Douze départements sont toujours en vigilance orange pour crues et vagues-submersion après le passage de la tempête Domingos sur la façade atlantique de la France. Au lendemain de la tempête, c'est l'heure de constater les dégâts. La Charente-Martime et la Gironde ont été particulièrement touchées. Ce dimanche, 160.000 foyers restent sans électricité.
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00:00 Bonjour, effectivement sur Pampol près de 400 foyers encore aujourd'hui qui sont sans électricité.
00:06 Il faut dire les choses, l'angoisse commence à monter, même s'il y a beaucoup de solidarité.
00:12 Aujourd'hui, il commence à y avoir de l'angoisse, il commence à y avoir du stress, il commence à y avoir de la colère.
00:17 Comment on s'en sort ? Évidemment de la solidarité, mais c'est aussi, et c'est le message que je veux faire passer ce matin,
00:25 comment on s'en sort ? On s'en sort grâce aux services publics, on s'en sort grâce à des femmes et à des hommes,
00:30 des collectivités territoriales qui sont mobilisées jour et nuit. On s'en sort grâce à des élus de terrain qui vont chez les gens,
00:38 qui frappent à la porte, qui demandent comment ça va. Là, on a ouvert par exemple l'hôtel de Dulles ce matin
00:43 pour proposer la possibilité de faire une douche, de prendre un café, de discuter, de se réchauffer.
00:48 Voilà, comment on s'en sort ? C'est vraiment un maillage très fin, foyer par foyer, grâce aux femmes et aux hommes qui sont,
00:55 pour le coup, sur le terrain. Ce sont les pompiers, ce sont les forces de l'ordre, ce sont les agents territoriaux et ce sont les élus.
01:02 J'imagine qu'il y a des situations particulièrement compliquées, des personnes âgées qui peuvent être seules, plus d'eau, plus d'électricité.
01:09 C'est compliqué ?
01:10 C'est très compliqué, d'autant plus qu'on est sur une population qui est plutôt âgée, donc beaucoup de personnes qui, effectivement,
01:16 sont seules, qui sont dans des situations de santé très fragiles, des personnes qui sont sous respirateur, des personnes qui,
01:22 tout simplement, il faut imaginer une personne seule. Hier, c'était le cas de 4 à 11 ans, sans électricité, sans chauffage, sans connexion.
01:29 Eh bien, il y a tout simplement, même sans problème de santé avérée, de l'angoisse qui monte. Donc c'est possiblement aussi des malaises,
01:35 mais ce sont aussi des familles avec des nourrissons. Donc dans ce cas, voilà, c'est ce que je disais, on doit faire du cas par cas
01:41 et s'assurer que les bons soins soient apportés aux bonnes personnes. Mais on a des situations où on n'a pas laissé quasiment le choix aux gens.
01:49 On leur a dit qu'il fallait qu'on les héberge. Donc on a trouvé des hébergements d'urgence. On a trouvé des hébergements dans la résidence-autonomie.
01:55 Donc il y a des personnes que l'on a accompagnées tout simplement pour leur proposer un logement temporaire, le temps de s'assurer
02:02 qu'elles retrouvaient un petit peu de sérénité ou tout simplement de nouveaux accès aux soins.