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Retrouvez le replay de la course messieurs de Coupe du monde à Dendermonde du 12/11/2023.

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Sport
Transcription
00:00 -Comme ça, ils auront réuni le pays des monstres, ils sont là !
00:04 ...
00:20 -Le camp est libéré, bienvenue au six-quart de Bataille !
00:24 ...
00:45 -La 3e manche de la Coupe du monde de cyclocross est à Thermond,
00:49 en Belgique, pour l'Ambiance Cross.
00:51 C'était déjà le leader de la Coupe du monde qui a pris les choses en main.
00:55 Lars Van der Haar, une Coupe du monde très serrée,
00:57 puisque les 2 premiers, Lars Van der Haar et Elie Zerbis,
01:00 se tiennent en 2 points à peine.
01:01 Il y a déjà eu du grabuge au départ, Arnaud Jouffroy,
01:04 et il y en aura encore sur ce circuit,
01:05 puisqu'il y a beaucoup de boue présente aujourd'hui.
01:08 -Oui, Niels Van de Pute a été un petit peu décalé sur Cameron Mason
01:12 et qui a eu un petit souci mécanique d'entrée.
01:15 Et allez, donc, on est parti dans cette boue,
01:18 dans ce circuit ultra-physique
01:20 qui laisse énormément de traces.
01:22 On l'a vu tout à l'heure chez les Fils,
01:23 ça a laissé beaucoup de traces très physiques.
01:26 Allez, en tête de course, c'est Laurent Zweck
01:28 avec Elie Zerbis, qui a gagné hier à Nîles,
01:31 qui est en forme.
01:32 Là, on a vraiment les favoris.
01:33 Et vous allez voir, aujourd'hui, ça va se faire à la pédale.
01:36 -Il n'y aura pas Thibault Naïs de présent aujourd'hui.
01:39 Il a préféré, après ce qu'il a vécu sur les championnats d'Europe,
01:42 un championnat d'Europe très en demi-teinte, bien sûr, pour lui,
01:44 puisqu'il l'a abandonné alors qu'il faisait partie des favoris,
01:46 sinon des outsiders.
01:48 Il n'est pas aligné aujourd'hui, je vous le précise,
01:50 parce qu'il est 3e de la Coupe du Monde,
01:51 parce qu'il avait aussi gagné la manche d'ouverture à Waterloo.
01:55 Ca veut dire qu'aujourd'hui, on attend, bien sûr,
01:56 Wanderer et Zerbis, je l'ai dit, mais aussi d'autres concurrents.
01:59 Et d'ailleurs, je viens juste de demander,
02:01 avant la prise d'antenne, son favori, Arnaud Jouffroy.
02:03 Et Arnaud Jouffroy m'a dit "Laurent Zweck".
02:05 Pourquoi, Arnaud ?
02:06 -Pourquoi ? Parce que c'est un circuit, quand même,
02:09 où il faut beaucoup de force,
02:10 il faut beaucoup de puissance,
02:12 il faut courir vite.
02:13 Et c'est vrai que Laurent Zweck, là-dessus,
02:14 c'est quand même un sacré rival.
02:16 Et pour moi, il arrive en forme de plus en plus.
02:20 Il a été un petit peu malade en début de saison,
02:22 et là, il ne fait que remonter son niveau.
02:25 Et je me dis "Pourquoi pas un Laurent Zweck aujourd'hui
02:27 qui pourrait être en forme ?"
02:29 Après, ça restera quand même très serré,
02:32 parce que chez les hommes, le niveau est très homogène,
02:35 cette année.
02:36 -Vous venez de le voir ici au moment du passage dans le poste.
02:40 Parfois, on va aller plus vite sur ce circuit,
02:43 en course à pied qu'à vélo.
02:45 Il faudra faire des bons choix,
02:46 changer le matériel au bon moment également,
02:48 et puis sentir la course plus, peut-être, que d'habitude,
02:52 parce que, bien sûr, il faudra être très fort aujourd'hui,
02:54 mais il faudra aussi aller au bout physiquement de cette heure.
02:57 Et on sait que ça va être très fatigant
02:59 de jouer avec cette boue au fur et à mesure.
03:01 Pour l'instant, on est dans un peloton complet.
03:04 Ici, oh ! Attention, déjà une petite chute...
03:06 -Ryan Camp.
03:07 -Oui, qui est en tête Ryan Camp,
03:09 juste devant Elie Zerbitz.
03:11 Qui bloque un tout petit peu sur la marge.
03:13 Donc Ryan Camp en tête, Elie Zerbitz en 2e position,
03:16 Pim Ronard en 3e, Tom Van Den Bosch, 4e,
03:19 Loren Zwick est 5e.
03:22 Après, on aura qui ?
03:23 On aura Witzmussen, Corne Van Kessel.
03:26 -Et Lars Van der Haar a beaucoup reculé, Arnaud.
03:28 Il est 17e, on le voit avec son maillot de leader
03:30 de la Coupe du monde, en plein milieu du paquet,
03:32 là où il est en train de passer le virage.
03:34 Lars Van der Haar, qui a vécu des mésaventures hier à Nile
03:36 pour cette manche de Superprestige,
03:38 des problèmes avec une épaule qu'il s'est remise tout seul,
03:41 avec son vélo, etc.
03:42 Il a certifié tout à l'heure que ça allait mieux
03:44 au niveau de l'épaule,
03:45 mais en tout cas, là, il vient de perdre beaucoup de place d'un coup.
03:49 -C'est vrai que c'était une image impressionnante.
03:51 Et c'est vrai que maintenant, on peut voir
03:53 que Claire Bricogne est une spécialiste,
03:54 parce que c'est elle-même qui me l'a appris.
03:56 Et c'était assez impressionnant.
03:58 Et en pleine course, il se dévoite l'épaule et l'armée.
04:01 Franchement, ce sont de sacrés warriors.
04:03 Mais merci beaucoup, Claire Bricogne, pour le flash info.
04:06 -Je vous en fais quand vous voulez, Arnaud Yamato.
04:11 Allez, là, on voit tout ce circuit.
04:12 Voilà, vous pouvez le découvrir.
04:14 Donc, des parties quand même où c'est "assez roulant",
04:17 mais beaucoup de parties avec notamment ces gros hoops
04:20 où on le voit pas à l'image,
04:21 mais des fois sur un autre plan de caméra.
04:22 Entre les deux, on le voit un petit peu.
04:24 Il y a beaucoup d'ornières, beaucoup de boue.
04:25 C'est très technique à passer.
04:27 Et c'est vraiment des méga hoops.
04:28 C'est des hoops pratiquement allés à 1,50 m de hauteur.
04:31 Donc, très difficile de les négocier,
04:33 surtout avec un circuit aussi lourd et aussi gras.
04:36 Les Lars Van der Haar, qui est là, qui se replace un petit peu.
04:39 Il est toujours à 1,50 m en tête.
04:41 -On a vu un dans ces hoops, justement, Pim Ronard,
04:45 avoir quelques difficultés.
04:46 Il est là, Pim Ronard, pour la balouase Trek Lions,
04:49 entouré des coureurs de la Powell Soson
04:51 et de ceux de Crelan Corandon.
04:52 Il va se sentir bien seul pour l'instant, Pim Ronard,
04:55 mais il s'en est plutôt bien sorti aussi.
04:56 Le sable, eh oui, le sable en descente,
04:59 peut-être une des parties les plus sympas du parcours, Arnaud.
05:02 -C'est vrai qu'on a une petite partie un petit peu ludique.
05:04 J'ai envie de dire qu'heureusement qu'aujourd'hui,
05:06 le sable est en descente, parce que ce circuit est tellement physique.
05:09 Mais bon, ce sont des athlètes qui ont l'habitude.
05:11 Ils sont là pour ça.
05:12 A l'image, en plein milieu de l'écran,
05:14 on peut voir David Menu du Team Ice Bike, qui est là.
05:16 On a Aurélien Philibert, Michael Crispin aussi.
05:19 Voilà, ça, c'est pour nos Français
05:20 qui sont aujourd'hui sur cette manche de coupe du monde en Belgique.
05:24 -Est-ce que vous êtes surpris de ne voir aucune...
05:26 Alors, on vient de démarrer, bien sûr, cette manche,
05:28 mais de ne voir aucune différence, là,
05:30 alors qu'on a déjà passé un petit peu d'obstacles,
05:32 en tout cas, des parties en bout.
05:34 On est vraiment, mais à la queue leuleu,
05:35 jusqu'à quasiment, je sais pas, peut-être le 40e coureur, je pense.
05:39 -C'est vrai qu'on est roux dans roux,
05:41 mais, au jeu, là, actuellement, Ryan Campt, on le voit,
05:44 il n'est pas non plus en train de faire le premier tour à bloc.
05:46 Il est simplement à l'avant.
05:48 On le voit, toutes ces petites portions,
05:50 les petits virages techniques et tout,
05:52 on voit que ça appuie pas non plus énormément sur les relances.
05:55 Donc, je pense, voilà pourquoi tout le monde est roux dans roux.
05:56 Regardez, Elie Zerbis, il n'est pas du tout à bloc,
05:58 en train de s'arracher.
06:00 Et puis, c'est vrai que, quand même, je trouve que le niveau des garçons,
06:04 en tout cas, sur souvent les 30 premières minutes de course,
06:08 c'est très homogène.
06:10 Et ça va être à l'usure, aujourd'hui,
06:12 et surtout sur la course à pied, qu'on va pouvoir faire la différence.
06:16 -Alors là, on la voit totalement, justement, cette différence.
06:19 Le petit regard à côté de ses coureurs et de Pim Ronard,
06:22 notamment, qui est en train de regarder ce qu'on fait.
06:26 Là, c'est quand même pas mal, ce passage à vélo, finalement,
06:28 sur le côté.
06:29 On ne perd pas beaucoup de temps aussi parce qu'on cherche le grip.
06:32 Arnaud.
06:34 -C'est vrai qu'il a réussi à vraiment longer,
06:37 aller chercher l'air, pour lui,
06:39 Tom Van de Boosch, entre chaque pied de barrière.
06:41 Il a quand même fait un super beau passage.
06:43 C'est vrai que tout le reste du parcours,
06:44 c'est quand même bien de passer à pied,
06:49 mais en tout cas, lui, à vélo, a fait un super beau passage.
06:51 Après, il faut être très lucide,
06:53 de longer les barrières comme ça, aussi proprement.
06:56 C'est super lucide.
06:57 Donc on va voir après si, tour par tour,
06:58 on arrive toujours à faire la même chose.
