Le 13 Heures de RTI 1 du 29 octobre 2023 par Hamza Diaby

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Transcript
00:00 (Musique)
00:15 Nous sommes dimanche 29 octobre 2023. Vous êtes sur la chaîne qui rassemble. Bonjour et bienvenue.
00:22 Le président Alassane Ouattara s'est entretenu hier à sa résidence avec son homologue sénégalais Maki Sal, qui effectuait une visite d'amitié et de travail en Côte d'Ivoire.
00:31 Le chef de l'État a salué les liens particulièrement étroits entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
00:36 Les deux chefs d'État ont évoqué la situation dans la sous-région ainsi que les sujets internationaux.
00:42 À Brazzaville, au Congo, la présidente du Sénat Côte d'Ivoire, Kandia Kamara, représente le président Alassane Ouattara au sommet des trois bassins des écosystèmes et biodiversité des forêts tropicales.
00:53 Un sommet ouvert en présence du président de la République du Congo et de plusieurs chefs d'État et de chefs de gouvernement.
01:01 L'Afrique du Sud s'est imposée face à la Nouvelle-Zélande en finale de la Coupe du monde de rugby hier au Stade de France.
01:09 Les Springboks portent ainsi à quatre le nombre de titres mondiaux remportés dans son histoire.
01:14 Ils n'ont jamais connu la défaite en finale d'une Coupe du monde.
01:19 On y revient en fin de journal.
01:22 L'Académie des talents, c'est un concept innovant qui vise à faire du dispositif de l'enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage,
01:36 un laboratoire de développement des talents des jeunes intégrant ce système de formation.
01:41 Il s'agit à terme de réduire le flux de jeunes alimentant le stock de personnes sans emploi ou mal insérées.
01:48 Ce programme vise à l'horizon 2030 à recueillir tous les jeunes sortis prématurément de l'enseignement général
01:55 et apporter le taux d'insertion des diplômés de l'enseignement technique et de la formation professionnelle à 90%.
02:02 C'est l'un des principaux points de la réforme engagée par le département.
02:06 Nous allons tout savoir sur ce programme ce dimanche grâce à monsieur Senni Kwaku-Victor,
02:12 l'inspecteur général, coordonnateur général au ministère de l'enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage,
02:19 qui nous a fait l'honneur d'accepter notre invitation.
02:22 Bonjour, monsieur l'inspecteur général.
02:24 Bonjour, monsieur David.
02:25 Dites-nous déjà, qu'est-ce qu'il faut entendre par inspecteur général, coordonnateur général ?
02:30 Dans un ministère d'éducation et de formation, il y a plusieurs inspecteurs généraux.
02:36 Il y a des inspecteurs généraux par matière, par discipline, par filier.
02:42 C'est-à-dire les mécaniciens ont leur inspecteur général, les électriciens ont leur inspecteur général, les mathématiciens ont leur inspecteur général.
02:49 Il faut coordonner toutes ces activités-là.
02:51 Mais notre organisation fait que l'on a des composantes aussi qui doivent être coordonnées.
02:58 Les activités pédagogiques ont un coordonnateur.
03:01 L'administration scolaire va avoir un coordonnateur.
03:04 Donc pour coordonner tout cela, le dernier responsable devient un coordonnateur général.
03:09 D'accord. Mais vous êtes avant cela aussi inspecteur général dans une matière donnée.
03:15 Je suis inspecteur général du génie mécanique.
03:17 C'est cela. A tout à l'heure. Dans une demi-heure, monsieur Siani.
03:20 Merci beaucoup, monsieur Bidart.
03:21 Je vous le disais en titre, le président sénégalais Hema Kisale a rendu visite hier samedi à son homologue ivoirien Alassane Ouattara, ici à Abidjan.
03:30 Une visite d'amitié et de travail.
03:32 Au terme de leur entretien, les deux hommes ont fait une courte déclaration commune pour se féliciter des excellentes relations et la parfaite entente entre leurs deux pays.
03:42 Et aussi d'évoquer les sujets régionaux et internationaux.
03:46 Le compte-rendu de Viviane Ayme.
03:50 Une visite d'amitié de 48 heures du président du Sénégal, Hema Kisale, ce samedi 28 octobre à Abidjan.
03:57 Reçu par son homologue ivoirien, le président Alassane Ouattara, à sa résidence de la rivière Agolfe,
04:03 les deux chefs d'État, qui n'ont pas caché leur joie de se retrouver,
04:06 entendent mettre à profit cette rencontre pour se livrer à une concertation approfondie sur plusieurs questions
04:13 relatives à la situation au plan sous-régional et à l'ensemble du continent, ainsi qu'à la situation au plan international.
04:20 Entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal, il y a une parfaite entente.
04:25 Cette entente a été déjà scellée par les pères fondateurs de nos États,
04:31 le président Félix Soufé Boigny, le président Léopold Sédar Senghor,
04:34 et depuis votre arrivée à la Côte d'Ivoire, nous nous sommes évertués à densifier les relations.
04:44 Cette convergence parfaite sur le plan économique, sur le plan politique, sur le plan de l'intégration à travers l'UMOA,
04:53 la CEDAO, l'Union africaine, montre que nous devons toujours, par des consultations au plus haut niveau,
05:01 inspirer l'action de nos gouvernements pour le bénéfice de nos populations.
05:06 Alors, M. le Président, c'était pour moi vraiment un grand honneur de venir.
05:12 J'ai essayé de trouver l'agenda. J'ai d'ailleurs dérangé votre week-end.
05:17 Aujourd'hui, je n'ai eu que le samedi.
05:19 On m'a permis donc de venir ce samedi à Abidjan, que j'aime bien visiter.
05:24 Abidjan qui a été métamorphosée en termes de développement urbanistique,
05:31 je pense que c'est aussi un modèle que beaucoup doivent imiter.
05:36 Et nous sommes fiers d'être là.
05:38 J'en profiterai pour voir ma communauté cet après-midi et repartir de demain.
05:43 En tout cas, merci pour votre accueil et pour votre hospitalité.
05:46 Merci encore, M. le Président. Merci. Merci beaucoup.
05:50 Vous connaissez tous le lien particulièrement étroit entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire
05:57 et le lien personnel d'amitié et de fraternité que nous avons noué,
06:04 le Président Makhissa et moi-même.
