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Christian Estrosi, vice-président d’Horizons et maire de Nice, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la marche républicaine qui se profile sans union nationale, du conflit israélo-palestinien qui divise la France, du jeu dangereux de la France insoumise et de la loi Immigration.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Sonia Mabrouk" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
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Christian Estrosi, vice-président d’Horizons et maire de Nice, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la marche républicaine qui se profile sans union nationale, du conflit israélo-palestinien qui divise la France, du jeu dangereux de la France insoumise et de la loi Immigration.
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NewsTranscription
00:00 Et place donc à la grande interview sur CNews Européen. Bonjour à vous Christian Estrosi.
00:05 Bonjour.
00:06 Et bienvenue, vous êtes le maire de Nice,
00:08 vous êtes également vice-président du mouvement Horizon,
00:10 présidé par Edouard Philippe.
00:12 Dimanche, Christian Estrosi, au regard de la gravité de la situation,
00:16 quel est l'ennemi contre lequel il y a cette marche ?
00:19 Est-ce que c'est l'antisémitisme ou le Rassemblement National ?
00:23 C'est d'abord l'antisémitisme naturellement.
00:27 Vous savez, quand on s'en prend à un juif, ou que ce soit,
00:32 et a fortiori en France avec ces histoires sombres,
00:37 les moments sombres de notre histoire,
00:39 on s'en prend à la France tout entière.
00:43 Et naturellement c'est bien d'appeler à un rassemblement dimanche,
00:48 à une manifestation à Paris, avec Edouard Philippe,
00:51 en tant que vice-président d'Horizon,
00:53 nous encourageons à ce qu'il y ait une plus grande mobilisation
00:57 à l'appel du président du Sénat et de la présidente de l'Assemblée Nationale.
01:01 Ce sont des lieux institutionnels de la République.
01:05 Ce que je regrette, c'est de voir la tournure un peu politicienne,
01:09 médiocre, de ces débats,
01:12 alors que ça doit être une mobilisation de citoyens.
01:16 Est-ce que les Français, qui croient ou qui ne croient pas,
01:20 et de toute religion, qui se reconnaissent dans notre citoyenneté,
01:25 sur le thème république et antisémitisme,
01:30 sont prêts à se mobiliser ?
01:34 Ces tentatives de récupération des uns et des autres ?
01:37 - On va en parler. - Ou pire !
01:40 Elle est fille qui dit "je n'irai pas parce qu'il y a le Front National".
01:44 Mais attendez, c'est un problème de conscience de chacun,
01:48 le Rassemblement National.
01:51 Il me semble qu'en 2019, LFI et le RN défilaient ensemble contre les retraites.
01:57 On voit bien que c'est un faux prétexte, qui a un vrai danger.
02:01 Et le vrai danger dans notre pays, c'est qu'on reconnaisse encore LFI
02:06 dans la nation et dans la République.
02:08 - Quand Olivier Véran, porte-parole du gouvernement,
02:11 dit que le RN n'a pas sa place lors de cette marche,
02:14 il y a des millions de Français, qu'on le veuille ou pas,
02:17 qui votent pour ce parti, quoi que vous pensiez de ce parti,
02:20 sont de fait exclus de cette marche si importante.
02:23 - Le fils de Serge Clarcel de lui-même disait
02:26 que c'est plutôt une bonne nouvelle qu'à un moment,
02:29 il y ait un changement de paradigme de l'extrême droite.
02:33 Pourtant, Dieu sait si j'ai toujours combattu la famille Le Pen,
02:38 le RN, le RN.
02:41 Dès l'instant qu'il y a des gens mobilisés
02:44 et qui évoluent contre l'antisémitisme,
02:47 c'est plutôt un côté rassurant.
02:50 Moi, ce qui m'inquiète, c'est de voir un LFI aujourd'hui
02:55 qui appelle à ne pas y aller,
02:58 de voir une madame au bono au sein de LFI
03:03 qui dit que le Hamas est un mouvement de résistance.
03:07 - Est-ce qu'ils nourrissent l'antisémitisme ?