07:01 -Oui, Lars Van der Haar, également, pour l'instant.
07:06 Et on vous rappelle qu'il n'y a qu'un point d'écart
07:08 en tête de la Coupe du monde entre Lars Van der Haar,
07:11 qui a le maillot de leader sur les épaules,
07:12 et puis Elie Zerbiet, qui est la 2e, pour l'instant, avec 3e,
07:16 puisqu'il est derrière Ryan Camp, également.
07:19 Il est en train de grappiller, Lars Van der Haar,
07:21 mais il est à hauteur de la 10e place.
07:23 Voilà, il est là, pour l'instant.
07:26 -Toujours Tom Van de Boosch, qui a pris de l'avance,
07:29 suite à son passage à vélo à la hauteur du poste de dépannage.
07:33 Lossie, qui fait des très belles courses,
07:36 habitué au top 10, top 15 mondial,
07:38 qui est toujours là, toujours présent, ce coureur belge.
07:41 C'est des jeunes générations, tout comme Ryan Camp,
07:43 qui, avant, brillait chez les espoirs
07:45 avec des titres internationaux.
07:46 Elie Zerbiet, on a l'habitude de le voir.
07:48 Pim Ronard, de plus en plus, mais lui aussi
07:50 est un nouveau dans la catégorie Elite.
07:53 Après, on a Corné Van Kessel, Loren Zwick,
07:55 qui est seulement ici,
07:56 et Lars Van der Haar, qui est là avec Verstraeng.
07:59 Verstraeng, Frolbia, Conchato,
08:00 c'était le champion d'Europe antique,
08:02 qui avait perdu son titre face à Michel, un autre Belge.
08:05 Mais voilà, des espoirs qui courent aujourd'hui
08:07 avec les Elites pour essayer d'aller chercher des grosses perles.
08:10 Il fallait le français David Meunier, qui est là,
08:12 bien parti aussi.
08:13 En tout cas, c'est vrai que vous disiez, c'est roue dans roue.
08:15 Il n'y en a qu'un seul qui remonte petit à petit,
08:17 c'est Lars Van der Haar.
08:19 -Il y en a un qu'on n'a pas encore nommé.
08:20 Il est là, il vient de passer avec sa barbe,
08:22 que vous allez reconnaître comme ça, c'est Joris Nijvenens.
08:25 Et si je le cite, c'est parce que Elie Zerbiet
08:27 en a parlé lui-même dans son interview d'avant-course.
08:30 En fait, Joris Nijvenens a terminé 2e hier à Nîle
08:33 pour la manche de Superprestige.
08:35 Et il a dit qu'il avait été très, très fort, peut-être surpris,
08:37 du coup, de le voir loin pour l'instant,
08:39 plutôt à hauteur de la 16e place, Joris Nijvenens,
08:42 le Néerlandais.
08:43 Roue dans roue, mais alors, quand on est roue dans roue
08:45 dans un peloton comme ça,
08:47 évidemment, on voit les gros écarts déjà
08:50 entre la 2e et la 20e place.
08:52 J'en perds mon latin parce qu'il y a une énorme attaque
08:55 là pour l'instant de Ton van den Bosch,
08:56 qui avait envie de faire un écart, de profiter, en tout cas,
08:59 de l'écart qu'il avait créé.
09:00 -C'est vrai qu'il a raison, il faut en profiter.
09:03 Ca peut toujours se regarder un tout petit peu,
09:06 mais en tout cas, lui, il est sorti naturellement
09:09 parce qu'il a réussi à faire un passage,
09:10 un très beau passage à l'auteur du poste à vélo,
09:12 et du coup, il a pris de l'avance.
09:14 Bon, quand même, on n'est que au début de course.
09:18 Il y a un petit écart, ça peut forcément revenir,
09:21 mais il a raison d'en profiter
09:22 parce que là, maintenant, c'est pas à lui de faire l'effort,
09:24 mais à ses concurrents directs de faire l'effort
09:26 s'ils veulent rentrer.
09:28 C'est à droite de l'écran, un Lars Sander qui,
09:29 petit à petit, se remonte.
09:32 -Et puis, il a un avantage très clair, Ton van den Bosch,
09:38 mais ça, vous en avez l'habitude
09:39 si vous regardez les manches de cyclocross également,
09:41 c'est qu'évidemment, quand on est groupé,
09:43 on est à la merci de l'erreur des autres.
09:45 Quand on est seul devant, on gère un peu ses erreurs.
09:47 Parfois, on en fait trop, parfois, on n'en fait pas assez,
09:49 mais au moins, on n'accuse pas le coup
09:50 si jamais il y a un ralentissement, un pied posé
09:52 ou même une chute d'un coureur qui est devant,
09:55 d'un concurrent qui est devant.
09:56 Double stratégie, là, également,
09:57 il faut essayer de reprendre un petit peu d'avance
09:59 pour ceux qui restent à vélo
10:01 et puis ceux qui passent à pied également.
10:03 Est-ce qu'il y a une technique pour moins se fatiguer, Arnaud ?
10:06 -Après, il y a des coureurs qui sont très bons
10:10 au niveau course à pied, avec l'enchaînement course à pied,
10:11 le vélo, donc eux, ils vont très vite porter le vélo.
10:14 Et d'autres qui apprécient un petit peu moins
10:17 au niveau de l'effort, en fait,
10:18 cette appréciation, elle est vraiment à la différence...
10:20 C'est au moment où on court et qu'on remonte sur le vélo.
10:22 Là, c'est là que ça fait mal et il faut être capable...
10:23 -Attention, Arnaud.
10:25 Je vais vous couper parce que là, c'est important
10:27 ce qui est en train de se passer.
10:28 Regardez le poste, justement,
10:29 Tonne Vandebosch qui garde la 1re place, comme ça,
10:32 en étant régulier, mais derrière, bien sûr,
10:34 qu'on se bat du côté de Pim Ronard qui est sorti dans sa roue.
10:37 C'était intéressant de voir ce passage, Arnaud.
10:39 Pim Ronard qui a quand même réussi à combler ce trou
10:42 parce que, finalement, Vandebosch a changé de vélo.
10:45 -Oui, c'est vrai que Pim Ronard, le long de la rue Balise,
10:48 a réussi à passer à vélo,
10:49 mais j'étais en train de regarder, c'est impressionnant
10:51 et c'est rare de voir.
10:53 Alors, on est dans le 1er tour, donc c'est pour ça,
10:55 mais c'est rare de voir autant de riders
10:58 changer de vélo en même temps.
10:59 Et vous avez vu, les 3/4 sont passés dans le poste
11:02 et il n'y a pas eu de problème.
11:03 C'est-à-dire que ça a bien changé et tout.
11:05 Donc l'entente entre les mécaniciens se gère bien.
11:08 Même les athlètes, entre eux, ne se bousculent pas
11:10 parce qu'ils savent très bien que sur un parcours comme ça,
11:12 si on n'arrive pas à changer de vélo,
11:14 peut-être qu'un demi-tour, ça va être le demi-tour de trop
11:17 et qu'on va abîmer le matériel
11:18 parce que c'est quand même des conditions très dantesques.
11:22 - Alors c'est bien, mais en même temps, on voit aussi
11:23 qu'on peut être dépassé par quelqu'un qui ne change pas de vélo.
11:25 Van de Boosch a été repris par Pim Renard.
11:27 Donc il y a aussi cette petite pression-là, justement, à gérer.
11:30 Il faut absolument que ça se passe bien dans le poste,
11:32 en sachant qu'on peut perdre du temps, en effet.
11:33 Ce que vous avez vu encore, Lars van der Haar,
11:35 qui a fait l'intérieur, enfin l'extérieur-intérieur,
11:38 pour essayer de revenir derrière et grappiller place après place.
11:41 Il y a aussi une pression, là, au milieu de paquets,
11:43 parce qu'imaginez qu'il se passe, par exemple, une petite cassure.
11:45 On va parler comme en cyclisme sur route,
11:47 une petite cassure, là, au milieu.
11:48 Eh bien, ça va être encore plus compliqué, finalement,
11:50 pour Lars van der Haar de revenir.
11:52 Il est un peu dans le "monetime", là,
11:53 s'il a envie de se battre au coude-à-coude avec l'iserbit.
11:57 - Oui, mais il le sait, il faut vite remonter.
11:59 Regardez, il resserre un petit peu les chaussures.
12:01 On a beaucoup de courses à pied, donc...
12:03 Ce qui se passe aussi, des fois, tenez, au niveau technique,
12:05 on peut serrer nos chaussures au départ, on est bien.
12:07 On commence à courir, les chaussures sont mouillées.
12:09 Quand elles sont mouillées, elles se détendent.
12:11 Donc voilà pourquoi on peut voir directement les athlètes
12:14 resserrer les chaussures directement en pleine course.
12:18 - Là, on est exactement entre les boss que vous voyez, là.
12:22 Vous êtes très bien gérés par bande de bouches.
12:24 - Toujours très technique.
12:25 Bande de bouches, il passe bien.
12:27 Lars van der Haar aussi.
12:29 Il reste des concurrents.
12:30 Corné van Kessel.
12:32 Ça passe bien aussi, mais c'est quand même très dur.
12:35 Bien négocié, surtout qu'à la sortie,
12:36 on se replante complètement.
12:38 C'est très dur parce qu'on n'a jamais de vitesse sur ce parcours.
12:41 On est toujours en train d'essayer de relancer le vélo,
12:43 toujours de pédaler en force.
12:45 Très peu de temps de répit.
12:46 Toujours Tom van de Boosch, là, en première position,
12:49 qui enchaîne le sable.
12:51 Petite erreur pour Pim Ronard.
12:52 Forcément, ça fait descendre les restes des concurrents.
12:55 - Et van de Boosch a même fait un petit écart arnaud.
12:57 Trois secondes maintenant entre van de Boosch et le groupe.
13:00 Pim Ronard, Lorenzweg, Ryan Camp, Lars van der Haar, Elise Herbith.
13:04 Notamment encore une petite cassure, là,
13:06 juste derrière Jens Adams avec Verstring, van Kessel, Kuhn, Meusen.
13:10 Et puis il y a aussi une autre cassure derrière cet homme.
13:12 Neuvenhans, encore.
13:14 Avec une petite seconde, poignée de secondes derrière.
13:17 L'élastique est en train de se tendre et de casser à certains endroits.
13:20 - Exactement.
