Arthur de Watrigant : «Quand on croise un peuple entier, on appelle ça une guerre de civilisation»

  • l’année dernière
Invité de Face à Bock-Côté, le directeur de l'Incorrect, Arthur de Watrigant s'est exprimé à propos de l'impact du conflit israélien en France : «Quand on croise un peuple entier, on appelle ça une guerre de civilisation»
Transcript
00:00 Mathieu a raison, ce conflit n'est pas importé.
00:02 Il n'a pas été importé.
00:04 Ce qui a été importé par nos dirigeants depuis des décennies de droite comme de gauche,
00:07 c'est une autre civilisation.
00:09 Quand vous avez deux civilisations sur le même sol,
00:10 vous avez forcément un conflit.
00:11 C'est ce qui se passe évidemment en Palestine,
00:13 mais c'est ce qui se passe en France.
00:14 Et on n'a pas malheureusement attendu le 7 octobre pour s'en apercevoir.
00:18 Parce que tout simplement, en expliquant aux nouveaux arrivants,
00:21 qu'ils soient légaux ou illégaux d'ailleurs,
00:23 que la France n'était rien d'autre qu'un terravague administratif
00:25 sur lequel on entrait sans même s'essuyer les pieds,
00:28 forcément ils entrent et ils ont bien raison.
00:31 En plus, on leur file des apparts, des allocs, la sécu,
00:33 et en échange, ils nous offrent généreusement leurs mœurs,
00:36 leurs coutumes et leurs lois.
00:38 Donc on peut se poser la question de pourquoi Tanzel
00:40 et comment ce basculement a été fait.
00:42 Il y a plusieurs raisons, il y a plusieurs points de repère.
00:45 Il faut commencer par le déclaration de Nicolas Sarkozy en 2004.
00:48 L'intégration, c'est accepter l'autre tel qu'il est.
00:51 Bon, quand on sait que l'antimétisme, par exemple,
00:53 fait partie intégrante d'une culture,
00:55 on peut se poser la question des personnes qui rentrent,
00:58 quelle est leur culture et est-ce qu'elle est adaptable à la nôtre.
01:01 Pour faciliter ce nouveau régime de l'intégration,
01:03 on rase tout ce qui ressemble de près ou de loin à un commun,
01:06 c'est-à-dire une nation.
01:07 Rappelez-vous Emmanuel Macron en 2017,
01:08 il n'y a pas de culture française.
01:10 Donc ça peut être tout simplement l'institutionnalisation
01:13 d'un multiculturalisme.
01:15 Politiquement, rappelez-vous en 2011,
01:17 c'était à Hanova, la gauche qui prend un nouveau rapport
01:19 pour comment récupérer le pouvoir.
01:21 On remplace le prolo par l'immigré,
01:23 donc on le flatte, on fait du clientélisme,
01:25 c'est ce qui se passe dans les banlieues.
01:27 On accède à ses demandes.
01:29 Pour résumer, tout simplement,
01:30 on fait le pari du grand remplacement pour gagner.
01:33 Et ensuite, il y a quand même une quatrième chose
01:35 dont on parle peu parce qu'elle est encore plus complexe
01:37 que fermer les vannes de l'immigration
01:39 et pour certains, faire de la remigration,
01:42 c'est l'économie.
01:43 Et c'est ce qu'explique très bien Pierre Vermeuren
01:44 dans ses différents ouvrages,
01:46 c'est qu'à partir du moment où le maître étalon de notre économie,
01:49 c'est l'économie de la consommation,
01:51 vous avez besoin de personnes pour consommer
01:54 et de personnes pour favoriser ce flux de consommation.
01:57 Donc, qui dit consommation dit consommateur
01:59 et fournisseur de consommation.
02:01 La natalité n'offre pas assez de consommateurs,
02:04 on le voit à chaque fois, la natalité qui baisse,
02:06 donc qu'est-ce qu'on fait ?
02:06 On importe des consommateurs et le consommateur,
02:09 on s'en fout qu'il ne parle pas de je-t'aime,
02:10 qu'il soit bouddhiste, qu'il soit musulman,
02:12 qu'il soit un culte, le principe c'est qu'il consomme.
02:14 Et ensuite, pour jamais enlever la perfusion,
02:15 au cas où le consommateur serait sevré,
02:17 on fait quoi ?
02:17 On apporte des personnes de la main d'oeuf,
02:20 pas cher, pour pouvoir alimenter ce flux de consommation.
02:22 Or, qu'il y a eu le point de commun entre tous ces faits-là,
02:24 c'est l'immigration et malheureusement en France,
02:27 l'immigration de par notre histoire et par nos besoins,
02:29 elle est majoritairement africaine et arabo-musulmane.
02:33 Sauf que, on sait très bien que l'homme nu n'existe pas,
02:35 il arrive toujours avec son barda,
02:37 c'est-à-dire son identité, ses mœurs et ses coutumes.
02:40 Alors, quand on croise un type tout seul comme ça,
02:41 on appelle ça une rencontre exotique.
02:43 Quand on croise un peuple entier,
02:44 on appelle ça une guerre de civilisation.
02:47 [Musique]
02:50 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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