• il y a 2 ans
Fabio Grosso, Patrice Evra, José Mourinho, Julian Nagelsmann ou Thibaut Courtois : chacun a chassé à un moment la supposée taupe du vestiaire.

Un concept récurrent, dans tous les sports et à tous les niveaux, qui ne reflète pas vraiment la réalité des fuites dans la presse aujourd'hui.

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Catégorie

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue !
00:02 Aujourd'hui on va parler d'un thème un peu différent
00:04 mais assez récurrent de l'actualité footballistique
00:06 et même sportive, c'est la fameuse
00:08 chasse à la taupe. Contrairement aux apparences
00:10 ce n'est pas simplement une spécialité française
00:12 avec Patrice Evra à l'époque de la
00:14 Coupe du Monde 2010 ou récemment
00:16 Fabio Grosso en train de l'Olympique Lyonnais. Non !
00:18 La chasse à la taupe est internationale
00:20 elle concerne tous les sports et tous les niveaux.
00:22 Rappelez-vous Nagelsmann
00:24 au Bayern, Mourinho qui est chassé à Madrid
00:26 et qui continue de le faire là à Rome
00:28 ou Roberto Martinez et Thibaut Courtois
00:30 en sélection belge. Bref,
00:32 la chasse à la taupe, cette idée de dire
00:34 quelqu'un à l'intérieur du vestiaire est en train de
00:36 parler et de faire fuiter des informations qui
00:38 devraient rester confidentielles, eh ben
00:40 on l'a dans tous les sports, à tous les niveaux
00:42 et en fait ça donne une fausse perception
00:44 de ce qu'est réellement la chasse à la taupe.
00:46 C'est-à-dire que pour le grand public qui n'est pas forcément
00:48 dans les médias, on croit que c'est vraiment ça.
00:50 C'est un joueur qui prend le téléphone et qui va
00:52 appeler un journaliste pour faire fuiter quelque chose
00:54 afin de déstabiliser son groupe parce qu'il met
00:56 un temps ou autre. Alors ça, ça peut exister.
00:58 Des fois tu as un contact direct.
01:00 Et en fait la chasse à la taupe, c'était peut-être
01:02 il y a 20, 30, 40 ans. Pourquoi je dis ça ?
01:04 C'est qu'il y a 20, 30, 40 ans,
01:06 tu avais énormément de contacts en direct
01:08 entre les joueurs et les journalistes
01:10 directement. Il n'y avait pas tellement de barrières
01:12 et toute cette querelle
01:14 de personnes autour des joueurs.
01:16 Parce que indépendamment de l'agent,
01:18 du conseiller, du placement financier,
01:20 de l'avocat, de l'intermédiaire,
01:22 de la mère, du père, de l'oncle, du cousin,
01:24 du meilleur ami, du barbier, du placement,
01:26 du mec qui organise les soirées, du loueur de voiture,
01:28 du concierge de luxe, et des multiples
01:30 amis qui se greffent aux autres amis.
01:32 C'est le téléphone arabe. C'est premier cercle,
01:34 deuxième cercle, troisième cercle,
01:36 quatrième cercle. En fait les histoires
01:38 souvent elles vont d'une voie
01:40 à l'autre. Le joueur la raconte à quelqu'un.
01:42 Ce quelqu'un le raconte à quelqu'un. Tu la racontes à quelqu'un,
01:44 tu la racontes à quelqu'un. Et paf, à un moment donné, sur cette route-là,
01:46 et bien ça va potentiellement aller
01:48 chez un journaliste. Donc souvent la chasse
01:50 à la taupe aujourd'hui, en fait,
01:52 ce qui vient du vestiaire, oui, mais un joueur
01:54 qui soit déçu ou content,
01:56 souvent il va raconter ça à sa femme,
01:58 potentiellement à sa mère, son père,
02:00 des amis, son agent qui lui-même va le raconter.
02:02 Donc en fait, faire la chasse
02:04 à la taupe, pour lui, c'est quasiment impossible. Alors bien évidemment,
02:06 attention, ça veut pas dire que certains joueurs ne parlent
02:08 pas en direct avec certains journalistes.
