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00:00 [Musique]
00:29 Mesdames, Messieurs, bonsoir. Bienvenue à cette première émission de l'OTAN du Parlement.
00:34 Un bimensuel qui revisite l'actualité au Sénat et à l'Assemblée nationale.
00:38 Dans nos différentes rubriques, nous allons parler de l'activité des chefs de chambre,
00:43 de l'actualité dans les deux chambres du Parlement.
00:46 Dans le focus, nous nous pencherons sur la préparation du budget de l'exercice 2024
00:51 avec comme invité l'honorable Angèle Baird et Sumba Bongono, députés à l'Assemblée nationale.
00:57 Le sénateur Badel Ndangandinga sera des nôtres dans le cadre de notre rubrique portrait.
01:02 Et pour terminer, nous allons revisiter quelques activités de parlementaires sur le terrain.
01:08 À tout de suite.
01:08 [Musique]
01:15 Dans la semaine du Parlement, nous avons ces quelques audiences accordées par le très honorable Kavaé Gueye d'April
01:21 à quelques diplomates accrédités à Yaoundé.
01:24 Retour sur cette activité avec Clarisse Stam.
01:27 Au cabinet du président de l'Assemblée nationale,
01:30 son excellence Thierry Marchand a eu droit aux honneurs dus à son rang.
01:34 Après des poignées de main échangées avec quelques collaborateurs du chef de chambre,
01:39 le diplomate français arrivé en terre camerounaise le 11 octobre 2022
01:43 était accueilli par son hôte, le très honorable Kavaé Gueye d'April.
01:48 Occasion pour les deux personnalités de réaffirmer l'excellence des relations entre Paris et Yaoundé.
01:54 Je n'avais pas encore eu la chance de rencontrer le président.
01:57 Nous avons eu une discussion qui portait sur deux registres,
02:00 à la fois sur les enjeux de la prochaine session qui va s'ouvrir le mois prochain
02:05 et aussi une discussion autour de l'extrême nord puisque le président est issu de cette région.
02:13 J'étais allé moi-même en déplacement à Maroix en début d'année.
02:17 Ça nous a permis d'avoir l'occasion d'échanger un peu sur les difficultés de cette partie du pays.
02:22 C'était donc une visite de courtoisie qui s'inscrit dans le cadre des rapports étroits
02:26 et des contacts continus entre le Cameroun et la France.
02:30 Les parlementaires renouent avec l'hémicycle dès le 10 novembre prochain.
02:42 C'est à la faveur de la session budgétaire, la troisième de l'année parlementaire 2023.
02:48 C'est la substance des deux communiqués signés par le chef de chambre
02:52 retour sur ces communiqués avec Julienne Colgoman.
02:55 Députés et sénateurs reprennent du service ce 10 novembre 2023.
03:00 C'est dans le cadre de la session ordinaire du mois de novembre,
03:04 la dernière de l'année législative en cours.
03:06 Les parlementaires ont déjà pris leur quartier à Yaoundé.
03:10 Les secrétaires généraux des deux chambres se sont rendus au palais des congrès,
03:15 l'épicentre des travaux pour s'assurer que tout est fait prêt.
03:19 Les travaux seront consacrés en priorité à l'examen et à l'adoption du projet de loi de finances 2024.
03:27 Les grandes orientations fixées par le gouvernement afin de mieux préparer ce prochain budget
03:33 et les perspectives économiques de l'État pour la période 2024-2026
03:38 étaient au centre des débats pendant la session ordinaire du mois de juin.
03:43 C'est dans le cadre du débat d'orientation budgétaire
03:46 qui permet au gouvernement de donner aux parlementaires
03:50 le moyen d'intervenir en amont de la procédure budgétaire.
03:54 Il faut dire que les ESSIS cette année, comme l'avait déjà souligné le ministre des finances,
04:00 Lupol Motase, sera marqué par la crise russo-ukrainienne
04:04 avec ses graves conséquences sur les prix de certains produits de grande consommation.
04:09 Ajouté à cela, les effets du changement climatique sur l'environnement
04:14 et sur le plan national, la lutte contre la vie chère.
04:17 Au regard de ce contexte particulier, les travaux sont loin de s'apparenter à une balade de santé
04:24 pour les représentants du peuple et des collectivités territoriales décentralisées
04:29 qui vont travailler pendant 30 jours pour arrêter le montant de l'enveloppe budgétaire pour le prochain éxercice.