13:23 L'image actuellement, là, on le voit,
13:25 l'Anglais qui est là, Cameron Meusen,
13:26 qui avait fait un magnifique championnat d'Europe la semaine dernière,
13:30 un vice-champion d'Europe, qui a eu un petit souci au départ,
13:32 mais qui revient quand même là.
13:34 Il est quand même déjà dans le top à peu près 20,
13:37 mais c'est pas fait.
13:39 Il y a quand même un écart.
13:40 Voilà pourquoi lui, il se retrouve à cette position.
13:43 Tom Van den Bosch, je vous le disais,
13:45 qui reprend encore un petit peu d'avance.
13:46 Pourtant, c'était quasiment rentré.
13:48 La Pimrona renégocie bien,
13:50 mais c'est Lorenzweg qui a fait un petit break sur ce virage
13:54 et qui a forcé ses adversaires directs à poser le pied.
13:58 - Lars Van den Haar, dès qu'il le peut, il essaie de se déporter.
14:01 Dès qu'il n'y a pas d'ornières à gérer,
14:03 il essaie de se déporter pour passer les concurrents un à un,
14:06 mais il en reste encore devant lui.
14:08 Sauf que je crois que Van den Haar est repassé devant Elie Zerbiet.
14:11 Et oui, regardez, Zerbiet qui est du côté droit
14:17 et Van den Haar qui est en train de rentrer dans le poste
14:19 pour changer de vélo.
14:20 - Regardez, c'est ça que je disais.
14:25 Tom Van den Bosch qui, tout à l'heure, a fait la différence,
14:27 mais après, sans se le faire en début de course,
14:29 il faut être lucide pour réussir à rouler aussi proche des barrières.
14:32 Pourquoi on roule aussi proche des barrières ?
14:33 Pour rouler à des endroits où il n'y a pas eu de concurrents
14:35 qui ont posé les roues,
14:36 où il y a encore un bon petit grip, où ça peut rouler,
14:39 mais c'est quand même très compliqué.
14:40 Je pense que tour par tour,
14:41 on va voir de moins en moins d'athlètes qui passent à vélo.
14:44 - Même la sortie du poste est intéressante,
14:48 parce que Lars Van den Haar est parti complètement à l'extérieur,
14:51 intérieur, du coup, pour lui.
14:53 Et il y a un autre concurrent juste devant lui
14:55 qui a choisi de revenir sur la route plus tôt.
14:57 Tout est vraiment une question de choix.
15:00 - Exactement, et on essaye d'aller rouler aux endroits
15:05 où c'est le plus pratiquable, sans perdre trop de temps,
15:08 sans élargir trop et avoir la meilleure compromise
15:11 au niveau trajectoire.
15:13 Allez, Pim Ronard qui fait un petit peu le forcing
15:14 pour revenir.
15:16 Lorenzweck, regardez, il me semble qu'il est revenu en deuxième position.
15:19 Il met vraiment un coup de collier, comme on dit,
15:21 pour revenir sur son coéquipier.
15:23 Mais en tout cas, Lorenzweck,
15:24 c'est le genre de parcours qu'il peut apprécier
15:26 avec toute sa puissance et sa technique
15:28 et qui monte petit à petit en pression.
15:31 - Si on parle de tactique d'équipe,
15:34 là on est dans un moment important, Arnaud,
15:36 parce que Tonne van den Bosch et Lorenzweck,
15:38 1er et 2e, font partie de la même équipe.
15:41 Crelan Corandon, vous avez Pim Ronard ici
15:43 qui fait partie de l'équipe de Lars Van der Haar,
15:46 le leader de la Coupe du Monde.
15:47 Et entre ces deux-là, on a deux coureurs
15:49 de la Powell-Sausen-Bingol,
15:51 donc Ryan Camp et Eli Eserbit.
15:53 Et on sait que tous ces concurrents
15:55 ont des objectifs aussi différents.
15:56 Bien sûr, il y a la manche à aller chercher,
15:57 mais on est aussi en train de dessiner
15:59 le classement de la Coupe du Monde au fur et à mesure.
16:01 Donc voilà, ça commence à être assez intéressant
16:04 aussi de ce point de vue-là.
16:05 - On essaye de recouper complètement à l'intérieur
16:13 pour aller chercher l'herbe fraîche.
16:14 Allez, on va finir la fin de ce 2e tour
16:17 avec les deux coéquipiers en tête,
16:19 Van den Bosch, Lorenzweck, et des deux Belges,
16:21 Pim Ronard qui va être à quoi ?
16:22 Peut-être à 5, 6 secondes derrière, en contre tout seul.
16:26 Lars Van der Haar un petit peu plus loin.
16:28 Forcément qu'on en parle de Lars Van der Haar
16:30 parce que c'est lui actuellement
16:31 qui a le manuel de leader de la Coupe du Monde.
16:33 - 10 secondes.
16:34 Pim Van der Haar et Adams,
16:37 avec un seul petit coup de pied,
16:39 en 12 secondes de la dernière.
16:42 C'est un très bon match.
16:44 Pour l'équipe du Sting,
16:45 pour l'équipe de l'OM, Herbert Carpentz,
16:47 Winfrey, David, Philippe Rochot,
16:49 Michael Rennock, et le groupe de l'ambassadeur,
16:52 Cameron Mason, Jonny Stiema, Zéphyr,
16:54 un tas de gars qui ont fait un passage dans le match
16:58 sur 5 minutes avant la fin.
17:01 Le match est over.
17:02 Safe for London.
17:03 Roule en roule, Lorenz Wecke et Ton van den Bosch.
17:17 Et puis derrière, Pim Ronard,
17:19 qui n'a pas du tout envie de laisser partir.
17:21 Bien sûr, Ryan Campely, Zerbit Lars Van der Haar
17:24 et Jens Adams.
17:25 Les voilà, ces 4-là.
17:26 Jens Adams, dont je n'ai pas cité l'équipe tout à l'heure,
17:30 mais qui est bien tout seul, ici, en train de se battre
17:33 avec ses coureurs en même temps
17:34 pour essayer de revenir sur la tête de course.
17:36 Je vous vois archi concentré, Arnaud.
17:38 Que se passe-t-il ?
17:39 C'est hyper...
17:41 C'est parce que je m'imaginais en train de faire ce parcours
17:44 qui est très dur, parce qu'honnêtement,
17:46 on n'arrête jamais au niveau effort physique.
17:48 Ça enchaîne beaucoup, il y a pas mal de virages,
17:50 il y a énormément de bouts.
17:51 Et il y a des fois où c'est très profond,
17:53 où des fois, dès que ça remonte un peu,
17:55 qu'on est sur le relief, on sort un peu de cette humidité.
17:58 Des fois, c'est moins profond,
17:59 on peut avoir un petit peu de grippe.
18:00 Là, on a des portions pavées.
18:02 C'est vrai que c'est un sacré parcours.
18:06 Une petite erreur au changement de vélo
18:08 pour le mécanicien de Lorenzweck.
18:09 Ça plante un peu pour Pimronar à l'opposé du poste,
18:12 mais ça repart.
18:13 Est-ce que Pimronar, à vélo, va réussir à se relancer ?
18:16 J'ai l'impression que ça se relance pas trop mal,
18:18 mais le parcours est quand même dégradé de plus en plus
18:21 avec les courses du matin.
18:23 Tom Van Den Bosch fait une sacrée course, quand même.
18:25 Tom Van Den Bosch qui a été terminé 10e à Waterloo
18:32 et 11e à Mass Merellon
18:34 pour les deux premières manches de la Coupe du Monde.
18:36 Si je vous dis ça,
18:38 c'est parce que les garçons qui sont montés tous les deux
18:40 sur la troisième marche des deux premières manches
18:43 sont avec lui, Lorenzweck, 3e à Mass Merellon.
18:46 Et c'est un des gars qui ont été les plus élevés
18:48 dans la course de la Coupe du Monde.
18:50 3e à Mass Merellon.
18:52 Et Pimronar, 3e à Waterloo également.
18:56 Comme quoi, on a vraiment une vérité qui s'installe toujours
18:58 en début de saison de cyclocross, qui tient pendant des mois
19:00 et puis un petit changement au milieu de saison, souvent.
19:03 Mais pour l'instant, les hommes en forme sont bien devant.
19:06 Allez, regardez, là, ce sont des rares qui préfèrent
19:11 remonter en mode trottinette, là, juste sur une pédale
19:14 pour s'économiser quelques pas.
19:16 Ça prouve que techniquement et physiquement, il est très bien.
19:19 Pour l'instant, on a un Elie Zerbiet assez discret.
19:21 Honnêtement, toujours en 5e, 6e position,
19:24 très longtemps dans la route de son coéquipier, Ryan Kemp.
19:26 Mais assez discret.
19:27 Alors, est-ce qu'il n'est pas super bien sur ses débuts de course
19:30 et il se fait confiance à revenir ?
19:33 Ou est-ce qu'il est tout simplement à bloc et a du mal à suivre ?
19:36 Ça, on va le voir dans les prochaines minutes.
19:39 Évidemment, lui, il a envie de gagner.
19:42 S'il est là, c'est pour marquer le plus de points possible.
19:44 Donc, on va voir s'il est vraiment bien ou non.
19:48 Elie Zerbiet qui a l'habitude, sur ces dernières années,
19:50 de dominer le classement général de la Coupe du Monde.
19:53 C'est pas le cas, en ce moment.
19:55 ...
19:58 ...
20:05 ...
20:07 ...
20:09 ...
20:11 ...
20:14 ...
20:16 ...
20:18 ...
20:20 ...
20:23 ...
20:25 ...
20:27 ...
20:29 ...
20:31 ...
20:33 ...
20:36 ...
20:38 ...
20:40 ...
20:42 -C'est un leader inhabituel en tête de la manche de Coupe du Monde.
20:45 A Thermond, ici, Ton Vandebosch,
20:48 qui est juste devant Lorenzbeek pour cette première.
20:52 Pour cette troisième manche de la Coupe du Monde.
20:55 Et oui, derrière Cess Roset, avec Pim Ronard, avec Ryan Camp,
20:58 avec Lars Van der Haar, Elie Zerbiet également, qui sont là.
21:01 Lars Van der Haar, le leader, bien sûr, de la Coupe du Monde.
21:04 Si on a un leader inhabituel aujourd'hui,
21:06 on aura même, de toute façon, un vainqueur inhabituel,
21:09 un nouveau vainqueur sur ce circuit d'ambiance cross.
21:12 Parce que depuis 2018, il n'y a que deux noms différents
21:15 qui se sont inscrits au palmarès de cette manche, Arnaud.
21:18 Mathieu Van Der Poel, en 2018-2019, et Wout van Aert.