06:07 L'actualité est dense, aussi bien dans la sous-région, sur le continent, au plan international.
06:14 Et le Président me fait l'honneur de venir passer quelques heures avec moi jusqu'à demain
06:21 pour que nous puissions échanger.
06:24 En tout état de cause, une chose est certaine, c'est que la Côte d'Ivoire et le Sénégal sont toujours en phase.
06:32 Et cela a été vérifié partout.
06:35 Mais nous voulons parler de la sous-région, compte tenu des difficultés que notre sous-région connaît,
06:42 aussi bien au niveau de l'UMOA, de la CEDEAO, du continent,
06:48 la crise ailleurs, au Soudan, Libye, etc.
06:52 Et bien évidemment, la situation internationale.
06:56 Monsieur le Président, je suis particulièrement heureux de vous recevoir ce matin.
07:00 Merci d'avoir fait ce déplacement.
07:03 Pour l'entrée en matière, le chef de l'État ivoirien et son hôte ont déjeuné ensemble.
07:08 Visite d'amitié de 48 heures, le président Macky Sall regagnera son pays dimanche.
07:14 La 11e édition de la CGC Academy a totalement refermé ses portes avec son dîner de galard,
07:20 en présence une fois encore de Robert Mambé-Begré, Premier ministre, ministre d'Espoir et du cadre de vie.
07:27 Un thème a été abordé lors de ce dîner, c'est la croissance durable des entreprises en Afrique,
07:33 cap sur la compétitivité. Le reportage de Christe Diomandé et Patricia Oumouetia.
07:39 Dîner galard de la Confédération générale des entreprises du Côte d'Ivoire CGC,
07:44 en présence du Premier ministre et de plusieurs personnalités.
07:47 Occasion pour la CGC Academy de primer deux meilleurs acteurs de développement
07:52 dans les domaines des TIC et de la transformation de produits agricoles.
07:57 Pour nous c'est une consécration, un honneur pour toutes ces années de richesse,
08:03 toutes ces années de dur labeur, de travail que nous avons abattu, qui a été récompensé.
08:07 C'est le fruit d'un travail abattu ensemble avec tous les producteurs, ensemble avec tous les partenaires.
08:12 Pour le premier responsable de la Confédération générale des entreprises du Côte d'Ivoire CGC Academy,
08:17 cette édition a permis de relever du grand challenge.
08:20 C'était important pour qu'on se parle entre nous et voir comment est-ce qu'on se donne des conseils
08:27 pour être beaucoup plus compétitifs et donc pouvoir vendre nos produits ou nos services sur le marché.
08:34 Donc il y a plusieurs thèmes qui ont été abordés dans ces cadres-là, notamment le coût de production,
08:41 mais aussi la formation des équipes, ce qui est très très important.
08:48 Cette rencontre annuelle des chefs d'entreprise et des décideurs est le lieu de réfléchir
08:52 sur les problématiques majeures rencontrées par le secteur privé en Côte d'Ivoire et en Afrique.
08:57 Une satisfaction pour le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion, Depé Eumu.
09:02 Je pense que c'était une bonne occasion de se projeter dans le futur en mettant l'accent sur tout ce que nous faisons,
09:09 notamment au niveau des entreprises, sur la technologie, sur le développement technologique,
09:14 à l'effet de pouvoir augmenter la productivité des entreprises.
09:19 Nous pouvons dire en fait que cette 11e édition de la CEGECI Académie a répondu aux attentes du gouvernement ivoirien.
09:27 Durant deux jours, les acteurs du monde de l'entrepreneuriat ont échangé sur les problématiques du secteur.
09:33 Kandia Kamara est à Brazzaville au Congo, dans le cadre du sommet des trois bassins des écosystèmes et biodiversités et des forêts tropicales.
09:43 La présidente du Sénat y représente le chef de l'État.
09:47 Et sur place, Kandia Kamara a présenté les initiatives engagées par la Côte d'Ivoire en matière de protection de l'environnement.
09:54 Herman Guivet est notre envoyé spécial sur place.
09:57 Centre international des conférences de Kinté et les Brazzavilles, République du Congo,
10:04 ouverture officielle du sommet des trois bassins des écosystèmes et biodiversités et des forêts tropicales,
10:09 des chefs d'État, leurs représentants, des premiers ministres marquent leur arrivée.
10:14 La présidente du Sénat de Côte d'Ivoire, Kandia Kamara, représente le président de la République, Alassane Ouattara,
10:19 à ce sommet, devant un parterre de personnalités venues de l'Afrique, de l'Asie, de l'Europe, experts et défenseurs de questions environnementales.
10:26 La nécessité de la protection des bassins forestiers tropicaux du monde, Amazonie, Congo, Borneo, Mekong, ne manque pas d'être rappelée.
10:34 Nous avons un grand partenaire, je tenais à l'annoncer, qui va réunir autour de nos trois bassins une table ronde des bailleurs de fin,
10:42 multilatéraux et des partenaires financiers.
10:45 Les experts réunis ici ont constitué leurs travaux auprès des ministres et nous ont restitué leurs travaux auprès des ministres,
10:53 lesquels vont à leur tour remettre leurs propres conclusions auprès des chefs d'État dans le cadre du huis clos.
11:00 Rappelant également l'urgence de la mise en commun des efforts pour la protection de ces écosystèmes,
11:05 Moussa Fakir Mahamat, président de l'Union africaine, lance l'appel de l'Union africaine.
11:10 Un soutien actif et enthousiaste en faveur de sa position commune lors de la prochaine COP28
11:17 est chemin faisant pour le succès de la mobilisation écologique et climatique en faveur de l'Afrique.
11:24 L'Organisation des Nations Unies ne restera pas en marge de cet événement.
11:27 Antonio Guterres témoigne son soutien à l'initiative.
11:31 Je vous invite à continuer de renforcer la collaboration mondiale existante
11:35 afin de protéger l'un des actifs naturels les plus précieux de notre planète.
11:40 L'Organisation des Nations Unies est prête à soutenir vos efforts.
11:44 En présentiel ou en visioconférence, les participants à ce sommet ont montré tout leur intérêt à la construction d'une coalition mondiale
11:50 pour accélérer la transition énergétique, lutter contre la déforestation, protéger le climat.
