Le 13 Heures de RTI 1 du 05 novembre 2023 par Hamza Diaby

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Transcript
00:00 [Musique]
00:14 Nous sommes dimanche 5 novembre et vous êtes sur la chaîne qui rassemble.
00:18 Bonjour et bienvenue à la une de cette édition.
00:21 Le secrétaire général de la Confédération africaine de football est à Abidjan
00:25 dans le cadre de la Ligue des champions féminines de football qui se joue ici en Côte d'Ivoire.
00:30 Lors de son audience hier avec le Premier ministre Robert Mbembegre,
00:34 Véron Mwosenga-Omba s'est félicité de la qualité des infrastructures de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations.
00:42 À l'issue du repos biologique imposé par le ministère des ressources animales et aléatiques au niveau de la pêche,
00:48 des agents ont été dépêchés cette semaine aux débarcadères de l'eau contrôle et aux halles de criée du port de pêche d'Abidjan.
00:54 Pour se rendre compte des résultats, ils sont heureux de ce qu'ils ont pu constater sur place.
01:01 En Afrique du Sud, le forum AGOA sur les accords de libre-échange entre les États-Unis et les pays d'Afrique subsaharienne s'est terminé hier samedi.
01:10 Les 35 pays éligibles ont appelé à renouveler rapidement les accords d'AGOA qui prennent fin en 2025
01:16 et à reformer des critères d'éligibilité jugés trop stricts.
01:20 On en parle dans une demi-heure.
01:23 75 000 hectares de plantations industrielles, 200 000 hectares de plantations villageoises,
01:30 45 000 planteurs et 2,5 millions de tonnes de régimes produits chaque année.
01:35 Voilà les données de la filière palmier à huile en Côte d'Ivoire.
01:39 Les planteurs vendent leur production de régimes de palme aux usiniers de la première transformation
01:45 qui les achète à un prix fixé par l'interprofession.
01:49 Ce prix est calculé chaque mois selon un mécanisme en vigueur au sein de l'interprofession.
01:55 Mais des incompréhensions sont survenues récemment et des tensions sont nées.
02:00 Heureusement, sous l'égide du ministère de l'État et du ministère de l'Agriculture,
02:04 toutes les parties se sont assises il y a quelques jours à la même table et une solution a été trouvée.
02:10 Aujourd'hui, nous avons voulu en savoir plus sur cette crise.
02:13 Voilà donc qui justifie la présence sur notre plateau du directeur général du conseil EVA palmier à huile,
02:19 Founigué Edbon-Koulibaly.
02:21 Bonjour, monsieur le directeur général.
02:23 Bonjour, monsieur Hamza Diaby.
02:25 Bienvenue sur notre plateau.
02:27 Merci de me recevoir.
02:28 D'entrée de jeu, monsieur le directeur général.
02:31 Rassurez-nous, le palmier à huile, l'huile de palme, c'est bon pour la santé.
02:36 Ce n'est pas dangereux.
02:37 C'est même excellent pour la santé.
02:39 C'est une huile qui, naturellement, ne contient pas de cholestérol.
02:43 Et vous avez, de par le monde, au moins 160 études qui prouvent que l'huile de palme n'est pas dangereuse pour la santé.
02:49 D'accord. J'ai tenu à poser cette question parce qu'on a l'habitude de voir quelques produits manufacturés venus d'Occident
02:56 où c'est marqué, c'est bien inscrit là-dessus, sans huile de palme, comme pour nous dire que c'est dangereux.
03:02 Oui. Non. En fait, cette inscription, c'est justement parce que l'huile de palme est incriminée pour son impact sur la biodiversité.
03:12 Sur l'environnement.
03:13 Sur l'environnement, la biodiversité. Mais disons-le clairement, ça ne concerne pas la qualité de l'huile, mais ça concerne le système de production.
03:22 Et je pense que c'est l'obligation d'informer le client, le consommateur, qui a amené ces firmes-là à mentionner cette indication,
03:31 sans huile de palme, mais aucunement la qualité nutritionnelle n'est remise en cause.
03:37 C'est cela donc.
03:38 Tout à fait.
03:39 Voilà qui est clair. Merci beaucoup, monsieur le directeur général. On se retrouve dans 30 minutes.
03:43 Tout à l'heure.
03:44 La Côte d'Ivoire, terre des grands événements sportifs. En attendant la Cannes qui se jouera en janvier et février prochains,
03:51 c'est ce dimanche que démarre la troisième édition de la Ligue des champions féminines, toujours en terre ivoirienne,
03:58 en match d'ouverture, les Casablanques du sporting défient les Abidjanais de l'Atlético football.
04:05 Et pour l'occasion, le secrétaire général de la CAF a fait le déplacement d'Abidjan.
04:10 Il a été reçu hier par le premier ministre Robert Mambé-Begré. Témoignage Alexis Ouedraogo.
04:16 Présent à Abidjan dans le cadre de la Champions League féminine qui démarre ce dimanche,
04:22 Véron Monsengho Omba, secrétaire général de la Confédération africaine de football,
04:27 était ce samedi à la résidence du premier ministre Robert Mambé-Begré.
04:31 J'ai découvert quelqu'un de très passionné, très engagé, déterminé pour faire de cette Cannes une Cannes meilleurement organisée à ce jour.
04:42 Ça, ça m'a fait plaisir parce que vous savez quand il y a des changements, il y a toujours des doutes, mais je vois que c'est un sportif né.
04:50 Il a démontré son engagement pour aller jusqu'au bout, pour faire de cette Cannes une réussite totale.
04:55 Avant de se rendre dans les villes hottes de Corogo et San Pedro, il a tenu à féliciter la Côte d'Ivoire pour la qualité des infrastructures de la Cannes.
05:03 Pour répondre aux mauvaises langues, donc plan A, B, C, D jusqu'à Z, c'est la Côte d'Ivoire, donc nous on est prêts de rester à la Côte d'Ivoire.
05:10 À ce jour, plus de 4000 accréditations presse ont été effectuées sur le continent.
05:15 Roubert Beuglément-Bé tient à rassurer de l'engagement de la Côte d'Ivoire à offrir une compétition unique.
05:22 Et le match d'ouverture de cette Ligue des champions féminines se jouera donc tout à l'heure à 17h au stade d'Amadou Goncoulibaly de Corogo.
05:31 Rencontre que vous pourrez bientôt suivre, bien sûr, bien entendu, que vous pourrez suivre sur notre antenne.
05:37 Prise d'antenne RTI Sport dès 16h30 avec Fatima Sibé.
05:42 Souvenez-vous, c'est du 26 au 28 octobre dernier que s'est tenu à Brazzaville le sommet des trois bassins forestiers tropicaux.
