroniques
00:26:07 ou des maladies assez lourdes.
00:26:09 Mais entre avoir 6 mois d'avance et 2 mois,
00:26:12 ça pourrait peut-être aider 2 autres personnes à avoir aussi 2 mois d'avance.
00:26:15 C'est ça le problème aujourd'hui,
00:26:17 et c'est qu'on stoppe, on stocke.
00:26:19 En plus, il y a des dates quand même sur les médicaments.
00:26:22 Je pense que ce serait bien aussi de partager.
00:26:24 Lui qui connaît ce problème de pénurie,
00:26:26 crée aussi cette pénurie pour quelqu'un qui va avoir la même maladie que lui finalement.
00:26:29 - Restez là Isabelle, parce que Nicolas,
00:26:31 je constate qu'il est encore en ligne, Nicolas, vous êtes là ?
00:26:34 - Oui, oui, je suis là.
00:26:35 - Vous venez d'entendre, j'allais dire, cette petite remontrance,
00:26:39 on peut dire ça, d'Isabelle.
00:26:41 - Oui, je comprends très bien.
00:26:43 Mais par exemple, comme tout à l'heure, je vous citais la phamothidine,
00:26:45 elle a été en rupture pendant 4 mois.
00:26:47 Et quand je vous disais, j'ai eu une première interruption de traitement,
00:26:52 à cause, bon là, j'étais à l'étranger, c'est de ma faute on va dire.
00:26:55 - Ah bah non, c'est pas interdit de partir à l'étranger Nicolas.
00:26:58 - Ce que je voulais dire, c'est qu'avant par exemple,
00:27:01 j'arrivais encore à faire des petites randonnées de 12 000 pas.
00:27:03 Avec cet arrêt de médicaments, je me retrouve en fauteuil roulant.
00:27:07 - Oui, donc effectivement, c'est presque vital.
00:27:10 - C'est vital, la prochaine étape c'est Oli 24h/24.
00:27:15 - Non mais après que ce soit vital, moi je l'entends,
00:27:19 j'ai aucun problème avec ça, je ne suis pas du tout médecin,
00:27:21 je ne critiquerai absolument pas et je ne jugerai pas du tout votre maladie.
00:27:24 Juste, je me dis que 6 mois c'est quand même peut-être beaucoup,
00:27:27 et peut-être que partager avec quelqu'un qui connaît la même problématique que vous Nicolas,
00:27:31 ça pourrait aider une autre personne en même temps.
00:27:33 - Ah, c'est pas une mauvaise idée ça.
00:27:35 Vous en avez parlé éventuellement à votre pharmacien, ou vos pharmaciens,
00:27:38 puisque j'ai l'impression qu'à Chemont, vous êtes obligé de faire un peu le tour des pharmacies.
00:27:43 - Ah non, j'ai une pharmacie qui s'arrange elle-même avec les autres.
00:27:48 Je suis fidèle à mon pharmacien qui est formidable,
00:27:52 et l'idée de prendre les médicaments au bout de 3 semaines,
00:27:55 c'est un petit peu l'idée du pharmacien également, je vous avoue.
00:27:58 - 21 jours, on a compris, ce qui fait qu'au bout de 6 mois,
00:28:02 vous avez récupéré deux boîtes de stock.
00:28:06 - Oui, le problème là, c'est que j'allais dire que je suis encore jeune,
00:28:09 oui j'ai 50 ans, et je vous dis, il y a encore 2-3 ans, je marchais,
00:28:14 maintenant je me retrouve en fauteuil roulant à cause d'une rupture de stock.
00:28:18 C'est... comprenez que je ne peux pas...
00:28:24 je suis en stress si j'ai pas une certaine visibilité.
00:28:28 C'est une charge émotionnelle qui est énorme, énorme.
00:28:32 - On le comprend totalement, et on le disait, c'est une charge mentale qui est terrible.
00:28:36 On voit son stock baisser, et on se demande si on pourra avoir une nouvelle boîte.
00:28:43 Bon, en tout cas, merci Isabelle, merci Nicolas,
00:28:49 merci à vous tous d'avoir fait le 3210.
00:28:51 Sur cette question, on va ouvrir un autre chapitre, celui des réseaux sociaux.
00:28:57 Vous vous souvenez peut-être, ça c'est quand même il y a quelques années,
00:29:02 Facebook, enfin Mark Zuckerberg promettait la main sur le cœur,
00:29:06 jamais, au grand jamais, Facebook sera payant, ce sera toujours gratuit.
00:29:12 Alors oui, d'une certaine manière, ça peut rester gratuit,
00:29:15 mais ça reste de moins en moins vrai, parce que soit on passe au payant,
00:29:19 soit on accepte que nos données personnelles soient aspirées,
00:29:23 et d'être finalement ensuite, j'allais dire, abreuvés régulièrement de pubs ciblées.
00:29:29 C'est comme ça que ça va se passer.
00:29:31 Donc les réseaux sociaux, c'est en train de changer,
00:29:33 et on va en parler avec vous au 3210, dans quelques secondes.
00:29:37 Jusqu'à 14h30, Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL.
00:29:43 Vincent Parizeau, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:29:49 Lisa Marie, vous qui êtes la reine des réseaux sociaux.
00:29:52 La reine, je ne sais pas, mais en tout cas j'utilise bien les réseaux sociaux.
00:29:55 Ça, je vous vois faire chaque matin.
00:29:58 Dites-nous ce qui va changer, en tout cas pour le groupe de Mark Zuckerberg.
00:30:03 Facebook et Instagram vont proposer un abonnement payant à leurs usagers européens
00:30:08 pour leur permettre d'utiliser leur compte sans publicité, à compter du mois de novembre.
00:30:13 La formule sera de 9,99€ par mois sur ordinateur et 12,99€ sur mobile.
00:30:20 Ce surcoût est lié aux commissions prélevées par Apple et Google
00:30:24 sur les ventes qu'ils réalisent sur leurs magasins d'applications.
00:30:28 Cette annonce ne signifie pas que Facebook et Instagram seront désormais
00:30:31 accessibles uniquement derrière un péage.
00:30:33 Les usagers des deux plateformes auront toujours le choix
00:30:36 de continuer à les utiliser librement, à condition d'accepter que leurs données
00:30:40 soient collectées pour leur proposer les fameuses publicités ciblées.
00:30:44 Et ça c'est valable évidemment pour les usagers européens. Pourquoi ?
00:30:48 Parce que l'Europe a décidé d'une certaine manière d'obliger les réseaux sociaux
00:30:53 à permettre aux utilisateurs de refuser les publicités ciblées.
00:30:58 Voyons ce qu'en disait ce matin sur RTL notre spécialiste de l'économie et du numérique,
00:31:04 à savoir Martial You.
00:31:05 Mais si on y réfléchit bien, c'est logique.
00:31:07 D'un point de vue du modèle économique, vous avez deux façons de financer
00:31:10 le développement d'une entreprise, particulièrement si c'est un média.
00:31:13 Soit il est subventionné, public, soit il vit de la publicité.
00:31:16 La gratuité ça n'existe pas dans le commerce.
00:31:18 On savait qu'on en arriverait là en fait.
00:31:20 Bon voilà, ça se savait, c'était couru d'avance,
00:31:23 même si au départ on nous a fait miroiter la gratuité.
00:31:27 Bonjour Dominique !
00:31:28 Bonjour, j'allais dire bonjour Eric Julien.
00:31:31 Ah ben voilà, vous êtes bien repris.
00:31:33 C'est pas grave.
00:31:34 Bienvenue en tout cas, de toute façon c'est les auditeurs qui ont la parole.
00:31:38 Une semaine et même émission.
00:31:40 Vous êtes avocat, c'est intéressant parce que peut-être il y a des questions de droit qui vont se poser.
00:31:44 Est-ce que vous, vous allez passer au payant pour Instagram ?
00:31:47 Certainement pas.
00:31:49 Certainement pas, ça me semble à la fois agaçant et inquiétant.
00:31:53 Agaçant parce que j'ai l'impression un peu de me faire ensonner et d'acheter ma tranquillité.
00:31:57 Donc ça, j'aime pas ça du tout.
00:32:00 C'est un peu comme Halloween.
00:32:01 On vient en disant soit tu me donnes des bonbons, soit je te jette un sort.
00:32:05 Non mais c'est ça, c'est un petit peu un chantage.
00:32:07 C'est où vous payez, où vous acceptez qu'on vous aspire vos données personnelles.
00:32:11 Tout à fait.