03:09 - Je m'arrête juste un instant là-dessus.
03:12 Vous vous rendez compte ?
03:15 Qualifier le Hamas de mouvement de résistance ?
03:20 Mais dans notre pays, la résistance,
03:23 c'était Jean Moulin contre les nazis.
03:27 Or, M. Ismaël Agné, qui est le grand chef du Hamas,
03:33 pardon, mais pour moi, c'est pas Jean Moulin.
03:36 Pour moi, c'est Klaus Barbie.
03:39 Et la réalité de ce qu'incarne le LFI
03:42 et ceux qui voudraient encore être ses alliés au sein de la lupesse
03:45 ne peuvent que se reconnaître là-dedans.
03:48 - Il faut une grande clarification,
03:50 il faut que ses alliés quittent aujourd'hui la France insoumise.
03:53 Est-ce que vous dites qu'il faut qu'il y ait une grande clarification ?
03:56 - La gauche a l'exigence d'être claire
04:00 et de démontrer où elle se situe.
04:04 Quand je vois dans mon propre conseil municipal
04:07 qu'il y a deux jours, alors que je recevais Serge Klarsfeld
04:12 et Béat Klarsfeld pour voter en leur présence
04:16 la création d'un mémorial de la Shoah à Nice,
04:20 et bien que je voyais une représentante écologiste éverte
04:26 qui me disait "Monsieur, il faut enlever le drapeau israélien
04:31 de la façade de la mairie, moi depuis le 7 octobre".
04:35 Il me disait "il faut enlever le portrait des enfants otages
04:38 que vous diffusez sur tous les panneaux digitaux de la ville".
04:41 - Vous retirez les photos digitales des enfants otages ?
04:45 - Oui, enlevez les enfants otages du ramas.
04:47 - Vous l'avez demandé par une illu de gauche ?
04:50 - Oui, absolument.
04:52 Je lui dis "mais vous ne prenez pas vos distances avec M. Mélenchon
04:55 et vous me demandez ça ?"
04:57 "Madame, vous ne m'avez pas demandé ça quand j'ai mis le drapeau d'Ukraine,
05:02 vous n'avez pas demandé ça quand j'ai mis le drapeau de l'Arménie,
05:07 qui pourtant était attaqué par des nations qui sont des nations.
05:12 Là, Israël est une nation libre attaquée par un mouvement terroriste.
05:17 Vous ne seriez pas un peu antisioniste
05:19 avec une forme de camouflage de votre antisémitisme ?"
05:23 - À Marseille, deux députés de la France Insoumise veulent voir flotter
05:27 un drapeau palestinien sur le fronton de la mairie.
05:30 Qu'en pensez-vous ?
05:32 Si c'était à Nice, s'il y avait cette demande de mettre le drapeau palestinien
05:36 à côté du drapeau israélien, n'est-ce pas un message de paix ?
05:40 - Aujourd'hui, on essaie, à travers les réseaux sociaux,
05:44 à travers un certain nombre de médias et pas le vôtre,
05:48 d'essayer de mélanger l'action d'un mouvement terroriste
05:55 avec des actes épouvantables de barbarie, etc.
05:59 - Vous parlez d'un drapeau palestinien.
06:01 - Oui, mais justement, on essaie de noyer, de banaliser les actes du Hamas
06:05 en parlant de Palestine. Ce n'est pas le sujet.
06:08 En 1948, on sait pourquoi on a créé l'État d'Israël
06:12 sur un protectorat britannique, parce que nous sortions de la Shoah.
06:21 Je vous rappelle que nous avons 3536 noms sur le mur des déportés à Nice
06:27 sur lequel figure toute la famille de Simone Veil et toute la famille de Serge Larsfeld.
06:32 Et on sait très bien ce que nous avons subi.
06:35 En 1948, quand on a décidé de créer l'État d'Israël,
06:39 c'était les Nations Unies, c'était une décision de la planète toute entière.
06:43 Et aujourd'hui, remettre en cause cela est inadmissible.
