Un enfant mis dans un sac poubelle par son babysitter

  • l’année dernière
Transcript
00:00 On va passer à ce qui s'est passé ce week-end à Choisy-le-Roi, en banlieue parisienne.
00:04 Un enfant de 7 ans a été retrouvé dans un sac poubelle entre deux voitures, entre la vie et la mort.
00:08 Une histoire complètement incroyable.
00:11 20h58, Michel, est-ce que vous pouvez raconter cette histoire à nos téléspectateurs ?
00:15 On a énormément d'éléments là-dessus.
00:17 Vous allez voir encore une histoire de fou.
00:19 C'est presque une double histoire de fou et vous allez comprendre pourquoi.
00:24 Vendredi dernier, des riverains, ça se passe à Choisy-le-Roi, des riverains découvrent...
00:33 Choisy-le-Roi, c'est juste...
00:34 Val-de-Marne.
00:35 Dans Val-de-Marne, à côté de Vitry.
00:36 94.
00:37 94, Val-de-Marne.
00:38 Donc des riverains découvrent, entre deux voitures, une masse sombre.
00:46 En réalité, on s'est aperçu que c'était deux sacoches de vélo, les grandes sacoches de facteurs.
00:52 Et le corps de l'enfant était à l'intérieur de ces deux sacoches.
00:56 Ce n'était pas un sac en plastique.
00:58 Les riverains sont autour de cette scène hallucinante.
01:04 L'enfant est nu ou quasiment nu.
01:06 Il porte juste un slip, un caleçon, et il est couvert d'hématomes.
01:11 Et dans le même temps, arrive une patrouille de police qui avait été appelée.
01:16 Parce qu'à 18h et quelques, un individu totalement ivre est rentré au commissariat de Choisy-le-Roi
01:25 pour dire qu'il venait de tuer un enfant et qu'il l'avait déposé entre deux voitures à tel endroit.
01:30 Donc la police allait sur place.
01:32 Le type a même insisté, parce que le policier était peut-être un peu sceptique en disant
01:38 « je suis tombé sur un type complètement saoul qui me raconte n'importe quoi ».
01:41 Et le suspect présente son téléphone portable ou une photo qui représente une main d'homme
01:51 qui sert le cou d'un enfant.
01:53 Et à partir de là, on l'a pris au sérieux.
01:55 Et c'est là que la police est allée sur place.
01:57 C'est là que démarre l'histoire.
01:58 Et c'est une histoire complètement incroyable.
02:01 Gilles, vous confirmez tout ce que nous vous avez dit ?
02:03 Bien sûr, c'est une histoire absolument incroyable.
02:04 Et quand on va voir le profil de l'homme, c'est hallucinant.
02:07 Et les parents, en toute confiance depuis trois ans, lui, confiaient leur enfant en des comptes.
02:11 Bien sûr, c'est incroyable.
02:12 Il a été retrouvé dans des sacoches.
02:15 Bien sûr.
02:16 Alors, cet enfant, il a 7 ans.
02:18 Donc il a été découvert dans un sac poubelle entre deux voitures.
02:21 Enfin, ce n'est pas nécessairement un sac poubelle.
02:23 Dans une rue de Choisy-le-Roi, c'est dans le 94.
02:27 Là, l'enfant, il est dans un état critique.
02:31 Alors l'enfant a un pronostic vital engagé.
02:34 Les médecins l'ont placé en coma artificiel pour éviter qu'il souffre.
02:40 Mais il était couvert d'hématomes.
02:42 Il a été étranglé.
02:44 On en a plus la preuve par la photo.
02:47 Il n'est pas encore sorti d'affaires.
02:49 Alors, on va revenir sur ce qui s'est passé parce que c'est là que ça va vous alerter chez vous.
02:54 Et je peux vous dire que ça fait vraiment flipper.
02:58 Qu'est-ce qui s'est passé en fait ?
03:00 Alors, ce qui s'est passé, les propos du suspect sont un petit peu incohérents.
03:05 Il reconnaît les faits.
03:06 Il passe aux aveux.
03:07 Il reconnaît les faits.
03:08 Il évoque un trou noir.
03:10 Il était le baby-sitter de cet enfant.
03:14 Donc c'est ça qu'il faut dire.
03:14 C'était donc le baby-sitter de cet enfant.
03:16 Depuis trois ans.
03:17 Depuis trois ans.
03:17 Depuis trois ans et les parents n'ont jamais remarqué le moindre problème.