00:32:12 Et c'est inquiétant parce qu'effectivement, pour l'instant,
00:32:16 Facebook ne respecte pas ce qu'on appelle le RGPD, c'est-à-dire la protection des données.
00:32:21 Elle a été condamnée récemment pour ça.
00:32:23 Et effectivement, moi j'ai pas envie d'avoir des publicités ciblées.
00:32:28 Donc que quelqu'un, quelque part, ou une intelligence artificielle,
00:32:32 sache quels sont mes goûts, qui je fréquente, où je vais.
00:32:35 C'est vrai que c'est assez insupportable.
00:32:37 Mais c'est même inquiétant parce que ça a commencé.
00:32:40 C'est-à-dire que concrètement, j'ai même parfois l'impression qu'on est sur écoute.
00:32:45 C'est pas du complotisme.
00:32:47 Moi je suis d'accord avec vous.
00:32:48 Des fois j'ai l'impression même qu'on m'écoute.
00:32:49 J'ai eu des soucis de santé et là j'ai eu sur Facebook une pub
00:32:52 qui était pour les genouillères.
00:32:54 C'était exactement le problème que j'avais.
00:32:55 Comment on t'y sut ?
00:32:57 Bienvenue dans le monde d'Orwell, Dominique.
00:32:59 Oui, précisément, c'est Orwellien.
00:33:01 En attendant, vous n'allez pas payer.
00:33:04 Et donc ça veut dire que vous allez, si vous utilisez ces réseaux sociaux,
00:33:07 accepter que vos données personnelles soient aspirées.
00:33:11 Et donc accepter d'être abreuvé de publicité ciblée.
00:33:15 Ou quitter Facebook.
00:33:17 Vous savez, quand le football était gratuit,
00:33:21 ou que la Formule 1 était gratuite, je le regardais.
00:33:24 Et maintenant qu'il faut des abonnements payants, je ne regarde plus.
00:33:26 Je me rends compte que je peux très bien m'en passer.
00:33:28 Donc c'est un peu la même chose.
00:33:31 Je pense que les réseaux sociaux, on nous a vendu quelque chose
00:33:34 dont on n'avait pas a priori besoin.
00:33:36 Et puis on peut se rendre compte qu'il y a une vie en dehors de Facebook,
00:33:40 ou d'Instagram ou des réseaux sociaux.
00:33:42 Vous pouvez rester avec nous parce qu'on a un jeune auditeur.
00:33:44 Enfin jeune, il pose 20 ans.
00:33:46 On n'est déjà plus très jeune.
00:33:48 En tout cas, on est véritablement un adulte
00:33:50 qui nous appelle de Vincennes, qui est étudiant en école de commerce.
00:33:53 J'ai l'impression... Bonjour Nicolas.
00:33:55 - Bonjour.
00:33:56 - Que vous avez une vision un petit peu différente de Dominique
00:33:59 sur ce choix qui nous est proposé désormais par Mark Zuckerberg.
00:34:04 - Très honnêtement, je ne pense pas que je suis la cible directe de ce genre de trucs
00:34:08 parce que moi ça ne me dérange pas forcément les publicités sur les réseaux sociaux.
00:34:11 - Ça ne vous dérange pas les publicités ciblées ?
00:34:14 - Non, après on scroll, on les passe rapidement.
00:34:18 Après, sur le fait qu'ils instaurent cet abonnement,
00:34:22 je pense que c'est une bonne chose.
00:34:23 En un sens, ça donne la liberté aux consommateurs
00:34:25 de choisir soit de voir des publicités
00:34:28 ou soit entre guillemets de payer sa liberté
00:34:30 parce que rien n'est gratuit.
00:34:32 Et du coup, ne plus avoir de publicité.
00:34:34 - C'est ça, rien n'est gratuit, vous faites bien de le souligner.
00:34:37 C'est l'adage, quand c'est gratuit,
00:34:39 c'est vous-même qui êtes le produit en fait.
00:34:42 - Et puis ça va aussi dans la continuité de ce qu'ont fait YouTube
00:34:44 avec leur abonnement YouTube Premium.
00:34:46 - Sauf qu'au début, ils nous ont attirés.
00:34:48 Sauf qu'au début, c'était tout gratuit.
00:34:50 Aujourd'hui, d'une certaine manière,
00:34:53 on nous a rendu un peu accro à ces réseaux sociaux
00:34:56 parce que c'est ça quand même qu'il faut souligner.
00:34:59 C'est qu'aujourd'hui, il y a une véritable addiction
00:35:01 pour un certain nombre, et pas seulement les jeunes,
00:35:03 de personnes à ces réseaux sociaux
00:35:05 et qui ne peuvent sans doute pas imaginer aujourd'hui
00:35:09 une vie sans les réseaux.
00:35:11 Ça veut dire qu'en gros, c'est où j'accepte
00:35:13 de livrer mes données personnelles, où je paye.
00:35:16 Nicolas ?
00:35:19 Ça ne vous dérange pas plus que ça ?
00:35:21 - Très honnêtement, ça me dérange un peu
00:35:25 dans le sens où le fait qu'Internet
00:35:27 s'assoue sur nous, que les entreprises
00:35:29 ont des données sur nous, oui effectivement,
00:35:31 c'est assez dérangeant.
00:35:33 Après, honnêtement, à notre échelle,
00:35:35 qu'est-ce qu'on peut réellement y faire ?
00:35:37 - C'est sûr que c'est difficile.
00:35:39 Mais cette idée d'abonnement pour éviter la publicité,
00:35:41 vous avez déjà fait cette expérience
00:35:44 sur un autre réseau social ?
00:35:47 - Moi, j'ai un abonnement sur Snapchat,
00:35:50 Snapchat Plus.
00:35:52 - Donc vous payez sur Snapchat
00:35:54 pour éviter la publicité ?
00:35:56 - C'est ça, et puis il y a d'autres fonctionnalités
00:35:58 qui vont avec, je présume que sur Instagram,
00:36:00 ce sera pareil, je pense qu'il n'y aura pas que le fait
00:36:02 d'éviter la publicité, je présume qu'ils mettront
00:36:04 d'autres avantages quand ça sortira.
00:36:07 - Ce qui fait qu'on va se retrouver avec des abonnements
00:36:10 pour les réseaux sociaux, l'abonnement évidemment
00:36:12 pour Internet, l'abonnement pour
00:36:14 toutes les plateformes
00:36:16 de streaming, audio,
00:36:18 pour la télévision et autres,
00:36:20 et j'en passe, au bout d'un moment ça commence à chiffrer quand même.
00:36:22 - C'est clair que c'est sans fin.
00:36:24 On s'en sort plus.
00:36:26 - C'est sans fin, oui, c'est un système...
00:36:28 Dominique,
00:36:30 c'est un système dont on va avoir du mal à se défaire, non ?
00:36:34 Vous ne pensez pas ?
00:36:36 - Oui, et c'est très inquiétant, au-delà de la question
00:36:38 de l'abonnement, il y a aussi quelque chose
00:36:40 à savoir, c'est que quand on s'inscrit
00:36:42 sur les réseaux sociaux, on cède
00:36:44 notre image et les photos
00:36:46 qu'on publie au site lui-même.
00:36:48 J'ai eu le cas, en tant
00:36:50 qu'avocat, c'était un de mes clients
00:36:52 qui voyait sa photo sur une publicité,
00:36:54 bon, plus de ça pour l'acné.
00:36:56 - Il voyait sa propre photo ?
00:36:58 - Sa propre photo, et donc on a fait un procès,
00:37:00 la personne de
00:37:02 l'agence de pub a dit "mais je l'ai acheté
00:37:04 aux Etats-Unis, à Facebook",
00:37:06 et effectivement, on n'a rien pu faire
00:37:08 parce que Facebook, il avait
00:37:10 mis cette photo lui-même sur Facebook
00:37:12 et Facebook l'avait vendue.
00:37:14 - Parce que Facebook estimait
00:37:16 que la photo lui appartenait.
00:37:18 - Tout à fait, donc attention, Snapchat, c'est la même
00:37:20 chose, vous voyez, votre auditeur qui parlait
00:37:22 de Snapchat, c'est la même chose. Vos photos peuvent
00:37:24 être utilisées, que ce soit aux Etats-Unis ou en France,
00:37:26 contre votre accord
00:37:28 puisque vous avez cédé
00:37:30 votre droit à l'image au site.