11:56 Une vision à laquelle adhère sans équivoque la Côte d'Ivoire.
11:59 A cette tribune, la présidente du Sénat de Côte d'Ivoire au nom du chef de l'État porte la voix de la Côte d'Ivoire.
12:05 Mesdames et Messieurs les ministres, Excellences, Mesdames et Messieurs,
12:10 Permettez-moi d'exprimer de manière particulière au nom de son Excellence Monsieur Alassane Ouattara,
12:15 président de la République, la reconnaissance de la Côte d'Ivoire au pays des Trois-Bassins
12:22 et particulièrement à la République Sœur du Congo pour cette belle initiative.
12:29 Il me charge de transmettre ses salutations fraternelles et sa gratitude
12:36 à son Excellence Monsieur le Président Denis Sasungesso pour l'invitation à lui adresser.
12:45 A leurs Excellences, le Président Tshisekedi et Lula, co-organisateurs de ce grand événement.
12:53 Conscient des pertes énormes engendrées par la disparition de son couvert forestier,
12:58 mon pays a adopté un nouveau code forestier et une stratégie de préservation,
13:04 de réhabilitation et d'extension des forêts avec pour objectif de recouvrir 20% du patrimoine forestier à l'horizon 2030
13:14 en promouvant entre autres l'agroforesterie et la silviculture durable
13:20 et lutter ainsi contre les changements climatiques à travers nos contributions déterminées au niveau national.
13:28 Je voudrais saisir l'occasion du présent sommet pour partager les fortes attentes de la Côte d'Ivoire
13:34 par rapport à l'implication de toutes les parties ici présentes à la mise en œuvre de l'initiative d'Abidjan
13:41 Legacy Programme lancée par le Président ivoirien lors de la COP15 de la Convention des Nations Unies
13:49 sur la lutte contre la desertification en mai 2022 avec un plan d'investissement massif de 2,5 milliards de dollars US
14:00 sur les cinq prochaines années pour restaurer les terres dégradées et reconstituer le couvert forestier.
14:08 Cette initiative de référence en matière de restauration des terres, de préservation de la biodiversité
14:16 et de développement d'une agriculture responsable constitue une chance à saisir pour les générations actuelles et à venir.
14:25 Sans plus attendre, nous devons donc passer à l'action.
14:29 Mon pays invite les pays industrialisés et les partenaires au développement
14:34 à tenir leurs engagements financiers pour permettre aux pays en développement d'apporter une contribution qualitative
14:42 à la préservation de l'environnement global par la conservation des forêts tropicales.
14:48 Je voudrais exprimer la forte volonté politique du chef de l'État, son Excellence M. Alassane Ouattara,
14:54 et du gouvernement ivoirien, de même que de l'engagement de toute la population ivoirienne
15:00 pour la préservation de la nature et de la biodiversité, ainsi que pour la lutte contre les changements climatiques.
15:08 Denis Sasungué, sous-président de la République du Congo, s'est réjoui de cet engagement pris par tous les participants
15:14 à accompagner ce processus de protection des écosystèmes.
15:17 Il appelle également à une action plus concertée afin d'atteindre les objectifs escomptés.
15:23 En abandonnant de manière progressive certaines activités créatrices de richesse, certes,
15:32 mais susceptibles de compromettre la protection de l'environnement,
15:38 les communautés ivoiriennes concentrent des sacrifices exemplaires.
15:46 Pour leur part, les États renoncent à des projets de développement,
15:55 à l'image de la construction des infrastructures de transport et de l'exploitation minière
16:01 qui pourraient porter atteinte à la préservation des forêts.
16:05 Ces efforts collectifs appellent une attention particulière et une solidarité agissante
16:16 de la part de la communauté internationale, à travers notamment des compensations financières
16:25 liées à la préservation des écosystèmes de biodiversité et de forêt tropicale.
16:33 En 2011, la réédition de ce sommet avait réuni les trois bassins,
16:39 le Congo, le Borneo-Mékong, l'Amazonie.
16:42 Douze ans plus tard, cet énième rendez-vous se tient.
16:45 Des mesures concrètes et pratiques doivent être mises sur pied pour traduire ces ambitions en réalité.
16:51 Un reportage signé Herman Guivet et Ambroise Assément.
16:56 De Brazzaville, on met le cap sur Agadir au Maroc.
17:00 Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique y effectue depuis quelques jours
17:05 une visite de travail.
17:07 Et vous allez le voir, Adama Diawara a pu visiter un magnifique réceptif hôtelier écologique
17:13 et une ferme agro-pastorale, un concept absolument innovant développé par l'Université internationale d'Agadir
17:20 et qui a impressionné la délégation ivoirienne.
17:23 On voit cela avec Abibadam Belessaoué et Alexis Ouedraouk.
17:29 L'hôtel d'application de l'Université internationale d'Agadir est situé à une vingtaine de kilomètres
17:35 du centre de cette ville touristique.
17:38 Un réceptif qui accueille une clientèle variée et de qualité.
17:42 Ce réceptif est d'abord un centre d'apprentissage pour les étudiants des filières touristiques et hôtelières.
17:47 L'espace offre de la restauration, des hébergements de standings construits avec des matériaux écologiques.
17:54 L'autre attraction est sans nul doute le parc animalier et ses nombreuses espèces,
17:59 parmi lesquelles de gros ruminants, des oiseaux qui en ajoutent au charme de ce lieu.
18:04 Des espèces rares, importées de pays lointains, toutes protégées dans des enclos joliment aménagés.
18:10 Une véritable attraction touristique.
18:13 Le ministre Diawara est séduit.
18:15 Nous avons constaté un certain nombre de choses dont nous allons nous inspirer dans nos structures universitaires.
18:21 La séparation entre la fonction enseignement supérieur des chefs scientifiques et la fonction production
18:26 de telle sorte que la partie production puisse générer des ressources propres pour l'université.
18:32 Nous sommes au début de notre visite à l'université, mais croyez-moi, ce que nous avons vu déjà est assez édifiant.
18:38 Nous allons nous en inspirer considérablement, ne serait-ce que pour les nouvelles universités
18:42 telles que l'université de Bondoukou ou de Saint-Pédro,
18:45 où on a suffisamment d'espace pour développer ce type de projet.
18:49 La présidente de l'Université internationale d'Agadir nous explique sa vision.