06:47 De toute façon, il ne pourra pas y avoir de paix et de discussion
06:50 sur un État palestinien tant qu'on n'aura pas réglé le problème du terrorisme
06:56 dans son ensemble et du Hamas en particulier.
06:58 - Pour en venir à la France et à Nice, un seul drapeau flottera sur le fronton de votre mairie.
07:03 - Absolument, et je tiendrai bon. De même que je demande au préfet
07:06 et je le remercie de prendre systématiquement toutes les semaines
07:10 les arrêtés d'interdiction des manifestations soi-disant au nom de la cause palestinienne.
07:15 - Toutes les semaines ? - Toutes les semaines.
07:17 - Sans aucune... c'est-à-dire chaque... - Les arrêtés sont pris
07:20 et toutes les semaines, le tribunal administratif rejette l'arrêté d'interdiction du préfet.
07:24 Je suis un peu surpris quand même que dans notre pays,
07:28 on n'en vienne pas à ce que lorsque l'État se prononce
07:33 avec tous les dangers que ça peut représenter,
07:36 avec aujourd'hui cette volonté de beaucoup,
07:40 notamment de présidents et présidentes du Parlement,
07:44 d'appeler à cette manifestation contre l'antisémitisme,
07:49 il y ait des juridictions qui se prononcent dans ce sens.
07:52 - Mais est-ce que ça veut dire, Christian Estrosier, pour qu'on soit clair,
07:55 que toute manifestation, que toute personne dans une manifestation
07:58 pour soutenir aussi les Palestiniens et les Gazaouis,
08:01 toute personne est porteuse d'une idéologie ?
08:03 - Non mais vous savez que tous les Palestiniens et tous les Gazaouis,
08:07 pour une bonne partie d'entre eux, si c'est pas une grande majorité,
08:11 ne demandent qu'une chose, c'est qu'on les débarrasse du Hamas.
08:14 Parce que le Hamas, ce sont des terroristes qui veulent l'extermination du peuple israélien,
08:21 mais en plus encore, tout simplement, des Juifs.
08:26 Ce sont des nazis.
08:29 Et en même temps, les Gazaouis ou les Palestiniens, comme vous dites,
08:32 pour beaucoup d'entre eux, ne demandent qu'une chose,
08:35 c'est qu'on les débarrasse du Hamas, qui leur empêche de pouvoir, au contraire,
08:40 vivre en paix avec les Israéliens.
08:43 - En 2015, Christian Estrosier, en 2015, vous aviez dénoncé, je cite,
08:46 "une cinquième colonne islamiste en France".
08:49 A cette époque, rappelons-le pour ceux qui nous regardent et nous écoutent,
08:52 vous avez été vilipendé, extrême-droitisé, nazifié.
08:56 Bref, la totale.
08:59 Elle est où, cette cinquième colonne, aujourd'hui ?
09:02 - Elle est après encore plus d'ampleur.
09:05 En 2015, je disais, je n'ai pas changé,
09:08 je disais qu'elle avance avec ses ramifications,
09:11 telle une pieuvre tentaculaire qui s'installe de partout,
09:16 prête à faire sauter ici, tuer là-bas.
09:21 Depuis, nous avons eu le Bataclan, nous avons eu le 14 juillet,
09:25 nous avons eu ce prêtre qui a été assassiné dans une église,
09:31 nous avons eu dans la basilique Notre-Dame aussi,
09:35 trois fidèles qui ont été assassinés.
09:38 - On dirait que vous parlez d'une guerre civile larvée.
09:40 - Et aujourd'hui, plus personne d'ailleurs ne vient dénoncer cette cinquième colonne
09:43 parce qu'elle est là.
09:45 - Elle est là, mais ça veut dire qu'il y a une guerre civile larvée,
09:47 Christian Estrosier, dans notre propre pays,
09:49 avec des ennemis de l'intérieur ?
09:51 - Des ennemis qui avancent, cachés, rampants,
09:55 et qui à tout moment peuvent déclencher une guerre dans notre pays.
09:59 La guerre qu'il y a d'un mouvement terroriste contre Israël,
10:03 c'est une guerre contre nous.
