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Le procès du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti s'est ouvert ce lundi 6 novembre à la Cours de justice de la République. Le garde des Sceaux est accusé d'un délit de prise illégale d'intérêts, un procès qu'il a qualifié "d'infamie" devant les juges.

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Transcription
00:00 Le fond de l'affaire c'est que le ministre a engagé des procédures judiciaires, disciplinaires,
00:07 donc judiciaires indirectement, contre quatre magistrats qui semble-t-il ont été blanchis.
00:12 Il s'avère que c'était quatre magistrats avec lesquels il a vu Maïa partir quand il était avocat.
00:16 Évidemment la magistrature s'est posé la question, qui a droit d'être susceptible quand même.
00:20 Bon, on verra bien ce qu'il en est. Là, moi je vais raisonner sur un angle constitutionnel.
00:25 Nous avons un principe fondamental dans la République française qui est la séparation des pouvoirs
00:29 et nous avons un dignitaire de l'exécutif qui est dignitaire, qui est responsable de la justice,
00:34 qui vient dans le cadre d'un tribunal judiciaire s'affronter à des magistrats qui dépendent de son ministère.
00:40 La moindre des décences eût été comme a fait Bernard Tapie quand il a été mis en cause.
00:45 Mitterrand lui a demandé de prendre de la réserve, il a démissionné quelques mois et il a été renommé.
00:50 Et Dupond-Moretti se serait grandi en disant "Monsieur le Président et au gouvernement,
00:54 je me retire du gouvernement le temps de régler cette affaire qui est une infamie".
00:58 Voilà, vous allez voir, ça va être vite réglé et si je suis blanchi, si le Président et la Première ministre veulent me reprendre...
01:04 Là il avance à la brutale en disant "C'est moi qui ai raison, ce n'est vous".

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