18:53 Ce projet est venu juste au fait offrir un service pour l'ensemble des... pour l'université.
19:03 Alors nous accueillons tous nos notables ici au niveau de ce projet et nous accueillons nos étudiants.
19:10 On leur organise la journée d'intégration et bien sûr, il y a même des projets de recherche
19:16 dans le domaine agricole qui se font ici.
19:19 Cap sur la ferme agro-pastorale qui s'étend sur une superficie de 400 hectares.
19:24 Elle offre l'opportunité aux étudiants des filières agronomie de passer de la théorie à la pratique.
19:30 Ici, on cultive des acrumes, du maïs, du haricot, du poivron, des pêches.
19:36 Toutes ces productions génèrent des revenus propres à l'université.
19:40 La délégation ministérielle a eu droit à une petite séance de dégustation.
19:46 Le Salon du chocolat est de retour à Paris depuis hier.
19:51 Un rendez-vous incontournable qui, chaque année, fait le bonheur des visiteurs
19:57 grâce à de nombreuses animations.
19:59 Chaque amoureux de cette gourmandise trouvera son bonheur à ce salon,
20:03 que ce soit pour le plaisir des papilles ou pour découvrir les nouveautés et tendances du monde chocolatier.
20:09 Delphine Blas et Ulrika Dangan nous décrivent l'ambiance à l'ouverture officielle du Salon 2023.
20:16 Samedi 28 octobre, ouverture officielle du Salon du chocolat Paris-Porte de Versailles.
20:23 L'affluence est de taille.
20:25 Depuis plus de 10 ans, le conseil Café-Cacao accompagne les champions locaux de la transformation.
20:30 Cette année, nous avons fait venir trois artisans chocolatiers.
20:34 C'est tous ces efforts que le conseil fait à l'endroit des transformateurs.
20:39 Au-delà de l'accompagnement des artisans pour imposer le "Made in Côte d'Ivoire",
20:43 le conseil du Café-Cacao explique le processus de transformation du cacao aux visiteurs.
20:49 Le pays étant le premier producteur mondial de cacao avec plus de 40% de l'offre mondiale.
20:56 Pour se récolter, il faut les écabousser, il faut les ouvrir,
20:59 extraire les fèves fraîches et les faire fermenter pendant six jours.
21:03 Six jours, le paysan ne reste pas à la maison, mais il va brasser chaque deux jours ses fèves de cacao.
21:09 Cette étape de la fermentation est une façon de pré-cuire les fèves de cacao pour avoir un bon chocolat.
21:17 Après, il va faire sécher les fèves et réduire le taux d'humidité autour de 8%,
21:24 qui est la norme internationale.
21:26 Après cela, il peut commercialiser ses fèves.
21:29 Le transformateur, le chocolatier, va les torréfier.
21:33 Vous avez là les fèves torréfiées, qu'on peut concasser, comme ça.
21:39 Et puis, on récupère ses amandes pour les broyer finement, pour avoir la pâte que vous avez ici.
21:45 Elle est 100% chocolat noir, mais après il faut extraire le beurre de cacao, qui est là.
21:51 C'est la matière grasse végétale, et c'est ce que nous appelons la matière noble du cacao.
21:56 Parce qu'il est utilisé dans la pharmacie, comme dans le culinaire.
22:01 Et après, on peut broyer la masse pour avoir la poudre de cacao que vous avez tous les matins au petit déjeuner.
22:09 Vous pouvez ajouter un peu de sucre, un peu de lait, pour faire déguster du chocolat chaud ou glacé aux enfants.
22:16 Et après, avec la masse et avec le beurre, on peut faire des tablettes de chocolat.
22:23 La Côte d'Ivoire est donc là, avec sa culture toute en chocolat.
22:27 C'est toute une ambiance autour du cacao ivoirien et de ses produits dérivés.
22:32 Comme au mondial du rugby, tout le monde court après le ballon ovale,
22:36 au mondial du chocolat, tout le monde court après les produits dérivés du cacao de Côte d'Ivoire.
22:42 Alors, échange et dégustation.
22:45 Waouh, c'est trop bon.
22:49 Je déguste encore.
22:52 Hum, le cacao ivoirien est le meilleur.
22:57 Excellent, il est très très bon.
22:59 Il est trop bon.
23:01 Le chocolat de Côte d'Ivoire.
23:03 Vous allez déguster.
23:05 Il y a aussi des rencontres B2B pour présenter les opportunités d'investissement dans les filières Café Cacao.
23:12 Nous avons des flyers pour présenter nos différentes structures.
23:16 Surtout que la volonté du pays est de faire passer la Côte d'Ivoire du producteur de sauce à transformateur de fèves.
23:26 Le salon du chocolat est une grosse opportunité pour nos transformateurs locaux de s'investir dans la filière Café Cacao, secteur pouvoyeur d'emploi.
23:37 Et dans la page santé de ce journal, on s'intéresse à la lutte contre le cancer du sein dans le cadre d'Octobre Rose.
23:45 C'est plus d'un millier de femmes de la ville de Diokwe qui ont été dépistées hier au cancer du sein et à celui du col de l'utérus à l'initiative de l'ONG OFAD,
23:56 l'Organisation des femmes actives pour l'autonomie et le développement soutenu par Hoplife.
24:02 Mamadou Kouassi depuis Diokwe pour RTI.
24:05 Pour marquer ce mois d'Octobre Rose, l'hôpital général de Diokwe accueille des femmes de la localité pour une campagne de dépistage des cancers du col de l'utérus et du sein.
24:14 Deux sites pour accueillir ces 1000 femmes qui se mobilisent pour connaître leur statut.
24:19 C'est pour voir si j'ai réellement ça.
24:21 Mais si c'est un début, là, c'est mieux de travailler dès le début.
24:25 Ceux qui font le dépistage du col de l'utérus ne sont pas ici.
24:29 C'est pourquoi c'est souvent à moi.
24:31 Mais je n'ai pas les moyens souvent pour me déplacer.
24:35 Comme j'ai appris aujourd'hui qu'il y a la campagne pour ça, c'est pourquoi je suis là.
24:40 Cette campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l'utérus est offerte gracieusement par l'ONG OFAD,
24:48 Organisation des femmes actives pour l'autonomisation et le développement, soutenue par l'ONG Hoplife,
24:53 afin de sauver des vies dans la localité de Diokwe.