10:05 Ne pas comprendre que le Hamas, que Daesh, que l'État islamique,
10:10 que Al-Qaïda, que les frères musulmans, c'est tout pareil.
10:15 Et que c'est une guerre qui est déclarée au monde libre.
10:18 - Donc guerre de civilisation, vous reprenez cette rhétorique ?
10:21 - C'est une guerre de civilisation.
10:23 Nous devons avoir le courage de le dire,
10:26 et que ne pas se dire que ce qui concerne Israël nous concerne aussi.
10:30 Que nous devons mener cette guerre tous ensemble
10:33 pour éradiquer tout mouvement terroriste,
10:36 c'est-à-dire tout simplement cette espèce d'islamofascisme,
10:40 cet islamo-gauchisme.
10:42 Il ne faut pas confondre l'islamisme d'ailleurs avec l'islam,
10:46 ça n'a rien à voir.
10:48 Et une immense majorité de nos concitoyens de confession musulmane
10:52 ne se reconnaissent pas là-dedans.
10:54 C'est l'instrumentalisation d'une religion à des fins politiques
10:58 et à des fins d'extermination de tout ce qui n'est pas ce qu'ils incarnent eux.
11:02 - Sur le front de la sécurité à présent,
11:05 dans votre ville de Nice, Christian Estrési,
11:08 vous voulez faire de votre ville une "safe city".
11:10 Et on comprend que votre priorité, c'est la sécurité.
11:13 Non loin de Nice, je voudrais vous montrer ces images,
11:16 vous les connaissez et en parler, les décrire à nos auditeurs sur Europe 1.
11:20 C'est ce qui s'est passé dans la cité de la Castellane, à Marseille.
11:24 Violemment prise à partie, un policier de la BAC finit par tirer en l'air.
11:28 On le voit assailli par une bande de délinquants, il n'y a pas d'autre mot.
11:32 Le policier qui voulait interpeller un dealer à Nice,
11:36 dans le quartier des Moulins, c'est peu ou prou la même situation.
11:39 Est-ce que la guerre n'est pas perdue ?
11:41 Alors, Nice n'est pas Marseille.
11:45 C'est même notre nouveau procureur, qui était procureur à Marseille,
11:50 qui en s'installant a dit "aucun rapport".
11:54 Mais peut-être parce que depuis 2015, j'ai mis des boutons d'alerte
12:00 dans toutes les écoles, mis à disposition de tous les commerçants,
12:04 de toutes les grandes surfaces, de toutes les institutions,
12:07 qui est raccordé directement à notre centre de supervision urbain,
12:12 dans lequel, naturellement, nous avons la police municipale qui veille,
12:18 mais la police nationale qui y est associée,
12:22 les images qui sont remises à la police judiciaire sur réquisition,
12:27 pour pouvoir instruire et pour pouvoir élucider.
12:31 Ce que je regrette, c'est que là où nous avons un temps d'avance,
12:36 et je me réjouis que madame Elisabeth Borne, aujourd'hui,
12:39 s'inspire de l'exemple de Nice pour dire "mais Nice,
12:42 il faut généraliser dans toutes les écoles".
12:45 Peut-être que ça aurait pu être utile dans ce lycée d'Arras,
12:49 contre ce pauvre professeur Bernard, mais qu'on nous refuse encore,
12:54 à cause de la CNIL, de pouvoir avoir sur nos caméras de télésurveillance
12:58 qui sont raccordées à ces boutons d'alarme, la reconnaissance faciale.
13:02 Parce que si nous avions la reconnaissance faciale,
13:05 tous ceux qui sont fichés comme extrêmement dangereux,
13:08 fichés, radicalisés, etc.
13:11 - Donc la CNIL empêche finalement une lutte par contre la sécurité locale.
13:14 - Oui, cette espèce d'institution poussiéreuse qui s'appuie encore...
13:17 - Qui défend certaines libertés aussi.
13:19 - Oui, enfin, des libertés qui s'appuient sur une loi de 78,
13:23 qui s'appelle "informatique et liberté".
13:26 - Informatique et liberté, oui.