21:21 En 2020-2021.
21:23 Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, ce sera un nouveau podium.
21:27 Reste à voir quel homme fort va réussir à profiter de ce circuit.
21:31 Vous l'avez dit, et on va le redire à nouveau,
21:33 il va falloir être fort jusqu'au bout, jusqu'à l'heure de course,
21:36 parce qu'il y a de la boue, parce que c'est intense également.
21:39 Est-ce qu'un Ton Vandebosch, pas forcément habitué
21:41 à être dans cette position, Arnaud,
21:43 peut s'en sortir physiquement aujourd'hui, jusqu'au bout ?
21:46 Moi, je suis complètement impressionné par Ton Vandebosch,
21:50 qui a fait un beau start, il est parti un peu à la pédale,
21:53 techniquement, aussi, parce que ses concurrents couraient,
21:56 alors qu'il est passé en vélo, il a pris 10 secondes d'avance.
21:58 Ça, souvent, on le voit, ça peut marcher un tour,
22:00 comme on dit dans le jargon, il a fait le start,
22:02 et après, il va se faire rattraper.
22:03 Honnêtement, il s'est fait rattraper en deux temps,
22:05 sous l'impulsion de Ryan Campt, de Pim Ronard.
22:08 Son coéquipier l'a directement rattrapé, Svek.
22:11 Mais même son coéquipier, Laurent Svek,
22:13 qui a l'habitude de côtoyer le top niveau,
22:15 qui est quand même normalement un cran au-dessus
22:17 par rapport à Tom Vandebosch qu'on voit à l'image.
22:20 Mais Tom Vandebosch, ça fait quand même 3 tours qu'il est devant,
22:23 peu importe à chaque fois qu'il revient et tout.
22:25 À chaque fois, il a l'habitude de...
22:27 Enfin, il garde son rythme, il ne panique pas.
22:29 Et derrière, il y a beaucoup...
22:30 Même un Elise Orbit, un Lars Van der Aer, qui essaye de remonter,
22:33 mais je pense qu'aujourd'hui, Elise Orbit,
22:34 c'est un peu dur pour lui,
22:36 mais très, très costaud, Tom Vandebosch,
22:38 qui est actuellement en tête, et c'est vrai que d'habitude,
22:40 il était plus souvent aux alentours de la 10e place,
22:43 mais sur ce genre de parcours, il nous impressionne,
22:45 il est vraiment très fort.
22:46 -Non, mais Arnaud, je ne sais pas si on réalise, en fait,
22:48 mais Tom Vandebosch n'a jamais signé un top 3
22:51 dans une course élite.
22:53 Ça fait 3 ans qu'il est en saison élite,
22:55 il n'a jamais signé un top 3,
22:57 c'est-à-dire qu'il n'est jamais monté sur le podium d'une course élite,
22:59 et là, il est en train de faire l'écart face à Lorenzweck,
23:03 à Elise Orbit derrière, à des coureurs qui essaient de revenir sur lui.
23:06 Il nous fait un énorme numéro en ce moment, le coureur belge,
23:09 qui est encore très jeune, qui a 25 ans.
23:13 -Ouais, c'est vrai que comparé à les deux concurrents directs,
23:16 Svek et Pim Ronnard,
23:18 il y a un petit peu plus de fluidité pour Tom Vandebosch
23:20 dans tous ses changements de trajectoire, sa course à pied.
23:23 Tout est un petit peu plus fluide.
23:24 Évidemment, il y a beaucoup de puissance.
23:27 Ça fait 23 minutes qu'il arrive à rouler comme ça.
23:30 Est-ce qu'il va réussir à tenir l'heure de course ?
23:32 Ça va être très long, on va le voir,
23:34 mais en tout cas, pour l'instant, c'est chapeau bas à Tom Vandebosch,
23:36 qui nous fait du très beau spectacle.
23:39 -Et il y a le mental aussi, bien sûr, qui peut rentrer en ligne de compte,
23:43 positivement, négativement.
23:44 On va voir un peu ce que ça veut donner,
23:45 mais quand on est comme ça, dans la première fois,
23:48 dans une position de peut-être s'imposer
23:51 ou en tout cas de dominer une course,
23:52 avec en plus, derrière, Loren Svek, qui fait partie de sa formation
23:55 et qui a l'habitude, lui, d'aller gagner des compétitions,
23:58 à un moment, il faut débrancher, il faut sortir de cette situation
24:00 et ne pas réaliser, en fait, ce qu'on est en train de faire, Arnaud.
24:04 -Ouais, c'est vrai que c'est comme ça qu'on peut passer des capes aussi,
24:06 parce qu'il y a bien un moment où on arrive à progresser et tout,
24:09 mais c'est énormément de psychologie, comme vous le disiez,
24:13 c'est se faire confiance, des fois, surpasser, et au pire, quoi,
24:16 au pire, on explose et peut-être qu'il va refaire 10, comme d'habitude,
24:19 donc il a bien raison de tenter,
24:21 et voilà, c'est l'occasion aussi qui peut lui offrir des belles perfs.
24:26 -Alors, bien sûr, on s'emballe, il y a 6 secondes d'écart
24:28 derrière le duo Ronard et Svek,
24:31 mais on s'emballe aussi parce que c'est une première
24:33 qui est en train de nous faire Tonne Van De Boch.
24:35 Ici, vous avez le groupe de l'Arsene Dera,
24:36 le leader de la Coupe du monde,
24:38 qui passe déjà à 18 secondes du leader de cette course.
24:42 Les écarts sont en train de se creuser au fur et à mesure.
24:45 Est-ce que, Arnaud, vous voyez un coureur capable
24:50 de revenir aujourd'hui sur Tonne Van De Boch,
24:52 j'ai envie de dire, dans le tour qui arrive,
24:54 ou peut-être dans les deux prochains tours ?
24:56 -Peut-être un...
24:59 Alors, l'Ars Vendérar, costaud, il n'avait pas fait un super start,
25:03 il a réussi à revenir, je pense qu'il essaye de récupérer,
25:07 mais voilà, peut-être qu'il en est capable.
25:09 Après, ce qui peut se passer derrière, c'est Eliezer Bitt,
25:14 très discret, est-ce qu'il est vraiment bien ?
25:15 Je pense que là, ça va un petit peu mieux,
25:17 même si, si je ne dis pas de bêtises,
25:18 il est passé en tête de ce groupe de contre en 4e position.
25:22 Je pense qu'Eliezer Bitt est capable de revenir.
25:24 Après, il y en a un quand même, Cameron Mason,
25:26 je le resouligne, qui a un tour.
25:28 Alors, il est parti dans les derniers, mais celui-là a un souci.
25:30 Fin de premier tour, je crois qu'il était 18e.
25:32 Là, il passe sur la ligne actuellement 13e.
25:34 Donc Cameron Mason, actuellement,
25:35 est un des athlètes qui roule le plus vite,
25:37 mais il y a encore quand même un bel écart.
25:39 Il y a plus de 40 secondes avec la tête,
25:41 mais à surveiller.
25:43 À surveiller, ça peut être un athlète
25:44 qui peut faire une grosse perf aussi aujourd'hui.
25:47 -Et regardez qui est en train de faire le travail,
25:49 derrière, pour ramener Lorenz Weck sur Tonne van den Bosch,
25:52 c'est Pim Renard, qui n'est pas dans la même équipe que ces deux-là,
25:55 mais qui resserre petit à petit l'écart.
25:57 3 secondes, donc.
25:59 Et puis derrière, toujours,
26:00 Eliezer Bitt et Evan Derar, également.
26:03 -Allez, c'est revenu.
26:05 C'est revenu, là, d'un seul coup,
26:06 l'impulsion à l'entrée de cette mini-chicane
26:09 au poste de dépannage.
26:11 Là, Pim Renard qui fait le forcing,
26:13 qui revient complètement sur Tonne van den Bosch.
26:16 Lorenz Weck, bien calé en 3e position,
26:18 pas tout à fait au contact,
26:20 mais je pense, sur la course à pied,
26:21 il va s'arracher un tout petit peu pour bien...
26:23 Il ne faut pas trop laisser d'écart, des fois, en cyclocross.
26:25 Il vaut mieux essayer de bien coller les roues.
26:27 -C'est important, là.
26:28 -On passe complètement en vélo jusqu'au bout.
26:29 -Et oui, c'est important, ce qu'a fait Lars Van Deraer.
26:31 Il fait une différence, regardez,
26:33 avec Eliezer Bitt, derrière,
26:35 qui a carrément pris la petite barrière sur le côté,
26:38 alors qu'il était encore à vélo.
26:40 -Ouais, c'est vrai, là, sur le parcours,
26:42 ils essayent de...
26:43 La partie en face du poste,
26:44 ils essayent de longer les barrières
26:46 pour rouler où il y a le moins de passages possible
26:48 pour avoir la meilleure motricité, le meilleur grip.
26:52 Mais il y a eu une petite erreur.
26:53 Et vous avez vu, dans le poste,
26:54 ça remonte de plus en plus tôt sur le vélo
26:56 pour les meilleurs.
26:57 Allez, maintenant, on a 3 leaders
27:00 avec 2 de la même équipe, donc...
27:03 Pourquoi on remonte plus tôt sur le vélo ?
27:06 -Ce qui se passe dans le poste, ils l'ont vu,
27:08 c'est peut-être qu'aussi, ça peut un tout petit peu sécher,
27:10 même s'il y a beaucoup d'humidité,
27:12 mais je pense qu'ils l'ont vu.
27:14 On le voit que le concurrent direct,
27:15 des fois, essaye de passer à vélo, ça passe.
27:17 Il faut être capable, après, de réfléchir en cours
27:19 et de se dire, bon, OK, on s'était dit
27:20 que ça allait passer à pied tout le long,
27:21 mais en fait, il y en a 2, 3, ils ont essayé,
27:24 à chaque fois, ils prennent un peu d'avance.
27:25 Donc on fait le forcing
27:26 et on se fait confiance au niveau des watts.
27:29 Après, il faut en être capable.
27:30 Mais on le voit, parce que vous avez vu,
27:32 les mécaniciens passaient les vélos directement sur le dos.
27:35 Ils leur posaient derrière.
27:36 Donc peut-être qu'il va y avoir un petit peu de changement,
27:38 en tout cas, de ce côté du poste.
27:40 -Lars Van Berhaer, le pressing du leader de la Coupe du monde,
27:44 derrière, qui profite de la petite erreur d'Elise Herbitte.