04:36 Également attendu du côté du Sénat et de l'Assemblée nationale,
04:40 d'autres projets de loi, notamment le texte portant loi de règlement pour l'exercice précédent,
04:46 histoire pour les deux chambres du Parlement de solder les comptes de l'État pour cet exercice.
04:52 Députés et sénateurs vont sans doute examiner d'autres sujets d'intérêt commun
04:57 à travers le mécanisme des questions orales dans le cadre du contrôle de l'action du gouvernement,
05:03 un agenda qui couvre un large éventail des préoccupations des populations.
05:08 [Musique]
05:15 Place à présent au focus, nous nous intéressons à la préparation du budget de l'État pour l'exercice 2024
05:22 qui sera le menu principal de la session de novembre.
05:25 La préparation du dit budget a fait l'objet d'une circulaire
05:29 signée en date du 31 août dernier par le Président de la République.
05:33 L'essentiel de ce texte avec Mathieu Kembro.
05:36 En examinant le projet de loi de finances 2024,
05:40 sénateurs et députés auront comme boussole la circulaire du Président de la République du 30 août 2023.
05:47 Celle-ci présente le contexte macroéconomique, fixe les objectifs de l'action publique,
05:53 les orientations générales de la politique budgétaire,
05:56 ainsi que les dispositions pratiques pour l'élaboration du budget de l'État au titre de l'exercice 2024.
06:03 Dans ce document que les parlementaires ont feuilleté,
06:06 le Président de la République observe que la préparation du budget de l'État pour l'exercice 2024
06:12 se déroule dans un contexte international marqué par le redressement progressif de l'économie mondiale
06:19 après un recul en 2023.
06:22 Cette baisse de l'activité économique s'observe en Afrique centrale et au plan national
06:28 où la croissance 2023 estimée à 4,2% a été ramenée à 3,8%.
06:36 L'année 2023 a aussi connu une inflation plus forte qu'initialement prévue
06:42 en raison de la prise en compte du réajustement des prix du carburant à la pompe.
06:48 Cependant, les perspectives économiques sont plus favorables en 2024
06:53 avec une croissance du PIB projetée à 4,3% marquée par l'amélioration de l'offre énergétique.
07:02 En plus de la poursuite de la politique d'impôt-substitution,
07:06 cette offre énergétique devrait favoriser l'augmentation des capacités de production de certaines usines
07:12 et soutenir le dynamisme des industries manufacturières.
07:16 Quant aux objectifs du budget de l'État pour l'année 2024,
07:20 la CQLA du président de la République précise qu'il vise la reprise de la dynamique économique
07:26 et le renforcement du caractère inclusif de la croissance
07:30 dans le but de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement S&D30.
07:35 Il faut pour cela renforcer le processus de désarmement,
07:39 de mobilisation et de réintégration,
07:42 poursuivre la reconstruction des régions touchées par les crises sécuritaires,
07:46 parachever la mise en service des grands projets de première génération,
07:51 accélérer la politique d'impôt-substitution,
07:54 poursuivre l'allègement des modalités d'imposition de petites entreprises
07:59 et la dématérialisation des procédures.
08:02 Il faudra aussi renforcer le caractère inclusif de la croissance économique,
08:07 poursuivre la mise en œuvre de la couverture santé universelle
08:10 et mettre en place un fonds de solidarité national
08:14 pour une meilleure prise en charge des couches sociales.
08:17 Les parlementaires auront entre les mains un projet de budget 2024
08:22 considéré par le Président de la République comme un budget d'impact
08:26 avec l'hypothèse d'un taux de croissance du PIB réel à 4,3%.
08:32 L'objectif général du budget reste la mise en œuvre
08:36 de la stratégie nationale de développement S&D30
08:39 avec l'optimisation des recettes fiscales et douanières
08:42 sans que la dite optimisation ne nuise à la compétitivité
08:47 et au développement des entreprises.
08:49 Le Président de la République rappelle que le budget 2024
08:53 devrait se construire comme les précédents
08:56 suivant l'approche de budgétisation par programme
08:59 afin de permettre une meilleure allocation des ressources publiques.
09:11 En posture d'invité, nous accueillons l'honorable
09:14 Angèle Baird Esomba-Bongono, députée à l'Assemblée nationale.
09:18 Avec lui, nous essayerons de comprendre les grandes orientations
09:22 du budget de l'État pour l'exercice 2024
09:25 telles que déclinées dans la circulaire du chef de l'État.
09:29 Bonjour honorable.
09:33 Bonsoir madame.
09:34 Vous êtes notre invité dans le cadre de la toute première émission
09:37 "On parle pas" dans quel état d'esprit vous parlez ?