05:51 Et c'est Kandia Kamara qui représentait le chef de l'État avec une forte délégation,
05:57 dont faisait partie le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
06:03 Jacques Assaoui-Konan a eu à prendre part à plusieurs activités.
06:08 Retour à Brazzaville au Congo avec Herman Guevée.
06:12 Sommet des trois bassins forestiers tropicaux de Brazzaville.
06:16 Ouverture du segment consacré au ministre, le ministre ivoirien de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
06:22 Assaoui-Konan Jacques prend part aux travaux.
06:25 Les rapports, les panels et CIDEVANS tenus par les experts la veille ont été présentés et adoptés à l'occasion.
06:31 Le ministre ivoirien de l'Environnement, Assaoui-Konan Jacques, a également pris part aux panels portant sur la gouvernance régionale et mondiale.
06:37 Les investissements intégrés, les mécanismes financiers, le marché de carbone et la coopération.
06:43 Le ministre ivoirien de l'Environnement a également participé à des sessions de présentation et des financements des projets par les trois bassins auprès des partenaires techniques et financiers.
06:51 Ainsi qu'à des réunions ministérielles, il a également eu une séance de travail avec Virginie Jus, Sine Kevissius, commissaire à l'Environnement, aux océans et à la pêche de l'Union européenne.
07:01 Au cours de laquelle, des questions relatives au changement climatique, à la mise en œuvre des résolutions de la COP15 sur la biodiversité tenues en 2022 à Montréal au Canada et à la lutte contre la déforestation ont été abordées.
07:14 Le jour précédent, cette rencontre, le segment technique a porté sur l'état de l'art des trois bassins, tropicaux des Tourbières et Mangrove.
07:22 Notons que dès l'ouverture du segment ministériel, les déclarations des représentants de l'UNICEF, de l'OMS Afrique ainsi que des délégués du Brésil et de la Grande-Bretagne ont appelé à une prise de conscience collective afin de sauver la planète.
07:36 En rentrant en Côte d'Ivoire, le ministre de la Promotion, de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique,
07:43 a rendu visite cette semaine au centre des métiers de l'eau à 200 jeunes hommes et femmes qui ont été formés pendant plusieurs mois au métier de la plomberie sanitaire.
07:53 Cela dans le cadre de la mise en œuvre du PGGouv, le programme Jeunesse du gouvernement.
07:58 Au cours de la visite, le ministre a rassuré tous les bénéficiaires quant à leur insertion professionnelle.
08:04 Reportage Christ Diomondé, Walter Amadou Attara.
08:08 Après quatre mois de théorie et deux mois de pratique au sein du centre des métiers de l'eau,
08:15 ces mois, 200 jeunes bénéficiaires du projet de formation par apprentissage au métier de plomberie sanitaire sont désormais aptes pour s'insérer dans le tissu social.
08:27 Coup du projet 180 millions de francs CFA.
08:31 Cette initiative du ministère de la promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique vise à répondre à un besoin.
08:40 Ce projet est né d'un double constat. D'un côté, on constate que nos clients ont beaucoup de fuites dans leurs installations intérieures.
08:48 Et ces fuites-là font perdre de l'eau. L'eau est une ressource rare. Il ne s'agit pas de gaspiller cette ressource en laissant toutes ces maisons avec des pertes.
08:58 La deuxième chose que nous avons constatée, c'est que nous avons un parc d'abonnés qui est en grande croissance.
09:04 C'est un vrai marché sur lequel de jeunes entreprises peuvent se positionner.
09:09 Pour les bénéficiaires, cette formation est une réelle opportunité.
09:14 Au sorti d'ici, je pourrais bien exercer le travail de plombier sanitaire.
09:18 Le Fonds de développement de la formation professionnelle, FDFP, accompagne ces jeunes durant leur apprentissage.
09:26 Le FDFP s'est engagé dans ce projet en raison de sa pertinence et aussi parce qu'il donne l'opportunité à 200 jeunes d'acquérir des compétences dans un secteur très spécifique.
09:39 Visage concret de la matérialisation de l'action du gouvernement en faveur des jeunes, selon le ministre Mamadou Touré.
09:47 Avec le professionnalisme qui est mis dans la formation, avec les outils qui sont mis à votre disposition,
09:53 vous êtes la première génération de jeunes bien formés, mais vous avez une lourde responsabilité.
09:58 Vous êtes des ambassadeurs pour ce corps de métier.
10:01 Des travaux ont été appréciés par le ministre et sa délégation.
10:06 Ces maquettes présentent les réseaux d'adduction en eau potable, les salles d'eau, les outils et les raccordements pour les installations.
10:16 Ces projets s'inscrivent dans le cadre du programme jeunesse du gouvernement.
10:21 Ils s'étendent sur la période 2023-2025.
10:25 C'est demain lundi, 6 novembre, que démarrent les nouveaux programmes de la RTI.
10:31 Une rentrée télévisuelle qui sera bien entendu marquée comme toujours par des productions réaménagées et qui répondent aux attentes du téléspectateur.
10:40 Une nouvelle grille de programmes aux couleurs de la Cannes 2023 qui avance à grands pas.
10:45 « Ne cherche pas comme Didier », Éric Goré, reportage.
10:49 RTI 1 et RTI 2, deux chaînes de la télévision ivoirienne du groupe RTI font leur entrée le 6 novembre prochain.
10:58 D'où cette cérémonie officielle de lancement.
11:00 Ce sont de nouvelles grilles, de programmes alléchants et rénovés.
11:04 Ça va commencer déjà avec notre gros divertissement qui est « Madame et Monsieur, bonsoir ».
11:09 Du lundi au jeudi, RTI 2 est reconnue comme étant la chaîne de la femme.
11:14 Où se trouve la femme, il y a l'homme et en même temps il y a les enfants à côté.
11:17 C'est pour cela que cette chaîne essaie d'offrir aux téléspectateurs des programmes qui concernent la famille.
11:22 Cette année, on va y avoir beaucoup de changements dans la profondeur, même dans la façon de faire nos émissions.
11:29 Parce que non seulement on est sur une période de Cannes, ça veut dire que le monde entier aura les yeux fixés sur nos programmes.
11:36 Donc on va s'adapter par rapport à cette demande.
11:39 Il y a « Matin, bonne heure », « C'est midi » et « Allume la télé » qui vont porter la Cannes.
11:43 Vous verrez des chroniques au cours de ces trois émissions.
11:47 Cette soirée de présentation des programmes des chaînes ne pouvait faire abstraction à ce grand rendez-vous du football africain Cannes-Côte d'Ivoire 2023.
11:57 La radio-diffusion télévision ivoirienne a acquis officiellement le statut de radio-télédiffuseur hôte RTDH.
12:06 Le protocole d'accord signé par le président du comité d'organisation de la Cannes et le directeur général de la RTI avec l'onction de la Confédération africaine de football
12:16 confère à la RTI la responsabilité de la captation des matchs sur les six stades de la compétition.