13:27 - Vous vous rendez compte, 78 ?
13:29 Les portables n'existaient même pas aujourd'hui.
13:31 Vous prenez votre téléphone, vous ne faites pas de la reconnaissance faciale
13:35 pour parler à M. Xi Jinping ou à M. Joe Biden,
13:39 selon le modèle que vous avez, et qu'ils puissent vous suivre en direct.
13:43 Et on ne veut pas protéger 99,99% des Français qui, eux, ne sont pas fichés,
13:50 donc ne peuvent pas faire l'objet d'une reconnaissance faciale
13:53 si on ne met pas leurs fiches dans le logiciel.
13:55 Enfin, la première des libertés,
13:58 c'est justement de donner la reconnaissance faciale
14:01 pour que les individus les plus dangereux puissent être suivis 24 heures sur 24.
14:05 - Deux questions pour terminer, Christian Estrosier.
14:07 Le projet de loi immigration totalement chamboulé au Sénat,
14:10 avec les sénateurs de droite et du centre,
14:11 qui ont supprimé l'article 3 pour la régularisation des sans-papiers.
14:16 Est-ce que l'ancien homme de droite que vous êtes,
14:18 que vous étiez, peut-être que vous êtes toujours un homme de droite,
14:21 dit "chapeau, banco, moi je suis d'accord avec mes anciens amis ou mes amis de droite" ?
14:25 - Non mais je trouve qu'il y a quand même eu une certaine maturité de la part des sénateurs.
14:29 Parce que si c'est l'article 3, je crois que ça a été un peu reporté sur un article 6 ou 4.
14:35 - À la discrétion du préfet.
14:37 - À la discrétion du préfet, nous savons aujourd'hui que sur des métiers en tension,
14:43 et je le vois bien dans ma ville,
14:45 nous avons besoin de personnels qualifiés,
14:47 qui sont d'ailleurs des gens de qualité dans l'hôtellerie, dans la restauration,
14:51 dans l'industrie, dans l'hôpital.
14:53 - Dis-non, à l'Assemblée nationale, on va tout reprendre, on va enlever ce qu'a fait le Sénat et voilà.
14:58 - Eh bien il y a eu une part de sénateurs républicains, de sénateurs centristes,
15:04 qui ont fait preuve de responsabilité au Sénat,
15:07 et je ne peux qu'inviter les mêmes, à l'Assemblée nationale,
15:13 à faire preuve de la même responsabilité.
15:15 Parce que vous savez, même si cette réforme ne va pas jusqu'au bout de ce que certains souhaiteraient,
15:21 et moi-même je souhaiterais que ça puisse aller un peu plus loin,
15:25 mais qui est une loi immigration,
15:28 qui nous permet déjà d'avoir plus d'armes pour lutter contre l'immigration clandestine,
15:33 ça sera toujours mieux que rien, et ce sera une avancée.
15:36 Voilà pourquoi je soutiens de toutes mes forces les propositions de Gérald Darmanin.
15:41 - Merci Christian Estrossi, je précise aussi que vous allez vous rendre à un sommet,
15:45 peut-être aujourd'hui, d'ores et déjà, le One Planet Summit,
15:49 pour parler de choses qui sont très importantes sur la montée des eaux.
15:54 - Alors aujourd'hui et demain nous avons le One Polar Summit,
15:57 qui anticipe le fait que Nice accueillera, après 2017 New York, 2020 de Lisbonne,
16:04 le troisième sommet de l'océan, c'est-à-dire les 70% de la planète bleue,
16:09 pour la protection de la biodiversité,
16:11 que le Président de la République m'a confié la mission de présider une coalition
16:17 de maires et de gouverneurs des zones littorales,
16:20 qui représente un milliard d'habitants de la planète,
16:23 qui sont menacés par le réchauffement climatique et par la montée des eaux.
16:28 Et donc c'est aujourd'hui que je présenterai nos trois objectifs,
16:32 coopération scientifique, coopération institutionnelle,
16:35 et mobilisation financière aux côtés des États.
16:38 - C'était votre grande interview ce matin sur CNews Europe.