le replay de la course juniors messieurs de Hoogerheide - Cyclo cross - Mondiaux

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Retrouvez le replay de la course juniors messieurs des Championnats du monde de cyclo-cross de Hoogerheide du 05/02/2023.

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00:00:00 et de devenir champion du monde de la vente ici, dans le Brébel.
00:00:07 Il y aura une immense lutte, avec un magnifique soleil d'année,
00:00:14 avec un grand vent qui vaillera.
00:00:16 Et sur ce plan, il y aura un spectacle délicat.
00:00:22 [Musique]
00:00:36 [Musique]
00:00:53 Bonjour à toutes et à tous, vous avez choisi le bon chemin, le bon sport pour la journée.
00:00:58 On continue, on termine ces championnats du monde à Augerheide.
00:01:02 Au Pays-Bas, il y aura tout à l'heure ce duel entre Wout van Aert et Mathieu Van Der Poel,
00:01:06 qu'on attend bien sûr.
00:01:07 Et là, on est avec les juniors, homme, une délégation belge qui a bien sûr de grosses ambitions.
00:01:13 Mais c'est la caméra, on attend qu'elle se tourne encore un peu,
00:01:16 qu'elle avance encore un peu, parce qu'il a tout gagné cette saison.
00:01:20 La Coupe du monde, le championnat de France, le championnat d'Europe,
00:01:23 Léo Biziot est archi-favori.
00:01:25 Aujourd'hui, il a absolument tout remporté.
00:01:28 Il a une pression bien sûr sur ses épaules, mais l'arc-en-ciel est possible à aller chercher.
00:01:33 Bonjour Arnaud Jouffroy, j'en fais pas trop, on est d'accord ?
00:01:36 Bonjour Claire.
00:01:37 C'est largement atteignable aujourd'hui pour Léo.
00:01:39 Léo, champion de France, vainqueur de la Coupe du monde, champion d'Europe,
00:01:43 vainqueur de deux manches de Coupe du monde.
00:01:45 Oui, il fait partie des gros, gros favoris.
00:01:47 C'est vrai que ces dernières semaines, ces deux dernières Coupes du monde,
00:01:49 ça n'a pas été lui qui a gagné.
00:01:51 Mais en tout cas, il s'est énormément entraîné pour essayer d'aller chercher le plus beau maillot.
00:01:56 Et puis on a d'autres Français aussi qui peuvent faire de très belles courses.
00:02:00 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, Léo Biziot est le favori pour la conquête du titre mondial en catégorie junior.
00:02:06 Il y a des Français en deuxième ligne, en quatrième ligne, en cinquième ligne également qu'on va surveiller.
00:02:11 Allez, on va se concentrer, on va le regarder ce coureur.
00:02:15 L'Auvergnat Léo Biziot, qu'on va pousser jusqu'au bout Arnaud !
00:02:23 C'est avec pas mal d'émotion que je vais commenter cette course.
00:02:26 Je me revois encore junior.
00:02:28 Vous avez remporté la Coupe du monde également.
00:02:35 Allez, c'est parti ! Léo Biziot, le départ !
00:02:37 De suite, il faut bien partir.
00:02:39 Beaucoup, beaucoup de monde, les spectateurs, en même temps du présent.
00:02:43 Regardez cette boule.
00:02:44 Il y a déjà une chute, il y a déjà une chute avec beaucoup de coureurs qui sont arrêtés.
00:02:48 Attention, ça fait un gros coup derrière.
00:02:51 Alors les premières lignes sont passées, mais là tout de suite sur ce départ,
00:02:54 c'est la première chute avec toutes les courses qu'on a vues Arnaud au départ.
00:02:57 On a Fantin, notre Français, qui a été un peu gêné, le vice-champion de France.
00:03:01 Mais voilà, toute la délégation française a pu éviter la Sponsoleyn qui a dû pas bien clipser,
00:03:06 tomber au milieu du paquet.
00:03:08 Ah, c'est tombé quand même pas mal à l'avant.
00:03:11 C'est tombé à peu près à la 15e, 20e place.
00:03:13 Grosse chute, mais nos Français vont quand même éviter.