03:24 Et alors, il y a quand même une affaire dans l'affaire.
03:27 C'est qu'en juin 2022, il avait été interpellé par la police, notamment par la brigade des mineurs.
03:37 Il se trouvait dans un parc en train de nourrir des pigeons.
03:41 Il était accompagné d'une petite fille qui devait avoir à peu près cinq ans.
03:45 Et une femme, une mère de famille, observe son manège, le voit avec cette petite fille.
03:51 Il trouve que la façon dont il se comporte avec cette gamine,
03:55 il l'embrasse sur le front, sur la joue, il la tripote, il lui met la main dans le dos,
04:00 il passe sa main sous ses vêtements, etc.
04:02 Cette femme va filmer la scène.
04:04 Et à un moment, ce monsieur et cette petite fille partent derrière un buisson.
04:09 Et là, cette femme appelle la police.
04:12 Il est interpellé.
04:13 La femme remet la vidéo où, à mon avis, l'agression sexuelle était caractérisée.
04:19 Il était déjà baby-sitter et il gardait cette petite fille.
04:23 Il a été placé en garde à vue à la brigade des mineurs.
04:26 Et très rapidement, le parquet, pour des raisons qui m'échappent,
04:29 ont considéré qu'il n'y avait pas d'éléments suffisants.
04:32 Et ils ont classé l'affaire sans suite.
04:35 On connaît la suite.
04:36 - Alors, justement, la suite, on va vous la raconter parce que c'est vendredi.
04:40 Gilles, qu'est-ce qui s'est passé ?
04:41 - Oui, alors donc, apparemment, le baby-sitter et l'enfant partent en promenade.
04:46 Ils sont en promenade.
04:47 Donc, il y a 3 km de distance entre la maison et le lieu.
04:50 La voix de l'épinette, on le voit derrière vous, il sera retrouvé.
04:53 Et à ce moment-là, effectivement, il y a ce geste d'une brutalité incroyable
04:57 que le suspect décrit comme un coup de folie inexplicable.
05:00 - C'est-à-dire qu'il tente tout simplement d'étrangler l'enfant.
05:03 Il veut étrangler l'enfant qu'il gardait depuis 3 ans.
05:05 - J'ajoute quand même que cet enfant est retrouvé en caleçon.
05:08 On est au mois de novembre.
05:10 Il n'est pas sorti dans cette tenue de chez lui.
05:13 Donc, quand on relie l'affaire de juin 2022, qui a été classée sans suite par le parquet,
05:19 et les circonstances dans lesquelles on découvre le corps de cet enfant,
05:23 il est clair qu'il y a une connotation sexuelle dans cette histoire.
05:27 - Donc, il est sorti en caleçon avec le petit ?
05:31 - Oui, alors est-ce qu'il y a eu une agression sexuelle déjà au domicile ?
05:34 Est-ce qu'il y a eu quelque chose ?
05:35 Là, pour le moment, le suspect s'est rendu de lui-même
05:38 et les enquêteurs vont devoir déterminer ce qui s'est passé.
05:40 Le profil, comme disait Michel, du suspect est incroyable.
05:44 Il se présente comme auxiliaire parental, auto-entrepreneur.
05:48 On a vu cette première affaire avec un classement sans suite pour absence d'infraction.
05:51 Et là, il récidive. Ça pose quand même...
05:53 - Il a 29 ans. Alors, c'était le baby-sitter de l'enfant.
05:56 - Oui, oui. Depuis 3 ans.
05:57 - Depuis 3 ans. Est-ce qu'il y avait déjà eu des problèmes, Michel ?
05:59 - Absolument pas. Les parents ont été entendus par la police judiciaire.
06:03 - C'est ça qui est grave.
06:04 - Ils ne déclarent à aucun moment qu'il y a eu un problème.
06:08 L'enfant n'a rien dit. L'enfant ne s'est pas plaint.
06:10 Et les parents n'ont absolument rien remarqué.
06:13 Alors, après, on ne sait pas ce qui s'est passé.
06:15 Peut-être qu'il ne s'est rien passé, d'ailleurs, avant
06:17 et que c'est un pétage de plomb ce jour-là.
06:20 - Ils étaient en totale confiance avec le baby-sitter.
06:22 Les voisins décrivent cette famille charmante,
06:25 mais pas de problème non plus avec ce baby-sitter.
06:28 Donc, que s'est-il passé ?
06:30 Est-ce que c'était prémédité ? Est-ce que c'est un coup de folie ? Voilà.