09:42 Je suis dans un état d'esprit de sérénité en réalité.
09:46 Chaque fois qu'on annonce une session ordinaire de l'Assemblée nationale,
09:52 je suis dans cette sérénité, sachant que l'opportunité m'est ainsi offerte
09:58 d'apporter ma contribution à la production des lois,
10:01 au contrôle de l'action du gouvernement,
10:03 à la structuration des problèmes et des besoins des populations qui nous ont élus.
10:09 Avez-vous déjà une idée du projet de loi de finances 2024
10:13 qui sera le menu principal de cette session ?
10:16 Oui, vous avez raison, c'est le menu principal de cette session,
10:19 le projet de loi de finances.
10:21 Mais il y a une autre loi qui intervient souvent en novembre,
10:24 c'est la loi de règlement,
10:26 qui généralement nous donne aussi l'opportunité
10:29 d'apporter notre contribution à l'examen de la situation économique et financière de notre pays.
10:37 Le projet de loi en ce qui concerne 2024 n'est pas encore disponible,
10:42 mais vous êtes au courant que dans le processus de programmation budgétaire,
10:48 le président de la République déclenche le processus de budgétisation
10:53 à travers une circulaire, mais qui est prescrite par la loi
10:57 et qui permet de fixer le cadre dans lequel va s'élaborer la loi de finances et le budget de l'État.
11:04 Justement à propos de cette circulaire qu'il y a, qu'en avez-vous votre avis ?
11:08 C'est une circulaire qui a une grande originalité
11:13 parce que pour la première fois, un accent particulier est mis sur la budgétisation
11:21 avec une sensibilité sur le genre.
11:27 Pour des raisons de rattrapage, de poursuite ou de renforcement de l'égalité entre les citoyens,
11:32 mais aussi de l'équité, le président de la République a prescrit expressement à dix départements ministériels
11:39 de porter l'initiative pilote de budgétiser en mettant un accent sur la sensibilité du genre.
11:47 C'est nouveau dans le processus de budgétisation
11:50 et je crois que c'est une originalité qui mérite d'être relevée.
11:53 J'ai aussi vu dans la circulaire du chef de l'État, il a particulièrement insisté sur le transfert des compétences
12:00 et de ressources pour les collectivités et la concentralité, et aussi sur l'accélération des bons subventions.
12:08 Voilà. En ce qui concerne le transfert des compétences et des ressources,
12:12 vous savez que depuis 2019, depuis que la loi portant le Code général de collectivité territorial et décentralisée a été votée,
12:22 le transfert des compétences et des ressources va ni figue ni raisin vers une amplification.
12:30 Donc la circulaire met l'accent dessus parce que c'est l'un des points sur lesquels le président compte
12:35 pour raffermer la relance post-Covid au Cameroun.
12:42 Et dans le cadre du programme avec le Fonds monétaire international, la décentralisation est l'un des marqueurs
12:49 parce que c'est un basculement dans la prise en compte et dans la structuration des besoins des populations,
12:56 vers plus de proximité, vers plus de réponses qui correspondent en termes de fonctionnalité à ce que les populations attendent de l'État.
13:04 Le chef d'État insiste également sur l'impôt de substitution, en mettant l'accent sur le fait que l'impôt de substitution doit être une réalité économique et sociale,
13:16 ça doit être une réalité de marché. Il faut que désormais, lorsque la ménagère va au marché, au Cameroun,
13:22 que dans son panier on retrouve au moins 60% de produits issus de la production locale.
13:29 Voilà l'objectif qui est visé et c'est pour cela que le chef d'État maintient également la garantie que l'État apporte aux producteurs
13:36 à travers un certain nombre de mécanismes qui vont permettre qu'à très moyen terme, voire à court terme,
13:43 nous puissions atteindre cette réalité d'impôt de substitution.
13:46 En termes de croissance, j'ai pu noter des projections à l'ordre de 48-3%. Est-ce que cette ambition est également soutenable ?
13:54 Cette ambition connaît déjà une première contrainte. Je dirais même que c'est un aléa, parce que nous sommes au-delà de la contrainte.
14:01 Vous savez, avec ce qui se passe au Proche-Orient, le baril du pétrole est en train de s'enflammer.
14:08 Donc il y a de fortes chances que, malheureusement, on se retrouve encore sous la menace d'un certain niveau d'inflation qui sera insoutenable,
14:19 d'abord sur les produits pétroliers, mais aussi sur tous les autres produits marchands.
