• l’année dernière
Les sénateurs s'emparent ce lundi du projet de loi immigration défendue par Gérald Darmanin. Présenté par le ministre de l'Intérieur comme un moyen "d'être gentil avec les gentils et méchants avec les méchants", il contient des dispositifs pour faciliter l'attribution de titres de séjour tout en durcissant le ton sur les expulsions.

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Transcription
00:00 Mesdames et Messieurs les Sénateurs, après la loi de programmation du ministère de l'Intérieur,
00:03 après la refonte de la vie de nos préfectures, est venu aussi le temps européen de modification
00:10 de nos règles d'asile et d'immigration.
00:12 L'Europe n'a pas de gouvernance politique de l'immigration.
00:16 Elle a une gouvernance économique de l'immigration, elle a des conseils des ministres de l'économie
00:21 et des finances qui se réunissent pour la zone euro.
00:24 Et alors que nos frontières sont communes, alors que les enjeux sont planétaires, nous
00:28 n'avons pas, ou très difficilement, une seule voie pour parler d'immigration en Europe.
00:34 Il est évident que l'une des grandes réponses aux défis migratoires, c'est l'Europe.
00:41 Tous les gouvernants, y compris ceux qui ont fait campagne électorale contre l'Europe,
00:46 en sont appelés la Commission européenne, ou le Parlement européen, ou les collègues
00:51 des autres ministères européens de l'Intérieur pour pouvoir répondre aux crises, comme c'est
00:55 récemment le cas encore à Lampedusa.
00:57 Oui, il faut des règles européennes.
00:59 Oui, il faut une libre circulation à l'intérieur de l'Union européenne.
01:03 Que si, et seulement si, les frontières extérieures de l'Europe sont tenues et fermement tenues.
01:09 Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.

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