CINQ MINUTES avec l'l'Office national des combattants et des victimes de guerre

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11-novembre : l'ONAC l'Office national des combattants et des victimes de guerre et Maxime Saint-Germes le directeur du service Onac 31 à la préfecture.
Transcript
00:00 Ici c'est le 6 9 France Bleu Occitanie.
00:03 Merci de notre fidélité, merci de nous suivre sur France Bleu et France 3 Occitanie à 8h15 en ce vendredi 10 novembre.
00:10 Demain c'est donc le 11 novembre, c'est bien vous suivez en commémore la signature de l'armistice de 1918 qui met fin à la première guerre mondiale.
00:17 On en parle avec votre invitée Clémence. Oui bonjour Maxime Saint-Germain.
00:22 Merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes directeur du service départemental de l'Office national
00:28 des combattants et des victimes de guerre parce que le 11 novembre ce n'est pas que la fin de la première guerre mondiale on va y revenir.
00:33 Mais d'abord dites nous est-ce qu'il y a des cérémonies dans toutes les communes de la Haute-Garonne ?
00:38 Effectivement la plupart se dérouleront ce week-end mais il y en a dès aujourd'hui dans les quartiers de Toulouse, il y en a une dizaine à peu près aujourd'hui.
00:45 Notamment à 11h30 à la gare de Toulouse-Matabiau une cérémonie un peu particulière. Pourquoi ? Où le temps s'arrête, le temps d'un instant, les voyageurs
00:53 se joignent aux portes drapeaux et participent à la commémoration.
00:58 Donc c'est un moment assez
01:00 étrange et intéressant
01:02 où l'espace d'un instant tout s'arrête dans le hall numéro 2 et on se joint à nous, on écoute le message officiel, on dépose des gerbes.
01:07 Le message officiel qui dit quoi alors ?
01:10 Il rend hommage à cette journée nationale, à ces étapes qui ont permis
01:18 cette mise en place, cette journée nationale commémorative. Ce sera surtout
01:23 l'occasion de célébrer le centenaire de la flamme du souvenir qui a été allumée en 1923 par André Maginot.
01:28 Donc toutes les étapes qui ont permis de construire cet hommage et le fait que tous les français ne doivent pas oublier
01:33 cette journée qui est également la journée en hommage à tous les morts pour la France de tous les conflits notamment les OPEX.
01:38 C'est pour tous les conflits,
01:40 tous les morts pour la France notamment ceux d'opérations extérieures. Est-ce que n'avoir qu'une date
01:45 c'est pas finalement un peu fourre-tout, un peu confusant ?
01:48 Non en fait c'est la journée qui fait sens pour les français. Lorsqu'on parle d'hommage,
01:53 de monuments aux morts, de rassemblement, on pense au 11 novembre.
01:55 Donc c'était vraiment la journée idéale pour ne pas oublier justement les opérations extérieures
01:59 puisqu'il y a eu tellement d'opérations extérieures qu'on ne pouvait pas choisir une date. Donc la rassembler avec nos anciens
02:05 de tous les conflits
02:08 c'était vraiment symbolique c'est à dire faire
02:10 une commémoration inter-conflit et inter-générationnelle.
02:13 - Alors moi je vis dans un petit village et je vais à cette cérémonie le 11 novembre et très souvent
02:21 c'est vrai il n'y a que des anciens. Comment on fait finalement pour
02:24 dire au grand public peut-être aux plus jeunes de s'y intéresser ?
02:28 - Là on fait un travail avec les collectivités. On invite les élus à nous contacter pour qu'on les aide à faire une action avec les scolaires
02:35 tout simplement. On a des outils mis en place pour les aider à comprendre le sens et la portée d'une cérémonie commémorative
02:40 pour leur permettre d'assister à la cérémonie et ensuite d'inviter l'ensemble des
02:45 concitoyens. - Il y a aussi et vous l'avez accroché sur votre veste le bleué
02:51 en Angleterre tout le monde a un coquelicot rouge à la boutonnière. En France on en voit assez peu
02:56 de ces bleués qui rappellent les anciens combattants. Comment ça se fait ?
03:00 - C'est particulier. En Angleterre il y a toujours eu un vent de patriotisme
03:05 accru. Le popy's était une structure privée donc qui a très bien fonctionné par elle-même.
03:13 Chez nous
03:15 c'est une structure publique
03:17 jusqu'au 1er janvier 2023 où c'est devenu un fonds de dotation.
03:20 Donc ça va normalement gagner en visibilité. Mais si vous regardez les matchs de Ligue 1 et Ligue 2
03:25 autour du 11 novembre vous verrez les joueurs avec le bleué de France.
03:28 Certains matchs de rugby également qui portent le bleué de France.
03:31 - Ce bleué donc symbole de la mémoire de la solidarité envers les anciens combattants qu'on peut acheter
03:37 pour soutenir justement la Fondation. Ça coûte combien ?
03:41 - Ça coûte 1,50€ à peu près. Sinon vous avez l'autocollant au don libre et ça permet de venir en aide aux veuves d'anciens combattants,
03:47 aux blessés de guerre, aux pupilles de la nation, aux victimes du terrorisme qu'on oublie parfois.
03:51 Et bien sûr aux anciens combattants de toute génération du feu.
03:53 - Et vous Maxime Saint-Jean, qu'est-ce que vous faites exactement et pourquoi ça vous passionne tant la mémoire ?
03:59 - Dans le service départemental de la Haute-Garonne on vient en aide aux personnes, aux ressortissants, donc les veuves, les anciens combattants.
04:08 Et avec l'argent du Bleu de France on leur permet d'avoir un soutien financier lorsqu'ils en ont besoin.
04:12 - Qui est suffisant aujourd'hui ?
04:14 - Qui est suffisant aujourd'hui dans le département mais qui peut l'être insuffisant dans d'autres départements.
04:20 Aujourd'hui on arrive à aider la plupart de nos ressortissants. Donc on a à peu près 20 000 personnes sur la Haute-Garonne
04:27 qu'on vient en aide pour du matière à domicile, la reconversion professionnelle,
04:30 des frais médicaux.
04:31 - Et on peut vous joindre, c'est vous qu'on appelle par exemple si on veut retrouver des aïeuls qui ont combattu en 14-18 par exemple ?
04:37 - Oui tout à fait. Hier j'avais encore une sollicitation d'un petit-fils d'un soldat mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale
04:43 qui recherchait sa sépulture.
04:45 Donc on va l'accompagner pour trouver...
04:47 - Et vous trouvez ?
04:50 - On peut, parfois on arrive évidemment mais sinon on oriente au maximum. Là en l'occurrence on a trouvé la tombe exacte dans quel carré militaire.
04:57 - Merci Maxime Saint-Germes, directeur de service départemental de l'Office national des combattants et des victimes
05:04 de guerre d'avoir été avec nous. Vous filez où là, à la gare justement ?
05:07 - Bientôt à la gare, d'abord à mon service et ensuite à la gare.
05:09 - Bonne journée à vous.
05:11 - C'est important d'en parler.

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