12:23 Le COCAN et la CAF accordent également à la RTI les droits exclusifs de diffusion des séquences de matchs de la Cannes sur tout l'étendue du territoire national.
12:34 En d'autres termes, la RTI sera le seul média national à diffuser la Cannes 2023 sur toute l'étendue du territoire ivoirien.
12:43 Ce sont nos images qui vont servir à pouvoir retransmettre la compétition.
12:47 La direction générale a mis les petits plats dans les grands pour acquérir du matériel, tout ce qui est écart de transmission, tout ce qui est écart des SNG et autres.
12:53 Elle a également aussi mis l'accent sur l'élément le plus important de la RTI, c'est-à-dire les ressources humaines, le facteur humain.
12:59 Toutes les équipes ont commencé à être formées, aussi bien sur les grandes compétitions qu'en Europe et en Côte d'Ivoire.
13:05 Cette formation-là est vraiment continue de manière à ce que le cahier des charges de la CAF soit totalement respecté.
13:12 La manière dont ça doit être filmé, la manière dont les ralentis doivent être faits, la manière dont tout doit être exécuté pour qu'on ait une qualité hors du commun,
13:18 tous les éléments sont mis en place pour que la RTI soit à rendez-vous.
13:21 Le deuxième volet par rapport à cela, c'est le côté éditorial.
13:23 La RTI a mis les petites part dans le grain également, de manière à pouvoir retransmettre les matchs sur RTI 1, sur la 3, sur Radio Côte d'Ivoire et les matchs de défense sur fréquence 2.
13:32 Donc vous voyez, il y aura une expérience client hors du commun, parce que chaque chaîne a son empreinte et son ADN.
13:37 Et tout cela, bien sûr, ça a de la valeur pour les annonceurs.
13:40 Denis Mecsan, conseiller spécial du directeur général de la RTI chargé des chaînes, a donné l'assurance que tout est mis en œuvre au plan humain et matériel pour élever le défi.
13:52 de la couverture médiatique de la CAN.
13:55 A partir du 6 novembre, les spectateurs de RTI 1 et de RTI 2 seront servis au niveau de l'information, mais également au niveau du sport et de la production,
14:06 par des programmes relookés, réaménagés et de nombreux autres programmes qui font leur entrée.
14:13 Quelles sont les opportunités d'emploi offertes en Côte d'Ivoire par les Nations Unies?
14:19 Pour le savoir, les étudiants de l'Université Félix-aux-Foêtes-Boigny-de-Cocody ont pris d'assaut l'OMFI-A du district de l'université.
14:27 C'était vendredi dernier, à l'occasion des Journées carrières et jeunesse 2023.
14:32 Reportage Constant Kokora, dans un commentaire de Patricia Oumouetia.
14:37 Faciliter les échanges entre les étudiants et les professionnels sur les opportunités de carrière au sein du système des Nations Unies.
14:44 Acquérir des compétences pour postuler aux offres d'emploi afin de développer leur réseau professionnel sont quelques objectifs visés par la journée carrière organisée au sein de l'Université Félix-aux-Foêtes-Boigny-de-Cocody.
14:56 L'idée c'est de faire connaître le système des Nations Unies et les possibilités de carrière professionnelle pour les jeunes en Côte d'Ivoire.
15:05 Il y a des opportunités d'emploi, il y a des opportunités de trajectoire professionnelle, de trajectoire de vie qui vont leur permettre justement d'accéder à un travail intéressant, un travail décent.
15:16 En collaboration avec le ministère de la promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique, cette activité a permis de mieux accompagner les jeunes afin qu'ils disposent davantage d'atouts leur permettant une intégration socio-professionnelle réussie.
15:30 L'occasion pour moi, au nom de monsieur le ministre de la promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique, de réitérer mes remerciements au nom du gouvernement de Côte d'Ivoire, à l'ensemble des agences du système des Nations Unies, pour tous les appuis qu'ils nous cessent d'apporter à l'état de Côte d'Ivoire et singulièrement à notre département pour les solutions conjointes à la prise en charge des jeunes.
15:55 Visites de stand et panels ont permis aux étudiants de mieux s'imprégner des différentes composantes du système des Nations Unies.
16:02 Avant de devenir des étudiants pour ensuite rêver d'un emploi, les élèves d'Abyati, dans le sud de Komoé, sont au travail. Pour éviter leur échec scolaire et les aider à atteindre leurs objectifs, 800 d'entre eux viennent de recevoir chacun un kit scolaire, une action saluée par les parents d'élèves qui ont exhorté l'opératrice économique donatrice à ne plus jamais s'arrêter de leur venir ainsi en aide. Jean-Marc Djeidji.
16:31 Abyati a une quinzaine de kilomètres d'Aboisso, au sud-est du pays. Ici réside Francine, mère de cinq enfants, trois étudiants et deux élèves. Elle peine à assurer la scolarité de ses enfants, faute de moyens.
16:46 C'est difficile parce que nous n'avons pas de travail fixe. Nous nous débrouillons. Quand les pêcheurs voient la pêche, ils prennent beaucoup de poissons. Nous aussi, c'est que nous vendons comme les restaurants, ça marche. Mais ça fait pratiquement deux ans que ça ne marche plus.
17:02 Francine n'est pas la seule parente dans cette situation. Nombreux sont les parents dans cette région qui ont du mal à faire face aux frais liés à la scolarisation de leur progéniture. Pour les soulager, Viviane Sisoko, opératrice économique, a offert à plus de 700 élèves d'Abyati et de 14 autres villages du sud-Komoe des kits scolaires. Une façon pour elles de redonner le sourire aux parents et aux élèves.
17:27 Je sais l'importance de l'éducation pour nos enfants et je sais la difficulté que c'est aussi pour certains parents de pouvoir assumer les charges qui impliquent de mettre un enfant à l'école.
17:38 Un geste fortement apprécié par les responsables d'école, chefs de communautés, responsables de jeunesse, parents et élèves.
17:46 Le cadeau que j'ai reçu, c'est pour me permettre de travailler à l'école. Merci pour tout.
17:51 Nous sommes tellement heureux de recevoir ces kits que nous ne savons même pas quoi faire. Infiniment merci à Mme Sisoko.
17:58 Il y a longtemps que nous sommes là et nous n'avons jamais vu ce genre de dons. C'est la première fois. On aimerait que ça continue tous les jours.
18:05 Vu que nous-mêmes, notre route est inaccessible, c'est difficile pour les parents même d'aller en ville et d'avoir la possibilité même d'acheter des fournitures pour les enfants.
18:15 C'est dans une ambiance festive teinté de danse traditionnelle que la cérémonie de remise de kits scolaires aux élèves du 15 villages du sud Komoé a pris fin.