27:47 A l'opposé, dans le poste,
27:49 lui, il n'est pas du tout passé pour changer de vélo,
27:50 Elise Herbitte.
27:52 Et Van Berhaer a envie de monter quelque chose.
27:56 -Derrière, c'est Jens Adams.
27:58 On a Kevin Kuhn qui est là.
28:00 Ver String aussi, l'espoir, qui est là aussi,
28:02 aux portes du top 10.
28:04 -Alors, le problème de notre petit coureur
28:10 dont on avait envie de très vite voir la victoire
28:13 et puis au moment où c'est emballé, il a été repris,
28:15 notre petit Tom Van den Bosch,
28:17 c'est que maintenant qu'il est avec Pim Ronard et Loren Zwick,
28:20 il va falloir qu'il l'accepte
28:22 ou qu'il fasse accepter à Pim Ronard, qui est passé en tête,
28:24 que maintenant, c'est à un des deux autres de travailler.
28:28 Parce que quand on revient comme ça,
28:29 qu'on a montré qu'on était forts finalement
28:30 et qu'il y a deux coureurs qui reviennent derrière,
28:32 eh bien, on peut avoir une situation
28:34 où finalement, on le laisse continuer comme ça son travail
28:36 et puis voir un petit peu ce que ça va donner.
28:38 En tout cas, Pim Ronard est quand même passé en tête pour le moment.
28:41 Il va faire le pressing.
28:43 Loren Zwick n'a pas l'air si bien que ça,
28:44 parce que sinon, il serait directement dans les roues tout le temps.
28:47 -Ouais, c'est vrai que Loren Zwick,
28:50 il est toujours plus ou moins en contact,
28:52 mais avec un mini yo-yo.
28:53 C'est-à-dire que 3e position, dès qu'il y a les petites portions,
28:56 je sais pas, j'ai du mal encore à voir si c'est physiquement
28:59 ou techniquement, qu'à chaque fois, il fait des petites erreurs
29:01 et il doit combler son mini-retard.
29:03 -Et on fait l'intérieur. -Et ça recoute complètement la traj,
29:04 pour vendre des bouches.
29:06 Vous avez vu, il est encore lucide.
29:08 Il est très, très bien aujourd'hui.
29:09 -Pim Ronard, 4e des championnats d'Europe
29:13 qu'on a commentés ensemble
29:15 à Pontchâteau, Arnaud.
29:19 Il avait aussi gagné le C2 de la TreadCup.
29:22 Vous savez, c'est juste avant la Coupe du monde, bien sûr, de Waterloo.
29:25 Et on l'a dit, il a terminé 3e de cette manche que vous aviez commentée.
29:28 -Allez, Van der Aert qui met vraiment en route ce groupe
29:32 qui est en train d'éclater, Eliezer Bitt finalement,
29:34 qui est vraiment pas dans un très grand jour,
29:36 même si, OK, il est dans le top 10,
29:38 mais un Eliezer Bitt, quand il est au top, il peut gagner.
29:41 Là, il accuse le coup.
29:43 À chaque fois, on le voit, c'est un petit peu plus dur.
29:45 Mais Lars Van der Aert arrive petit à petit à se détacher,
29:48 mètre après mètre.
29:50 -Allez, la gestion de la trajectoire.
29:54 Les ornières.
29:55 L'intérieur.
29:58 La relance, la boue qui colle, qui est profonde sur cette partie.
30:03 Et Pim Ronard qui va tenter d'en profiter.
30:06 Il va dépasser Ton van der Bosch.
30:08 Oh là là, Pim Ronard, l'attaque de Pim Ronard, énorme !
30:11 Énorme sur cette partie.
30:12 Il a laissé Van der Bosch coller. -Grosse démonstration.
30:15 Sur les watts, vous avez vu, assis sur l'acelle,
30:17 il a eu énormément de force dans les reins.
30:19 Il est venu aller chercher une autre trace à l'opposé du parcours
30:22 pour le doubler.
30:23 C'est les deux coéquipiers de la Cour en Non qui ont complètement du mal.
30:27 Avec Zweck qui a fait encore une petite erreur.
30:30 Je pense que Zweck est au rupteur.
30:32 Mais impressionnant, Pim Ronard sur cette grosse accélération.
30:35 -C'est pas fini derrière.
30:36 C'est pas fini parce que Lars Van der Aert grignote,
30:38 seconde après seconde.
30:40 Et Elie Zerbide vient aussi de passer pour se remettre dans la roue
30:43 de celui qui est en tête du classement de la Coupe du Monde.
30:46 On est en train d'assister à une deuxième course, peut-être, maintenant.
30:51 -C'est un peu mieux pour Elie Zerbide.
30:53 J'ai l'impression que là, au niveau des relances,
30:55 tout ça, au comportement sur son vélo, on le retrouve un petit peu.
30:58 Peut-être qu'il était un peu bloqué.
31:01 Sinon, sur ce début de course,
31:02 c'est sûr qu'il n'est pas non plus dans une très grande journée.
31:05 -A chaque fois que vous dites ça, Arnaud,
31:08 je me dis qu'est-ce qu'il faut être patient quand même
31:10 quand on fait du cyclocross, en fait.
31:12 Il faut être patient parce qu'un tour rond va être vraiment pas bien.
31:14 Et puis, il y a des moments où il faut être patient.
31:17 Et c'est ça, c'est ce que je dis.
31:18 Il faut être patient parce qu'un tour rond va être vraiment pas bien.
31:20 Et puis l'autre tour, ça va aller mieux.
31:21 Et puis deux tours après, ça va être fantastique.
31:24 -C'est pour ça que, mentalement, il faut vraiment être costaud.
31:29 Il ne faut pas lâcher,
31:32 même si c'est court comme course, c'est une heure à bloc.
31:35 Mais dans cette heure de vélo, il peut se passer beaucoup de choses.
31:38 Et regardez, Lars Van der Haar,
31:40 qui est en train de revenir sur Tom Van den Bosch.
31:42 D'ici moins d'une minute, ça va complètement revenir.
31:46 -Il est au moment où on a changé de plan.
31:48 Ah, c'est dommage.
31:50 -Lizard-Boot qui a glissé de l'avant.
31:52 -On voit...
31:54 -Tom Van den Bosch, qui a eu un petit problème.
31:57 -Dommage, j'aurais bien aimé savoir ce qu'on fait.
32:01 -Pim Brunard se retrouve tout seul.
32:03 Tout seul en tête.
32:04 Pim Brunard, là, qui est bien parti.
32:07 -Il est toujours là, en tout cas, Van den Bosch.
32:08 Et Van der Haar, qui est en train de recoller derrière.
32:10 Et si Lars Van der Haar venait mettre à nouveau ici la pagaille ?
32:15 Dans ce groupe de contre.
32:17 -Il est remonté, en tout cas.
32:21 Izerbit, il est là.
32:22 8 secondes.
32:29 -Est-ce que vous le voyez venir,
32:34 Van der Haar, ce renard ?
32:35 -Honnêtement, là, ce qu'il nous démontre,
32:37 c'est vraiment du très solide, très fort.
32:40 C'est lui qui a fait complètement exploser le groupe
32:43 Korn, Izerbit et Adams.
32:45 -C'est ça que je voulais voir.
32:47 Cameron Mason, il en est où ?
32:48 Il était à 40 secondes, il est maintenant à 31 secondes.
32:50 Actuellement, c'est l'athlète qui roule le plus vite,
32:53 qui arrive à combler son retard.
32:56 Mais il y a quand même encore un écart.
32:58 Forcément, c'est très dur quand on essaye de remonter,
33:01 parce qu'il y a toujours un moment,
33:02 il faut être capable de récupérer un petit peu,
33:04 de retrouver un second souffle,
33:05 et on peut vite plafonner.
33:06 Voilà, Cameron Mason, il ne faut pas oublier
33:07 qu'à partir de l'année dernière, il est actuellement en 8e.
33:11 -Allez, on va aller !
33:13 Allez, on va aller !
33:15 Allez, on va aller !
33:17 On joue, c'est ça, mec !
33:19 Allez, on va aller !
33:21 -Et maintenant, c'est Lorenzweck en tête de ce groupe,
33:25 à 8 secondes, là, pour la place de 2.
33:28 Est-ce que Lorenzweck...
33:29 Il y a même quelques petites erreurs.
33:30 On voyait peut-être que physiquement,
33:32 il était un petit peu moins fort que ses adversaires.
33:35 Lars Van der Haar a refait le contact,
33:37 mais c'est dur, vous le voyez,
33:38 le circuit, il n'y a pas de temps de répit.
33:40 -11 secondes, et on a le 11e contact.
33:43 À l'endroit, le but,
33:44 pour la leader de la course,
33:46 pour la Nétherlands,
33:47 Bruno Haag.
33:48 Et le 11e contact,
33:50 il est sur Lars Van der Haar, Lars Van der Haar.
33:53 -C'est Elias Arbiterain-Kamp
33:55 qui essaie de s'entraider pour la Pauwels-Bingo.
33:58 Jens Adams qui s'arrache dans la roue des 2 Belges.
34:08 -Regardez, on peut voir sur ces images,
34:09 la boue qui colle, vraiment,
34:10 la difficulté pour passer
34:12 toutes ces parties de parcours très dures.
34:16 Là, on change de vélo
34:17 pour pratiquement tous les coureurs dans le poste.
34:19 Tout à l'heure, je disais,
34:20 est-ce qu'on remonte sur vélo direct après ?
34:21 On le voit, là, par exemple,
34:23 Lars Van der Haar qui vient de changer de vélo.
34:24 Regardez, du coup, Tom Van den Bosch qui pose aussi vélo,
34:26 puisqu'il se rend compte que, finalement,
34:27 cette partie-là peut être pas mal à vélo.
34:31 -Vous l'aviez prédit, Arnaud Cameron-Mézanne
34:34 est remonté à la 8e place de Britannique,
34:37 il est passé autour de la 15e tout à l'heure,
34:39 quand vous l'avez dit, à la 8e.
34:40 Maintenant, la boue,
34:41 il reste un petit écart avec le groupe devant,
34:44 le groupe d'Izerbyt, d'Adams et de Ryan Camp, maintenant,
34:48 mais alors, il fait vraiment
34:49 une 2e partie de course incroyable.
34:52 Allez, Van der Haar, Van den Bosch.
34:59 Et donc, Lorenz Weck dans ses marches.
35:02 La cadence qu'on garde.
35:03 Tom Van den Bosch qui va garder la 1re place également.