06:32 - Alors, justement, on va revenir sur les parents
06:33 et sur ce qui s'est passé vendredi à 21h05.
06:37 Les parents, donc, rentrent chez eux et ils ne trouvent pas leur enfant.
06:40 J'aimerais qu'on leur raconte cette histoire à 21h05, Michel et Gilles.
06:44 - Quand les parents sont rentrés chez eux, la maison était vide.
06:47 Pas d'enfants, pas d'auxiliaires parentals.
06:50 Donc, très vite, ils ont cherché aux alentours.
06:53 Ils n'ont pas trouvé. Et très vite, ils vont au commissariat de police,
06:57 lequel, le commissariat de police, était déjà...
06:59 Alors, ce n'est pas la même ville, mais on est à Vitry-sur-Seine
07:02 pour le domicile des parents de l'enfant
07:06 et a choisi le roi pour la découverte des faits.
07:09 Mais entre les deux commissariats, c'est le même département et ça communique.
07:12 Et quand on retrouve un enfant dans cet état-là,
07:14 forcément, sur tout le département, ça se sait.
07:18 Et du coup, le lien a été immédiatement fait.
07:20 Les parents, quand ils arrivent au commissariat de police en disant
07:22 "Voilà, mon fils a disparu, il était avec son baby-sitter
07:27 et je n'ai pas de nouvelles",
07:29 les policiers font le rapprochement avec...
07:31 - Non, justement, parce que quand il arrive au commissariat,
07:34 donc peu avant 18h, un homme se rend au commissariat de choisir le roi,
07:37 il a 29 ans, il se dit atteint de troubles mentaux
07:39 et son pantalon est rempli de sang.
07:42 - Il dit "Je veux avouer, j'ai tué un enfant".
07:45 Donc là... - Et il montre la photo.
07:47 - Il montre la photo. Stupéfaction chez les policiers.
07:49 - Il l'a tué comment ? Il dit quoi ? Il l'a tué comment, en fait ?
07:51 - Il n'est pas mort, Cyril.
07:52 - Non, mais il a voulu le tuer comment ?
07:54 - Il raconte tout. Il raconte qu'il a voulu l'étrangler.
07:57 Il raconte ça, il montre la photo.
07:59 - Il l'a étranglé et il l'a couvert de coups.
08:02 Le corps était recouvert d'hématomes.
08:04 - Mais pourquoi il a fait ça ?
08:05 - Alors, c'est justement tout le problème.
08:08 Il ne s'explique pas sur ce point.
08:11 Moi, je dis une fois de plus que la tenue vestimentaire de l'enfant
08:15 m'amène à penser qu'il y a un caractère sexuel dans cette agression,
08:20 d'autant qu'il avait déjà dans le passé une petite histoire
08:25 qui ressemble un petit peu à ça.
08:27 Il y a des...
08:29 Je vais très loin, mais je pense à Lola en pensant à cette histoire.
08:35 Je pense à Lola.
08:36 - Pourquoi ?
08:37 - Parce que c'est un petit peu le même profil.
08:39 Bon, Lola, c'était une femme qu'il avait agressée.
08:41 Là, c'est un homme.
08:42 Mais on est un peu dans ces rapports adulte-enfant,
08:47 adulte, 29 ans, célibataire, pas de vie sociale, pas de vie sexuelle.
08:51 - On se rend compte que tous les parents qui nous regardent là,
08:53 qui ont des bébés-sitteurs, même depuis longtemps,
08:55 ils vont être, je vous dis, là, ils vont être terrifiés.
08:58 - Récher !
08:58 - Parce qu'il arrive au commissariat, il voit les policiers, écoutez bien,
09:01 il affirme, je cite, "je mérite d'aller en prison".
09:05 Je veux aller en prison, je mérite d'aller en prison.
09:07 Et ensuite, il dit, "j'ai étranglé, j'ai tué l'enfant".
09:09 Alors, l'enfant n'est pas mort, heureusement,
09:11 on espère qu'il va s'en sortir, dont il a la garde.
09:14 Et comme vous l'avez dit, il monte donc sur son téléphone,
09:16 il a pris une photo du moment où il étrangle l'enfant.
09:22 - Il étrangle l'enfant.
09:23 - On voit sa main.
09:23 - On voit sa main en photo où il étrangle l'enfant.
09:26 Et il dit, "j'ai serré l'enfant dans mes bras,
09:29 et puis voilà ce qui s'est passé, je l'ai étranglé,
09:32 mettez-moi en prison, je l'ai tué, il y a du sang partout, etc."