18:25 Et du côté de Saint-François aussi, les élèves ont reçu des prises en charge des kits scolaires.
18:30 C'est une opération initiée par un cadre de la Marahoué qui est à sa 7e édition.
18:36 Cette année, c'est Huiafla par Benéfla qui a abrité la cérémonie. Cout de l'opération 5 millions de francs CFA. Le récit d'Angela Diallo.
18:46 Thibou Abiba Sanogo, cadre de la Marahoué, fait à nouveau parler son cœur au groupe scolaire Thibou de Huiafla par Benéfla à Saint-Fra.
18:56 Le prix offre des kits scolaires aux élèves de la tribu Bendé évalués à 1 million 700 mille francs CFA et des prises en charge d'un montant total de 3 millions 500 mille francs CFA.
19:07 Un geste, c'est ne pas démoindre. C'est un remède contre les difficultés de nos braves parents.
19:15 Grâce à vous, ces enfants-là peuvent recevoir, n'est-ce pas, la connaissance afin de faire des citoyens de demain bien formés et prêts à relever les défis du développement.
19:30 Pour la donatrice, une seule motivation se cache derrière cette initiative qui est à sa 7e édition. Celle de rehausser le niveau des élèves de la localité.
19:40 Avec ce don, c'est un pacte que nous avons signé pour vous-même et pour vos parents, que vos résultats soient les meilleurs.
19:51 Cette école ne peut pas porter mon nom, Thibou, pour que les résultats ne soient pas excellents.
20:00 L'année scolaire 2023-2024 étant placée sous le thème « Soyons des citoyens responsables pour une école de qualité »,
20:08 Thibou Abibassanogo exhorte l'ensemble de la communauté éducative de Ouiaflapa-Benefla à jouer sa partition.
20:17 Zéro surcharge, zéro accident, c'est l'objectif que se fixe la Direction générale des affaires maritimes et portuaires à travers l'opération Tolérance Zéro,
20:28 qui a été lancée en cette période de préparatif des fêtes de fin d'année qui s'annonce, et de la Coupe d'Afrique des Nations prévue démarrer en janvier prochain.
20:36 Reportage Nusangaré, Abou Sanogo, Bouraima Guiré.
20:40 Garde à Coutière à Trècheville. Ce matin, le commandant Sankwadjo Kamouris, directeur de la police maritime et ses hommes doivent mener une opération de contrôle sur le plan de l'agunaire.
20:57 « Madame, monsieur, bonjour. C'est toujours dans le cadre de la sensibilisation. Parfois, ça retarde un peu le voyage. Mais c'est important puisque c'est l'hiver de vos vies.
21:07 On a décidé qu'il n'y a pas de surcharge dans les pinaces. Il faudra qu'on vous explique pour que vous compreniez que c'est dans votre propre intérêt que nous faisons ce boulot-là. »
21:15 Le but de l'opération de nommer Tolérance Zéro, amener les responsables de pinaces et de bateaux à se conformer aux règles du transport maritime.
21:23 « Le nombre de passagers égal au nombre de gilets à bord, plus 10%. C'est ce que le directeur général a dit. Je crois que sur cette pinace, c'est ce qu'on a constaté.
21:33 Maintenant, c'est tout ça que nous contrôlons. En plus de ça, il y a le fait qu'il y a des beaux couronnes qu'il faut avoir. C'est un nombre suffisant.
21:39 Les inspecteurs, la boîte à pharmacie, il y a la validité de la visite technique. »
21:47 Le dispositif doit être mis en œuvre avant le départ des engins. Le contribuant aux règles en vigueur s'expose à la rigueur de la loi.
21:56 Pour cette première journée, une dizaine de moteurs de pinaces ont été saisis, suspendant ainsi l'activité de plusieurs personnes sur le plan de l'agunaire.
22:06 Des actions soutenues par les voyageurs.
22:09 « Le premier constat est flagrant. Surtout avec les pinaces, il n'y a aucune organisation. Mais comme le ticket, la traversée est moins chère, nous sommes obligés de faire avec.
22:20 Si aujourd'hui, les autorités décident de mettre un peu d'ordre au niveau des pinaces, en tout cas, c'est très bienvenu. »
22:27 « Je pense que c'est une très bonne initiative. Parce que c'est notre sécurité qui y va. J'espère qu'ils vont continuer pour notre propre sécurité. »
22:37 À l'initiative de cette opération, la Direction Générale des Affaires Maritimes est portuaire.
22:42 « Nous tendons vers les festivités de fin d'année. Nous tendons aussi vers la Cade. Et les mesures qui ont été arrêtées, nous voulons nous assurer que ces mesures sont appliquées par les pinaciers.
22:54 Pas que les pinaces, il y a aussi les structures modernes qui existent dans la Soutra, au niveau desquelles nous faisons aussi ce contrôle.
23:01 On est sur l'eau, on va parler de pêche. Cap donc sur le débarcadère Mohamed 6 de Loko Dro et le hald Krié du port de pêche d'Abidjan,
23:28 où une équipe du ministère des ressources animales et halieutiques vient d'effectuer une visite pour mesurer la quantité et aussi la qualité des débarquements des différents types de pêche
23:38 après le repos biologique observé. Vous allez le voir, les résultats sont satisfaisants, ils sont impressionnants. »
23:45 Lancine Evakayoko
23:46 En décidant de la fermeture des pêches pendant deux mois, le gouvernement voulait protéger les ressources halieutiques dans les eaux sous juridiction ivoirienne.
23:55 Quelques semaines après la fin de ce repos biologique, les résultats sont satisfaisants.
24:00 « Avant, les chalutiers pouvaient venir deux fois au maximum dans le mois. Mais actuellement, nous voyons au moins un chalutier venir trois à quatre fois dans le mois.
24:11 On a vu des bateaux qui ont pêché même 410 tonnes, ce qui était rare. Vraiment, ça faisait très très longtemps que je n'avais pas vu cela. »
24:19 Les opérateurs du secteur, qui avaient émis de sérieuses réserves sur la fermeture saisonnière des pêches, comprennent aujourd'hui la nécessité du repos biologique.
24:28 Au débarcadère Mohamed VI de l'eau Koudjouro, les prises ont augmenté significativement selon les pêcheurs.
24:35 « Il faut que ça soit de bonne condition, assez propre. Ça peut aider les pêcheurs aussi. Au lieu d'en fermer la main, c'est le pire, là, où les pêcheurs gagnent poisson. »
24:48 Au hall de Crier, du port de pêche de Vridi, le constat est le même. Le tonnage s'est amélioré ainsi que la qualité des spécimens.
24:56 « Nous avons constaté un augmentation des débarquements au niveau de la Crier et la quantité de poisson également a augmenté. »
25:05 Les activités de pêche avaient été fermées du 1er au 30e juillet pour la pêche artisanale et du 1er juillet au 30e août pour la pêche industrielle et semi-industrielle.