00:03:17 Léo Biziot était à l'avant.
00:03:19 Paul Cexas qui est parti en deuxième ligne aussi, je pense qu'il a pu éviter.
00:03:23 Aubin, Sparfeld aussi était à l'avant.
00:03:27 Qu'est-ce qui explique cette tabare Arnaud ?
00:03:29 Comment ça se fait que finalement tout le monde est pris dans cette chute ?
00:03:32 Ça frotte énormément, tout le monde part à bloc.
00:03:34 Et puis évidemment, dès qu'il y en a un qui tombe, deux, c'est comme une chute sur la route.
00:03:39 C'est inévitable.
00:03:40 Allez, on va revenir sur l'avant de la course.
00:03:42 On est allé au Biziot à peu près à la 10e place qui est bien partie.
00:03:45 Il me semble que c'est Paul Cexas et Aubin Sparfeld qui ne sont pas très loin derrière.
00:03:50 Allez, de suite, il faut essayer d'être au contact.
00:03:52 Vous l'avez vu aujourd'hui, le temps est plus clément, c'est plus rapide.
00:03:55 Ça a séché légèrement, le soleil est présent.
00:03:57 Donc ça va nous faire une course assez rapide.
00:04:00 Allez, on a Jasek pour la République tchèque qui est en première position.
00:04:04 Remain, Sénat Remain derrière.
00:04:06 Et là, ça fait encore un avare.
00:04:08 Ça s'empile, ça s'empile.
00:04:09 Eh oui.
00:04:10 Avec Jules Simon aussi qui s'est...
00:04:11 Parce que la peau est quand même bien présente là.
00:04:13 Elle est épaisse.
00:04:14 Il y a toujours un petit peu d'humidité dans le sous-bois.
00:04:17 Il faut être prudent.
00:04:18 La délégation belge qui est bien représentée aussi.
00:04:23 On a trois Belges en effet devant lui.
00:04:26 Il y a aussi un Italien, Cafueri, qui est en quatrième position.
00:04:29 Van der Eyden, Guus van der Eyden qui est troisième.
00:04:31 Alors lui, Guus van der Eyden, il est là.
00:04:34 Il s'est imposé à Mas Mekkelen aux Pays-Bas.
00:04:36 Il a été troisième du championnat d'Europe.
00:04:38 Également, c'est le Néerlandais qui est pour l'instant dans les premières positions.
00:04:41 Ah Léo est en train de remonter.
00:04:44 Il va s'être dans les Belges.
00:04:46 Il faut aller au...
00:04:47 Allez, ça s'attrape là pour...
00:04:49 Regardez là, de suite, cette ornière qui se creuse.
00:04:52 Jules Simon qui a été un petit peu tapé.
00:04:54 Avec Omen Sparfel, avec Paul Seixas aussi qui ont un petit peu été gênés.
00:04:57 Ça c'est évidemment...
00:04:58 C'est à cause du premier tour.
00:04:59 Quand on arrive tous en même temps, on veut prendre la bonne trace.
00:05:02 Après, dans les autres tours, ça va un peu se décanter.
00:05:05 C'est les ornières des courses précédentes qui sont creusées.
00:05:08 Allez, on revient à l'avant.
00:05:09 C'est un air de la piste.
00:05:10 On revient à l'avant.
00:05:11 C'est un néerlandais qui est passé en tête devant un italien.
00:05:14 On a un tchèque, le belge.
00:05:15 On a Léo Biziot qui est là.
00:05:17 Pour l'équipe de France, on peut le reconnaître avec son casque blanc pour la U19.
00:05:23 Directement en AG2R Citroën.
00:05:25 C'est Senna Rehmain qui est passé en tête.
00:05:28 Le néerlandais devant Tommaso Cafueri pour l'Italie.
00:05:32 Et Léo Biziot qui ne cesse de grimper place après place.
00:05:34 Il est quatrième.
00:05:35 Maintenant, il a réussi à dépasser les concurrents en un.
00:05:38 15ème Arnaud !
00:05:40 Ça va, de suite, il réagit très très bien.
