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Une marche contre l’antisémitisme, à laquelle participera Élisabeth Borne, aura lieu dimanche à Paris, à l’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et du président du Sénat, Gérard Larcher. Alors que Jordan Bardella et Marine Le Pen ont annoncé leur participation, les partis de gauche - outre la France insoumise qui a annoncé ne pas prendre part à la marche - réclament “un cordon républicain” pour ne pas se mêler à l’extrême droite.

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Transcription
00:00 Ça veut dire qu'on a toutes les forces politiques, sauf la France insoumise, à l'heure à laquelle je parle, qui participeront à cette marche.
00:07 Et que Yael Brown-Pivet a rappelé l'objet de cette marche.
00:11 L'objet c'est "Pour la République, contre l'antisémitisme, marchons ensemble".
00:16 C'est un message d'unité nationale, un message de paix, un message de concorde.
00:20 Elle a aussi rappelé qu'elle avait invité l'ensemble des anciens présidents de la République, anciens premiers ministres,
00:28 des personnalités politiques qui représentent les institutions, pour appeler tous les citoyens à une marche citoyenne.
00:34 Ça veut dire que ce n'est pas une marche politique où les présidents ou les responsables de partis seront à l'avant du cortège.
00:40 Donc vous dites "Elles peuvent être là, mais ils ne seront pas à l'avant du cortège".
00:44 En tout cas, moi je considère que ce n'est pas à nous, dans une marche qui est sur l'espace public,
00:49 qui a un objet qui demande à tous les citoyens de venir, de décider qui participe ou pas.
00:54 Vous savez quand on marche pour une cause, comme le 8 mars pour le droit des femmes,
00:58 on marche pour la cause, pour son engagement, pour ses convictions.
01:03 On ne marche pas, on ne vient pas à une manifestation en fonction de qui d'autre va y participer.
01:07 Moi je n'ai pas un engagement politique en réaction aux autres.
01:10 J'ai bien un engagement politique pour lutter ici contre l'antisémitisme,
01:14 pour que l'on montre à toutes les personnes de confession juive qu'on est avec elles, qu'on pense aux otages.
01:22 Vous dites en gros, si le Rassemblement National veut venir, qu'ils viennent.
01:27 On n'a pas forcément envie de marcher à côté d'eux.
01:30 Mais en tout cas, ce sont des élus qui sont élus démocratiquement.
01:33 Il y a des électeurs, comme l'a dit Marine Le Pen, qui vont venir à cette marche.
01:37 On ne va pas mettre une étiquette dans le dos de chaque électeur.
01:41 Donc chaque citoyen est libre de s'associer là où il le souhaite pour défendre une cause.
01:46 Moi ce qui est ma limite, je vais dire, c'est si je me retrouve sous une banderole
01:49 qui ne correspond pas du tout aux valeurs que je défends,
01:51 à ce moment-là, je quitte la marche.

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