25:14 Une réponse à la rarefaction des ressources halieutiques due en partie à la surpêche.
25:19 C'est ce dimanche 5 novembre que l'Abissa 2023 referme ses portes. Cette fête traditionnelle du peuple Nzima qui a conquis les cœurs de tous.
25:32 À côté de la grande ambiance qui prévaut lors de cet événement culturel de premier plan, il y a des conférences.
25:39 Vendredi par exemple, c'est le professeur René Alokwame qui disait une conférence sur l'universalité de la culture du peuple Nzima.
25:48 Culture qui mériterait fort bien d'être inscrite au patrimoine immatériel de l'UNESCO. On en sait plus avec Victorien Angoua.
25:57 L'Abissa de Nzima de Côte d'Ivoire et du Ghana, modèle de gouvernance traditionnelle, enjeu, opportunité et défi de la sauvegarde d'un patrimoine immatériel.
26:08 Thème du panel animé par le professeur titulaire d'histoire à l'université Félix Foufou-Boigny de Cocody, Alokwame René.
26:17 Le spécialiste de l'histoire des peuples de civilisation à Caen, à travers son exposé, démontre l'universalité de la tradition Nzima.
26:26 Chez les Nzima, il y a ce qu'on appelle les sept grandes familles ou les sept clans. Mais c'est universel.
26:31 Ça concerne tous les êtres humains. Si tu es cénoufou, que tu es quelqu'un qui habituellement a un comportement où tu es calme, tu es pondéré, tu ne t'effaches pas, tu réfléchis avant de parler, d'agir.
26:42 Ils vont dire "ah celui-là, il a le comportement du clan Ndwafo".
26:46 Le comité d'organisation de l'Abissa se bat pour voir cet événement inscrit au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Et le processus est en bonne voie.
26:56 L'Abissa, c'est la bonne voie. Déjà que l'Abissa fait partie du patrimoine, des valeurs culturelles qui ont permis aussi au classement de la ville historique du Grand Bassam.
27:06 Il y a un processus qu'il faut mettre en place. La documentation de tout ce qui est l'Abissa et puis il faut faire aussi une divulgation.
27:15 C'est tout cela qui va concurrer à l'inscription au patrimoine de l'humanité de l'Abissa.
27:21 Une fois cette inscription actée, l'identité du peuple Ndwafo sera davantage mise en valeur et la ville de Grand Bassam en sera la grande gagnante.
27:29 Avec les milliers de touristes qui viendront désormais participer à l'Abissa.
27:34 Déjà avec les actions du comité d'organisation, ce rendez-vous culturel permet aux opérateurs économiques de se frotter les mains.
27:42 C'est mon premier Abissa. On a de l'affluence, on a de belles personnes qui viennent chez nous.
27:48 Ça nous permet de faire connaître nos produits à la population ivoirienne.
27:53 Je trouve que l'Abissa c'est une très bonne idée mais je préfère qu'on développe un peu Bassam par rapport à l'Abissa.
27:58 Parce que l'Abissa apporte beaucoup de touristes, beaucoup de personnes pour la découverte.
28:01 Mais quand tu viens à Bassam, et puis nous on est de Bassam, mais quand on voit comment Bassam est, l'entretien, en tout cas il faut que les hôtesses s'améliorent à ce niveau.
28:09 L'Abissa c'est une semaine de festivité, une semaine au cours de laquelle, outre le volet culturel qui ne laisse aucun visiteur indifférent,
28:18 les opérateurs économiques de la cité balnéaire et ceux venus d'ailleurs font de bonnes affaires.
28:25 On passe au chapitre religion de notre journal. L'église d'Eima en Côte d'Ivoire a 100 ans, un siècle de foi.
28:34 Un centenaire qui va être à célébrer dans quelques jours à Yamoussoukro, au centre de la Côte d'Ivoire.
28:39 Ce sera une occasion de dresser le bilan de la mission d'Eima en Côte d'Ivoire, faire le point des acquis et se projeter vers l'avenir.
28:47 Les festivités ont été lancées récemment à Youpougon, ici à Abidjan, en présence de Frédéric Oulaye et Franck Quadion.
28:54 Le Déima est une religion chrétienne authentique révélée en Afrique noire.
28:59 L'événement marquant les 100 ans de cette communauté se déroulera à Yamoussoukro.
29:04 La place Jean-Paul II, où nous allons bâtir un véritable village du centenaire.
29:12 Il y aura des concerts, des conférences, des chorales qui vont faire des prestations et tout ça, les meilleurs qui ont été sélectionnés.
29:19 Et la journée du dimanche, il y aura la grande messe de la paix qui sera organisée à la fondation Félix Feuillboigny, la recherche de la paix à Yamoussoukro.
29:28 Déima qui veut dire en langue gaudiée, la bonne nouvelle est venue à nous, œuvre à la restauration des peuples africains.
29:35 L'œuvre que nous avons adhérée, moi j'avais trois ans quand mon père s'est adhéré à cette religion.
29:42 Aujourd'hui je suis très ravi, très content parce que je dois fêter les 100 ans. Et à travers moi, toute la Côte d'Ivoire et le monde entier.
29:50 Cette célébration des 100 ans est l'occasion pour les guides spirituels de lever certains préjugés sur la communauté déima.
29:58 Les festivités vont se dérouler du 10 au 12 novembre à la fondation Félix ou Feuillboigny pour la recherche de la paix et à la place Jean-Paul II.
30:08 Le reportage de Frédéric Oulaye a été commenté par Sephora Zegui.
30:13 En Afrique du Sud, je vous le disais au sommaire, le forum Agwa sur les accords de libre-échange entre les États-Unis et les pays d'Afrique subsaharienne s'est terminé hier samedi.
30:23 Les 35 pays éligibles ont appelé à renouveler rapidement les accords d'Agwa qui prennent fin en 2025 et à réformer des critères d'éligibilité jugés trop stricts.
30:33 Réunis pendant trois jours, les ministres du commerce et leurs représentants ont discuté des mesures à prendre pour réformer ces accords qui datent de 2000.
30:42 Et qui offrent une exemption des tarifs douaniers sur certains produits exportés vers les États-Unis.
30:48 L'administration américaine présente à Johannesburg a écouté ces revendications.
30:52 Mais elle rappelle que ce sont les membres du Congrès qui ont le dernier mot.
30:57 C'est l'heure du Dimanche Magazine.
31:00 Notre invité nous a rejoint en plateau.
31:02 Je le disais à l'entame de cette édition.
31:04 C'est le directeur général du conseil EVA, Palmier Huil, que nous recevons aujourd'hui.
31:09 Merci encore à vous, monsieur et monsieur Koulibaly.