00:05:43 Il sait, il faut courir à l'avant.
00:05:44 Surtout que là, si vous avez suivi la course d'hier,
00:05:47 dès qu'on va repasser sur la passerelle,
00:05:48 on arrive dans le gros moment d'effort dès ce premier tour
00:05:52 où il faut vraiment s'accrocher.
00:05:53 On va voir si notre favori, si notre français est là,
00:05:57 est présent au niveau des watts.
00:05:59 Et les autres français aussi.
00:06:01 Alexis David qui est douzième pour l'instant.
00:06:03 Jules Simon, dix-septième.
00:06:04 Paul Sexas, dix-neuvième.
00:06:06 Et Aubin Sparfeld, vingtième.
00:06:08 On est bien chez les juniors.
00:06:10 On est bien pour démarrer cette journée.
00:06:12 Allez, c'est Narémane qui fait le tempo.
00:06:14 Et ouais, Léo Biziot qui est à la bagarre maintenant
00:06:16 avec Jordi Corsus.
00:06:18 Jordi Corsus qui s'est imposé lui à Benidorm.
00:06:20 Et là, c'est une partie importante pour Léo.
00:06:23 Il est fort Léo, ça va.
00:06:25 Il est bien, il est bien.
00:06:26 Il remonte en deuxième position.
00:06:27 Il n'en fait pas trop.
00:06:28 Mais à mon avis, il ne va pas tarder à prendre la tête de la course.
00:06:31 Et oui, c'est la tête directement que Léo Biziot prend en personne.
00:06:35 Maintenant en patron, comme il a dominé la saison,
00:06:38 même si ça a été un petit peu plus compliqué sur ces dernières semaines.
00:06:41 On se rappelle de Besançon, notamment Arnaud.
00:06:44 Il a terminé dernier de la Coupe du Monde de Besançon
00:06:46 pour remporter quand même le classement général.
00:06:48 C'était la semaine dernière.
00:06:50 Ah, Besançon, il le sait.
00:06:52 Il s'est fait un petit peu enfermer.
00:06:54 Il a énormément bossé la semaine avant à Benidorm.
00:06:56 Il s'est fait très très mal pour être prêt aujourd'hui.
00:06:59 Voilà, le jour J, je peux vous dire, moi j'étais à ce stage,
00:07:02 je pense que c'est l'athlète que j'ai vu se faire le plus mal de toute la semaine.
00:07:06 Même dans ses intensités, il finissait par terre à la fin des exos.
00:07:09 C'est vous dire la motivation qu'il a pour aller chercher ce titre.
00:07:12 Dans toutes les catégories ?
00:07:13 De toutes les catégories, oui.
00:07:15 Ça veut dire beaucoup de son tempérament aussi à Léo Biziot.
00:07:20 Allez, il est en tête, le Français !
00:07:23 Ce qui est très bien, c'est que ses adversaires directs sont un petit peu à l'arrière.
00:07:28 C'est à dire les Belges, qui ne sont pas forcément...
00:07:30 Ils sont 4-5, après ils sont un petit peu plus loin.
00:07:32 Mais ce qui peut piéger Léo, c'est l'effet de groupe.
00:07:35 C'est la course d'équipe que peuvent faire les Belges dans l'enfermement.
00:07:38 Pour l'instant, on n'est que premier tour, d'accord.
00:07:40 Mais c'est quand même très bien parti.
00:07:42 Léo est à l'avant, là il peut se rassurer sur ses trajectoires,
00:07:45 sur ses crampons, son choix de matériel.
00:07:49 Alors attention, parce qu'on a vu des courses différentes hier.
00:07:53 On a vu soit justement les favoris payer le moindre effort, la moindre erreur.
00:07:58 Soit les favoris faire la différence d'un seul coup et puis partir et ne plus être revus.
00:08:02 Donc on voit bien, ça peut jouer très vite sur ce circuit d'Augerheide.
00:08:05 Après voilà, je pense qu'aujourd'hui, Léo Bisio assume ce statut.
00:08:11 Il est arrivé au même statut aux championnats d'Europe, il a réussi à s'imposer.