02:10 C'est notamment le cas pour la génération
02:12 d'avant, ceux qui aujourd'hui sont un peu plus de 30,
02:14 mais qui ont davantage de relations directes
02:16 parce qu'on a mis de plus en plus de barrières. Je le répète
02:18 très souvent, mais aujourd'hui les entretiens
02:20 individuels, souvent c'est lié à des sponsors,
02:22 pour la sortie d'un nouveau crampon
02:24 ou que sais-je encore, ou c'est décidé un peu par
02:26 les clubs bien en amont, etc. Enfin bref,
02:28 tout est cadré aujourd'hui. Et on va être très clair,
02:30 tu as des contacts directs, c'est notamment
02:32 les dirigeants, ça peut être les coachs, etc.,
02:34 qui des fois vont rappeler des journalistes. Ou des fois, c'est vrai,
02:36 les joueurs vont rappeler, par exemple, certains sont plus contents
02:38 d'une note et autres. Et attention,
02:40 à l'époque, je vais pas dire que c'était mieux avant, loin de là,
02:42 c'est juste que c'est complètement différent le journalisme
02:44 d'avant d'aujourd'hui. Auparavant,
02:46 t'avais des vraies amitiés. Alors, certains
02:48 pouvaient dire que c'était de la connivence et que ça pouvait
02:50 faire des conflits d'intérêts, voir
02:52 à quel point certaines personnes liées à
02:54 France 88 sont dans la complaisance.
02:56 On peut penser à un Jacques Vendroux,
02:58 qui quand il invote ses potes, même d'avant France 88,
03:00 il est platiné, etc. Voilà,
03:02 c'est vrai qu'en effet, qu'il les interroge,
03:04 tu peux te poser des questions sur une connivence
03:06 qui peut quand même parfois
03:08 ombrager la vérité, on va dire ça comme ça,
03:10 mais tu avais ces amitiés qui des fois étaient
03:12 réelles. Les mecs étaient témoins de marges les uns des autres et tout.
03:14 Il y avait de vraies amitiés.
03:16 Le problème aujourd'hui, plus t'avances, c'est que t'as
03:18 aussi les amitiés d'opportunité.
03:20 C'est-à-dire, on est là pour le joueur,
03:22 "Ok, je vais essayer d'être pote avec tel mec,
03:24 comme ça, il va bien me noter, j'aurai
03:26 toujours un peu la moyenne." T'avais des spécialistes,
03:28 ça, je pense qu'il y en a beaucoup qui vont pour aller noter l'équipe,
03:30 ou vis-à-vis de France Football,
03:32 t'en as plein qui se faisaient amis, surtout autour des années 2000,
03:34 un peu après, quand il y avait vraiment de l'importance à ce niveau-là,
03:36 boum ! Et en fait, t'as
03:38 énormément d'amitiés d'opportunité.
03:40 C'était l'opportunisme qui prédominait. "Ah oui, lui,
03:42 il est un fan dans les médias, je vais lui parler, je vais être gentil,
03:44 comme ça, il dira un bon mot de moi." Parce qu'on
03:46 a vu que souvent, quand t'es pas ami avec la presse,
03:48 en gros, quand tu ne lui parles pas,
03:50 on a tendance à te démonter. Alors attention
03:52 quand je dis ça. Parler à un journaliste,
03:54 ça veut pas dire spécialement que tu te taupes, ça peut parfois
03:56 expliquer les choses. T'as des dirigeants qui le font,
03:58 etc. Et en fait, c'est normal parce que,
04:00 et c'est ça qui est assez savoureux et paradoxal dans ce milieu,
04:02 c'est qu'au milieu de tout ça, vous avez plein de
04:04 joueurs qui vont faire "fake news, fake news",
04:06 "c'est pas vrai", "les médias,
04:08 c'est de la merde", etc. Et on va être très clair,
04:10 tu as plein de journalistes propagandistes
04:12 qui, des fois, publient n'importe quoi.
04:14 C'est une réalité. Il y a des choses inventées où tu es
04:16 instrumentalisé dans un certain but
04:18 afin de nuire à telle ou telle personne. Ça, c'est une réalité,
04:20 ça existe dans ce milieu-là. T'as des
04:22 éditorialistes, en plus. A ne pas confondre
04:24 avec des journalistes. Un éditorialiste,
04:26 c'est quelqu'un qui donne son avis. Ils ont tendance à bâcler
04:28 leur travail, ils ont peut-être un son de cloche,
04:30 boum, ils balancent, et on va se dire "mais cet avis,
04:32 excusez-moi, c'est très inclinant,
04:34 en gros, c'est de la merde, et donc on va
04:36 dire que "regardez, les médias en général,
04:38 non, il y en a plein qui font
04:40 très bien leur boulot". Le problème, c'est que ces gens-là,
04:42 souvent, ils pâtissent de certains
04:44 éditorialistes ou personnes assez suivies,
04:46 ce que vous voyez en politique, vous voyez également dans le journalisme sportif,
04:48 qui, eux, parfois, vont faire
04:50 des choses à l'emporte-pièce. Et donc, vous avez des joueurs,
04:52 les coachs, etc. Rappelez-vous
04:54 Martinez en Belgique. "Fake news, fake news",
04:56 "la bagarre", etc., de ce que vous voulez en sélection belge.