00:37:32 - Au moment, en s'inscrivant, évidemment,
00:37:34 on a passé, comme on a dit, les conditions d'utilisation,
00:37:36 il y en a trois pages,
00:37:38 on a scrollé, comme disait tout à l'heure
00:37:40 Nicolas, on a donné notre
00:37:42 accord, et à partir de ce moment-là,
00:37:44 la photo, par exemple, que je poste,
00:37:46 toutes les photos que je poste sur Facebook,
00:37:48 elles appartiennent à Zuckerberg ?
00:37:50 - Oui, en tout cas,
00:37:52 il a le droit de les utiliser.
00:37:54 Ni pour des pubs, ni pour les vendre.
00:37:56 - Et bien voilà,
00:37:58 ça va quand même un peu nous faire réfléchir, même si
00:38:00 c'est pas certain que ça nous empêche d'y aller
00:38:02 parce qu'on le disait aussi, c'est très addictif
00:38:04 ces réseaux sociaux,
00:38:06 et je suis bien passé pour en parler,
00:38:08 d'ailleurs, mais pas que moi, autour de moi,
00:38:10 il suffit de me tourner vers ma droite,
00:38:12 vers Desamari,
00:38:14 c'est vrai que c'est addictif ? - C'est vrai que c'est addictif,
00:38:16 tout est fait pour qu'on y passe un maximum de temps.
00:38:18 - Alors cela dit, on a Véronique qui a fait
00:38:20 le 3210, qu'on va prendre dans un instant,
00:38:22 parce qu'elle, elle veut poser la question de l'anonymat
00:38:24 justement sur les réseaux sociaux.
00:38:26 Et bien voilà, allons-y,
00:38:28 mais d'abord, ça.
00:38:30 - Les auditeurs ont la parole
00:38:32 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:38:34 - Jusqu'à 14h30,
00:38:36 les auditeurs ont la parole
00:38:38 avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:38:40 - On parle des réseaux sociaux
00:38:42 de moins en moins gratuits
00:38:44 après le réseau X,
00:38:46 - X Twitter.
00:38:48 - X Twitter,
00:38:50 qui a une formule payante.
00:38:52 Voilà donc, Mark Zuckerberg s'y met
00:38:54 pour son groupe avec Facebook
00:38:56 et Instagram,
00:38:58 qui vont proposer une formule
00:39:00 payante pour se mettre en conflit
00:39:02 avec les réglementations
00:39:04 européennes.
00:39:06 - Ce qu'on appelle la RGPD.
00:39:08 - Exactement.
00:39:10 Si on paye, nos données personnelles
00:39:12 ne seront pas aspirées
00:39:14 et donc on ne sera pas
00:39:16 abreuvé de publicité ciblée.
00:39:18 Sinon, on accepte ces publicités ciblées.
00:39:20 Mais Véronique,
00:39:22 qui habite
00:39:24 le Mans, a fait le 3210.
00:39:26 Bonjour Véronique.
00:39:28 - Bonjour Eric.
00:39:30 - Oui, je m'interroge moi,
00:39:32 parce que je trouve que, je vous remercie,
00:39:34 je trouve que la chose la plus intelligente
00:39:36 et la plus utile
00:39:38 aurait été de supprimer les pseudos.
00:39:40 Parce que quand on voit le déferlement
00:39:42 d'agressivité, de haine
00:39:44 de ceux qui font ce pseudo, c'est hallucinant.
00:39:46 - Et ça c'est le fonctionnement,
00:39:48 j'allais dire, c'est la base même
00:39:50 justement des réseaux sociaux
00:39:52 et aujourd'hui on se rend compte que
00:39:54 ça nous amène
00:39:56 au pire.
00:39:58 - Vous êtes sur les réseaux sociaux
00:40:00 vous-même Véronique ?
00:40:02 - Oui, j'ai un exemple
00:40:04 qui est assez impressionnant.
00:40:06 Je suis dessus parce qu'effectivement,
00:40:08 je regarde ce qui se passe,
00:40:10 je regarde ce que vous mettez en sujet,
00:40:12 d'autres radios également ce qu'ils mettent en sujet,
00:40:14 puisque j'interviens sur des radios.
00:40:16 - Enfin, plus de RTL, c'est mieux Véronique.
00:40:18 - Voilà, c'est pour ça que je suis là.
00:40:20 Et c'est pour ça que je m'intéresse,
00:40:22 je regarde. Alors, pour moi,
00:40:24 c'est pas compliqué, c'est un peu quand même
00:40:26 le café du village avec l'idiot du village
00:40:28 qui est là. Parce que franchement, quand on voit
00:40:30 le niveau, au départ, effectivement,
00:40:32 Facebook, Instagram, tout le monde communiquait.
00:40:34 Aujourd'hui, on s'aperçoit qu'effectivement,
00:40:36 il y a toute une tranche de population qui ne communique plus
00:40:38 parce qu'on est vraiment sur du basique.
00:40:40 Alors, évidemment, vous avez
00:40:42 les vedettes, etc., qui en profitent pour faire leur pub,
00:40:44 pour faire leur... Bon, c'est une manière
00:40:46 de communiquer effectivement.
00:40:48 - Faire leur pub puis nous vendre des produits.
00:40:50 - Voilà, nous vendre des... Mais tout à fait.
00:40:52 Et on est devenus un petit peu...
00:40:54 Alors, moi, hier soir, il y avait
00:40:56 effectivement sur je sais plus le point ou je sais pas quoi,
00:40:58 un truc sur ce qui se passe en ce moment
00:41:00 entre effectivement Gaza et puis
00:41:02 Israël. J'ai mis
00:41:04 un poste, qui n'était pas plus dans un sens
00:41:06 que dans l'autre. J'ai eu, mais en l'espace
00:41:08 de trois minutes,
00:41:10 au moins 17 ou 18 personnes,
00:41:12 d'efferlement de
00:41:14 menaces. - D'agressivité, de haine.
00:41:16 - D'agressivité, de haine.
00:41:18 J'ai dit "c'est quoi ça ?" J'ai bloqué tout le monde,
00:41:20 j'ai dit "bon, allez, c'est bon".
00:41:22 C'est vrai que j'ai des garçons, moi,
00:41:24 qui ont entre 28 et 40 ans,
00:41:26 je leur en parle, ils me disent "maman, qu'est-ce que tu fais sur les réseaux ?"
00:41:28 Tout le monde sait que c'est
00:41:30 des gens qui n'ont rien à faire,
00:41:32 c'est vraiment
00:41:34 le casse-hausse du coin.
00:41:36 Et c'est vrai que je constate
00:41:38 que c'est de plus en plus ça. Donc on a
00:41:40 de plus en plus, effectivement, de gens qui n'ont rien
00:41:42 à faire, qui sont là-dessus,
00:41:44 qui sous pseudo,
00:41:46 la plupart du temps, il y a zéro publication,
00:41:48 il y a assez des contes bidons, ils sont là
00:41:50 pour polémiquer, parce que ça les occupe,
00:41:52 et vous savez, c'est comme quand vous êtes face
00:41:54 à quelqu'un ou au téléphone.
00:41:56 Moi, l'autre jour, je suis avec mon banquier,
00:41:58 je lui ai dit "voilà, votre conseiller commercial, est-ce qu'il s'est permis de me dire ?"
00:42:00 Il me dit "ben oui, mais vous savez,
00:42:02 au téléphone..." "Ben non, non, non, c'est pas
00:42:04 parce qu'on est au téléphone." Et là, on n'est même
00:42:06 pas au téléphone, on est derrière un pseudo,
00:42:08 les gens ne nous connaissent pas,
00:42:10 on peut dire ce qu'on veut,
00:42:12 donc en fait, les gens se lâchent, et on a
00:42:14 une haine. Alors moi, je trouve que ça aurait été
00:42:16 beaucoup plus utile, effectivement,
00:42:18 de supprimer ces pseudos,
00:42:20 pour calmer un petit peu. On n'a pas besoin,
00:42:22 on voit bien que la haine,
00:42:24 il n'y a besoin de personne,
00:42:26 ça se met en place tout seul.
00:42:28 On se demande maintenant pourquoi.
00:42:30 Mais voilà, calmer un peu le jeu
00:42:32 par rapport à tout ça, parce que quelque part,
00:42:34 ça en rajoute.
00:42:36 Ça met de l'huile sur le feu,
00:42:38 tout le monde s'insulte, tout le monde...
00:42:40 Alors, Facebook, on m'est signalé,
00:42:42 moi, une fois, j'ai signalé un gars qui disait
00:42:44 "de toute façon, Samuel Paty,
00:42:46 s'il a eu ce qu'il méritait, ce qu'il sera fier, je recommencerai",
00:42:48 ça n'enfreint pas les règles de la communauté.