00:08:16 Donc voilà, il répond présent et je ne pense pas qu'il va s'effondrer parce que c'est le favori.
00:08:22 Au contraire, je le vois, il domine quand même bien la course, il ne faut pas trop en faire.
00:08:26 Mais dans tous les cas, il est là aujourd'hui, il a bossé pour et il n'y a pas de raison que ça ne matche pas.
00:08:33 Allez, on va arriver fin de premier tour sur ses planches.
00:08:35 Le belge qui passe très très vite.
00:08:40 Léo, ça passe, mais c'était un petit peu chaud.
00:08:43 Il ne vaut mieux pas prendre de risques si on n'est pas sûr.
00:08:46 Mais en tout cas, première attaque à la relance des planches avec le belge qui fait un gros gros effort à la relance.
00:08:52 Et on est aussi bien sûr dans ce premier tour, donc on prend des repères aussi.
00:08:56 C'est Jordi Corsus qui est passé en tête comme ça et qui continue celui de la victoire à Benidorm.
00:09:05 On l'avait dit, il y en a un autre aussi à surveiller, c'est Seb Vandenboer, Arnaud qui avait gagné à Besançon.
00:09:11 Allez Léo Bisio qui réagit bien avant ses marches.
00:09:14 Allez, on enchaîne avec ses marches.
00:09:17 Il est revenu de suite, on s'est attardé sur le ralenti des planches, mais il est quand même rentré.
00:09:22 Léo s'est revenu. Alors qu'est-ce qui va se passer sur la route ?
00:09:25 Est-ce que ça va se regarder un petit peu ? Ou est-ce que ça va relancer vraiment à bloc ?
00:09:28 Là on enchaîne, on a le petit dévers avant l'arrivée.
00:09:31 Dites-nous, parce que c'est la première fois qu'on le voit courir finalement nous sur les antennes du groupe, l'équipe Léo Bisio.
00:09:37 Quelles sont ses qualités au français ?
00:09:40 Après, il est très intelligent, il sait courir.
00:09:44 Il ne faut pas oublier qu'il pratique beaucoup le cycliste sur route.
00:09:47 Il est malin, il contre de suite, il a envie vraiment de durcir la course.
00:09:51 Après, son point fort à Léo, c'est son rythme.
00:09:53 Quand il est très costaud, honnêtement, à chaque fois il s'est imposé solo.
00:09:57 Il faut qu'il se fasse confiance.
00:10:00 Je pense que c'est un des coureurs les plus forts au départ.
00:10:04 Il ne faut surtout pas qu'il se fasse piéger par une course trop tactique
00:10:08 où il prendrait beaucoup d'attaques face aux Belges.
00:10:11 Il faut qu'il se fasse confiance et qu'il soit capable de contrer ou d'imposer directement son rythme.
00:10:16 Là-dessus, on peut lui faire confiance.
00:10:18 On revoit le moment où il a voulu repasser.
00:10:22 On voit cette petite attaque.
00:10:23 Et il teste aussi en Imaginardo.
00:10:25 De suite.
00:10:26 Et oui, il le savent, il ne faut pas le laisser partir.
00:10:28 C'est le champion d'Europe qui attaque.
00:10:31 Il le savent, il ne faut pas se faire avoir.
00:10:35 Mais là, ce qui va être compliqué aujourd'hui, c'est de toujours rester dans de bonnes positions.
00:10:39 Toujours, à mon avis, dans les trois premières positions, c'est très très bien.
00:10:42 Allez, ça va changer pour le Néerlandais.
00:10:45 Thomas Socafueri, l'Italien, qui est en tête en même temps et qui imprime maintenant son tempo.
00:10:52 Et Van Den Boer, je pense, qui a essayé de passer juste devant Léo Bizzio.
00:11:00 Non, c'est Lehmann qui est devant Léo Bizzio.
00:11:03 Van Den Boer, bien sûr, il est Belge.
00:11:06 Paul Sexas, notre Français aussi, qui revient dans le groupe de tête.
00:11:11 Et oui, Paul, il est là aussi.
00:11:13 Très très fort, Paul Sexas, au niveau des qualités physiques.