24:56 Sans la santé, il n'y a pas d'autonomisation.
24:59 C'est le plus important.
25:00 Quand on est en bonne santé, on peut travailler.
25:03 Les femmes ont été sensibilisées à la prévention à travers des techniques sans coup.
25:07 C'est de les encourager vraiment à s'auto-palper.
25:10 D'abord, c'est le premier réflexe qu'il faut avoir.
25:12 Et dès qu'on constate une anomalie au niveau de son sein, rapidement avoir un coup aux spécialistes, aux agents de santé.
25:20 Le représentant du préfet des régions invite les femmes à poursuivre ses consultations et ses dépistages, même après le mois d'octobre.
25:27 Le dépistage, c'est le fait de se rendre à l'hôpital alors qu'on est en bonne santé.
25:33 Il ne faut pas attendre d'être malade pour se faire dépister.
25:37 Il ne faut pas aussi attendre le mois d'octobre, le mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, pour se faire dépister.
25:45 Les bénéficiaires et les cadres de la région du Guébemont ont traduit leur gratitude à l'ONG OFAD,
25:50 qui permet aujourd'hui aux femmes de prendre conscience du danger de ces maladies et surtout de pratiquer le dépistage précoce.
25:57 Désignés lauréats de la 5e édition du Prix Sounak pour la paix 2022, Sarah Catherine Gilbert, professeure de vaccinologie à l'Université d'Oxford et l'Alliance Gavi,
26:09 Organisation internationale de vaccins, ont reçu leur distinction des mains du président du comité d'organisation du prix
26:16 et ancien président de la Commission de l'Union européenne, José Manuel Barroso.
26:21 Plusieurs personnalités africaines ont aussi obtenu cette distinction depuis sa création en 2017.
26:28 Jean-Marc Djedji.
26:30 Les lauréats du Prix Sounak pour la paix 2022 sont officiellement connus.
26:35 Ce sont Sarah Catherine Gilbert, 59 ans, professeure de vaccinologie à l'Université d'Oxford et l'Alliance pour le vaccin Gavi.
26:43 Tous deux sont reconnus pour leur implication pour la confection de vaccins et la lutte contre la Covid-19, protégeant ainsi des milliards de vies à travers le monde.
26:53 En 2019, c'est le président du groupe de la Banque africaine de développement BAD, Akiwumi Ayodeji Adesina,
27:00 qui avait reçu le Prix Sounak pour la paix en reconnaissance de son engagement pour la promotion de la sécurité alimentaire en Afrique à travers l'innovation agricole.
27:09 En 2021, à Séoul, en Corée du Sud, le Prix Sounak pour la paix a été décerné conjointement à l'ancien secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
27:18 et au président de la République du Sénégal, Macky Sall, représenté par l'actuel Premier ministre sénégalais,
27:24 candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle de 2024, alors ministre des Affaires étrangères, Ahmad Ouba.
27:31 Ce prix que vous venez de lui remettre aura la double signification, d'un acte de reconnaissance des efforts que le Sénégal est en train de mener
27:40 dans la voie de la recherche de la paix en Afrique et dans le monde, mais aussi et surtout d'un encouragement à poursuivre et à persévérer dans cette dynamique.
27:49 Depuis de nombreuses années, Dr Hakja An Moun, animé d'un grand cœur et porté par un formidable élan de générosité,
28:00 consacre un temps et des efforts extraordinaires à la cause de la paix et du bien-être de l'humanité.
28:08 Le prix San'hak pour la paix a été créé en 2017 par le Dr Hakja An Moun, cofondatrice de la Fédération pour la paix universelle,
28:17 une organisation qui promeut et œuvre pour une paix durable dans le monde.
28:21 Il honore les personnes et les organisations qui apportent une contribution significative à la paix et au bien-être des générations futures.
28:30 En rentrant Côte d'Ivoire ce dimanche, l'Abissa 2023 amorce à vitesse de croisière avec la cérémonie de remise de l'Edongbole au peuple par le roi.
28:41 Avant la nouvelle année du peuple Nzima qui s'annonce, le chef du village d'Azureti a tenu à écouter les préoccupations de ses populations.
28:50 Un moment auquel a pu assister notre reporter David Soyo.
28:54 Azureti, village d'Ainzima Kotoko, entre océan Atlantique et lagune Akrambassam.
29:04 Au domicile du chef du village, une rencontre d'échange initiée entre Nana Mbougnan et ses sujets, représentés par les grandes familles.
29:15 - Comment ça va ? - Bien.
29:18 - Vous allez bien ? - Oui.
29:21 Ces échanges directs portent sur les sujets qui ont meublé la vie du village durant l'année.
29:28 L'idée, régler toutes les mésententes qui opposent les habitants du village.
29:33 La période d'Abissa chez nous c'est la fin d'année. On va rentrer dans une nouvelle année à partir du dimanche prochain.
29:40 Donc la population, après un an, on leur a posé la question de savoir s'il y a des griefs d'encore dans leur cœur.
29:47 Parce que nous allons rentrer dans le nouvel an et on ne souhaite pas rentrer avec de la rancœur.
29:53 Cette rencontre de pardon mutuel et fraternel est un passage obligé pour tous les Inzimas avant le début de l'Abissa.
30:01 Abissa dit "moi je suis l'amour, je suis la paix". C'est lui qui célèbre l'Abissa à la santé, à la paix.
30:15 Accolades, salutations et partage de repas ont ponctué cette journée de préparation des cœurs à quelques heures de l'Abissa.
30:25 Je vous le disais au sommaire, l'Afrique du Sud s'est imposée sur le fil face à la Nouvelle-Zélande 12-11 en finale de la Coupe du Monde de rugby hier au Stade de France.
30:35 Les Springboks décrochent le 4ème sacre mondial de leur histoire et conservent leur titre de champion du monde acquis en 2019.
30:42 Seule équipe victorieuse en finale de Coupe du Monde face aux All Blacks en 1995, l'Afrique du Sud remet le couvert et soulève le trophée Wabelis pour la deuxième fois consécutive.
30:53 Portant à 4 le nombre de titres mondiaux remportés dans son histoire.
30:57 1995, 2007, 2019 et 2023, les Sud-Africains qui n'ont jamais connu la défaite en finale d'une Coupe du Monde.
