Christian Estrosi, le maire Renaissance de Nice, était l’invité de Sonia Mabrouk lors de la Grande Interview le 09/11/2023. Il a évoqué la surveillance et la reconnaissance faciale : «La première des libertés c’est la reconnaissance faciale pour que les individus les plus dangereux puissent être suivis 24h sur 24».
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00:00 Ce que je regrette, c'est que là où nous avons un temps d'avance,
00:03 et je me réjouis que Mme Elisabeth Borne
00:06 s'inspire de l'exemple de Nice pour dire
00:09 que ce qui se fait à Nice, il faut généraliser
00:11 dans toutes les écoles.
00:13 Peut-être que ça aurait pu être utile dans ce lycée d'Arras
00:16 contre ce pauvre professeur Bernard,
00:18 mais qu'on nous refuse encore, à cause de la CNIL,
00:23 de pouvoir avoir sur nos caméras de télésurveillance
00:25 qui sont raccordées à ces boutons d'alarme,
00:28 la reconnaissance faciale.
00:30 Parce que si nous avions la reconnaissance faciale,
00:32 tous ceux qui sont fichés comme extrêmement dangereux,
00:36 fichés, radicalisés, etc.
00:37 Donc la CNIL empêche finalement une lutte
00:40 par rapport à l'insécurité du propos.
00:42 Oui, cette espèce d'institution poussiéreuse
00:44 qui s'appuie encore sur...
00:46 Qui défend certaines libertés aussi.
00:48 Des libertés qui s'appuient sur une loi de 78
00:50 qui s'appelle Informatique et Libertés.
00:54 Vous vous rendez compte ? 78 !
00:56 Les portables n'existaient même pas aujourd'hui.
00:59 Vous prenez votre téléphone,
01:00 vous ne faites pas de la reconnaissance faciale
01:02 pour parler à M. Xi Jinping ou à M. Joe Biden,
01:06 selon le modèle que vous avez,
01:08 et qu'ils puissent vous suivre en direct.
01:10 Et on ne veut pas protéger 99,99 % des Français
01:16 qui, eux, ne sont pas fichés,
01:17 donc ne peuvent pas faire l'objet d'une reconnaissance faciale
01:20 si on ne met pas leurs fiches dans le logiciel.
01:22 Enfin, la première des libertés,
01:25 c'est justement de donner la reconnaissance faciale
01:28 pour que les individus les plus dangereux
01:31 puissent être suivis 24 heures sur 24.
01:33 Sous-titrage ST' 501
01:35 [Musique]