00:11:17 Il a fait une sacrée remontée.
00:11:18 Ah oui, c'est quelqu'un de très très très fort.
00:11:21 On arrive dans le technique.
00:11:24 Il ne faut pas se faire enfermer, il faut être propre.
00:11:34 Et là, Paul Sexas, notre Français.
00:11:36 Je crois qu'on a Alexis David un petit peu plus loin, qui est ici même dans la roue de l'Anglais.
00:11:41 Hop, avec son moto Sartre 30.
00:11:43 Une petite chute là.
00:11:44 Le 17ème pour l'instant.
00:11:45 Il faut éviter.
00:11:46 Il y a souvent qu'il s'est dégradé quand même avec les courses d'hier, même si on est sur un temps un peu plus clément.
00:11:52 Mais quand même, ça se dégrade vite.
00:11:54 Allez, Léo Bizzio, toujours en deuxième position, toujours aux avant-postes.
00:11:58 Tout ça a un petit peu éclaté dans le groupe suite à la chute.
00:12:03 Il y a quelqu'un qui se déséquilibre.
00:12:05 C'est cette petite chute là qui a éclaté un petit peu le groupe.
00:12:10 On perd un peu de temps.
00:12:11 Le Canadien a été gêné, le Tchèque aussi.
00:12:13 Paul Sexas qui a bien réagi, qui a fait le tour.
00:12:15 Allez, on revient sur la tête de course avec toujours l'Italien en tête.
00:12:18 Léo Bizzio en deuxième position.
00:12:20 Pour l'instant, il y a vraiment d'immenses écarts.
00:12:23 Ça commence un petit peu à faire des échelons, mais pas beaucoup.
00:12:26 Attention, attention, au Belge qui est derrière lui, Alexis David.
00:12:30 Attention au Belge qui est derrière lui, à l'Italien qui essaie également de faire le tempo désormais.
00:12:36 Les Belges, je vous l'avais dit, qui font partie des coureurs à surveiller.
00:12:39 C'est Jordi Corsux encore qui est dans la roue de Léo Bizzio.
00:12:43 Allez, Léo !
00:12:45 Pour l'instant, vous êtes satisfait de la façon dont cours, Léo ?
00:12:51 Oui, très bien.
00:12:53 Il faut toujours être aux avant-postes.
00:12:55 Ça ne sert à rien non plus d'être tout le temps en tête, mais en deuxième, troisième position, c'est très bien.
00:12:59 Il peut analyser un peu ses adversaires.
00:13:01 Et dès qu'il y a une petite erreur, ou dès qu'il sent un point de faiblesse, pourquoi pas tenter d'attaquer.
00:13:06 C'est encore tôt dans la course. On est en deuxième tour.
00:13:09 Je rappelle, on a 10 minutes de course.
00:13:11 Les juniors, c'est à environ 40 minutes de course.
00:13:14 Mais c'est bien, il est au contact.
00:13:15 On va arriver encore dans ce temps fort où on arrive dans la bosse.
00:13:19 À chaque fois, c'est là qu'on peut faire des gros écarts.
00:13:21 Rappelez-vous, il y a un premier peu qui s'est imposé.
00:13:23 Il passe en tête, il passe en tête.
00:13:25 Il va peut-être passer une attaque.
00:13:27 Allez Léo Biziot qui va tester tout le monde derrière.
00:13:31 L'italien, Tommaso Caffoué, qui a dû s'incliner.
00:13:35 C'est compliqué là, on le voit.
00:13:39 On a envie de revenir à l'avant.
00:13:41 Il durcit la course, il est capable de relancer.
00:13:43 Ça va un peu éclater à mon avis.
00:13:45 Regardez, là, c'est le seul qui est capable de relancer.
00:13:48 Et oui, physiquement, aujourd'hui, je sais que Léo, c'est le plus fort.
00:13:52 Après, il faut bien courir.
00:13:54 On le sait que ça, ce qui s'accroche là...
00:13:57 Dirty Corsus, 5 galets, j'ai prise derrière.
00:13:59 Il a aussi le français.