31:07 Voilà qui nous emmène tout de suite au magazine du dimanche.
31:11 Notre invité est l'inspecteur général, coordonateur général au ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle.
31:18 Il nous a rejoint en plateau. Merci encore monsieur Senni.
31:23 On va suivre cet élément vidéo que nous propose Issa Chodanyeo et ensuite on se retrouve.
31:29 Depuis sa nomination à la tête du ministère de l'enseignement technique, la formation professionnelle et de l'apprentissage,
31:37 Kofi Ndiye San a une vision claire de sa feuille de route.
31:41 Repenser et revaloriser l'enseignement technique et professionnel en Côte d'Ivoire
31:46 pour une meilleure insertion des jeunes dans le monde du travail.
31:50 Deux programmes majeurs sont mis en place, l'Académie des talents et l'école de la deuxième chance.
31:56 L'Académie des talents a pour but de faire de l'enseignement technique et professionnel un levier de développement des jeunes talents.
32:03 Il est donc question de renforcer la capacité d'accueil des établissements du ministère de l'enseignement technique et professionnel
32:11 et d'améliorer les rendements internes et externes du dispositif.
32:16 Pour réussir le pari du programme de l'Académie des talents, une stratégie est mise en œuvre à travers six points,
32:23 entre autres améliorer l'accès au dispositif de l'enseignement technique et professionnel,
32:29 renforcer les capacités de personnel, assurer l'adéquation formation emploi et bien d'autres.
32:36 L'Académie des talents c'est surtout la formation des formateurs.
32:41 A ce titre, en 2022, 33 enseignants des lycées outiliers ont été formés en France.
32:48 20 inspecteurs pédagogiques, un formateur des formateurs et 15 cadres centraux du lycée.
32:55 En cette année 2023, ont effectué un voyage d'études en Corée du Sud.
33:01 Toujours dans le cadre du renforcement des capacités des formateurs,
33:05 neuf professeurs de l'enseignement technique et de la formation professionnelle et un encadreur
33:11 ont également été formés à Lyon en France.
33:15 Toutes ces compétences seront mises à contribution dans les établissements techniques et professionnels
33:22 qui seront construits ou réhabilités.
33:26 - Merci beaucoup Issa Tchodanyeo. Alors, M. l'Inspecteur général, coordonateur général,
33:31 si vous deviez faire un bilan de votre état des lieux, de votre département à l'heure qu'il est, vous diriez quoi ?
33:38 - Merci beaucoup, M. Diaby. Avant de faire l'état des lieux à l'heure actuelle,
33:42 je voulais rappeler pourquoi nous sommes arrivés à la réforme.
33:47 - D'accord. L'état des lieux et ensuite c'est l'état des lieux qui nous... Allez-y.
33:52 - Voilà. Avant octobre 2009, l'état des lieux a montré que la majeure partie des apprenants
34:01 que nous formons avaient des difficultés pour s'insérer sur le marché d'emploi,
34:08 pendant que certaines compétences dont les entreprises avaient besoin n'avaient pas de formation en face pour répondre.
34:17 Et notre ministère a signé en octobre 2009 un contrat de partenariat avec le secteur privé productif
34:26 pour essayer de corriger cette faiblesse-là.
34:31 Il s'est trouvé que c'est en décembre 2016 que le gouvernement de Côte d'Ivoire
34:37 va adopter le plan stratégique de la réforme de l'enseignement avec l'innovation professionnelle.
34:42 Mais au moment où on adoptait ce plan stratégique, l'état des lieux nous montrait que
34:49 quand vous prenez le nombre des apprenants de la sixième année terminale
34:55 pour tout le secteur éducatif de Côte d'Ivoire, enseignement général, enseignement technique et formation professionnelle,
35:02 le nombre d'apprenants que nous traitions était de 6,8 à 10 %.
35:07 Donc, près de 94 % des apprenants étaient tous de l'enseignement général.
35:15 Donc, on doit chercher à corriger non seulement les faiblesses pour que nos diplômés soient mieux qualifiés,
35:23 mais à accroître notre capacité d'accueil.
35:26 Malheureusement, on arrive en 2021.
35:29 Au moment où le ministre Ngui Senkofi est nommé à la tête du ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle,
35:34 on se retrouve à 5,20 %.
35:37 De 6,10 %, on est tombé à 5,20 %.
35:44 - L'apprenant à l'enseignement technique et formation professionnelle.
35:47 - Épouveneur tout complet.
35:49 Et c'est là que nous accueillons la vision du monsieur le ministre,
35:54 avec ses deux programmes déclinés Académie des talents et École de la deuxième science,
36:01 comme des outils pour une mise en œuvre effective de cette réforme-là pour atteindre les objectifs.
36:07 - C'est quoi l'École de la deuxième chance ?
36:10 - L'École de la deuxième chance, c'est ce programme qui est destiné à assurer une formation de masse
36:17 pour résorber l'important stock de jeunes gens sortis malheureusement trop tôt du dispositif de formation sans qualification,
36:26 ou bien ils ont eu des diplômes mais ces diplômes ne correspondent pas aux besoins du marché des emplois,
36:31 ils n'arrivent pas à s'insérer, ou bien ils se sont insérés mais malheureusement ils sont mal insérés,
36:36 ils ont besoin de reconversion.
36:38 Donc ce programme-là va nous permettre de résorber cette masse de jeunes qui n'est plus en situation de formation
36:46 mais qui a besoin de qualification pour s'insérer dans le tissu social.
36:50 - Et l'Académie des talents ?
36:52 - Voilà, l'Académie des talents, c'est ce programme qui est destiné à restructurer le dispositif existant
36:59 en rénovant les infrastructures, en améliorant la qualité des formations,
37:05 et on en parle parce que la qualité dépend de beaucoup de facteurs,
37:08 en accroissant les capacités d'accueil, en diversifiant l'offre de formation et en couvrant le territoire,
37:16 parce qu'il était démontré aussi que beaucoup de secteurs du territoire n'étaient pas couverts par notre système de formation.
37:23 - L'enseignement technique, la formation professionnelle, vous l'avez dit, n'absorbe que 5% aujourd'hui des apprenants en Côte d'Ivoire.