35:07 Et puis toujours Pim Ronard en 1re position,
35:09 qui n'a jamais gagné, bien sûr, de manches de Coupe du Monde,
35:12 Pim Ronard, mais qui a déjà été titré sur un championnat du monde,
35:14 c'était chez les Espoirs, en 2021.
35:19 Il avait été champion d'Europe chez les juniors en 2018.
35:23 -Izerbyt, c'est dur, ça se voit sur son visage.
35:34 -S'il avait vraiment été dans une belle journée,
35:36 il aurait pu suivre, en fait, Lorenz Weck,
35:37 pour tenter de remonter devant.
35:40 On rappelle qu'il s'est imposé hier à Nîles,
35:42 aussi, dans un circuit très exigeant,
35:44 de la boue très présente sur le parcours,
35:47 très profonde également.
35:49 Pas facile de réitérer, bien sûr, l'exploit d'un jour à l'autre.
35:53 Oh ! La chute d'Ayan Sadams, là.
35:56 -Il y a rien, il glisse un petit peu.
35:57 Honnêtement, le plus fort, on va le répéter,
35:59 c'est Cameron Mason, c'est incroyable.
36:01 Regardez, il est là, il est revenu, il reprend encore du temps.
36:03 Regardez, il est dans la roue d'Eliez Izerbyt,
36:05 le plus fort actuellement.
36:07 Après, ça peut changer, il peut se mettre trop dans le rouge
36:09 et craquer, mais quand même, ça fait 5 tours qu'il remonte.
36:12 C'est lui le plus rapide.
36:14 Il y en a un qui peut revenir, je pense que c'est Cameron Mason.
36:17 Derrière, c'est difficile pour Elie Izerbyt.
36:21 Même Ryan Campt est plus fort.
36:22 Et après, on est quand même avec un Tom Van De Boch,
36:24 très impressionnant, qui l'a changé.
36:26 -Il l'a passé en un virage, Cameron Mason.
36:28 -Il est ouf.
36:32 Cameron Mason, c'est un Britannique,
36:34 champion qui a récupéré le maillot de Tom Pidcock.
36:39 Il était dans la même équipe, Trinity Racing.
36:41 Aujourd'hui, il est dans l'équipe 777.
36:44 C'est le sponsor principal,
36:47 managé par Barton Lens, donc une équipe belge.
36:51 Maintenant, on le voit qu'il se concentre complètement
36:52 au cyclocross, alors que chez Trinity,
36:54 il était plus sur du cyclocross et un peu de VTT.
36:57 -Oui, et puis, il fait déjà une magnifique saison.
37:00 On l'a dit, vice-champion d'Europe.
37:02 À Pontchâteau, notamment, on a hâte de voir
37:04 ce que ça va donner sur la suite de la saison.
37:06 Mais en tout cas, il prend ses repères.
37:09 De plus en plus, il fait déjà une magnifique saison,
37:12 puisque sa pire place, ses dixièmes,
37:14 c'était sur une manche de superprestige.
37:16 Mais sinon, il a très souvent tourné autour du top 5.
37:19 Quatrième du Kopenberg Cross, notamment.
37:30 Il tire un petit peu là-bas du dos.
37:32 -19 secondes, Arnaud,
37:36 entre Pim Ronard et le groupe Vandeboosch-Van der Aerts-Zweck.
37:39 -Il faut beaucoup de force dans les reins
37:55 pour donner du grip à sa roue arrière.
37:58 On a toujours Tom Vandeboosch qui est là,
38:01 qui est toujours en tête de la course.
38:03 Lars Van der Aerts qui, maintenant, souffle un petit peu,
38:06 se retrouve bien, complètement doublé,
38:08 Lorenz Weck. Finalement, Lorenz Weck, c'est un petit peu plus dur.
38:11 Et on a toujours ce leader, Pim Ronard,
38:12 qui vraiment... Il y a un tour pile-poil à cet endroit.
38:15 Il attaque à la hauteur du poste de dépannage.
38:18 Il a vraiment réussi à faire une belle attaque,
38:21 je veux dire, un peu à la Sven Nys,
38:22 tout en force, assis sur la selle, avec beaucoup d'explosivité.
38:25 Et derrière, ça lutte.
38:27 Mais en tout cas, Pim Ronard,
38:28 qui nous fait une sacrée manche de coupe du monde.
38:31 Allez, Elie Zerbiet qui rentre dans le poste.
38:33 -Il va garder le contact avec le groupe
38:38 qu'on va appeler le groupe Cameron-Meysen.
38:41 A la sortie de ce poste, à la course à pied.
38:43 J'ai l'impression que c'est long, c'est long, c'est lent
38:45 pour Elie Zerbiet.
38:47 Beaucoup d'énergie dépensée sur ce passage,
38:49 mais peut-être qu'il va réussir à ressortir au contact
38:52 de ses coureurs. Attention, Tom Vandeboosch,
38:54 qui fait l'écart maintenant sur Lars Van der Haar et Lorenzweg.
38:58 Petit écart avant d'entamer cette plateforme.
39:01 Là, Arnaud, si on arrive à plusieurs sur cette plateforme,
39:04 comme il faut descendre du vélo, ça peut poser problème, non ?
39:07 -Ouais, ouais. Bon, après, c'est tellement difficile avant
39:09 que forcément, on arrive roue dans roue,
39:12 mais pas forcément en parallèle à la même hauteur.
39:14 On est un peu un par un,
39:15 parce que c'est pas non plus très large.
39:17 Mais c'est vrai que ça serait un circuit sec aujourd'hui.
39:19 On arriverait peut-être plus vite sur cette passerelle.
39:23 Là, ça serait un peu compliqué à négocier,
39:24 parce que vous avez vu, pour descendre du vélo avant les marches,
39:26 c'est quand même très court.
39:27 Premier Français, David Menud, actuellement 19e,
39:30 qui se bat là pour garder ce top 20.
39:33 -Allez, on est revenu dans la roue de Vandeboosch
39:37 du côté de Lars Van der Haar, qui se retourne.
39:40 Lorenzweg qui a lâché un petit peu prise.
39:41 On est à hauteur de la 2e place ici
39:44 pour cette 3e manche de la Coupe du Monde.
39:47 Oh, petite erreur, là, de Lars Van der Haar.
39:50 -Il a essayé de recouper. -Il est resté au contact.
39:52 -Il va revenir sur la partie verte,
39:54 mais forcément, c'est un tout petit peu glissé.
39:56 On sort un peu le pied, ça va.
39:58 Il est intéressant aujourd'hui, Lorenzweg.
40:02 On sait pas trop, en fait, parce qu'il revient à chaque fois.
40:05 Il est là, mais des fois, il montre des vraies faiblesses.
40:08 Est-ce qu'il veut pas trop se mettre dans le rouge ?
40:10 Je sais pas, mais bon...
40:12 Voilà, il fait un peu le yo-yo, mais il arrive toujours à résister.
40:16 -Deux tours encore à parcourir, et pour l'instant, c'est Pim Ronard,
40:19 le Néerlandais qui est en tête, peut-être à deux doigts,
40:21 qui va aller chercher sa toute première victoire en élite,
40:23 en Coupe du Monde.
40:24 Là, encore une erreur, là.
40:27 -Ah bah là, c'est le truc classique.
40:28 On colle sa roue avant à la roue arrière du corps qui nous précède,
40:33 et de suite, il a été au contact,
40:36 le corps qui se déséquilibre à l'opposé du vélo,
40:38 donc on pose le pied.
40:40 Les trois quarts des chutes en route en peloton,
40:42 ça arrive comme ça.
40:43 C'est quand on touche la roue avant du corps qui nous précède,
40:45 et forcément, ça nous déséquilibre.
40:47 Mais il s'est bien rattrapé, Lars Van der Haar.
40:50 -Heureusement, parce qu'une chute sur le bitume,
40:51 c'est pas la même chose qu'une chute dans la boue.
40:53 Deux tours encore à parcourir pour ces coureurs.
40:56 30 secondes d'écart en faveur de Pim Ronard.
41:00 -Pim Ronard, impressionnant aujourd'hui, là,
41:13 qui vraiment, techniquement, physiquement,
41:16 tout est bien aligné.
41:17 La course à pied, ça va vite.
41:18 Il a beaucoup de force dans les reins.
41:19 Parfois, quand il est assis sur la selle,
41:20 il a dû braquer,
41:22 et ça envoie, ça garde un très, très bon rythme.
41:25 -C'est sa première saison complète chez les élites,
41:28 à Pim Ronard.
41:30 Il s'apprête peut-être à gagner sa première manche de Coupe du monde
41:32 quand il y a des coureurs qui en ont rêvé pendant 15 ans
41:35 avant d'aller la chercher.
41:36 15 ans, j'exagère, bien sûr, vous imaginez bien,
41:38 mais il est quand même en train de réaliser un truc très sympa,
41:41 là, Pim Ronard.
41:42 -Aujourd'hui, les jeunes catégoristes débrident énormément.
41:46 On n'a vraiment pas peur de vraiment s'entraîner
41:49 comme un élite,
41:50 alors qu'on est déjà dans la catégorie espoir,
41:52 et même, ça déteint dès la catégorie junior.
41:54 C'est pour ça que depuis maintenant quelques années,
41:56 on peut voir des athlètes qui ont à peu près
41:59 entre 20 et 22 ans et déjà gagnés chez les élites.
42:02 -Il est là. -Il est le poids là.
42:08 -Petit changement de vélo.
42:09 -Là, il est vraiment costaud.
42:14 Très costaud. Regardez, ils vont pu le voir.
42:15 Là, quand on l'a pu en ligne de mire,
42:17 c'est hyper avantageux pour les regarder.
42:19 Hop, là, il change.
42:20 Ils arrivent à peine, mais ils vont plus le voir,
42:22 donc ça va être compliqué pour eux pour essayer de se dire
42:25 "Allez, on revient sur lui quand on le voit pas."
42:27 C'est quand même pas simple.
42:29 Ça a cafouillé un petit peu, là,
42:30 pour le passage de vélo de Lorenzweg,
42:32 mais ça passe.
42:34 -Et Lars Woberhard qui voulait tenir la cadence
42:36 pour rester à sa hauteur. Farouard, non ?
42:39 -Vous avez vu, la plupart des athlètes
42:40 changent du côté gauche,
42:42 descendent du vélo côté gauche,
42:44 alors que Lorenzweg, c'est un des rares coureurs
42:46 à descendre de l'autre côté.
42:48 Mais honnêtement, il n'y a pas de côté plus rapide,
42:51 c'est juste qu'il y a des droitiers, des gauchers,
42:52 et il y en a certains, et certaines,
42:55 qui vont descendre du côté droit du vélo.