14:24 Donc l'État doit maintenant mettre en place des mécanismes qui vont permettre de résorber ce contre-coût par des coefficients
14:33 qui nous permettent de corriger notre projection de croissance.
14:37 En tant que lieu du peuple, est-ce que vous avez quelques priorités, quelques sujets que vous aimeriez qu'on aborde au cours de la session ?
14:44 Oui. La première priorité, madame, c'est la crise dans le sous-secteur de l'éducation.
14:50 Vraiment, la session qui s'annonce, je le souhaite, devrait être une session qui nous donne l'opportunité de poser des questions au gouvernement
15:03 pour comprendre les dysfonctionnements qui ont conduit à la dérive qu'il y a dans le sous-secteur de l'éducation,
15:09 sachant que l'éducation est un secteur essentiel dans un pays, parce que compromettre l'éducation, c'est compromettre l'avenir du Cameroun.
15:17 L'autre domaine qui me semble digne d'intérêt pour la session qui arrive, c'est la problématique des infrastructures au Cameroun.
15:25 Que ce soit les infrastructures routières ou alors les voiries dans les grands centres urbains, c'est un désastre.
15:33 Il est temps que la représentation nationale et également de la part du gouvernement déclare des compréhensions de ce qui se passe.
15:41 De toute façon, il ne faut pas comprendre que nous soyons à un tel niveau de dégradation des infrastructures routières, notamment.
15:49 De mon point de vue, voilà deux grands sujets phares.
15:53 À ce sujet, est-ce que vous avez quelques propositions ?
15:56 Il faut véritablement construire la convergence autour de l'éducation. On appelle ça la convergence sectorielle.
16:03 C'est-à-dire que les ministères en charge du secteur de l'éducation doivent se rencontrer au moins une fois par mois
16:12 pour que chacun apporte sa contribution à la solution des problèmes qui se posent, du recrutement jusqu'à la cessation d'activité.
16:20 C'est le premier point. Le deuxième point, c'est que la nation ne doit faire aucune économie possible
16:26 pour régler la question financière liée au développement de l'éducation.
16:31 En ce qui nous concerne, à l'Assemblée nationale, l'État devrait être ambitieux sur un certain nombre de choses
16:38 pour que les allocations budgétaires condamnées à ses départements ministériels soient conséquentes
16:44 et reflètent l'ambition d'émergence que nous projetons à l'horizon 2035.
16:50 Prenez un secteur comme la couverture santé universelle.
16:53 C'est une grande idée mise en place par le président de la République qui devrait nous aider à atteindre effectivement
17:00 l'ambition d'universalité dans les soins de santé, les soins préventifs.
17:04 Avec combien de médecins allons-nous vers l'ambition de couverture santé universelle ?
17:09 Nous ne sommes pas assez nombreux. On doit les former. On doit les former comment ?
17:14 En commençant à renforcer les structures au niveau de l'éducation primaire, au niveau de l'éducation secondaire et l'enseignement supérieur.
17:22 Vénérable Angèle Baird et son bâton de bonhomme, merci d'avoir accepté notre invitation.
17:26 C'est moi qui vous remercie de m'avoir invité pour la première de ce grand programme à qui je souhaite bon vent.
17:32 Merci beaucoup, Madame.
17:33 C'est un homme au parcours exceptionnel. Il a le privilège de connaître les deux chambres du Parlement.
17:45 Il a été également membre du gouvernement. Je vous laisse découvrir le sénateur Badel Ndanganzinga.
17:55 Je suis né le 25 octobre 1954 à Berthois. Gaïmona, c'est le nom originel de la ville de Berthois.
18:04 J'ai un père musulman, une mère protestante et moi, catholique.
18:13 Je suis marié, père de plusieurs enfants.
18:24 J'ai eu ma licence en 1980, qui m'a fonctionné assez bien.
18:30 J'ai eu une bourse pour aller faire un doctorat, le troisième cycle en France, à Bordeaux.
18:38 Après ma formation en France, j'étais revenu pour pouvoir préparer ma thèse sur place.
18:47 J'ai aussi fait le concours de l'ENAM. J'ai été admis en 1983.
18:55 Après deux années de formation, j'ai eu le diplôme de l'ENAM, cycle A, administration générale, donc administrateur civil.
19:09 J'étais intéressé par le commandement où mon premier poste était, chef de service des projets d'investissement à la direction de l'organisation du territoire.
19:20 J'ai été propulsé directeur des projets et programmes au ministère du plan et de l'aménagement du territoire.
19:29 J'ai été encore appelé par le président de la République.