09:35 Donc, heureusement que les policiers ont réagi très vite.
09:37 Alors, il dit ça et il dit, "je l'ai abandonné dans une voie".
09:41 Et au moment où les policiers réagissent,
09:43 heureusement que des riverains ont trouvé les fameuses deux sacoches
09:46 avec l'enfant, qui n'était pas mort, mais qui était très, très tuméfié,
09:51 dans ces sacoches. Les riverains ont réagi promptement.
09:53 - Alors, il a été bien entendu directement placé en garde à vue
09:56 pour tentative d'homicide sur mineurs de moins de 15 ans.
09:59 Et il a indiqué aux policiers une adresse approximative.
10:01 Ce que je ne comprends pas, et ce que doivent se poser comme questions
10:03 les téléspectateurs, c'est que ça fait trois ans
10:05 qu'il était donc baby-sitter de cet enfant.
10:08 Il avait bien... Les parents le connaissaient, etc.
10:11 Donc, il avait bien une adresse ?
10:12 - Bien sûr, oui. La police a trouvé son adresse.
10:15 Il y a eu une perquisition.
10:16 Ils ont saisi tout son matériel informatique.
10:18 Je ne sais pas... En tout cas, ils ont trouvé son adresse
10:22 et ils y ont fait une perquisition.
10:23 Il n'y a pas de difficulté là-dessus.
10:25 Il habitait à Vitry-sur-Seine, pas très loin de l'endroit où habitait l'enfant.
10:31 Il avait ses habitudes, mais c'est une vie très monacale.
10:34 Il n'avait pas de compagne, pas d'amis, pas de vie sociale, pas de vie sexuelle.
10:38 Enfin, il venait de perdre sa mère ou il avait...
10:40 Non, il n'a pas connu sa mère, il venait de perdre son père.
10:44 C'est un personnage, c'est un profil très particulier.
10:48 - Alors, il a été donc, le parquet de Créteil,
10:50 il y a ouvert lundi, une information judiciaire
10:51 pour tentative d'homicide volontaire sur mineurs de 15 ans.
10:53 - Oui, oui. Il a été placé en détention provisoire.
10:56 Le parquet a réagi vite ce matin.
10:57 Il a été placé en détention provisoire.
10:59 J'ajoute simplement à toutes les précisions de Michel
11:02 qu'apparemment, ce jour-là, il était alcoolisé.
11:04 C'est ça, là ? Voilà.
11:05 - Oui, il était ivre quand il est arrivé au commissariat.
11:08 - C'est ça. Donc, est-ce que c'est une récurrence ?
11:10 - Est-ce qu'il y a du zyradine ?
11:12 - Non, non, on attend l'irresponsabilité,
11:14 la bouffée délirante et tout ça, on attend la suite.
11:16 - Oui, oui. Alors, Gilles, vous dites ?
11:17 - Oui, c'est effectivement ça.
11:18 Alors bon, pour le moment, il a été placé en détention.
11:22 Il a avoué son geste.
11:23 Donc, il y a quand même un processus.
11:27 Il est, entre guillemets, récidiviste
11:29 parce qu'il n'avait pas été condamné,
11:30 mais il avait déjà été mis en cause.
11:32 Donc, je ne pense pas que s'il y a...
11:34 Non, mais je ne pense pas que s'il y a...
11:35 Non, j'ai dit, il n'est pas récidiviste.
11:37 - En tout cas, il n'y aura pas une irresponsabilité tout de suite.
11:39 - Justement, la question qu'on se pose à 21h10,
11:42 on espère tous que l'enfant va s'en sortir.
11:44 - Bien sûr, c'est le principal.
11:45 - Oui, est-ce que ça va changer quelque chose par rapport...
11:48 - Ah bah oui. - Bah oui, quand même.
11:50 - Oui, tentative de meurtre et meurtre,
11:52 ce n'est pas du tout la même chose.
11:53 - C'est ça qui est fou, parce que pour moi...
11:55 - Je ne te change rien.
11:55 - Pour moi, c'est ça qui est fou, parce que c'est là...
11:58 On espère tous que l'enfant va s'en sortir.
12:00 Mais en fait, c'est incroyable,
12:01 parce que lui, il avait l'intention de le tuer
12:03 puisqu'il l'a dit, "j'ai tué un enfant".
12:04 - Il s'est barré.