00:42:50 C'est royal, c'est extraordinaire.
00:42:52 - Ah, on vous a répondu ça ?
00:42:54 - Ah oui, on m'a répondu
00:42:56 que ça n'enfreignait pas les règles de la communauté.
00:42:58 Donc là, j'ai trouvé ça hallucinant.
00:43:00 Et c'est pas...
00:43:02 Deux fois, je
00:43:04 signale, et je suis effaré de
00:43:06 voir qu'on me répond que non, ça n'enfreint pas
00:43:08 les règles. Donc quelles sont les règles, exactement ?
00:43:10 A part nous piquer de l'argent maintenant,
00:43:12 parce qu'effectivement, tu as marqué une...
00:43:14 - C'est ça, voilà.
00:43:16 - C'est un peu l'idée, ou par la pub, ou par
00:43:18 le système d'abonnement.
00:43:20 - Et vous savez, Eric, moi, ça me fait penser aux banques.
00:43:22 Des banques, au départ, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:43:24 Ils avaient pas de clients. Ils sont allés voir les gens
00:43:26 en disant "vous savez, votre argent, je vais le mettre
00:43:28 sous le matelas, mettez-le chez nous, vous verrez,
00:43:30 il sera en sécurité".
00:43:32 - Et puis après, on a commencé à nous faire payer les frais de gestion...
00:43:34 - Mais je peux vous assurer que moi, Eric,
00:43:36 je ne paye pas un seul frais.
00:43:38 Parce que moi, quand j'ai un banquier qui me dit "ah, j'ai dit non,
00:43:40 je ne vous rappelle plus l'histoire, moi",
00:43:42 c'est vous qui avez besoin de moi. Et sachez que si moi,
00:43:44 j'étais pas là en tant que client, vous seriez au chômage.
00:43:46 - Bon, et bien vous faites bien de le dire.
00:43:48 Véronique, et vous apprenez bien, Véronique,
00:43:50 je vous remercie beaucoup de votre fidélité
00:43:52 à RTL. Vous retrouverez Eric,
00:43:54 évidemment, à partir de
00:43:56 lundi prochain. - Lundi prochain, et pour le moment,
00:43:58 on est avec Vincent Parizeau.
00:44:00 - Merci beaucoup. Bonne journée du côté du Mans,
00:44:02 Véronique.
00:44:04 Il est presque 14h. Ça veut dire que
00:44:06 l'heure du crime approche, voyez-vous. Dans un peu plus de
00:44:08 30 minutes, on y sera. On y sera à l'heure du crime.
00:44:10 Avec Jean-Alphonse Richard, que je salue.
00:44:12 Il entre dans ce studio.
00:44:14 - Bonjour, mon cher Vincent. - Bonjour.
00:44:16 - Je dis bien Vincent.
00:44:18 Je ne te trompe pas, je l'ai écrit sur mon petit papier.
00:44:20 - Jean-Alphonse, on vous écoute. - Voilà, alors,
00:44:22 dans l'heure du crime, aujourd'hui, on va évoquer
00:44:24 l'un des plus grands mystères criminels
00:44:26 français, c'est l'affaire de Chevaline.
00:44:28 - Ah, bien sûr. - Bah oui, alors,
00:44:30 4 morts sur cette route de Haute-Savoie, c'était le
00:44:32 5 septembre 2012.
00:44:34 Et il faut bien savoir que toutes ces
00:44:36 années après, on ne sait toujours pas qui
00:44:38 était véritablement visé. Parce que ça, c'est
00:44:40 le mobile principal. Est-ce que c'était
00:44:42 la famille Allilly, là, ces touristes anglais
00:44:44 avec leurs deux petites filles rescapées ?
00:44:46 Ou bien, est-ce que c'était le cycliste
00:44:48 français Sylvain Mollier ? C'est une grande
00:44:50 question. Alors, il y a plein de
00:44:52 pistes, évidemment, qui ont été ouvertes au
00:44:54 cours de ces années. Il y a un livre qui vient de sortir
00:44:56 et on s'aperçoit qu'il y a des pistes
00:44:58 qui n'ont pas été totalement
00:45:00 refermées. - Ah oui. - Et notamment, une piste,
00:45:02 je ne vais pas vous la donner maintenant, mais c'est la piste des
00:45:04 parkings, on va l'appeler comme ça,
00:45:06 avec d'étranges similitudes entre
00:45:08 les meurtres de chevalines
00:45:10 et un meurtre qui a été commis près de
00:45:12 la frontière suisse, sur un parking d'autoroute.
00:45:14 - D'accord. - C'est tout à fait troublant,
00:45:16 ça fait partie des dernières avancées
00:45:18 de l'enquête et on en parle, évidemment,
00:45:20 dans "L'heure du crime" à 14h30.
00:45:22 C'est le mystère de chevalines.
00:45:24 - Alors, "L'heure du crime", ça résonne, évidemment,
00:45:26 d'une manière un peu moins dramatique, un peu
00:45:28 particulièrement ce soir.
00:45:30 Parce que vous savez que c'est Halloween.
00:45:32 - Ah oui. - Oui.
00:45:34 - Et est-ce que vous allez vous déguiser ?
00:45:36 Est-ce que vous allez chercher des ronbons ?
00:45:38 - Entre nous, j'ai horreur d'Halloween.
00:45:40 - Ah, c'est vrai. C'est intéressant.
00:45:42 Pour vous, c'est du business ? - Exactement.
00:45:44 Le fait qu'il n'existe pas, en fait,
00:45:46 qu'il a été créé aux Etats-Unis,
00:45:48 aux Etats-Unis, j'ai vu ça, c'est extraordinaire,
00:45:50 mais chez nous, ça n'a pas grande valeur.
00:45:52 - Vous savez qu'il y a beaucoup d'auditeurs qui pensent
00:45:54 comme vous, ils vont nous le dire, mais d'autres
00:45:56 franchement, jouent le jeu.
00:45:58 On va en parler, évidemment, tous ensemble
00:46:00 au 3210. Merci, à tout à l'heure,
00:46:02 Alphonse. - A tout à l'heure.
00:46:04 - Politique, sport, culture,
00:46:06 l'actualité complète, en un clic,
00:46:08 sur RTL.fr.
00:46:10 RTL.
00:46:12 - Il est 14h.
00:46:14 [musique]
00:46:18 Eh oui, on est à l'heure,
00:46:20 tout arrive, Lisa Marie Marques, vous êtes avec nous
00:46:22 pour nous rappeler l'essentiel de l'actualité
00:46:24 avec LA1. Cette scène
00:46:26 à Paris, ce matin, la police a ouvert
00:46:28 le feu dans le RER.
00:46:30 Les faits se sont déroulés à la station
00:46:32 François Mitterrand, dans un train du RERC.
00:46:34 Une femme, intégralement
00:46:36 voilée, proférait des menaces.
00:46:38 Face à son refus d'obtempérer,
00:46:40 les policiers ont fait usage de leur arme.
00:46:42 Blessée à l'abdomen, elle a été
00:46:44 transportée à l'hôpital.
00:46:46 Le préfet de Paris, Laurent Nunez, précise
00:46:48 qu'aucun explosif n'a été retrouvé
00:46:50 après sa neutralisation.
00:46:52 - Et tout cela, évidemment, se déroule dans un contexte
00:46:54 de plans vigiférates renforcés.
00:46:56 Et justement, on peut parler
00:46:58 de l'inquiétude de la communauté juive de France
00:47:00 avec ces nouveaux tags
00:47:02 antisémites découverts à Paris, ce matin.
00:47:04 - Après Saint-Ouen-sur-Seine lundi
00:47:06 et Aubert-Villiers au cours du week-end,
00:47:08 ces étoiles à six branches ont été
00:47:10 aperçues sur les murs du 14e arrondissement
00:47:12 de Paris. C'est ce qu'indique
00:47:14 Le Parquet, qui a ouvert une enquête pour
00:47:16 dégradation du bien d'autrui,
00:47:18 aggravée par la circonstance de l'origine,
00:47:20 la race, l'ethnie ou la religion.
00:47:22 - On se prépare, en tout cas, la France se
00:47:24 prépare à affronter une puissante
00:47:26 tempête, elle est prénommée
00:47:28 Siaran. - Kiaran !
00:47:30 - Kiaran ! - Oui, un nom irlandais, une tempête !
00:47:32 - Ah, Kiaran, bien sûr ! - Kiaran, une tempête qui s'apprête
00:47:34 à déferler sur les côtes bretonnes.
00:47:36 Les communes du littoral se préparent
00:47:38 à faire face à des vagues gigantesques.