00:14:01 Il continue, il continue son effort.
00:14:03 Il n'a pas envie de s'arrêter du tout, Léo Biziot.
00:14:05 Et si c'était un des premiers moments, justement,
00:14:07 où ça commençait à faire la différence.
00:14:09 Alors derrière, on n'a pas totalement lâché du côté du Dirty Corsus.
00:14:12 Caffoué est un petit peu plus en difficulté, l'italien.
00:14:16 C'est un des premiers moments où le français a décidé d'attaquer.
00:14:20 Il durcit bien la course.
00:14:22 Il n'y a que le belge qui est capable de le suivre.
00:14:24 Après, il faut s'entendre quand même pour partir.
00:14:27 Mais c'est très bien ce que nous fait Léo.
00:14:29 C'est l'arrêt maille de Leonie Herlandais.
00:14:31 L'ornière est bien faite.
00:14:34 Quand est-ce qu'on décide, Arnaud, d'arrêter cette phase d'attaque ?
00:14:38 Quand on voit que ça ne casse pas trop derrière ?
00:14:41 Si à chaque fois, ça ne roule pas, si ça ne coopère pas,
00:14:46 là, évidemment, il y a une casquette qui a été jetée au milieu du parcours.
00:14:49 Mais pas de problème.
00:14:51 Mais évidemment, c'est quand on ne coopère pas,
00:14:54 c'est si ça ne veut pas rouler.
00:14:56 Mais je pense qu'il n'y a pas de raison.
00:15:01 C'est quoi la partie qui avantage le plus Léo, à votre avis, Arnaud ?
00:15:07 C'est cette montée physique, là où il a attaqué.
00:15:10 Je pense que c'est vraiment sur le haut de la bosse
00:15:12 où il est vraiment capable de continuer à relancer
00:15:14 et de faire un écart, alors que la fin du parcours,
00:15:17 attention, on est un peu plus sur les portions techniques.
00:15:19 Et on l'a vu, Léo saute les planches,
00:15:21 mais c'est vrai que ce n'est pas le plus rapide.
00:15:23 Le beige, par exemple, a démontré autour d'avant,
00:15:25 il passe un petit peu plus vite,
00:15:27 et ses planches sont juste avant l'arrivée.
00:15:29 Donc c'est pour ça que Léo a envie de durcir cette course.
00:15:32 On a un groupe de 4 qui s'est détaché,
00:15:35 mais l'Italien derrière a envie de revenir.
00:15:37 Cafouery, on a des vainqueurs de Coupe du Monde,
00:15:39 on a trois vainqueurs de Coupe du Monde, de Manches de Coupe du Monde,
00:15:41 cette saison devant, vous l'avez rappelé tout à l'heure,
00:15:43 mais Léo Bizzio en a remporté deux,
00:15:45 à Tabor et à Zonhoven notamment.
00:15:47 Et pour l'instant, il garde la tête, le Français.
00:15:49 On arrive sur les planches, il va falloir être propre, bien s'appliquer.
00:15:54 Ça passe bien.
00:15:55 C'est mieux que tout à l'heure.
00:15:56 Ça passe mieux pour le Français,
00:15:58 c'est le plus souple qui va se rassurer.
00:16:00 Il n'y a que le Belge qui est un peu plus rapide,
00:16:02 sinon tous les autres sont au même niveau.
00:16:04 Le Néerlandais qui essaye de rentrer,
00:16:06 mais ça pioche un petit peu.
00:16:08 Vous avez vu, l'Italien est passé à pied,
00:16:10 ça c'est une information également.
00:16:12 Je pense que là c'est un petit peu plus dur pour l'Italien,
00:16:16 il était peut-être un peu en sur-régime sur ce premier tour.
00:16:21 Allez, Léo qui domine pour l'instant.
00:16:24 C'était lui qui a été le seul à être capable d'accélérer,
00:16:27 d'éclater un petit peu ce groupe.
00:16:29 Passage sur la ligne, on va se retrouver à 4-5 à peu près.
00:16:32 Dans les marches, Léo Bizzio qui devance Jordi Corsus
00:16:37 avec Senna Reimlijn, ça c'est le Néerlandais,
00:16:40 et avec Seb Van Den Boer, le deuxième Belge.