31:12 On va y aller tout de suite avec cet élément vidéo que nous propose Lancine Bakayoko, le chef du service économie de la rédaction RTI1.
31:21 C'est un ouf de soulagement pour les acteurs du Palmier Huil, confrontés à une grave crise au niveau de la commercialisation.
31:28 Grâce à la médiation du ministre d'État Kobena Kwasi Adjoumani, les trois collèges composant la filière Palmier Huil, à savoir les producteurs,
31:36 les premiers transformateurs et les raffineurs sont parvenus à un consensus sur les prix praticables.
31:43 Sur les trois mois à venir, nous avons pris la décision d'acheter le kilogramme de régime de palme, Borsan, à 65 francs.
31:59 Au niveau de la tonne d'huile, désormais, le prix qui est affecté est de l'ordre de 530 000 francs.
32:09 Pour répondre aux inquiétudes des raffineurs liées aux importations illégales de l'huile de palme, Kobena Kwasi Adjoumani promet qu'un arrêté interministériel sera signé,
32:18 interdisant l'entrée frauduleuse de l'huile sur le marché ivoirien.
32:22 Nous voudrons lui dire merci pour son implication personnelle dans la résolution de la crise qui couvait,
32:31 ce qui va nous permettre d'entrevoir la pointe avec beaucoup d'espoir et d'espérance.
32:39 Toutes les autres huiles déjà entrées illégalement sur le marché seront saisies.
32:43 Des négociations seront entreprises avec les pays qui ont décidé de tourner le dos au marché de l'huile ivoirien afin de nouer de nouveaux partenariats.
32:52 Au niveau du palmier à huile, la production ivoirienne s'élève à 600 000 tonnes.
32:57 Quant à la capacité de raffinage, elle est de 1,2 million de tonnes.
33:02 Monsieur Bakayoko Lansiné, merci beaucoup. Je suis donc avec Monsieur Koulibaly.
33:09 Dites-nous, Monsieur Koulibaly, le conseil EVA Palmier à huile, dites-nous en deux petits mots.
33:16 Quelles sont vos missions, vos objectifs ?
33:19 Merci beaucoup, Monsieur Hamza Diaby.
33:22 Déjà, dire que le conseil EVA Palmier à huile est le dernier des conseils.
33:27 Tout le monde, je pense, en Côte d'Ivoire, connaît le conseil Café Cacao, également le conseil Coton à Câble.
33:32 Et donc, le conseil EVA Palmier à huile vient boucler une réforme des grandes filières agricoles.
33:37 Et donc, depuis 2018, précisément novembre 2018, le conseil EVA Palmier à huile est en place.
33:44 Et parmi nos missions, nous en avons 17.
33:47 Et l'une des missions, justement, c'est de garantir les prix issus des accords interprofessionnels et de veiller au respect des prix.
33:54 J'en parle à l'ADESEN, puisque ça a été l'objet des discussions dernièrement entre le ministre d'État, le ministre Adhi Oumani, et les représentants de la filière.
34:04 Et le conseil, il se porte bien ? Tout va bien ?
34:10 Alors, on va dire que nous avons fait quand même un petit bout de chemin.
34:14 Aujourd'hui, les choses vont nettement mieux.
34:16 Je dois rappeler qu'en 2018, quand le conseil s'installait, nous avions des crises.
34:22 Dans la filière EVA, il y avait donc la crise de la surproduction.
34:27 Et les plantes, elles n'arrivaient pas à écouler.
34:29 Aujourd'hui, je pense que cette crise est derrière nous.
34:31 Et d'ailleurs, avec les mesures prises par l'État, de nouvelles usines sont installées.
34:36 Et en 2024, au grand maximum 2025, nous aurons plus de capacités industrielles installées que de production disponible.
34:43 Donc, je pense que les choses ont évolué dans le bon sens.
34:46 En 2018 également, quand le conseil s'installait, alors le palmier à huile, la graine, s'achetait à 35 francs le kilo.
34:53 Aujourd'hui, on est en train de parler de 35 francs le kilo.
34:55 Donc, je pense que globalement, les choses avancent.
34:57 Mais c'est clair qu'hier, c'est encore des défis à relever.
35:00 Vous êtes la petite sœur des structures de régulation.
35:03 Le dernier n'est donc que des conseils.
35:05 Mais on dirait que c'est chez vous qu'il y a le plus de bruit.
35:08 Alors, parce que les autres ont eu le temps de calmer les choses, d'aplanir toutes les choses.
35:13 Ils sont matures.
35:14 Exactement.
35:15 Et je pense d'ailleurs que si le conseil n'était pas là, imaginez le vide que ça aurait laissé en termes de discussion et de négociation.
35:21 Ça me permet justement de revenir sur une des missions qui confie au conseil.
35:26 C'est la médiation en second recours de tout ce qui est à comme contentieux possible entre les acteurs des filières.
35:33 Donc, le conseil arrive à un point nommé justement parce qu'on avait anticipé déjà qu'entre producteurs et usiniers,
35:40 parfois les intérêts sont contradictoires.
35:42 Et donc, il fallait un arbitre pour aider à aplanir les choses.
35:46 La particularité de ces deux filières qui composent le conseil, c'est un peu…
35:50 Elles sont quasiment détenues par le privé.
35:53 C'est cela ?
35:54 Oui, je pense que ça part d'une volonté de l'État.
35:57 Vous vous souvenez que le palmier comme les VA étaient des sociétés d'État.
36:01 Mais à l'issue de la privatisation, c'est des entreprises qui ont été rachetées par les privés.
36:06 Et à côté de cela, il y a eu des programmes publics d'encouragement à l'aplantation de palmiers et de VA.
36:11 Aujourd'hui, on a des secteurs purement privés avec des entreprises.
36:15 Mais notez également très bien que le planteur, c'est un opérateur économique privé.
36:20 Tout à fait. Pas comme le conseil du café-cacao, totalement détenu par l'État,
36:25 ou le conseil coton Anacard, coton pour le privé, Anacard pour l'État.
36:30 Non, en termes d'acteurs, vous avez affaire à des acteurs purement privés.
36:35 Mais le conseil VA-Palmier à huile est un organe de l'État.
36:38 Bien sûr, avec des acteurs privés.
36:40 Tout à fait.
36:41 C'est ce que j'étais en train de dire.
36:43 On a constaté une crise ces derniers temps dans la filière palmier à huile.
36:47 Il y a des mouvements autour essentiellement des prix de ventes ou d'achats,
36:51 monsieur le directeur général. Pourquoi cette crise ?
36:54 Alors, vous me donnez là l'occasion de revenir sur comment les prix sont fixés dans la filière palmier à huile.
37:00 C'est un principe qui existe depuis 2008.
37:03 Le principe, donc, c'est de repartir entre les différents acteurs les prix internationaux.