19:34 Un lundi 16 mai 1988, j'ai décidé de faire entrer au gouvernement.
19:43 Je serai secrétaire d'État au plan et à l'aménagement du territoire.
19:48 Après un an de répit, j'ai été nommé par le président de la République inspecteur général au ministère de la fonction publique, poste créé.
19:59 Par la suite, j'ai été encore nommé après un ou deux ans, secrétaire permanent de la réforme administrative.
20:09 C'est du poste de secrétaire permanent à la réforme administrative que j'ai été appelé par les notabilités de mon village Berthois pour que je me présente aux élections législatives de 1997.
20:29 Je suis devenu député de la sixième législature en 1997. En 2002, j'étais membre de la commission de finances.
20:40 Après mon mandat de député, j'ai repris encore ma carrière administrative.
20:48 Après trois années de chômage, j'ai été nommé secrétaire de conseil ministériel à la présidence de la République par décret du président de la République.
20:58 Après un an, il m'a encore réuni au gouvernement.
21:01 Et puis, même après avoir pris la fonction, il m'a demandé expressement de continuer le travail de secrétaire permanent.
21:14 J'ai été secrétaire d'État au transport.
21:17 Après un an, le chef de l'État m'a fait encore la promotion comme ministre de l'Industrie, des Mines et du Développement Technologique.
21:29 A peine sorti, je me suis mis encore à m'intéresser au Sénat.
21:39 J'ai participé depuis dix ans à la promotion de la descente des armes.
21:45 Et même aussi à l'encadrement des populations.
21:50 À l'international, j'ai été président du conseil d'administration des lois pays.
21:56 J'ai été membre du conseil d'administration de la Banque Islamique de Développement.
22:02 Je suis militant RDPC depuis 1985.
22:07 Mais je suis aussi membre titulaire du comité central qui est RDPC.
22:15 En même temps, secrétaire adjoint à la culture, à l'éducation et à l'environnement.
22:24 Ma vie est basée sur la foi et le travail.
22:29 Mais il faut également remercier le président Paul Billard, parce que toute ma carrière a été faite par le président Paul Billard.
22:35 La clé du succès dans la vie, c'est la foi en Dieu et le travail.
22:42 Il n'y a pas de miracle.
22:44 Revisitons à présent quelques activités de parlementaires sur le terrain.
23:01 Entre autres, jumelage de la mairie de Lobo et celle de Saint-Gilles.
23:06 Descente de parlementaires sur le site du drame de Bancolo.
23:10 Remise de quelques bourses aux bacheliers de la région de l'ouest.
23:14 Le maire de Lobo et moi-même étions à Bruxelles.
23:21 Sur invitation du monsieur de Bourgmesse de la commune de Saint-Gilles.
23:30 Les avantages de ce jumelage ont été présentés dans le cadre d'une coopération décentralisée.
23:41 Lobo, dans cette coopération, dans ce jumelage, attend des appuis.
23:49 Des appuis au plan du savoir-faire de ces communes qui ont bien des siècles avant nous.
24:01 En retour, justement, nos partenaires ont manifesté l'intérêt de mieux connaître
24:12 le rouage de la décentralisation, comment elle est implémentée au Cameroun, à partir de la commune de Lobo.
24:21 C'est un partenariat gagnant-gagnant.
24:24 Sur le lieu du sinistre, les sénateurs du centre, dont le vice-président du Sénat Robin Kili,
24:29 ont bravé les décombres et gravats allant du lieu de rupture de la digue au vaissant où des maisons ont été détruites.
24:36 Les sénateurs du centre ont été émus, très émus, par le sinistre qui est survenu dans leurs circonscriptions politiques.
24:46 Il est important que les sénateurs soient informés de ce qui se passe pour pouvoir accompagner, faire des suggestions au gouvernement.
24:57 La communauté éducative de Banjoun a massivement honoré le rendez-vous de l'excellence scolaire
25:03 célébrée à l'esplanade de l'hôtel de ville de Peut.
25:06 J'aimerais remercier l'honorable Albert de nous avoir donné l'opportunité de recevoir ce projet.
25:13 Il nous aide à appuyer à moitié comme nous faisons de passion vers le supérieur.
25:17 Cette initiative est un élément de motivation, avec tous les résultats probants que nous enregistrons.
25:25 Les performances de ces élèves sont globalement en hausse cette année.
25:29 C'est la fin de cette première édition de l'OTAN du Parlement.
25:34 Merci d'avoir été des nôtres. Rendez-vous à la prochaine édition.
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