00:47:40 Météo France prévoit des rafales
00:47:42 pouvant atteindre les 140 km/h,
00:47:44 avec des risques de
00:47:46 submersion marine et d'inondations.
00:47:48 - Mais justement, on fait un petit point sur la météo.
00:47:50 - Demain, une perturbation pluvieuse
00:47:52 et venteuse va traverser le pays d'ouest
00:47:54 en est, avant et après qu'elle soit passée.
00:47:56 Quelques éclaircies sont possibles
00:47:58 entre deux averses. Le calme
00:48:00 avant la tempête, c'est en fin de journée
00:48:02 que Kiaran va toucher
00:48:04 l'ouest de l'Hexagone. La nuit
00:48:06 pourrait être très agitée, comme la matinée
00:48:08 du jeudi 2 en Normandie.
00:48:10 Côté température, 5 à 13 degrés
00:48:12 entre le nord et le sud le matin
00:48:14 et l'après-midi, 13 à 17 en général,
00:48:16 19 à 22 degrés
00:48:18 en Méditerranée.
00:48:20 - Les auditeurs ont la parole.
00:48:22 Vincent Parizeau, sur RTL.
00:48:24 - Et maintenant, on file au bout du monde.
00:48:26 - L'auditeur du bout du monde.
00:48:28 - C'est un indice sonore pour savoir
00:48:34 où va ça. - Mais vous connaissez cette musique ?
00:48:36 - Non, mais je la connais pas moi,
00:48:38 cette musique, c'est une surprise de
00:48:40 Damien, notre réalisateur.
00:48:42 - De Flick à Miami, évidemment.
00:48:44 Alors on va pas exactement à Miami.
00:48:46 - Mais on va en Floride.
00:48:48 - On va entre Bo-Karaton
00:48:50 et West Palm Beach,
00:48:52 à Boynton Beach précisément,
00:48:54 sur la côte Est de la Floride.
00:48:56 Retrouvez Denis,
00:48:58 qui est en ligne avec nous. Bonjour Denis.
00:49:00 - Bonjour.
00:49:02 - Bienvenue, j'allais dire bienvenue en France.
00:49:04 Vous nous avez quitté il y a déjà un certain temps.
00:49:06 Depuis combien de temps vous êtes aux Etats-Unis ?
00:49:08 - Depuis 93.
00:49:10 - Ah oui. - 30 ans.
00:49:12 - Ça fait 30 ans. - Ouais, ouais, ça va faire
00:49:14 30 ans dans 2 mois.
00:49:16 - Alors vous étiez parti
00:49:18 assez jeune, vous n'aviez vous-même
00:49:20 même pas la trentaine quand vous êtes parti.
00:49:22 - J'avais exactement 30 ans.
00:49:24 J'ai eu un...
00:49:26 Je travaillais pour le ministère de la Justice,
00:49:28 ça ne me convenait vraiment pas. - Ah vous étiez fonctionnaire ?
00:49:30 - Et ouais,
00:49:32 et ouais, et ça ne me convenait
00:49:34 vraiment pas. Le système français
00:49:36 en lui-même ne me convenait pas.
00:49:38 Et puis...
00:49:40 Puis j'ai eu une opportunité,
00:49:42 je suis parti, et puis avec
00:49:44 500 balles dans la poche, et puis voilà.
00:49:46 - C'est pas vrai, vous êtes parti comme ça,
00:49:48 à l'aventure, avec 500 balles, 500 francs
00:49:50 à l'époque ?
00:49:52 - Ouais, l'euro est sorti quoi ?
00:49:54 L'année suivante je pense.
00:49:56 - Si c'était en...
00:49:58 C'est sorti
00:50:00 longtemps après.
00:50:02 - Il a voulu
00:50:04 vivre son rêve américain.
00:50:06 - Et tout de suite
00:50:08 vous avez réussi à vous en sortir avec
00:50:10 500 francs en poche ?
00:50:12 - Ouais, bon, disons que j'avais eu des connaissances,
00:50:14 je venais aux Etats-Unis depuis 89.
00:50:16 - D'accord. - Étant fonctionnaire,
00:50:18 on avait pas mal de vacances,
00:50:20 je ne suis pas venu ici aux Etats-Unis,
00:50:22 donc depuis 89 je venais régulièrement,
00:50:24 et puis...
00:50:26 - Là vous êtes parti vivre le rêve américain,
00:50:28 on dit que là-bas tout est possible.
00:50:30 - C'est toujours possible,
00:50:34 mais c'est pas ce que c'était il y a 30 ans.
00:50:36 - Ah oui. - Ou même 20 ans.
00:50:38 C'est plus du tout pareil, c'est assez dur
00:50:40 quand même de vivre ici.
00:50:42 - C'est assez dur parce qu'il n'y a pas
00:50:44 de filet de protection sociale comme il y a en France ?
00:50:46 - Il y a ça.
00:50:48 Les avantages sociaux, il y en a beaucoup moins,
00:50:52 les assurances il y en a...
00:50:54 - C'est ça, il faut les payer, oui.
00:50:56 - Moi j'ai de la chance, j'ai ma
00:50:58 femme qui est prof,
00:51:00 donc j'ai l'assurance au travers
00:51:02 de l'école,
00:51:04 mais sinon
00:51:06 par exemple, il y a
00:51:08 4-5 ans je payais 700 dollars
00:51:10 par mois pour une assurance.
00:51:12 - Oui c'est ça, effectivement
00:51:14 c'est très très cher.
00:51:16 Vous avez parlé de votre épouse,
00:51:18 elle est américaine ? J'allais dire
00:51:20 que vous l'avez trouvée là-bas, franchement c'était pas très
00:51:22 élégant. - Disons qu'au départ
00:51:24 c'est assez marrant,
00:51:26 je la connais depuis 2004,
00:51:28 j'étais mariée, elle était mariée,
00:51:30 nous sommes séparés,
00:51:32 et j'ai vécu un divorce,
00:51:34 et je l'ai retrouvée,
00:51:36 justement par les réseaux sociaux.
00:51:38 - Comme quoi, il n'y a pas que du mal,
00:51:40 il n'y a pas que du mauvais dans les réseaux sociaux.
00:51:42 - Voilà, et puis
00:51:44 nous nous sommes mis ensemble,
00:51:46 et puis je crois que
00:51:48 je lui ai demandé un mariage devant 10 000
00:51:50 personnes, et je crois que j'ai envoyé la vidéo à Lisa Marie.
00:51:52 - Ah bon ?
00:51:54 - Voilà, ouais. - Devant 10 000 personnes ?
00:51:56 Parce que c'était où ? - C'était sur
00:51:58 un concert, un concert de Marc-Anthony.
00:52:00 - Ah ok.
00:52:02 - Elle a dû être émue.
00:52:04 - Ouais, donc
00:52:06 elle est en Portoriquaine, c'est son chanteur préféré,
00:52:08 et puis elle ne l'avait jamais vue en concert,
00:52:10 donc c'était une surprise
00:52:12 du début jusqu'à
00:52:14 l'annoncement.
00:52:16 Et puis voilà, quoi.
00:52:18 - Donc voilà, vous...
00:52:20 Lisa Marie a une petite question pour vous.
00:52:22 - On va parler d'Halloween, nous,
00:52:24 Denis, dans quelques instants. Alors vu que vous êtes aux Etats-Unis,
00:52:26 j'ai envie de vous poser la question. C'est quoi l'ambiance ?
00:52:28 Ça fait 30 ans que vous fêtez Halloween
00:52:30 aux Etats-Unis, racontez-nous un petit peu.
00:52:32 - Bah, vous savez, déjà je vis
00:52:34 un peu dans une communauté
00:52:36 je veux dire "de vieux",
00:52:38 parce que j'ai 59 ans maintenant,
00:52:40 donc... - C'est tout jeune, laissez-moi vous dire que c'est tout jeune.
00:52:42 - Dans une communauté
00:52:44 de 55 ans,
00:52:46 donc les enfants, il n'y en a pas,
00:52:48 il n'y en a pas qui vont venir
00:52:50 se mériter de... - Mais c'est quelque chose qui est très présent
00:52:52 dans la culture...
00:52:54 - Oui, oui, c'est-à-dire que même au travail,
00:52:56 même au travail,
00:52:58 il y a des gens, par exemple, je sais que ma femme,
00:53:00 elle est partie au travail
00:53:02 déguisée en Wonder Woman,
00:53:04 ce qui est parfait pour elle d'ailleurs.
00:53:06 - Ah oui, elle est partie travailler déguisée en Wonder Woman !
