Arthur de Watrigant, directeur de la rédaction L'Incorrect : «Il ne faut pas oublier que l’extrême-gauche a toujours revendiqué la violence».
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00:00 Après, le problème avec Mélenchon, c'est qu'on oublie qui il est, on oublie sa formation et on oublie d'où il vient.
00:04 Alors là, il a toujours été un grand orateur, évidemment.
00:07 Là, on a l'impression d'entendre Malraux, mais vers son collabo.
00:09 Forcément, ça pique un peu.
00:11 Mais il a été trotskiste, lambertiste.
00:13 Il ne faut jamais oublier que l'extrême gauche revendique la violence comme outil,
00:17 revendique la violence comme moyen,
00:19 joue le jeu de la démocratie tant que ça lui permet de grimper.
00:21 Mais une fois que ça plafonne, il joue sur un autre terrain et ça ne les dérange pas
00:25 parce qu'il mise sur l'insurrection, il mise sur le chaos.
00:27 Lorsque Jean-Luc Mélenchon parle de créolisation, lorsqu'il s'affiche avec une foule de drapeaux palestiniens
00:32 en expliquant "ça c'est la France", il mise clairement sur le grand remplacement pour gagner.
00:35 C'est sa stratégie. Il n'est pas fou. Il faut arrêter de psychanalyser.
00:38 Il mise sur la créolisation.
00:39 Moi, j'appelle ça le grand remplacement parce que lui, il dit créolisation.
00:43 C'est-à-dire que le grand remplacement, au final, ça veut dire que le peuple se détruit
00:45 et c'est toujours les mêmes qui payent.
00:47 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:50 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]