37:31 À quand le 50/50 ? À quand à peu près les 50% pour l'enseignement technique, formation professionnelle,
37:37 et 50% pour l'enseignement général ? Ou alors même pourquoi pas 60/40, 60 pour vous ?
37:42 Est-ce que c'est possible déjà qu'on y arrive un jour ?
37:45 - Nous pensons que cela est possible. Avec tous les efforts qui sont en train d'être faits,
37:50 avec toute cette réforme qu'on est en train de mettre en place, nous pensons qu'à l'horizon 2030, on doit passer à 15%,
37:56 et qu'à l'horizon 2045/2050, on devrait pouvoir atteindre l'équilibre, voire même dépasser légèrement l'autre côté.
38:04 - Mais pourquoi vous voulez tant que cela soit renversé, que cet équilibre arrive ?
38:09 C'est quoi le désavantage aujourd'hui ? C'est quoi le problème ?
38:12 - C'est dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire. Quand vous avez un pays comme la Côte d'Ivoire,
38:17 qui a une population essentiellement jeune, vous avez 77% de la population à moins de 35 ans,
38:24 et donc a besoin de formation et d'insertion. Si on forme, je vais vous donner un chiffre,
38:30 cette année, le nombre de candidats au baccalauréat en Côte d'Ivoire...
38:34 - Plus de 300 000, 346 000 ?
38:36 - 346 800. Sur les 346 800 candidats, l'enseignement technique qui a 9 séries de baccalauréat avait à peine 32 800,
38:46 soit le 10e nombre de candidats au baccalauréat, et les bacs artistiques, 3 séries, 300 candidats.
38:53 Donc, les bacs d'enseignement général pour les 4 séries, A1, A2, C et D, vous avez plus de 313 000 candidats.
39:05 A supposer qu'il y ait seulement 30% d'admis.
39:08 - Disons 100 000 admis. - Environ 100 000 admis.
39:11 Quand on a 100 000 admis au baccalauréat, qu'on les fait partie dans les études universitaires,
39:18 supposons que nous avons suffisamment de grandes écoles d'université pour les former,
39:23 et que tout le monde devienne des hauts cadres.
39:26 Mais quand on est haut cadre, c'est pour diriger, c'est pour être responsable.
39:30 Moi, on est responsable de qui ? On est responsable des ouvriers, des techniciens.
39:36 - Qu'il faut former aussi. - Il faut former.
39:38 Et donc, nous pensons qu'on doit développer ce pan-là, là où on doit mettre le maximum d'apprenants
39:45 pour former les techniciens dont l'entreprise aura besoin, puisque nous aspirons à être un pays émergent.
39:52 Et être un pays émergent, je suppose que nous sommes un pays industriel.
39:55 Mais cette industrialisation ne peut se faire sans la formation de ces techniciens-là, de ces ouvriers, des techniciens.
40:04 - Et si eux-mêmes, les apprenants dont vous parlez tant, n'ont pas envie d'aller de ce côté ?
40:08 - Non, il faut qu'on leur donne envie d'y aller.
40:10 - Mais il y a aussi l'attractivité de vos établissements qui est peut-être un problème.
40:14 - Mais c'est ce problème qu'on est en train de résoudre.
40:17 Aujourd'hui, passer devant tous les établissements d'enseignement technique,
40:21 vous allez voir que la rénovation est en cours. Le lycée technique de Koukodi n'est pas loin.
40:25 Passer seulement devant, vous allez voir qu'un travail se fait.
40:28 Passer au complexe de Yopougon, nous avons le lycée professionnel commercial, le lycée technique, tout ça.
40:33 La rénovation à Jacquesville.
40:35 - M. Sadi, passer devant, ça ne suffit pas. Les murs, d'accord. Et le plateau technique, qu'en est-il aujourd'hui ?
40:40 - C'est ce que je dis. L'Académie des talents, il y a la rénovation des infrastructures, c'est ce qu'il vient de dire.
40:45 Mais il faut améliorer la qualité des formations. La qualité des formations dépend de quoi ?
40:50 Du plateau technique. Donc, partout où nous faisons la rénovation des infrastructures,
40:56 cela est suivi de la rénovation du plateau technique.
40:59 Mais quand on a le plateau technique, si je n'ai pas les formateurs qualifiés, est-ce que je peux donner un enseignant de qualité ?
41:05 - Eux aussi vont connaître des renforcements de capacité.
41:07 - Voilà. Donc, on fait des renforcements de capacité. Et tout à l'heure, c'est que vous avez regardé le film,
41:11 a montré que nous faisons énormément de renforcement de capacité avec des partenaires académiques
41:15 qui nous permettent d'envoyer des enseignants en France.
41:18 Mais à l'heure où je vous parle, nous avons plus de 90 enseignants d'école d'ivoire qui sont en Chine,
41:23 parce que la Chine va construire pour nous 7 lycées professionnels.
41:26 Mais avant l'ouverture de ces lycées professionnels, nous avons envoyé nos formateurs en formation
41:31 dans 7 instituts polytechniques, qui viennent juste d'arriver il y a moins d'un mois, pour aller superviser ces formations.
41:39 Ça, c'est au niveau du renforcement des capacités. Même quand vous avez fait le renforcement des capacités,
41:43 il faut renouveler les programmes, parce que tant que les programmes ne correspondent pas aux besoins du marché de l'emploi,
41:49 si vous formez des techniciens, ils ne vont pas correspondre.
41:51 - L'offre de formation qui n'est pas suffisamment diversifiée.
41:55 - Je vais arriver sur l'offre de formation. Mais avant de faire l'offre de formation,
41:58 même pour les formations que nous faisons déjà, nous sommes en train de renouveler les programmes de formation.
42:03 Maintenant, comme nous voulons accroître les capacités, pour accroître les capacités,
42:08 on va construire, en plus des établissements existants qu'on est en train de rétaper,
42:13 on va construire de nouveaux établissements. Mais la diversification de l'offre de formation nécessite des études.
42:21 Je vais vous donner un exemple. Autrement, nous prenons secteur par secteur.
42:25 Je prends le secteur, par exemple, des transports. Jusqu'à présent, en Côte d'Ivoire, nous avons deux filières de formation,
42:32 brevet technique transit transport et MBTS transport logistique.
42:37 Nous avons fait une étude avec des partenaires techniques français.
42:40 Et l'étude sectorielle a montré qu'il y a un jugement des métiers pour lesquels nous ne formons pas dans le secteur du transport.