04:58 Et souvent, quand c'est les coachs
05:00 qui évoquent cette idée-là, c'est l'idée, en fait,
05:02 de réunir le groupe, de dire "regardez,
05:04 on nous en veut, on balance des
05:06 conneries, etc." Après, tu as certains joueurs
05:08 qui utilisent leur story pour dire "c'est fake" et tout,
05:10 alors que des fois, c'est eux-mêmes et leur entourage qui vont
05:12 provoquer certaines histoires, ça, c'est exceptionnel,
05:14 mais, en fait, tu as quand même une donnée
05:16 qui est claire. Sans médias, tu n'as pas de football
05:18 professionnel. Parce qu'on rappelle que,
05:20 indépendamment du fait que c'est une profession,
05:22 et il y en a beaucoup à redire, je suis le premier à le faire
05:24 à ce niveau-là, dans le corporatif, dans tout ce que vous voulez,
05:26 mais sans médias, tu n'as pas de footpro,
05:28 parce que tu n'as pas de droits de télé. Sans visibilité,
05:30 tu n'as pas de sponsor. Donc, tu n'as pas de footpro, tu as le foot amateur.
05:32 Tu n'as pas le footpro avec toutes les conditions
05:34 qu'il peut avoir. Donc, en fait, les médias sont
05:36 une donnée indispensable, aujourd'hui,
05:38 au football. Est-ce que ça donne tous les droits aux médias ?
05:40 Ben non. Et malheureusement, certains
05:42 s'abrogent cela, certains
05:44 s'octroient ce privilège, puisque
05:46 certains estiment qu'ils ont l'influence pour faire sélectionner
05:48 des joueurs en équipe de France, de par leur connexion,
05:50 avec une bonne image presse et tout. Ce qui crée
05:52 évidemment un rapport un peu compliqué,
05:54 et ce qui va tendre dans cette idée d'opportunisme.
05:56 C'est-à-dire, je te fais comprendre que
05:58 tu as des avantages aussi à parler, que ton entourage
06:00 a des avantages à parler. Moi-même, j'avais expliqué
06:02 il y a des années, mais je m'en rappellerai toute ma vie,
06:04 qu'on avait menacé, un petit peu le staff
06:06 de Naïm Reuze, en disant "mais pourquoi vous n'avez pas les infos
06:08 de la compo, en se disant "si vous les donnez,
06:10 on va être plus gentils", parce qu'avant, bien visiblement,
06:12 ça se faisait. Et on peut là reprendre
06:14 une donnée, c'est que quand tu vois quelqu'un qui est défendu
06:16 ardemment par la presse, notamment certains coachs français
06:18 d'un certain âge, tu te rends compte que
06:20 les mecs, souvent, ils donnaient, tout simplement,
06:22 ils avaient cette connivence-là. Et c'est vrai que tu as
06:24 une certaine protection derrière qui peut
06:26 s'installer. Donc comme je le disais,
06:28 certains disent "fake news", on reproche
06:30 plein de choses aux médias, mais sans ces médias-là,
06:32 pas de football professionnel, comme on l'entend. Donc en fait,
06:34 on doit composer. Alors ça ne veut pas dire
06:36 qu'il faut tout rejeter,
06:38 ou il faut tout donner, non. Souvent,
06:40 il faut un juste milieu. Mais en fait, c'est ça le problème.
06:42 C'est quand vous voyez Grosso à Lyon. "Oui, il y a une taupe,
06:44 etc, tatati, tatata." Alors,
06:46 on rappelle qu'à Lyon, il y avait déjà eu la chasse-taupe de Raphaël
06:48 il y a quelques années. Bon, je pense que tout le monde
06:50 dans le microcosme savait d'où ça venait,
06:52 et continue de savoir à peu près d'où ça vient.
06:54 Parce que le problème, c'est que certains journalistes,
06:56 dans la manière dont ils écrivent, tu te rends compte rapidement
06:58 qui a pu parler.
07:00 Souvent, dans la manière dont c'est anglais.
