Projet de loi immigration : « Une arnaque », dénonce Nicolas Dupont-Aignan

  • l’année dernière
Invité de la matinale de Public Sénat, le député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan dénonce le projet de loi immigration du gouvernement comme "une arnaque". 
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Transcription
00:00 – Mais ce que veut faire Gérald Darmanin avec son projet de loi immigration,
00:03 est-ce que vous le voterez ?
00:04 – C'est faux !
00:04 – Mais est-ce que vous le voterez ?
00:05 – Mais ce projet de loi, c'est une arnaque !
00:08 – Pourquoi c'est une arnaque ?
00:09 – Mais parce qu'il n'y a rien dedans, ce sont des mesurettes !
00:12 – Mais il n'y a pas rien, il y a des mesures pour faciliter l'exclusion justement.
00:15 – Écoutez, j'ai posé, mais ce sont des mesurettes,
00:17 absolument pas à la hauteur de l'enjeu.
00:19 On ne contrôle pas nos frontières, il faut contrôler nos frontières nationales.
00:23 Il n'y a pas d'issue autre que cela.
00:26 Il faut examiner les demandes d'asile en centre fermé à nos frontières.
00:30 Il n'y a rien là-dessus.
00:31 Il faut supprimer l'aide et les visas aux pays qui refusent de reprendre nos QTF.
00:38 Il faut rétablir la primauté du droit national
00:42 pour éviter l'application des jurisprudences européennes
00:44 et des directives européennes.
00:45 Ces quatre points fondamentaux.
00:46 Il ne faut pas ramener les djihadistes de Syrie.
00:49 Les femmes djihadistes, il y en a 80 en prison.
00:51 Donc, si vous voulez, ce qui est terrible dans ce qu'on voit,
00:54 c'est que rien n'est fait pour vraiment maîtriser l'immigration en France.
00:58 Ce n'est pas vrai.
00:59 – Donc, vous ne voterez pas le texte ?
01:00 – Mais ce texte est une…
01:02 Si je votais ce texte, je mentirais aux Français.
01:04 Je ferais croire aux Français que le gouvernement fait quelque chose.
01:09 Alors, il y a quelques mesurettes qui peuvent être intéressantes,
01:12 mais qui ne vont rien changer sur le fond.
01:13 Je vous ai dit, les quatre points sont…
01:14 – On a compris, on va y revenir.
01:16 Parce que Marine Le Pen, hier, elle a dit qu'elle pourrait, elle,
01:18 voter ce texte si l'article 3 n'y figure plus.
01:20 Vous, ce n'est pas votre raisonnement ?
01:21 – Je ne voterai pas le texte.
01:23 – Quoi qu'il y ait dedans.
01:24 – Même si l'article 3 est retiré.
01:25 – Je voterai peut-être quelques dispositions
01:27 pour ne pas compliquer la vie des services de l'État.
01:29 Mais il ne faut pas mentir aux Français.
01:31 Ce projet de loi immigration ne traite pas le problème migratoire français.
01:36 Et si on veut traiter le problème migratoire français,
01:39 il faut faire les cinq points que je vous ai dit.
01:41 C'est sur mon site internet de Debout la France, il y a tout dessus.
01:43 – Alors, là-dessus, vous êtes d'accord avec les Républicains
01:45 qui, eux aussi, demandent un référendum sur l'immigration
01:48 et qui, eux aussi, veulent qu'il y ait une primauté du droit national sur le droit européen.
01:52 Est-ce que là, du coup, vous voterez ?
01:53 – Je vais vous dire.
01:54 – Première question, est-ce que vous voterez leur révision constitutionnelle
01:56 qui sera le 7 décembre à l'Assemblée ?
01:58 Donc vous voterez leur texte ?
01:59 – Je vais vous dire, chère Madame, j'ai commencé ma carrière politique.
02:01 – Mais vous ne m'avez pas répondu. Vous voterez leur texte ou pas ?
02:03 – J'ai commencé ma carrière politique.
02:05 Tous les Républicains votaient le traité d'Amsterdam
02:07 qui a communautarisé la politique migratoire.
02:10 C'était en 1998, je venais d'être élu député.
02:13 Je me suis fâché avec Jacques Chirac et Philippe Séguin, pourtant mon ami,
02:16 parce que j'ai dit, on ne peut pas transférer à Bruxelles la politique migratoire,
02:20 on va avoir un chaos. C'était il y a 25 ans.
02:24 Alors, moi, je me réjouis que les Républicains découvrent
02:26 que tout ce qu'ils ont signé au niveau européen était une catastrophe.
02:30 Je l'ai dit à chaque traité et j'ai eu un parcours politique mouvementé
02:34 parce que j'ai osé dire la vérité. Donc, moi, je me réjouis.
02:38 Il faut qu'il soit à 3% ou à 5% pour comprendre que j'avais raison.
02:42 Quelle tristesse, quel gâchis.
02:43 Si on avait, dès le début, une position de fermeté, on n'en serait pas là.
02:48 Donc, bien évidemment que moi, je voterais toutes les initiatives
02:51 qui vont au cœur des problèmes.
02:53 Mais je crois que les Français n'en peuvent plus
02:56 de la politique de la communication, des faux semblants.
03:00 Ça ne sert à rien d'aller donner des leçons au Moyen-Orient
03:04 et de laisser la France tomber aux mains des islamistes.
03:07 C'est ça, la réalité. Donc, occupez-nous de chez nous
03:11 et là-bas, soutenons Israël quand ils luttent contre le terrorisme
03:14 et soutenons les Palestiniens quand ils sont bombardés.
03:17 – Donc, vous voterez le texte, on a compris.
03:18 Et Olivier Marlex, pour le référendum, puisqu'il faut bien poser une question,
03:21 il propose "Souhaitez-vous approuver une modification de la Constitution
03:24 pour que la France réaffirme sa pleine souveraineté en matière d'immigration ?"
03:27 – Très bien, j'en suis ravi.
03:28 Et je dis à Olivier Marlex, il va falloir continuer parce qu'il faut vraiment
03:34 se retirer de l'organisation de Schengen parce que, attention,
03:40 le référendum ne suffira pas si on ne rétablit pas nos frontières nationales.
03:45 Parce qu'il faut contrôler nos frontières.
03:48 Et ça, je voudrais que les Français comprennent que c'est rien
03:51 de montrer son passeport pour aller à Madrid, à Londres,
03:54 pas à Londres, Londres c'est déjà fait, à Madrid, en Allemagne, c'est rien,
03:58 puisque quand on prend un avion, on enlève sa ceinture et ses chaussures.
04:01 Donc, ça ne coûterait rien, ça serait deux minutes dans les aéroports
04:06 pour montrer son passeport. Et il faut être cohérent.
04:09 Et c'est là où les Républicains ont fait un pas, je m'en réjouis,
04:11 mais il faut faire l'autre pas, il faut rétablir les frontières nationales.
04:14 (Générique)

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