42:56 Donc voilà pourquoi Lorenzweg, ses mécaniciens,
42:59 sont à l'opposé.
43:00 -L'image était incroyable.
43:02 Arnaud, il sait pas quoi faire, Lorenzweg.
43:04 Enfin, pardon, Lars Woberhard,
43:06 il sait pas s'il doit rester sur le vélo,
43:08 s'il doit continuer.
43:09 Il s'est fait dépasser par Lorenzweg à pied, finalement,
43:11 alors que juste avant, il venait de le dépasser à vélo.
43:14 C'est difficile de faire le bon choix.
43:16 -Il y a aussi une différence de gabarit entre les deux.
43:18 Donc la course à pied avantage peut-être un petit peu plus
43:20 Lorenzweg aussi.
43:22 -Ouais, c'est vrai que là, c'était une image très impressionnante.
43:26 Et il y a un gros regroupement à l'arrière, là,
43:29 avec aussi Kevin Kuh,
43:30 on en a pas trop parlé, mais qui est là, le Suisse.
43:33 -Je vous rappelle que la prochaine manche de Coupe du Monde,
43:38 dimanche prochain, sera à 3 en France.
43:42 On a hâte de voir ce circuit inscrit à la Coupe du Monde,
43:46 on a hâte de voir ces athlètes venir et en découdre également.
43:49 Puis on partira à Dublin le 26 novembre pour revenir en France.
43:53 Ensuite, ce sera à Flamanville.
43:55 Là aussi, on fêtera fortement le cyclocross, bien sûr.
43:59 On partira ensuite à Val-d'Isolé, à Namur, à Anvers, à Gavère,
44:02 à Ulst, Zone Oven,
44:03 et on terminera par Bénidorme puis Augerheide,
44:05 sur avant les championnats du monde.
44:08 -Ouais, la saison, il y en a encore des courses.
44:12 Elle est longue.
44:13 Surtout qu'il faut pas oublier ces athlètes-là,
44:14 ils font pas que les Coupes du Monde, il y en a beaucoup,
44:15 ils ont les mêmes cours hier, ils font les Super Prestige,
44:18 ils font les X2 au Trophée,
44:19 enfin, ils font beaucoup de compétitions.
44:21 -Les herbites qui, avec Kevin Kuhl, en effet,
44:31 qui a peut-être profité de l'élan du coureur suisse.
44:34 -Tom Van de Bochon, voilà, là, maintenant, il a un peu craqué.
44:43 Ça devient compliqué pour lui.
44:45 Je sais pas où il est, mais voilà, on se demandait un peu...
44:47 -Il se démerde, là. Il est là.
44:49 -Ah, voilà, il est là,
44:50 mais qui est plus souvent habitué à du top 10.
44:51 Ça fait les 40 minutes qu'il était podiumable, comme on dit.
44:56 Et là, c'est un peu plus compliqué,
44:58 parce que Lorenzweck et Lars Van der Haar
45:00 maintenant mettent vraiment en route
45:02 pour essayer de revenir sur Pim Ronaar,
45:03 qu'on voit pas trop à l'image,
45:04 mais il faut pas oublier que Pim Ronaar est seul en tête.
45:07 -Lars Van der Haar qui devrait, si la situation reste comme ça,
45:12 garder la tête de la Coupe du Monde.
45:15 À l'issue de cette manche.
45:18 -Sous le sable, difficile.
45:27 On parlait de Cameron Mason, je vais en reparler un petit peu,
45:29 mais là, ça devient un tout petit peu difficile pour lui,
45:31 parce qu'il a fait de gros, gros efforts,
45:33 et maintenant, ça plafonne un tout petit peu,
45:35 mais il faut être capable de récupérer.
45:37 Je pensais que ça allait remonter encore un peu plus,
45:38 mais là, maintenant, ça fait à peu près un tour
45:40 qu'il est dans ce groupe,
45:42 à une quarantaine de secondes de la tête,
45:44 et c'est lui, l'actuel leader, Pim Ronaar,
45:45 qui, honnêtement, pour l'instant, il n'a fait aucune erreur.
45:49 Il a été capable de faire une grosse attaque,
45:50 d'accélérer, comme ça, sur un parcours aussi lourd, aussi dur.
45:54 C'est très, très fort,
45:55 et voilà pourquoi il est seul en tête.
45:58 -Et puis on sent qu'il ne fléchit pas.
46:01 -Non, franchement, le rythme est là, il est constant.
46:07 Il n'y a aucune erreur technique.
46:09 Ça passe dans l'ornière, là, pour Lorenzé, vous l'avez vu,
46:11 on vient bien mettre la roue avant dans l'ornière,
46:13 sortir le pied pour assurer.
46:14 Quand on passe dans ces ornières, forcément, ça sert à rien de freiner
46:17 parce que le vélo, il est guidé, il faut se laisser aller.
46:19 Alors que, regardez, Lars Van der Haar, qui, lui,
46:21 vient chercher des trajectoires complètement différentes,
46:23 qui essaye d'aller chercher le sec.
46:26 Ouais.
46:27 -Il a frôlé les barrières comme pas possible deux fois,
46:30 Lars Van der Haar. Il a très envie d'accélérer
46:32 pour revenir au moins en hauteur de ce vég,
46:34 voire même pourquoi pas l'attaquer.
46:37 On le sent venir, Lars Van der Haar.
46:39 On sent qu'il a très envie d'y aller.
46:42 -Oh là là, il faut tenir sur le vélo, déjà tenir debout.
46:45 Et les herbites de l'autre côté, avec bande de gauche.
46:54 Oh, la souffrance. On dit souvent que ce sont des guerriers,
47:01 les cyclocrossman, mais alors là, aujourd'hui...
47:05 -Ouais, ça devient dur. On le voit sur tous les visages et tout.
47:07 Ça devient vraiment costaud.
47:08 Là, le parcours qui est très, très physique.
47:12 Avec un peu de technique,
47:13 mais beaucoup, beaucoup de parties physiques,
47:14 très peu de temps de récup.
47:16 Là, par exemple, on en a une.
47:17 Et après, c'est peut-être sur une petite portion de pavé
47:20 où on peut en avoir une,
47:21 mais bon, à chaque fois, il faut qu'on la relance, ça bloque.
47:22 La route aussi, à la fin de la route,
47:24 sur la rentrée du circuit, on peut récupérer.
47:26 Mais il y a quoi ? Il y a 2, 3 parties
47:27 où on peut récupérer 3, 4 secondes. C'est tout.
47:30 Après, ils sont toujours en prise physiquement et techniquement.
47:40 -La lutte pour la 2e place.
47:42 Quelle patience aussi pour Pim Renard,
47:51 qui est venu aujourd'hui sortir son épingle du jeu.
47:53 Je l'ai dit très tôt, tout à l'heure,
47:55 mais c'est le seul, en fait, de son équipe,
47:57 Arnaud, qui s'est retrouvé dans les groupes de tête
47:59 et qui en a profité, qui a réussi à jouer,
48:01 et qui l'a fait même un sprint
48:03 pour honorer votre last round à venir.
48:07 -Ouais. Allez, last round pour Pim Renard,
48:10 qui est en train de, voilà, peut-être vivre son dernier tour,
48:15 son last round 2, pour aller gagner sa 1re manche
48:17 de Coupe du monde Elite.
48:19 C'est les jeunes générations qui poussent
48:21 à l'image de Thibon Aïs, en début de saison.
48:22 Maintenant, c'est son coéquipier
48:24 qui va essayer de s'imposer aujourd'hui.
48:26 Il a, allez, plus de 20 secondes d'avance,
48:28 on le voit largement, donc c'est bien parti pour lui.
48:31 Après, il va falloir rassurer, mais de ce qu'il nous démonte,
48:33 il n'y a pas de raison que ça ne sourit pas.
48:36 -Lorenz Weck et Lars Van der Haar,
48:37 donc, qui vont passer à une trentaine de secondes.
48:40 Et puis derrière, au bout de cette ligne,
48:42 il y a le groupe Eliezer, Bittger, Benker, Peurs
48:44 et Kevin Kuhn, également.
48:46 Tonne Van de Boosch, qui est là, qui lâche prise, encore.
48:48 Regardez, il est en train de perdre place après place.
48:50 Tonne Van de Boosch et puis Cameron Maison,
48:53 qui est en train de prendre la tête du groupe.
48:55 Adam Srijankamp, également.
48:58 On se bat pour la moindre place, la moindre seconde grappillée,
49:01 également, c'est loin d'être terminé,
49:04 même s'il y en a un qui est largement en tête pour le moment.
49:07 Quant à la première place, c'est toujours française,
49:10 c'est toujours David Meunier qui l'a.
49:12 -Kirk Peurs, le Belge, un quatrième,
49:20 qui fait une très belle course,
49:22 qui est revenu, tout comme Kevin Kuhn.
49:24 C'est lui aussi, il ne faut pas oublier, l'an dernier,
49:26 qui avait gagné toutes les manches de Coupe de France,
49:28 qui était venu, ce Belge, il s'est vraiment révélé sur ses épreuves
49:32 et qui a fait un superbe championnat du monde en début d'année.
49:34 Et puis, Brunard, vous l'avez vu, en lutte sur ce dernier tour,
49:37 c'est vraiment très dur.
49:39 Regardez le rythme, même dans les escaliers,
49:40 ça puise vraiment dans les organismes.
49:42 On est vraiment dans une manche de Coupe du monde
49:45 très difficile due à ce parcours.
49:47 -L'accélération de Lorenzweck, la sortie de cette descente.
49:52 -C'est la fin de la course.
49:54 -Un grand moment de développement.
49:56 Un grand moment de développement.
49:58 -Un grand moment de développement.
50:00 -Un grand moment de développement.
50:02 -Ca descend du vélo pour Lars van der Haar.
50:05 Lorenzweck reste sur le vélo,
50:06 mais je pense qu'il perd un tout petit peu de temps
50:08 pour remonter de suite pour van der Haar.
50:10 Là, on est sur cette partie pavée, mais qu'on ne voit plus,
50:12 parce qu'il y a beaucoup de boue qui est étalée le long de ce circuit.
50:16 -En fait, on a l'impression que van der Haar a envie
50:20 de passer devant Lorenzweck,
50:22 mais que pour l'instant, il ne trouve pas ni la bonne trajectoire.
50:24 En fait, Lorenzweck a l'air de prendre à chaque fois
50:26 les bonnes trajectoires pour empêcher pour l'instant
50:28 le Néerlandais de passer devant lui.
