Booder, les confessions poignantes de ses problèmes d'argent : "J'ai connu le RSA

  • 9 months ago
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Du succès à la traversée du désert : la vie mouvementée de Booder

Booder, humoriste talentueux et acteur de plus en plus sollicité, connaît aujourd'hui la reconnaissance et la réussite. Cependant, sa carrière n'a pas toujours été un long fleuve tranquille. L'artiste revient sur une période difficile après l'échec retentissant de son film "Beur sur la ville", qui l'a précipité du jour au lendemain dans la précarité du RSA.

Une famille unie, la vraie richesse

Malgré cette épreuve, Booder garde une vision positive et se considère chanceux d'avoir une famille soudée qui l'aime. Il souligne que l'argent ne doit pas être le moteur principal dans le métier de l'humoriste, puisque cela a pris plus de 21 ans avant de récolter les fruits de son travail. Après l'échec de son film, il a vécu une période de doutes, sans inspiration ni opportunités, ce qui a entraîné une profonde remise en question.

De la rue au RSA : une traversée du désert

Booder raconte avec humour sa rencontre avec le RSA, lorsque les gens le reconnaissaient dans la rue sans savoir qu'il se dirigeait vers cette assistance. Cette période difficile n'a pas entamé sa détermination et sa volonté de continuer à travailler. L'humoriste persiste, malgré les échecs rencontrés, et poursuit son parcours artistique avec passion.

Refusant de se complaire dans la misère

La sortie mitigée de "Beur sur la ville", qui n'a attiré que 400 000 spectateurs, n'a pas démoralisé Booder. Au contraire, il a continué à se battre et à persévérer. Son talent lui a permis de travailler aux côtés de grands acteurs dans des comédies qui ont été régulièrement diffusées à la télévision. C'est grâce à sa participation à des émissions animées par Arthur et Cyril Hanouna qu'il a bénéficié d'une exposition médiatique majeure, propulsant ainsi sa carrière.

Une vie modeste, mais riche en valeurs

Booder évoque humblement sa vie d'enfant, marquée par la modestie. Il insiste sur le fait qu'il ne veut pas se complaire dans le misérabilisme et qu'il a toujours eu de quoi manger, même si cela ne correspondait pas nécessairement à ses envies. Malgré sa réussite actuelle, il reste attaché à ses origines et continue de vivre dans le quartier où il a grandi. Il apporte également son soutien à sa famille, soulignant que leur bonheur n'est pas basé sur l'argent.

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