42:47 Cette étude a été faite avec la participation des branches professionnelles, avec le ministère des Transports.
42:52 Et de deux offres de formation dans le secteur du transport, nous allons passer à 13 offres de formation.
42:57 - D'accord.
42:58 - Et ça, je peux donner d'autres dans d'autres secteurs.
43:01 - D'accord. Il y a aussi le renforcement de capacité. Bon, il y a aussi les différentes catégories d'établissements.
43:06 Il y en avait 12 à l'époque. Aujourd'hui, vous avez tenté de réduire.
43:09 - Non, quatre, oui.
43:10 - Et vous êtes à quatre maintenant. Quatre ou cinq ?
43:12 - Nous sommes à quatre.
43:13 - Quatre.
43:14 - Non, j'explique un peu.
43:15 - D'accord. Très rapidement.
43:16 - Très rapidement.
43:17 - Il y a beaucoup de questions encore pour moi.
43:18 - Les appellations des établissements faisaient que même à l'intérieur, on se perdait.
43:22 Vous avez les centres de bureautique, on appelle les CBCJ, les CPM.
43:25 - Oui, on ne va pas les citer tous. Aujourd'hui, on a...
43:27 - Aujourd'hui, nous avons réduit ça à quatre catégories. Les lycées techniques.
43:31 - Oui.
43:32 - Les lycées techniques et professionnels.
43:33 - Oui.
43:34 - Les lycées professionnels.
43:35 - D'accord.
43:36 - Et les collèges de formation professionnelle et technique.
43:37 - D'accord. Et puis, il y a les unités mobiles de formation.
43:39 - Oui, il y a les unités mobiles de formation qui ne rentrent pas dans le cadre des établissements.
43:43 Comme leur nom indique, ce sont des structures mobiles qui sont des structures d'intervention en milieu rural
43:48 qu'on peut déplacer d'une localité à une autre pour faire quelques formations qualifiantes.
43:51 - J'allais vous demander la différence, la nuance entre tous ces différents établissements, mais on n'a pas beaucoup de temps.
43:57 On va le faire à un autre moment. Vous aurez bientôt à mettre en place un nouveau diplôme, le diplôme de technicien supérieur spécialisé.
44:05 - Oui, c'est un projet. Nous sommes en négociation avec le ministère de l'Enseignement supérieur.
44:09 Mais pourquoi nous envisageons ce projet de diplôme de technicien supérieur spécialisé ?
44:14 C'est qu'aujourd'hui, nos brevets et même nos bachéries ont des difficultés d'accès à l'enseignement supérieur.
44:23 Mais au niveau des bacs, les bacs E, les bacs B ont accès à l'université et les autres sont dans les grandes écoles.
44:31 Mais au niveau des brevets de technicien, quand vous prenez des filières comme construction mécanique, fabrication mécanique,
44:37 ménagerie, mécanique automobile, et que sais-je encore, toutes ces informations dont je parle,
44:43 le niveau le plus élevé des formations en Côte d'Ivoire, c'est le brevet de technicien.
44:47 Mais les entreprises eux-mêmes ont besoin d'assistants ingénieurs. Et ce profit n'existe pas encore.
44:53 Et en même temps que nous voulons que notre système soit attractif, si nous demandons aux jeunes ivoiriens de venir se faire former
44:59 à l'enseignement en technologie professionnelle pour ne s'arrêter qu'au brevet de technicien, beaucoup ne s'y seront pas attirés.
45:04 Mais si nous leur offrons la perspective qu'après leur brevet de technicien, pour ceux qui ont des capacités,
45:10 ils ont la possibilité de poursuivre pour être assistants d'ingénieurs et même devenir ingénieurs, pourquoi pas,
45:14 nous pensons qu'on va attirer. Et donc, ça va répondre à deux objectifs.
45:19 Répondre aux besoins de l'entreprise qui a besoin de techniciens de ce niveau Bac+2, assistants d'ingénieurs,
45:25 mais répondre aussi à la demande sociale des formations pour des jeunes gens qui n'ont pas envie de s'arrêter au B.T.
45:31 parce qu'ils ont des capacités. Et donc, nous sommes... - Et ce sera quoi la différence avec le B.T.S ?
45:35 - La différence est qu'aujourd'hui, nous faisons le B.T.S. Quand vous prenez le B.T.S... - 30 secondes.
45:41 - Quelqu'un qui a fait un Bac D, un autre a fait un Bac G2. Bac G2, c'est un Bac à droit de comptabilité.
45:47 L'autre a fait un Bac D, on prend les deux, on les met ensemble. Mais pendant que celui qui a fait le Bac D va s'initier,
45:53 celui qui a déjà fait trois ans dans la spécialité, il fait quoi ? Il perd du temps. Alors que le B.T.S. que nous allons faire,
46:00 on prend la personne, la personne va poursuivre dans sa spécialité. Et ça va lui faire, après deux ans,
46:07 ça lui fera cinq années de formation dans la même spécialité. Nous pensons qu'il sera mieux qualifié.
46:12 Il va répondre aux besoins de l'entreprise. - M. Senni, j'ai tellement à vous demander.
46:17 Il y a aussi un décret portant réforme du parcours qui est en cours d'élaboration. Il y a aussi pour les passerelles également.
46:23 Il y a l'une des nouveautés chez vous, ce sont les classes préparatoires aux technologies des sciences industrielles.
46:28 Après le Bac E, on ne pourra pas malheureusement en parler. Alors que j'aurais bien aimé que vous le fassiez.
46:35 Le temps qui nous a imparti est malheureusement terminé. Merci beaucoup. Merci beaucoup, M. Senni, Victor Senni,
46:42 Kwaku, inspecteur général, coordonnateur général, j'insiste bien parce que ça fait toute la différence.
46:48 Coordonnateur général donc au ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle et de l'apprentissage.
46:55 Il ne faut pas l'oublier. Vous êtes venu nous parler en long et en large de l'Académie des talents et des programmes essentiels
47:01 de la réforme engagée dans votre département. Merci encore d'avoir répondu à notre invitation. Bon retour chez vous.
47:07 Bon dimanche à vous également, chers téléspectateurs. Merci de votre confiance. Et on se retrouve le 1er novembre prochain.
47:15 (Générique)

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