JOEL SAGET / AFP
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00:00 de Raphaël Koundé, directeur général de Carambarenco.
00:04 Donc l'entité Carambarenco existe depuis 7 ans ?
00:08 7 ans exactement.
00:09 7 ans avec des marques qui ont plus de 150 ans, c'est fou !
00:13 C'est hyper intéressant !
00:15 Oui on est même sur 200 ans pour la marque Vichy par exemple,
00:18 en 2025, Poulain 1848, donc c'est vraiment des marques...
00:23 Et l'idée de tout ça, d'avoir tout rassemblé depuis 7 ans
00:26 sous la bannière Carambarenco, c'est pour les redynamiser ces marques,
00:29 pour qu'elles soient toujours dans l'air du temps malgré leur âge.
00:33 Auparavant elles appartenaient à un groupe américain,
00:36 là maintenant tout est français, on est hyper fiers !
00:38 On adore !
00:39 1000 salariés, 5 usines en France, c'est le soir d'Halloween,
00:44 comment ça va cette période, ça représente quoi Halloween pour vous ?
00:48 On est prêts, c'est le soir d'Halloween,
00:50 donc ça veut dire que grosso modo toutes nos équipes
00:52 ont été mobilisées ces derniers mois,
00:54 et particulièrement ces deux dernières semaines,
00:56 où en magasin ça s'est joué,
00:58 il fallait implanter les produits avant,
01:00 et Halloween c'est une grosse période de consommation de bonbons,
01:03 c'est 15% des volumes annuels de bonbons,
01:05 qui sont vendus en quelques jours, en 4-5 jours à peu près.
01:10 Oui, parce qu'Halloween en plus de ça, depuis une dizaine d'années,
01:13 ça s'installe, ça se développe, ça s'ancre de plus en plus en France.
01:16 Oui, depuis la fin des années 90, en fin de compte,
01:19 où ça a débarqué des Etats-Unis notamment, et d'Amérique du Nord,
01:24 ça a presque doublé en 10 ans,
01:27 et aujourd'hui c'est à peu près 6 Français sur 10
01:29 qui achètent des bonbons Halloween.
01:31 Pour pouvoir remplir les sacs, il y a aussi...
01:34 Quand ça frappe à la porte, sinon on a un sort !
01:36 C'est quoi, c'est "trick or treat" ?
01:39 Moi je le dis en français, parce que je suis en France.
01:42 Vous vous dites quoi Benjamin ?
01:44 C'était un bonbon ou un sort ?
01:45 Un bonbon ou un sort.
01:46 La moitié de votre marché, Rafaël Koundé, ce sont les chocolats,
01:50 l'autre, les bonbons, ça représente exactement...
01:52 c'est vraiment équivalent ?
01:54 Non, c'est un petit peu plus les bonbons,
01:56 c'est plutôt 70% pour les bonbons et 30% pour le chocolat poulain et le chocolat suchard.
02:00 Et ça marche bien ?
02:01 Ça marche bien.
02:02 Ça marche bien, c'est-à-dire qu'on en mange de plus en plus de bonbons ?
02:05 Alors le marché se porte bien, c'est des marchés qui sont plutôt en croissance
02:09 depuis 20 ans, et particulièrement cette année,
02:12 où effectivement, dans un contexte un peu plus moraux sur la consommation alimentaire,
02:15 c'est vrai que des petits achats plaisir, pas trop cher,
02:18 ça marche plutôt bien, et donc on est en légère croissance.
02:23 De combien ?
02:24 Le marché est à +2 et nous on est à +4.
02:28 Benjamin, la consommation, est-ce qu'on achète beaucoup de bonbons, est-ce qu'on en consomme beaucoup ?
02:33 Alors l'an passé, il s'est vendu en France près de 140 000 tonnes de bonbons ou sucettes,
02:37 selon les données du syndicat des confiseurs de France.
02:40 Alors j'ai calculé, ça fait un peu plus de 2 kilos par habitant.
02:43 On le fait largement, non ?
02:44 On le fait largement, alors ça peut paraître beaucoup,
02:46 mais on est loin de nos voisins européens.
02:48 La Suède arrive en tête avec 7,7 kilos par habitant et par an,
02:52 viennent ensuite les Danois, 6,2 kilos.
02:54 Alors vous, vous êtes trop codanois, donc si on additionne les deux...
02:57 Ouais, je suis plutôt à 4-5 kilos.
03:00 Et ensuite arrive l'Allemagne et la Finlande à 5,5 kilos.