07:02 Et ça, c'est un véritable problème. À Lyon,
07:04 il y a eu un traitement, à un moment donné, ultra-pro-texteur.
07:06 C'est-à-dire, on racontait un peu n'importe quoi.
07:08 Comme ultra-pro, là, ce qui avait tendance à raconter un peu n'importe quoi.
07:10 Le fameux "texteur vaut 3 milliards".
07:12 C'est pas "texteur" qui disait ça et tout.
07:14 C'était la direction de l'OMS qui était persuadée
07:16 qu'ils disaient n'importe quoi.
07:18 Je ne vais pas parler de Bordeaux, parce que là, c'est vrai que ça tourne
07:20 un peu presque au comique,
07:22 on va dire comme ça, où tu vois que la direction,
07:24 elle va instrumentaliser certains journalistes
07:26 en donnant à manger en échange de protéger.
07:28 On peut penser à d'autres présidents
07:30 de Ligue 1 ou de Ligue 2,
07:32 qui sont relativement protégés. On peut penser à
07:34 Olivier Piqueux, depuis très longtemps, qui est un excellent client.
07:36 Un Olivier Létan, évidemment,
07:38 dont on a parlé depuis des années. Donc, tu vois des gens qui parlent
07:40 comme ça, et ils sont reconnus comme tels dans le milieu.
07:42 Est-ce que cela est mauvais ?
07:44 Chacun, après,
07:46 a sa conception. Maintenant, revient à ce que je disais au début.
07:48 Cette fameuse chasse à la taupe, aux traîtres,
07:50 etc. Le plus savoureux,
07:52 c'est que tout le monde parle quasiment. Je reviens dans ce milieu.
07:54 Pas le directeur, les joueurs, mais l'entourage, le silo là.
07:56 Et plus le volontaire est dirigeant, plus c'est pire.
07:58 Et donc, des fois, la chasse à la taupe, elle a des conséquences
08:00 incroyables. Les mecs sont en paranoïa. A Lyon, c'était un peu le cas.
08:02 En équipe de France, c'était un peu le cas.
08:04 En équipe de Belgique, c'était un peu le cas.
08:06 Et même en Divien Faire. Quand je fais ma vidéo sur Poitiers,
08:08 à la materne, c'est la chasse à la taupe.
08:10 Qui a parlé ? Qui a parlé ? Qui a parlé ?
08:12 Et donc, on s'épie et ça crée encore plus de clans.
08:14 Alors, c'est là où c'est savoureux. Parce que quand des clubs comme Poitiers,
08:16 avec une gestion abragadabantesque, tu devrais te dire
08:18 peut-être que le problème, ce n'est pas que quelqu'un ait parlé,
08:20 c'est peut-être de résoudre les problèmes et les graves dysfonctionnements
08:22 qu'il y a dans le club. Et souvent, en fait,
08:24 dans les fédérations, si on voit la même chose,
08:26 c'est par exemple, à la fédération française de foot,
08:28 ce n'est pas qu'il y a eu des abus couverts. Ça, visiblement,
08:30 ça va. Visiblement, ce n'est pas très grave.
08:32 Les gamins et les gamines, ce n'est pas grave. Ils peuvent passer à la casserole.
08:34 Qui a pu parler ? Et celui qui parle,
08:36 on lui coupe la tête. Et donc, on a potentiellement
08:38 des doutes à ce niveau-là.
08:40 Donc, des fois, il y a des méthodes d'espionnage. Il y a des clubs
08:42 qui ont payé des boîtes privées pour infiltrer
08:44 les boîtes mail. Alors, quel
08:46 dirigeant du football français
08:48 s'est fait virer parce qu'on a
08:50 retrouvé dans sa boîte mail qu'il avait
08:52 écrit lui-même
08:54 un article dans un
08:56 grand média français signé par un journaliste
08:58 plutôt connu. Sauf que c'est le dirigeant
09:00 qui avait écrit. Et il y a eu quand même une petite
09:02 touche comique au milieu. C'est que le journaliste
09:04 en question a rajouté "Contacté par nos soins,
09:06 le dirigeant n'a pas répondu."
09:08 Ben oui, il n'a pas répondu. C'est lui qui l'a écrit.
09:10 Alors, je pose en commentaire
09:12 quel dirigeant du football français,
09:14 l'Irlink2, a fait cela.
09:16 C'est quand même assez savoureux. Et donc le mec
09:18 s'est fait virer pour cela parce que le club avait embauché
09:20 une boîte privée. Alors, pourquoi
09:22 cette vidéo? C'est que ce thème, il revient
09:24 très très souvent. Et souvent le grand public a cette
09:26 perception de dire "Oh, c'est le joueur qui a..." Non.
