Avec l'adoption du budget de la sécurité sociale, il faudra covoiturer pour se rendre à l'hôpital

  • l’année dernière
Avec l'adoption du budget de la sécurité sociale 2024, il faudra bientôt covoiturer pour se rendre à l'hôpital. Le covoiturage sanitaire pourrait permettre d'économiser 92 millions d'euros selon le ministère de la Santé. Les associations de patients et la Fédération Nationale des Artisans du Taxi s'inquiètent.
Transcript
00:00 Chaque jour, des centaines de patients sont transportés à l'hôpital individuellement.
00:04 Une prestation prise en charge par l'assurance maladie.
00:08 Mais bientôt, ces malades devront-ils covoiturer en taxi ou en ambulance ?
00:13 Cette association de patients s'inquiète.
00:16 "Dans la ruralité, ça augmente le temps de transport et ça pose la question de certains cas.
00:23 Dans le transport partagé, on met des personnes qui sont issues d'horizons différents,
00:28 qui sont peut-être contaminés par la grippe, la Covid,
00:32 et les patients qui sont immunodéprimés, c'est-à-dire les patients qui sortent de chimiothérapie,
00:38 ou qui sont des greffés, qui ont des soins à réaliser et qui utilisent ce transport,
00:43 risquent d'être contaminés."
00:44 Les malades avec une dérogation médicale pourront continuer à voyager seuls.
00:49 Sans cela, si un patient refuse, il devra avancer les frais
00:53 et une partie du coût du transport ne sera plus remboursée.
00:56 Pour la Fédération Nationale du Taxi, il faut une incitation financière pour les chauffeurs.
01:01 En zone rurale, le transport de patients représente parfois plus de 80% de leur activité.
01:06 "Actuellement, la Caisse Nationale d'Assurance Maladie nous propose de transporter plusieurs patients pour le prix d'un.
01:14 Et on ne veut ni plus ni moins qu'avoir les mêmes avantages, les mêmes droits que les transporteurs sanitaires.
01:19 Parce que si on dit à la profession de taxi, allez transporter trois patients pour le prix d'un,
01:24 qui sait qui va le faire ? Personne."
01:27 Avec le covoiturage sanitaire, le ministère de la Santé table sur 92 millions d'euros d'économies.

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