00:53:08 - C'est génial !
00:53:10 - Et puis elle va
00:53:12 faire ses cours en Wonder Woman,
00:53:14 ce qui est pour moi très approprié.
00:53:16 - Ah bah oui, parce que c'est Wonder Woman que vous avez épousée,
00:53:18 en fait, j'ai l'impression. - Voilà, voilà, voilà.
00:53:20 - Bon bah écoutez,
00:53:22 formidable,
00:53:24 merci beaucoup de ce petit coucou.
00:53:26 Quelle heure est-il, là,
00:53:28 en Floride ?
00:53:30 - Vous avez changé d'heure ce week-end, nous on change d'heure
00:53:32 le week-end prochain, donc là il est 9h08.
00:53:34 - Voilà, c'est l'heure du petit déjeuner.
00:53:36 Sans croissants,
00:53:38 sans baguettes, j'imagine, comment ça se passe ?
00:53:40 - Euh... Non, bah...
00:53:42 On a des croissants
00:53:44 quand même, qui sont pas aussi
00:53:46 bons qu'en France, et je pense que comme la plupart
00:53:48 des expats,
00:53:50 ce qui manque un petit peu partout,
00:53:52 c'est le niveau culinaire. - Oui, c'est ça.
00:53:54 - Et puis...
00:53:56 Mais je planifie mon retour
00:53:58 en France, par contre. Dans
00:54:00 4 ans, mon retour sera fait.
00:54:02 - Ah, bah très bien. Et bah comme ça,
00:54:04 vous passerez nous faire un petit coucou,
00:54:06 ici, à nous. - Ah bah quand vous
00:54:08 voulez, je serai en France
00:54:10 en juin prochain. - Bon, et bah très bien.
00:54:12 - Faites-nous signe, alors. - Voilà, faites-nous signe
00:54:14 pour nous parler de votre vie en Floride,
00:54:16 j'ai l'impression que vous avez beaucoup de choses à nous dire.
00:54:18 Je dis même sur votre fiche que vous avez
00:54:20 travaillé dans une boîte
00:54:22 de Miami Beach qui s'appelle l'Amnesia,
00:54:24 qui était tenue par... - C'est correct.
00:54:26 C'était mon premier boulot. - Voilà.
00:54:28 - Je travaillais dans... - Par le père de Laetitia Lydet,
00:54:30 André Boudou. - Voilà.
00:54:32 Et j'ai fait sa connaissance...
00:54:34 Je suis parti de l'Amnesia
00:54:36 un mois avant
00:54:38 qu'elle sorte avec... - Avec Johnny.
00:54:40 Bon, vous avez connu la Laetitia
00:54:42 d'avant Johnny. Eh bah on aura peut-être
00:54:44 l'occasion d'en parler. Alors on vous salue,
00:54:46 en tout cas. Bonne journée,
00:54:48 elle ne fait que commencer chez vous,
00:54:50 Denis, en Floride. Merci beaucoup de votre appel
00:54:52 au 3210.
00:54:54 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
00:54:56 ou au 3210.
00:54:58 50 centimes la minute.
00:55:00 Les auditeurs ont la parole jusqu'à
00:55:02 14h30 sur RTL.
00:55:04 Vincent Parizeau.
00:55:06 - Ça, c'est censé nous faire peur, hein.
00:55:12 C'est Michael Jackson,
00:55:14 effectivement, mais on voit avec les morts vivants
00:55:16 le thriller qui sort... - Ce clip
00:55:18 incroyable. - Qui sort des tombes. C'est vrai
00:55:20 que là, on est dans l'ambiance Halloween
00:55:22 puisque demain, c'est la Toussaint,
00:55:24 mais aujourd'hui, ce soir,
00:55:26 c'est Halloween, disait Marie.
00:55:28 - Halloween qui vient de l'ancien anglais
00:55:30 "Hall, Hallow, Heaven" qui veut dire
00:55:32 "la veille de tous les saints". - La veille de la Toussaint.
00:55:34 - Voilà, la veille de la Toussaint. Un jour où
00:55:36 on aime se faire peur et frissonner.
00:55:38 Peut-être que vous allez vous déguiser
00:55:40 ou déguiser vos enfants et faire la tournée du voisinage
00:55:42 pour récupérer et récolter
00:55:44 des bonbons. En tout cas, Halloween est très
00:55:46 populaire dans les pays anglo-saxons,
00:55:48 comme l'Angleterre et les Etats-Unis.
00:55:50 - C'est une tradition folklorique et païenne
00:55:52 qui remonte à des coutumes celtes
00:55:54 très anciennes. - Bon, mais c'est vrai
00:55:56 qu'on en parlait avec Jean-Alphonse Richard,
00:55:58 c'est pas du tout dans la tradition
00:56:00 française et que
00:56:02 ça a été importé
00:56:04 pour des raisons commerciales
00:56:06 dans les années
00:56:08 90. Cela dit,
00:56:10 on peut être un grincheux
00:56:12 et puis on peut aussi accepter de
00:56:14 jouer le jeu. Et on va
00:56:16 voir de quel côté vous penchez.
00:56:18 Marine Etamacon, bonjour Marine !
00:56:20 - Bonjour Vincent, bonjour Lisa-Marie !
00:56:22 - Bienvenue ! - Bonjour !
00:56:24 - Je crains d'être du côté des grincheux !
00:56:26 - Ah ah ah !
00:56:28 Ça vous énerve, Halloween ?
00:56:30 - Non, alors Halloween en elle-même,
00:56:32 en lui-même, je sais même pas, ça ne m'énerve pas.
00:56:34 D'abord, pour la tradition païenne, celle-là,
00:56:36 je la respecte totalement.
00:56:38 Chez nous, c'est devenu une fête extrêmement
00:56:40 commerciale. Bon,
00:56:42 je trouve forcément plus à redire,
00:56:44 mais encore, bon, ça passe,
00:56:46 je peux comprendre. Et puis,
00:56:48 ma foi, si les petits,
00:56:50 ça les amuse de se déguiser. Moi, je suis
00:56:52 contente s'ils sont contents.
00:56:54 Ça fait une occasion de faire la fête.
00:56:56 C'est pas ça qui me rend grincheuse.
00:56:58 - Alors, qu'est-ce qui vous rend grincheuse, Marine ?
00:57:00 - C'est le deuxième volet d'Halloween,
00:57:02 c'est-à-dire la tournée des bonbons.
00:57:04 Alors, avant, j'habitais en plein
00:57:06 centre de Lyon.
00:57:08 Et toute la soirée, en fait, ça sonnait
00:57:10 à la porte.
00:57:12 Une fois, ça passe,
00:57:14 mais quand on répond pas, on sait qu'ils se
00:57:16 suspendent à la sonnette jusqu'à ce qu'on
00:57:18 réponde. - Et en plus, est-ce que vous aviez
00:57:20 seulement des bonbons à leur offrir à ces pauvres
00:57:22 enfants ?
00:57:24 - Les premiers temps, oui.
00:57:26 Et après, j'avoue que ça m'a un peu agacée.
00:57:28 De base,
00:57:30 j'aime pas qu'on sonne, et encore moins
00:57:32 quand on insiste à la sonnette.
00:57:34 - Vous aimez bien votre tranquillité.
00:57:36 - Oui, c'est la mourriture. - Et la fête d'Halloween avec ses
00:57:38 enfants qui viennent sonner, c'est grave.
00:57:40 - J'ai des chiens, ça les fait monter en l'air
00:57:42 à chaque fois. Le retour au calme
00:57:44 est un petit peu plus difficile.
00:57:46 Alors, la première sonnerie, ça va, la deuxième,
00:57:48 voilà. - Les chiens,
00:57:50 vous les déguisez pas, et... - Non,
00:57:52 non, du tout. - Et ils n'aiment pas beaucoup Halloween.
00:57:54 Bon, en tout cas,
00:57:56 on a bien compris qu'Halloween n'est pas passé par
00:57:58 vous, même si vous êtes toute
00:58:00 jeune, Marine,
00:58:02 et qu'on peut penser que
00:58:04 vous auriez pu être sensible
00:58:06 à, j'allais dire, l'importation
00:58:08 de cette fête dans les années 90.
00:58:10 - Voilà, oui, oui,
00:58:12 effectivement, et puis je l'ai vue arriver,
00:58:14 mais c'était très commercial.
00:58:16 C'est dommage parce que c'est à la base une fête
00:58:18 païenne qui fait sens.
00:58:20 Si on s'y intéresse un petit peu,
00:58:22 c'est extrêmement intéressant.