09:28 Aujourd'hui, c'est très rare. La nouvelle génération,
09:30 tu as quelques contacts directs. Attention, ça peut arriver.
09:32 Souvent quand même, ça passe par les agents, par
09:34 les tout. Mais en direct, aujourd'hui, tu as des joueurs
09:36 avec leur clan, leur entourage.
09:38 Mettez ce que vous voulez. Des fois, ils vont parler à des potes à eux
09:40 qu'ils ont rencontrés en soirée.
09:42 Mettez ce que vous voulez. Ils connaissent le quartier.
09:44 Et aujourd'hui, ça fait que tu as des mecs, notamment sur les réseaux,
09:46 qui sont utilisés par certains joueurs.
09:48 Et en fait, c'est eux qui sont en relation directe.
09:50 Et des fois, les mecs ont véritablement la bonne
09:52 info. Donc en fait, c'est un changement aussi
09:54 qui va avec notre société, avec les
09:56 réseaux sociaux, avec tout ce que vous voulez. C'est pour cela que la
09:58 chasse à la taupe directement au média,
10:00 je vois très peu de joueurs aujourd'hui de la nouvelle génération
10:02 qui vont appeler des mecs. Parce que déjà, il y a un problème
10:04 de génération. Ce n'est pas le même âge. Ce ne sont pas les mêmes codes.
10:06 Ce ne sont pas les mêmes coutumes. Par contre, des potes à eux
10:08 qui sont sur les réseaux pour faire passer les messages, tu en as plein.
10:10 Et dans le même temps, ces joueurs-là et ces dirigeants,
10:12 souvent, on déconne sur les réseaux sociaux et ils épient un peu tout.
10:14 Et attention, il n'y a pas que des joueurs,
10:16 on va dire, méconnus. Des mecs très, très,
10:18 très connus qui s'en font sur leur image et qui font aussi
10:20 fuiter un petit peu plein de choses. Donc, pour
10:22 revenir un peu à ce sujet-là, quand il y a quelque chose
10:24 qui sort, il ne faut pas dire c'est tel média. Non. Déjà,
10:26 il faut voir qui l'écrit. Parce que
10:28 à l'intérieur même d'un média, tu peux avoir des mecs
10:30 qui font de la propagande, qui aiment se faire
10:32 instrumentaliser, qui ont des infos, ils n'ont absolument aucun problème.
10:34 Même s'ils écrivent des choses complètement biaisées.
10:36 Et en effet, certains ont toujours
10:38 des rapports, je ne vais pas dire ce que j'avais dit
10:40 vis-à-vis de Pavard, etc.
10:42 C'est évidemment, les propos de Pavard
10:44 vis-à-vis Deschamps et la manière dont ça se passe à la
10:46 Coupe du Monde, si c'est un autre joueur qui n'a peut-être pas
10:48 ces connexions-là, type Adrien Rabiot,
10:50 je pense que le type
10:52 ne met plus la pied en équipe de France. Et ça,
10:54 tous les gens à l'intérieur de l'équipe de France
10:56 pensent la même chose. Après, voilà.
10:58 Mec, est-ce que ce n'est peut-être pas lui le plus intelligent ?
11:00 Pourquoi pas ? Donc pour terminer,
11:02 il faut beaucoup de nuances. Parce que comme je le répète,
11:04 à l'intérieur même d'un média, tu as des mecs
11:06 très bien, donc ça dépend toujours. Et en fait, il faut voir
11:08 qui écrit. Et après, c'est forcément
11:10 rare de parler de la corporation
11:12 parce que tu as aussi une chape de plomb et c'est loin
11:14 d'être une démocratie. Parce que dès que tu oses
11:16 émettre un avis, on te coupe la tête. Mais c'est justement
11:18 ça qui est intéressant. D'où ça peut venir ?
11:20 Enfin bref, il y a encore quantité de choses à dire. Et pour terminer
11:22 cette vidéo, je vous rappelle que dès lundi sort mon prochain
11:24 livre "L'industrie du foot". On en fera une vidéo spéciale
11:26 "L'abandonnement sort". Mais il est en précommande.
11:28 N'hésitez surtout pas. En numérique, en physique, parce que ça aide
11:30 énormément. Et croyez-moi, ça va
11:32 valoir le détour. Keep the faith.
11:34 Et à bientôt.

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