37:09 Et ces principes ont été consacrés par la loi qui met en place le conseil.
37:13 C'est à partir des prix internationaux que la matrice détermine le prix d'achat du régime et le prix d'achat de l'huile brute.
37:20 Voyez ?
37:21 Et je dois rappeler qu'en Côte d'Ivoire, nous consommons près de 70 % de l'huile raffinée produite localement.
37:27 Et donc, le marché, essentiellement, c'est le marché local.
37:30 Vous avez 30 % à l'export, mais tout est déterminé en réalité par le marché local.
37:35 Et donc, quand vous passez en revue cette matrice, vous vous rendez compte que quand il y a des distorsions
37:42 sur le marché mondial, cette matrice, on ne peut plus l'appliquer.
37:46 Voyez ?
37:47 Et donc, en appliquant la matrice, on a un niveau de prix, mais qui ne peut pas être appliqué
37:52 parce qu'on a des acteurs au niveau mondial qui ont subventionné fortement leurs huiles
37:57 et ces huiles-là se retrouvent nettement moins chères.
37:59 Et donc, il y a une distorsion de marché qui nous oblige aujourd'hui à être dans cette démarche de discussion, de négociation.
38:06 Et donc, justement, c'est l'objet pour lequel nous avons demandé l'arbitrage du ministère des Etats.
38:13 Et le 31 octobre dernier, le ministre des Etats a donc reçu les opérateurs de la filière pour parvenir à un compromis.
38:22 Et on est arrivé à un compromis.
38:24 Tout à fait.
38:25 Et quels sont les sacrifices qui ont été consentis par chacune des parties ?
38:28 Alors, si on veut chiffrer, ce qui a été consenti par chacun des collèges,
38:33 le collège des producteurs, c'est autour de 8 francs.
38:37 Entre le prix calculé et le prix qui a été donc accepté, c'est autour de 8 francs, donc 8000 francs la tonne.
38:42 Le collège des premiers raffineurs, alors ce que nous, on appelle les premiers raffineurs,
38:46 pardon, les usiniers de la première transformation, c'est ceux qui produisent communément ce qu'on appelle l'huile rouge.
38:52 C'est cela.
38:53 Voilà. Donc, l'huile brute, eux, ils ont fait un sacrifice autour de 65 000 la tonne
38:58 pour permettre à l'ensemble du système d'être en équilibre.
39:01 Et après, les raffineurs ?
39:03 Les raffineurs, comme je le disais tout à l'heure, eux, ils sont en face de le consommateur ivraien.
39:09 Et vous vous rappelez qu'en 2022, l'État a dû prendre mesure du plafonnement,
39:16 justement parce que si on devait répercuter toute la hausse des cours mondiaux,
39:21 le consommateur n'allait pas supporter.
39:22 Donc, l'État a plafonné les prix à la consommation.
39:25 Donc, on se retrouve avec un plafond de verre qu'on ne peut pas franchir
39:29 et dans le même temps, en dessous du plafond de verre, il y a des mouvements de hausse, de baisse, de hausse, de baisse
39:34 qu'on reflète donc dans la matrice des calculs des prix.
39:37 Est-ce que c'est ce qui explique que des fois, on a constaté que l'huile raffinée coûtait moins cher même que l'huile brute ?
39:43 Sur le marché mondial, oui.
39:45 Mais en réalité, c'est parce qu'il y a des pays gros producteurs qui ont subventionné leur huile.
39:50 Autrement, vous imaginez, vous payez l'huile brute, vous raffinez, il y a forcément des coûts.
39:54 Donc, vous ne pouvez pas sortir l'huile raffinée moins chère que l'huile brute.
39:58 Bien sûr. Vous vous êtes accordé sur quelque chose, la calmée semble être de mise dans le secteur.
40:04 Mais vous nous garantissez que tout le poids ne sera pas supporté par le consommateur final.
40:09 Si vous remarquez bien, j'ai dit tout à l'heure qu'il y a un plafond qui a été mis et on n'est pas autorisé à vendre plus cher.
40:16 Et en réalité, sur le marché, vous vous rendez compte que le bidon de référence de 25 litres qui était sorti usine,
40:22 plafonné à 25 500, aujourd'hui sorti usine, ce même bidon est entre 21 000 et 22 000.
40:27 Quand vous allez sur le demi grossiste, vous vous rendez compte qu'il y a une baisse.
40:31 C'est vrai qu'au niveau du détail, la baisse n'est pas sensible parce que c'est moins 50 francs, moins 5 francs.
40:36 Mais on ne peut pas aller au-delà du plafond.
40:39 Donc, vous avez les moyens de garantir un meilleur prix de vente du palmier et de l'huile de palme.
40:43 Alors, comme je dis, si on met de côté le plafond qui est lié aux contraintes sur le marché intérieur,
40:51 nous avons quand même des excédents exportables.
40:53 On est le seul pays en Afrique qui exporte de l'huile de palme, produit donc par nous-mêmes.
40:59 Et l'accès donc au marché extérieur, nous pouvons capter des hausses de coûts au niveau du marché mondial,
41:06 justement sur les 30 % qui nous restent à exporter à l'extérieur.
41:10 On a noté que le ministre d'État lui-même est monté au créneau.
41:13 Vous l'avez dit, il s'est entièrement impliqué dans la résolution de cette crise.
41:17 Et vous-même, conseiller VA Palmier à huile, quel rôle vous avez joué dans ce dénouement heureux ?
41:23 Alors, il faut dire que nous, on a fait un premier niveau d'arbitrage qui a consisté en réalité pour nous
41:29 à aligner les prix mondiaux de l'huile brute sur les prix de l'huile raffinée.
41:34 Comme je le disais tout à l'heure, aujourd'hui, quand vous regardez les tendances mondiales,
41:37 l'huile raffinée coûte moins cher que l'huile brute, notamment à cause des subventions faites par certains pays.
41:44 Et donc, quand nous avons fait cet arbitrage, c'était déjà le 10 octobre,
41:48 il s'est trouvé que de part et d'autre, les raffineurs notamment ont estimé qu'à ces niveaux de prix,
41:55 ils n'étaient pas compétitifs.
41:56 Donc, il a fallu porter l'affaire à un deuxième niveau de médiation en sollicitant l'appui du ministre d'État.
42:03 Est-ce qu'on peut toujours craindre que le mécanisme de fixation de prix soit toujours mis à mal
42:10 lorsqu'une des parties ne se sent pas à l'aise avec le prix ?
42:14 Ce n'est pas qu'une des parties ne se sent pas à l'aise. En fait, c'est parce qu'on traverse une crise.
42:19 Et comme je l'ai indiqué, la crise est liée non seulement aux distorsions de marché
42:23 qui font qu'on n'est plus compétitif sur le marché régional,
42:26 le marché régional qui consomme les 30 % de nos supplus.