00:58:24 C'est une fête extrêmement importante.
00:58:26 Bon, elle a été franchement dévoyée,
00:58:28 et puis, chez nous, ça veut
00:58:30 plus rien dire. - Ça veut pas dire grand-chose chez nous.
00:58:32 Alors qu'aux Etats-Unis, effectivement,
00:58:34 ça a beaucoup plus d'importance.
00:58:36 - C'est ancré. - Oui, c'est ancré.
00:58:38 - On va demander à Marie ce qu'elle en pense.
00:58:40 Marie, elle est à Aix-en-Provence
00:58:42 aujourd'hui, mais
00:58:44 il y a quelques années, je crois qu'elle était
00:58:46 en Louisiane. C'est ça, Marie ?
00:58:48 - Oui, bonjour, bonjour, Louisiane Marie, bonjour, Vincent.
00:58:50 - Bonjour, Marie. - Alors en fait, je suis allée, même plus
00:58:52 récemment que ça, je suis rentrée il y a trois mois.
00:58:54 - Ah, c'est tout frais ! - Oui, c'est vraiment
00:58:56 tout frais. - Donc vous étiez où en Louisiane ?
00:58:58 - Alors j'étais dans un petit village
00:59:00 qui s'appelle Mamou, qui est
00:59:02 à 2-3 heures de la Nouvelle-Orléans, à peu près.
00:59:04 - D'accord. Et donc
00:59:06 vous avez eu l'occasion, si vous avez passé deux
00:59:08 ans là-bas, de vivre au moins
00:59:10 un ou peut-être deux Halloween ?
00:59:12 - Complètement. Les deux
00:59:14 années, en fait. On va pas se mentir, les deux années.
00:59:16 J'ai eu deux expériences
00:59:18 très différentes. La première, je l'ai vraiment
00:59:20 faite dans ce qu'on appelle le countryside,
00:59:22 donc vraiment la campagne profonde.
00:59:24 Et la deuxième année, donc l'année
00:59:26 dernière, à la Nouvelle-Orléans.
00:59:28 Il y a vraiment toute une
00:59:30 ampleur du phénomène, un folklore,
00:59:32 ça frissonne de bonheur. - Ça veut
00:59:34 dire que par exemple, à la Nouvelle-Orléans,
00:59:36 dans cette rue-là, c'est Main Street,
00:59:38 j'imagine que...
00:59:40 - La rue principale. - La rue principale
00:59:42 avec ses maisons,
00:59:44 avec les
00:59:46 balcons à faire forger, etc.
00:59:48 Tout le monde est déguisé ?
00:59:50 - Complètement. En fait, c'est un phénomène
00:59:52 qui commence même quelques semaines avant.
00:59:54 Il y a des parades qui sont...
00:59:56 qui défilent, en fait,
00:59:58 avec carrément les sites internet
01:00:00 où on peut suivre la parade,
01:00:02 être imprégné de toute cette ambiance.
01:00:04 Et tout le monde joue le jeu,
01:00:06 c'est-à-dire que c'est quelque chose, au-delà de ça,
01:00:08 de nous, l'image qu'on peut avoir de l'horreur d'Halloween,
01:00:10 là, c'est vraiment ouvert,
01:00:12 c'est familial. Tout le monde est déguisé,
01:00:14 mais pas forcément en personnages
01:00:16 sanglants et compagnie.
01:00:18 Il y a tous les déguisements. Vous pouvez croiser
01:00:20 un petit chat mignon et juste à côté,
01:00:22 les catrinas qui sont
01:00:24 les symboles mexicains
01:00:26 de la mort, en fait. - C'est un petit côté carnaval.
01:00:28 - Complètement. Et alors,
01:00:30 au-delà de ça, même le carnaval,
01:00:32 surtout en Louisiane
01:00:34 et à la Nouvelle-Orléans avec Mardi Gras,
01:00:36 a son importance aussi. En fait, si vous voulez,
01:00:38 ça se retrouve également dans Halloween avec
01:00:40 la culture du déguisement,
01:00:42 on va dire, et toute cette
01:00:44 richesse dont on peut s'imprégner dès qu'on met un pied là-bas.
01:00:46 - Et vous étiez déguisé en quoi alors l'année dernière ?
01:00:48 - J'étais déguisé en mignon.
01:00:50 - Ah, le mignon !
01:00:52 - C'est mignon, c'est le cas de le dire.
01:00:54 Mais ça ne fait pas peur, les mignons.
01:00:56 - Non, justement. Alors, cela dit,
01:00:58 l'année d'avant, j'étais déguisé en Katrina.
01:01:00 Donc je suis passée des deux côtés, on va dire.
01:01:02 - Ah oui !
01:01:04 - Et ce soir, est-ce que vous avez l'intention
01:01:06 de faire quelque chose à Aix-en-Provence ?
01:01:08 Et est-ce que vous sentez que ça
01:01:10 prend un petit peu en France ?
01:01:12 - Alors, j'ai senti il y a quelques années
01:01:14 que ça prenait en France. Après,
01:01:16 un peu moins ces dernières années, peut-être
01:01:18 que c'est aussi parce que j'approche la trentaine
01:01:20 et que je ne vais plus prémander des bonbons
01:01:22 au port. - Non, c'est vrai. Ça fait mal aux dents en plus, Marie.
01:01:24 - Oui, c'est vrai.
01:01:26 Mais peut-être une petite soirée
01:01:28 sympathique avec thème Halloween.
01:01:30 Forcément des pizzerias et des trucs comme ça.
01:01:32 - En tout cas, on vous souhaite une belle soirée
01:01:34 d'Halloween. Pourquoi pas ?
01:01:36 Puis vous avez encore le temps de vous déguiser.
01:01:38 De trouver un déguisement.
01:01:40 - Pas du tout ce soir ! - Vous récupérez le déguisement des mignons.
01:01:42 Si vous l'avez encore, Marie, vous envoyez
01:01:44 une photo. - Ah, c'est ma chanson !
01:01:46 - Ah, c'est ma chanson !
01:01:48 - On entend la chanson des mignons.
01:01:50 - C'est ravi ! - Voilà, on les adore.
01:01:52 Merci beaucoup, en tout cas,
01:01:54 de votre appel, Marie.
01:01:56 Bonne journée à Aix. - Un message, s'il vous plaît ?
01:01:58 - Bien sûr, allez-y.
01:02:00 - Je voudrais juste remercier les auditeurs,
01:02:02 ceux qui m'ont envoyé des petits messages
01:02:04 privés en me disant qu'ils allaient dresser
01:02:06 un petit peu l'oreille.
01:02:08 Ils sont au courant via mon blog.
01:02:10 Je ne sais pas si je peux en parler. - Très vite, parce que...
01:02:12 - Allez, c'est le blog
01:02:14 Marie, Touma et Louisiana.
01:02:16 Donc M-A-D-E-R-Y-T-O-M-Y
01:02:18 et Louisiana. Et d'aussi, il y a
01:02:20 toutes les histoires d'Halloween qu'on peut retrouver
01:02:22 et il y en a qui veulent mettre un pied là-bas.
01:02:24 - Ah, ça c'est une très bonne idée. Merci, on a bien noté.
01:02:26 Merci beaucoup, Marie. - Merci beaucoup.
01:02:28 - Bonne journée à Aix. Une courte pause.
01:02:30 On salue au passage nos amis
01:02:32 les mignons. Je trouve ça génial.
01:02:34 - C'est énorme, comme déguisement.
01:02:36 - Et puis on vous retrouve au 30 de 10.
01:02:38 On a Caroline et Catherine qui veulent intervenir
01:02:40 également sur cette question
01:02:42 de cette soirée d'Halloween.
01:02:44 Les auditeurs ont la parole.
01:02:46 Avec Vincent Parizeau
01:02:48 sur RTL.
01:02:50 Les auditeurs ont la parole
01:02:52 jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:02:54 Vincent Parizeau.
01:02:56 - Lisa Marie,
01:03:00 ça vous dit quelque chose, cette musique ?
01:03:02 - C'est Halloween. Enfin, oui, Halloween.
01:03:04 - Ah, non, c'est
01:03:06 une question de génération. Ça correspond plus à la
01:03:08 mienne. - C'est quel film ?
01:03:10 - Alors, voilà, c'est la musique de
01:03:12 L'Exorciste. - Ah, c'est L'Exorciste.
01:03:14 J'ai jamais vu L'Exorciste. - Ça remonte aux années 70.
01:03:16 Tu me le remets, c'est par Michael Field.