50:30 On a l'impression que Lars van der Haar est un petit peu plus fort,
50:33 peut-être physiquement.
50:34 En tout cas, il pourrait se permettre de passer,
50:35 mais pour l'instant, il n'a pas l'ouverture.
50:37 Et bien, voilà.
50:38 -Ca change de vélo pour le leader de la Coupe du monde actuellement,
50:43 en deuxième position, Lars van der Haar.
50:45 -Ah oui, il est passé devant Zweck.
50:48 -Oui, exactement. Zweck qui est en troisième position.
50:50 Entre les deux, on voit qu'il y a des stratégies différentes.
50:54 Il y a un style forcément différent,
50:57 parce que c'est des gabarits complètement opposés.
50:59 On descend du vélo à un gauche, à un droite.
51:01 On a des trajectoires aussi différentes.
51:03 On va voir lequel va réussir à aller chercher cette deuxième place.
51:08 -Oh, vous ne vous oubliez pas.
51:09 -Pim Ronnard qui est sur une autre planète.
51:13 On ne le voit même plus.
51:14 La grosse accélération sur la course à pied de Lars van der Haar,
51:17 ça se voit, qui a vraiment accéléré, qui veut placer cette attaque-là.
51:21 C'est un peu plus dur physiquement, ça se voit sur le visage de Zweck.
51:24 -C'est ce que je vous disais, j'avais l'impression qu'il cherchait à passer,
51:29 mais qu'il ne trouvait pas encore l'ouverture.
51:30 Lars van der Haar, pour l'instant, s'est fait, c'est le podium.
51:33 La deuxième place, en tout cas, qui est en train d'être jouée.
51:36 -Oh oui, il est parti, là.
51:39 -Qui n'est pas très loin derrière.
51:41 Regardez, il est déjà là-bas.
51:42 Il ne faudrait pas que Lorenzweck craque là, dans ce dernier demi-tour.
51:47 Il va se battre, mais attention, parce que pour la 3e place,
51:51 Koeppers va vraiment se donner les moyens de revenir.
51:56 Il s'est quand même battu aujourd'hui, Elisar Bittke, actuellement 5e.
52:08 Regardez, il n'a rien lâché.
52:10 Malgré, à mon avis, un jour un peu moins bien,
52:14 mentalement, il allait puiser pour garder des précieux points
52:20 de ce général de Coupe du Monde, garder le contact.
52:23 -Oui, parce que c'est encore long, très long.
52:29 On va aller jusqu'à la fin janvier.
52:30 On est surtout à la 3e manche seulement.
52:32 Il y en aura 14 en tout à disputer.
52:35 On parlera, Arnaud, plus tard, au cours de la saison,
52:39 de ces polémiques qui naissent aussi sur la longueur de la Coupe du Monde,
52:43 sur le placement de la Coupe du Monde, sur le fait que
52:45 il y a des coureurs qui ne font pas toujours les déplacements,
52:48 qui ne sont pas toujours là.
52:49 Il y a des coureurs qui ne peuvent pas faire toute la saison non plus.
52:52 Et puis les retours tardifs à chaque fois de Van Der Poel et Van Aert
52:56 qui s'excusent aussi par plusieurs raisons, évidemment.
52:58 Mais il y a en tout cas des discussions autour de tout ça.
53:02 On essaiera de prendre votre avis, Arnaud,
53:05 de se demander aussi s'il y a une formule adéquate, vraiment.
53:08 Parce que oui, c'est important de sauver cette compétition.
53:13 Il y a beaucoup de changements.
53:15 Ça fait maintenant, je crois, deux saisons.
53:17 Il me semble que presque tous les dimanches, on a les Coupes du Monde.
53:21 Alors c'est sûr que ça a fait disparaître peut-être d'autres courses.
53:25 Quand on est un athlète et un pur cyclocrossman,
53:28 c'est compliqué d'être au top tout le temps.
53:30 C'est sûr qu'on ne peut pas avoir un pic de forme
53:33 qui va durer presque cinq, six mois.
53:35 Ce n'est pas possible.
53:36 Il ne faut pas oublier que l'après-la saison cyclocross,
53:38 le calendrier du CIE est ouvert du 1er septembre à fin février.
53:41 Voilà pourquoi on peut organiser autant de courses.
53:44 Une vraie saison de cyclocross, quand on l'a fait en entier,
53:47 c'est très long, parce qu'il y a une préparation avant,
53:48 il y a une coupure derrière.
53:50 Il y a à peu près déjà sept, huit mois qui sont pris dans l'année
53:51 juste pour ça.
53:53 Il ne vous reste seulement que quatre mois.
53:55 Mais en tout cas, c'est vrai qu'une Coupe du Monde aussi longue,
53:58 c'est dur à gérer, surtout aussi en termes de moyens pour les équipes.
54:05 Parce que si on veut aller sur toutes les Coupes du Monde,
54:06 c'est quand même des frais.
54:08 Mais après, souvent quand il y a des changements,
54:12 il y a toujours des personnes qui ne sont pas très contentes.
54:15 Mais après, c'est vrai que ça reste pour moi la plus...
54:19 Il y a le Championnat du Monde et après, juste derrière,
54:20 il y a vraiment cette Coupe du Monde qui est ultra importante.
54:23 Donc moi, je trouve ça quand même bien comme format.
54:26 Après sûr que 14 manches, c'est énorme.
54:28 Si on avait eu peut-être une dizaine ou douze,
54:30 ce serait déjà peut-être suffisant.
54:33 Merci pour votre avis.
54:37 Arnaud, regardez qui est derrière Lorenzweg.
54:40 C'est Elie Zerbite qui pointe le bout de son nez
54:43 parce que le classement de la Coupe du Monde,
54:44 vous l'avez dit, est en train de se jouer.
54:46 Parce que tous les points comptent également à ce moment-là.
54:49 Et parce qu'en fait, entre la quatrième et la sixième place,
54:52 il y a trois points seulement qui sont distribués.
54:55 22 pour le quatrième, 20 pour le sixième.
54:57 Donc trois points d'écart seulement.
54:59 Et entre la troisième et la cinquième, il y a quatre points d'écart.
55:02 Donc en fait, il limiterait les dégâts, Elie Zerbite,
55:04 en glanant comme ça, place après place.
55:06 Et il le sait très bien.
55:07 C'est pour ça qu'il est en train de continuer à lutter
55:10 face à Lars Van der Haar, toujours leader de la Coupe du Monde,
55:13 pour le moment.
55:14 Et vous l'avez dit tout à l'heure, Arnaud,
55:16 il y a les Championnats du Monde.
55:17 Et puis juste derrière, il y a la Coupe du Monde.
55:19 Et c'est certainement ce qui est en train de se dire.
55:21 Pim Ronard, cette victoire va compter beaucoup pour le Néerlandais.
55:25 Aujourd'hui, il a encore 30 secondes d'avance.
55:28 Lars Van der Haar, lui, tente de se séparer définitivement de Lorenzweg.
55:32 Mais il est en train de frapper un énorme coup, Pim Ronard.
55:36 Ce n'est pas nombreux à l'avoir mis aujourd'hui,
55:39 parmi ceux qui pouvaient vraiment s'imposer.
55:41 C'est vrai que moi, j'étais plus sur un favori à Zwek,
55:44 ce genre de parcours.
55:46 Mais Pim Ronard, ça fait un moment qu'il tourne autour quand même,
55:49 qu'il fait des très belles courses.
55:52 Il est capable des fois de faire un tour ou deux tours,
55:55 vraiment d'être dans les meilleurs.
55:57 Il fait déjà des podiums, il est toujours là, même au top 5.
55:59 Mais là, ça va être...
56:01 Je pense que ça va permettre de passer un cap aussi, mentalement.
56:03 Quand on gagne, il faut lui faire du bien.
56:06 Allez, dernière ligne droite,
56:07 première victoire de Coupe du Monde pour le Néerlandais.
56:10 Il a accéléré, assis sur la selle.
56:13 Il n'en revient pas.
56:14 Pim Ronard a fait la différence sur Lars Van der Haar.
56:17 Il y avait ma photo.
56:18 Aujourd'hui, quand il est parti, personne n'a pu le suivre.
56:21 Il a vaincu la boue, et oui,
56:23 pour venir glaner son premier succès en Coupe du Monde.
56:26 Bravo, Pim Ronard, ce jeune Néerlandais de 22 ans derrière.
56:30 Regardez, qui est en train de faire le sprint
56:32 pour gagner cette deuxième place.
56:35 Gardez surtout, le la tête de la Coupe du Monde,
56:38 c'est son coéquipier, Lars Van der Haar,
56:40 pour la balloise Trek Lion.
56:42 Et puis pour la troisième place,
56:44 ce sont les Belges qui vont se présenter.
56:47 Loren Zwick, troisième,
56:48 qui va pointer à une petite vingtaine de secondes.
56:51 25 de Pim Ronard, donc 27 même.
56:54 Podium complété par Loren Zwick.
56:56 Et puis, il est Izerbide qui est revenu dans un sursaut d'orgueil
56:59 sur cette fin de course.
57:00 On continue avec Gerben Kuipers derrière.
57:03 Encore un Belge pour la cinquième place.
57:05 C'est une magnifique place pour lui.
57:07 Kevin Kuhn, Jens Adams et Juran Wieser qui sont à peu près là.
57:11 Là, on est vraiment en file indienne maintenant, on l'a dit.
57:14 Et puis, on va retrouver aussi Wieser pour la huitième place.
57:17 Van de Boosch qui en termine également.
57:20 Ryan Camp, Cameron Meysen qui est là.
57:22 Arnaud pour cette onzième place.
57:24 Merci d'avoir été avec nous, Arnaud Jouffran.
57:26 On s'est vraiment régalé sur cette manche de Coupe du Monde.
57:29 Vivement la prochaine, ce sera la fête à Troyes.
57:32 Il est l'heure de la fête.
57:35 Une grande fête qui se déroule en 1 minute et 10 secondes.
57:40 Le match de la matinée est terminé.
57:44 Le match de la fête est terminé.
57:46 Pour le match de la soirée, le match de la soirée, c'est l'OM.
57:51 C'est l'OM.
57:54 C'est l'OM.
57:57 C'est l'OM.
58:00 On va le voir une deuxième fois sur le terrain.
58:03 C'est le match de la soirée.
58:05 C'est le match de la soirée.
58:07 C'est l'OM.
58:09 C'est l'OM.
58:11 C'est l'OM.
58:14 (acclamations)

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