42:29 Et donc, c'est une situation de crise.
42:31 Et quand vous êtes en situation de crise, naturellement,
42:33 tout ce que vous avez mis en place comme dispositif qui gère le quotidien,
42:36 vous êtes obligés de faire une entorse.
42:38 Donc, on est exactement dans cette situation-là aujourd'hui.
42:40 On n'est pas à l'abri d'une nouvelle crise.
42:43 Mais heureusement que le Conseil est là.
42:45 Heureusement que le dialogue n'est jamais rompu entre les acteurs.
42:48 Et donc, vous ne pouvez pas imaginer qu'on puisse aller sur les prochains mois
42:54 sans qu'il y ait besoin de se rencontrer.
42:56 D'ailleurs, le ministre d'État a donné rendez-vous fin décembre aux acteurs
42:59 pour évaluer ensemble la situation.
43:01 C'est-à-dire que tant qu'il y a cette dynamique de concertation,
43:04 quelle que soit la crise, on trouvera donc les issues nécessaires.
43:08 Monsieur le directeur général, savez-vous qu'il y a des activités
43:12 de contrebandiers sur nos marchés ?
43:14 Je pense que l'élément tout à l'heure qui a été présenté avant le magazine
43:18 est revenu là-dessus.
43:20 Les opérateurs nous ont signalé qu'ils ont identifié sur le marché
43:24 cet inconditionnement qui n'était pas produit en Côte d'Ivoire.
43:27 Qu'est-ce que vous faites pour y mettre fin ?
43:29 Alors, je vais suivre ce que le ministre d'État a pris comme engagement
43:32 de dire qu'avec le ministre du Commerce, nous allons faire en sorte
43:36 que ces huiles-là soient retirées du marché et faire en sorte également
43:39 que ces huiles ne les rentrent pas.
43:41 Le ministre l'a indiqué clairement qu'un arrêté va être pris
43:43 pour permettre de clarifier les choses.
43:45 Déjà, pour ce qui concerne l'importation, nous avions publié un communiqué
43:49 il y a quelques mois pour rappeler qu'il y a des règles.
43:52 Pour importer de l'huile de palme en Côte d'Ivoire,
43:54 il faut non seulement agréer par le Conseil,
43:56 mais il faut encore que le Conseil autorise l'importation.
43:59 Mais en réalité, est-ce qu'on a besoin d'importer là où nous-mêmes,
44:02 on n'en sait plus, quand on cherche à écouler sur le marché international ?
44:06 D'accord. Il y va de notre santé et il faut y mettre fin, Monsieur le directeur général.
44:11 Non seulement de notre santé, mais de l'économie elle-même en sa globalité.
44:15 Il ne faut pas qu'on oublie l'EVA. Comment va la filière, Monsieur le directeur général ?
44:19 Alors, la filière EVA, je pense qu'au sorti de la crise de la COVID,
44:24 on a une légère remontée des cours, mais il reste que,
44:28 si vous interrogez aujourd'hui les opérateurs, les producteurs,
44:32 on se refère toujours aux années 2011 où l'EVA a été achetée à 1 000 francs.
44:36 D'ailleurs, nous avons reçu régulièrement des correspondances qui nous disent
44:40 pourquoi on ne fixe pas le prix de l'EVA à 1 000 francs.
44:42 Mais le mécanisme dans l'EVA est similaire à celui du palmier.
44:46 C'est les cours mondiaux qu'on distribue entre les opérateurs de la filière,
44:51 donc producteurs et usiniers.
44:53 Aujourd'hui, il y a une légère tendance à la hausse.
44:56 On pense que, d'après les données que nous avons, 2024-2025,
45:00 cette tendance va se maintenir.
45:02 Et il y a un aspect quand même important qu'il convient de souligner,
45:06 c'est que la production ivoirienne est reconnue par le marché mondial
45:09 comme étant de qualité.
45:11 Et pour nous, il est grand temps que cette qualité-là soit payée à son juste prix
45:14 pour permettre d'améliorer l'auvenu du producteur.
45:18 Et la Côte d'Ivoire est pratiquement le seul pays africain
45:21 pour qui produire un caoutchouc naturel d'une aussi grande qualité ?
45:25 Je dirais oui, et en si grande quantité,
45:28 parce qu'on est à 1,3 million de tonnes aujourd'hui de caoutchouc.
45:32 Vous nous rassurez, donc, si le directeur général en a fini,
45:34 vous nous rassurez, il y a de bonnes perspectives pour le binôme EVA palmier à huile ?
45:38 Oui, je confirme que l'avenir est prometteur.
45:42 D'ailleurs, quand vous lisez toutes les projections à 2030,
45:46 vous vous rendrez compte qu'il y aura un déficit de caoutchouc naturel
45:50 au niveau mondial.
45:51 La consommation de caoutchouc naturel ne pourra pas être couverte par la production.
45:56 Et pour nous, ça, c'est une dynamique positive.
45:59 Au niveau de l'huile de palme, je dois rappeler que même quand vous parcourez la presse,
46:03 aujourd'hui, on constate bien que la campagne en Europe,
46:07 notamment les pays producteurs d'huile, comment ils appellent,
46:11 d'huile de soja, d'huile de tournesol et d'huile d'olive,
46:14 ont subi fortement la sécheresse.
46:17 Et je pense que ça va avoir un effet impactant sur l'écho mondiaux de nos produits.
46:22 Donc, l'avenir est prometteur.
46:24 Merci beaucoup. Et le palmier à huile, cette filière qui emploie près de 200 000 personnes.
46:29 Tout à fait.
46:30 Merci beaucoup, M. Koulibaly.
46:31 Founibé Edmond Koulibaly, directeur général du tout jeune conseil EVA palmier à huile.
46:37 Vous êtes venu nous parler un peu de la crise qui a secoué le secteur du palmier à huile.
46:42 Mais là, tout est rentré dans l'ordre et on prie que ça dure.
46:46 Merci en tout cas d'être venu nous voir.
46:48 Si vous me permettez, je profite de votre antenne pour dire toute ma reconnaissance aux ministres d'État
46:53 et également la reconnaissance des acteurs de cette filière aux ministres d'État,
46:57 qui a usé vraiment de son sens de l'écoute.
46:59 La réunion a duré quasiment trois heures.
47:01 Chaque collège a eu le temps de s'exprimer.
47:03 Et à la fin, je pense que tous les collèges ont compris qu'on avait intérêt à s'accorder.
47:07 Autrement, la filière elle-même se serait retrouvée déséquilibrée.
47:11 Merci. Bon retour chez vous.
47:13 Merci à vous aussi, chers téléspectateurs.
47:15 Vous êtes notre motivation.
47:17 Merci de votre confiance et très bon dimanche chez vous.
47:21 [Musique]

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