01:03:18 Je vois que Catherine qui nous appelle
01:03:20 de Paris est disquaire.
01:03:22 Elle doit connaître ce disque. Bonjour Catherine.
01:03:24 - Bonjour Vincent.
01:03:26 - Vous connaissez ? - Oui, oui.
01:03:28 L'original de film, je les connais
01:03:30 pas mal, puisqu'en fait, moi j'ai travaillé en variété
01:03:32 française, mais aussi
01:03:34 j'écoute beaucoup de musique de film
01:03:36 et L'Exorciste, je l'ai vu. - Ah, bah oui,
01:03:38 moi aussi je l'ai vu. Ah, avec
01:03:40 la scène où cette
01:03:42 fille tourne, enfin, il y a sa tête
01:03:44 qui tourne, qui fait un 180.
01:03:46 Oh là, j'en ai encore la chair de poule.
01:03:48 - Et là, ils en ont sorti à nouveau
01:03:50 au mois de le 11 octobre,
01:03:52 qui est bien fait aussi.
01:03:54 - Bon, alors du coup, j'imagine
01:03:56 que vous êtes une fan d'Halloween,
01:03:58 Catherine. - Pas du tout.
01:04:00 Alors absolument pas du tout, Vincent.
01:04:02 Je déteste cette fête.
01:04:04 Je trouve déjà que...
01:04:06 Moi, ce qui me choque énormément, c'est qu'actuellement
01:04:08 les grosses distributions mélangent
01:04:10 Noël avec Halloween.
01:04:12 C'est-à-dire qu'ils font toutes les décorations
01:04:14 de monstres, etc. Et d'autre côté,
01:04:16 vous avez tout ce qui est pour Noël.
01:04:18 Certaines personnes disent "Ah, bah oui,
01:04:20 mais Halloween, c'est sympathique parce qu'on va pouvoir
01:04:22 faire la fête, c'est comme Noël."
01:04:24 Moi, je trouve que c'est pas du tout la même chose.
01:04:26 Noël est une fête religieuse et familiale.
01:04:28 Halloween est une fête
01:04:30 païenne qui vient pas
01:04:32 de chez nous, à la base.
01:04:34 Et moi, voir les enfants, en quelque part,
01:04:36 qui se déguisent en sorcières,
01:04:38 je trouve ça, pour les enfants, mignon.
01:04:40 Mais par conséquent,
01:04:42 il m'est arrivé
01:04:44 il y a quelques années en arrière, une drôle
01:04:46 de surprise, parce que je n'y attendais pas du tout.
01:04:48 Je pensais plus du tout à Halloween.
01:04:50 Et j'allais faire donc mes courses,
01:04:52 la nuit commençait à tomber, et je suis tombé
01:04:54 sur un groupe de cinq personnes
01:04:56 qui m'ont mis la main
01:04:58 sur l'épaule, et moi, je n'y attendais pas du tout.
01:05:00 Et ils m'ont fait une peur épouvantable.
01:05:02 - Et vous avez eu la peur de votre vie.
01:05:04 - Il y en a qui étaient habillés en
01:05:06 morts vivants, d'autres en Freddy.
01:05:08 Et le pire, c'était celui qui était habillé en clown
01:05:10 parce que depuis toute petite, j'ai eu une phobie des clowns.
01:05:12 - Je suis tellement d'accord avec Catherine.
01:05:14 - Ça peut faire très peur.
01:05:16 - Ça fait très peur les clowns. - Donc effectivement, ça ne vous amuse pas du tout.
01:05:18 Catherine, restez en ligne avec nous.
01:05:20 Caroline nous appelle.
01:05:22 Bonjour Caroline. - Bonjour.
01:05:24 - Vous êtes élue
01:05:26 dans une petite commune,
01:05:28 Vieillesvilles, c'est ça ? - Oui, voilà.
01:05:30 - C'est dans quel département ? - En Haute-Marne.
01:05:32 - En Haute-Marne. Et qu'est-ce que vous allez faire ce soir ?
01:05:34 Plutôt cet après-midi, j'ai l'impression.
01:05:36 - Alors, nous, Halloween, on l'a déjà fêté.
01:05:38 On a fêté ça dimanche,
01:05:40 puisque pour des raisons d'organisation,
01:05:42 c'était plus simple pour nous.
01:05:44 Et donc, avec la commune, on a organisé
01:05:46 un petit goûter pour les enfants
01:05:48 où tous les petits, gros morts, on faisait les bienvenus.
01:05:50 Et ensuite, un petit défilé
01:05:52 dans le village. - Et tout le monde était déguisé ?
01:05:54 - Et tout le monde était déguisé, même les parents.
01:05:56 - Même Madame Le Maire ?
01:05:58 - Même Madame Le Maire !
01:06:00 - Et elle a été comment Madame Le Maire ?
01:06:02 - Elle avait mis des petites cornes de diable.
01:06:06 - Ah, ben qu'est-ce que c'est !
01:06:08 - C'est le rire, effectivement, le rire qui fait peur.
01:06:10 - Je tombe à pique !
01:06:12 - Qu'est-ce que vous pensez de...
01:06:14 Par exemple, Catherine, qui était avec nous à l'instant,
01:06:16 mais un certain nombre d'auditeurs qui nous expliquent
01:06:18 que tout ça, c'est du business,
01:06:20 ça n'a rien à voir avec la tradition française.
01:06:22 - Alors, soit,
01:06:24 ce n'est pas tout à fait français.
01:06:26 A l'origine, c'est celte. Donc, celte,
01:06:28 en France, si on revient dans le temps,
01:06:30 il y en avait. Donc, nous, c'est sûr que ce n'est pas
01:06:32 ancré dans notre culture.
01:06:34 Par contre, qu'ils disent que c'est commercial,
01:06:36 soit, mais toutes les fêtes sont maintenant
01:06:38 devenues commerciales. Noël est
01:06:40 devenu commercial. Chacun pense
01:06:42 Noël à la tradition, religion,
01:06:44 en fait, non. Maintenant, lorsqu'on
01:06:46 fête Noël, c'est commercial.
01:06:48 - Il faut passer au magasin de jouets.
01:06:50 - Il y a eu la fête des grands-pères récemment, c'est commercial.
01:06:52 La fête des grands-mères, c'est commercial.
01:06:54 Tout est devenu à prétexte commercial.
01:06:56 Par contre, là où Halloween,
01:06:58 ça nous permet, nous, dans nos petits
01:07:00 villages, aussi, de retrouver les enfants
01:07:02 et de continuer à créer le lien
01:07:04 entre les générations. - Et ça, c'est important.
01:07:06 - Voilà, on a une petite
01:07:08 mamie qui nous a attendus toute l'après-midi.
01:07:10 Elle avait préparé des gaufres pour les enfants.
01:07:12 - Elle était déguisée aussi, la petite mamie ?
01:07:14 - Ah non, elle n'était pas déguisée.
01:07:16 On n'a pas non plus trop en demandé.
01:07:18 - Non, mais c'est vrai, ça crée du lien.
01:07:20 Ça crée du lien, et notamment dans les petits
01:07:22 villages, comme le vaut, dans les petites communes.
01:07:24 C'est important de se retrouver régulièrement
01:07:26 entre différentes générations,
01:07:28 les plus âgées, avec les plus jeunes.
01:07:30 Et voilà, c'était bien
01:07:32 de vous entendre. On vous souhaite
01:07:34 une belle après-midi.
01:07:36 Caroline, merci d'avoir fait le 3210.
01:07:38 On remercie Catherine, on remercie
01:07:40 évidemment tout le monde, tous ceux qui ont
01:07:42 permis à cette émission
01:07:44 de se tenir.
01:07:46 Enzo, Eilann, Margot,
01:07:48 qui étaient au 3210, Victor,
01:07:50 à la manœuvre, ainsi que Lisa,
01:07:52 Marie... - Et Damien aussi !
01:07:54 Damien en commande, bien sûr ! - Damien, c'est celui qui
01:07:56 nous a passé toutes ces musiques
01:07:58 qui nous font peur aujourd'hui.
01:08:00 Merci Damien, on se retrouve
01:08:02 demain, évidemment, à partir de midi.
01:08:04 Jean-Alphonse Richard, il est
01:08:06 14h28. - Et c'est tout de suite,
01:08:08 c'est l'heure du crime, avec aujourd'hui, le retour sur l'affaire
01:08:10 de Chevaline, la piste des parkings.
01:08:12 A tout de suite. - Belle après-midi sur RTL.
01:08:14 ...
01:08:16 ...
01:08:18 ...

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