12:05 - Entre la tentative de meurtre et le meurtre,
12:07 on est entre 30 ans et perpétuité,
12:09 donc on n'est pas non plus dans des peines ridicules.
12:12 - Alors, juste autre info qui est importante,
12:16 il s'est présenté comme auxiliaire parental,
12:17 il a rencontré directement un psychiatre depuis sa garde à vue,
12:22 et elle a été prolongée de 24 heures.
12:24 Donc il a vu un psychiatre direct.
12:25 - Oui, la garde à vue...
12:26 - C'est par rapport à ce que dit le général.
12:27 - Tout de suite... - C'est obligatoire quand on fait
12:28 le garde à vue. - C'est la loi.
12:29 - Tout de suite, dans ces cas-là, examen psychiatrique
12:32 pour voir dans quel état il est, pour pouvoir notifier tout ça
12:36 et surtout que ça puisse servir après ultérieurement.
12:39 Parce que s'il prétexte un coup de folie,
12:42 une absence totale de discernement,
12:43 le psychiatre pourra dire "pas du tout, il était cohérent"
12:46 ou confirmer, c'est très important.
12:48 - Le psychiatre en garde à vue, c'est uniquement pour voir
12:50 s'il est compatible avec la garde à vue.
12:52 Et ensuite, il y a un expert psychiatre
12:54 qui va, sur commission obligatoire, l'analyser, l'expertiser.
12:57 - Folie, tu crois ?
12:58 - C'est pas pareil même.
12:59 - Dans quel état est l'enfant aujourd'hui ?
13:00 C'est l'important, c'est...
13:01 - Alors, selon les dernières informations,
13:04 le parquet n'a pas donné de déclarcissement
13:07 sur l'état de santé, c'est ce que j'avais aujourd'hui.
13:09 - Moi, j'ai des nouvelles et il va très mal.
13:10 - Ah oui ? - Oui, oui.
13:11 - Il va très mal.
13:12 Enfin, en tout cas, il est...
13:13 - Il est entre la vie et la mort, pronostic vital engagé.
13:15 - Il est pronostic vital engagé.
13:17 On ne sait absolument pas, à l'heure où je vous parle,
13:19 on ne sait absolument pas s'il va s'en sortir.
13:21 - Il a eu quoi comme blessure ?
13:23 - Il a été roué de coups.
13:25 C'est une plaie, ce gosse.
13:26 Il a été roué de coups au point...
13:30 Il était couvert de sang uniquement,
13:32 à frapper avec ses mains et ses pieds.
13:35 C'est un truc de fou, si vous voulez.
13:37 Je sais que vous n'aimez pas les fous,
13:38 mais... Enfin, que vous voulez juger,
13:40 mais peu importe.
13:42 C'est vraiment une séquence d'une rare violence.
13:47 Et cet enfant, c'est un petit garçon, il a 7 ans.
13:50 Ce n'est pas résistant, évidemment.
13:52 Et il a été plongé dans le coma
13:56 et il n'est toujours pas sorti du coma.
13:58 Et d'ailleurs, à tel point qu'on n'a pas pu vérifier
14:01 s'il avait été agressé sexuellement,
14:03 parce que pour l'instant, ce n'est pas l'heure de regarder ça.
14:07 L'heure, c'est d'essayer de le sauver.
14:09 - Et étrangler.
14:11 - Et étrangler, bien sûr.
14:12 - Et étrangler la tête, plonger dans ses sacoches abominables.
14:17 - C'est une scène épouvantable.
14:20 C'est une scène terrible.
14:21 Les enquêteurs...
14:23 - Juste, il aurait fait ça où ? Dans la rue ?
14:26 - Alors, ça, on ne sait pas.
14:29 Le fait que cet enfant soit en caleçon,
14:32 je pense qu'il était dans un lieu un peu protégé.
14:34 Parce que déjà, un enfant en caleçon dans la rue au mois de novembre,
14:37 ça ne passerait pas inaperçu.
14:39 Et avec ces scènes de violence, encore moins.
14:41 Donc, on peut imaginer un Porsche, un Oldinoble.
14:45 Et il était avec son vélo électrique.
14:47 - On pense bien sûr aux parents.
14:48 Et voilà, on espère que cet enfant va s'en sortir.
14:51 Mais je vous dis, on voit des trucs de fous.
14:53 C'est complètement incroyable.
14:54 Merci en tout cas d'avoir été avec nous tout de suite.
14:56 Magellon sur C8. Merci à tous.
14:58 (Applaudissements)