00:16:44 Là vous voyez Tommaso Caffueri, l'Italien.
00:16:47 Il y a Kei Sollen également, un deuxième Néerlandais
00:16:50 qui est en train de rentrer dans ce groupe.
00:16:52 Le dévers est parfait pour Léo.
00:16:54 Après la course à pied, Léo a fait une petite relance,
00:16:57 il y a un écart, à mon avis il va prolonger son effort sur la route,
00:17:00 c'est naturellement, regardez, ça fait la différence.
00:17:03 Est-ce que Léo Bizzio va continuer à partir ?
00:17:05 Regardez, il est parti en mode chrono,
00:17:07 c'est parti à bloc pour Léo.
00:17:09 Allez, il faut y aller maintenant.
00:17:11 Jordi Corsus qui se met exactement dans la même position.
00:17:13 C'est lui le plus fort, vous avez raison Arnaud,
00:17:15 là il est en train de le prouver.
00:17:17 Allez Léo, une fois que l'écart est fait,
00:17:19 on peut continuer sur ce circuit de Doggeride.
00:17:22 Et derrière Arnaud, regardez, j'espère qu'on va le voir,
00:17:25 Paul Sexas est là toujours, pour le top 10,
00:17:27 et d'ailleurs, il est en train d'accélérer Paul.
00:17:30 Allez Paul, qui fait la même chose que Léo dans cette partie.
00:17:33 Paul Sexas qui est costaud aussi, un autre Français.
00:17:38 On va revoir le ralenti.
00:17:41 Après la course à pied, Léo a été capable de reclipser,
00:17:44 de faire une relance, à mon avis il les a bien surpris.
00:17:47 Mais en tout cas c'est bien joué pour sa part.
00:17:50 On voit que Corsus ne réagit pas tout de suite.
00:17:53 Allez, il y a toujours cet écart Léo, 3 secondes.
00:17:56 Il faut y aller là, il faut vraiment qu'il arrive à continuer,
00:17:59 à continuer encore bien 3-4 minutes jusqu'à la prochaine bosse.
00:18:04 Et il se dit qu'après ça se regarde entre les deux Belges et le Néerlandais,
00:18:07 et là après il peut prendre vraiment de l'avance.
00:18:11 On accuse le coup, derrière en tout cas du côté de Solène qui était en train de rentrer,
00:18:17 le Néerlandais, le coureur italien Cafueri aussi, ça semble terminé maintenant pour lui.
00:18:22 Il y a Neujems qui était avec lui et Paul Sexas qui visiblement a réussi à s'extraire un petit peu
00:18:26 du groupe derrière qui est en 8ème position.
00:18:29 Les Français nous régalent aujourd'hui.
00:18:31 Allez Léo dans la portion technique, il assure, ça passe bien.
00:18:37 On n'a pas le droit au drone sur cette course Arnaud, bien dommage !
00:18:40 Parlez-nous de son tempérament peut-être aussi à Léo Bisio,
00:18:48 puisque vous l'avez croisé de long jour.
00:18:51 Léo est quelqu'un de très appliqué, impliqué, il est hyper pro,
00:18:56 il sait toujours se remettre en question.
00:19:01 Par exemple avant la coupe du monde de Zone Oven, on a énormément bossé dans le sable,
00:19:05 c'était pas forcément son point fort, mais avec l'équipe de France,
00:19:09 on avait fait un stage junior au Red Anjou, il a énormément travaillé ça,
00:19:12 il a été hyper appliqué, il l'a même retravaillé après pendant ses vacances de Noël.
00:19:17 C'est vous dire l'implication qu'il a dans cette saison,
00:19:21 il est hyper motivé, hyper sérieux et il garde la tête sur les épaules.
00:19:25 C'est un jeune hyper simple et qui aussi sait dire merci,
00:19:31 à chaque fois quand il gagne, il remercie l'équipe de France,
00:19:35 il est capable de dire "c'est grâce à vous aussi" parce que c'est une équipe,
00:19:38 et le cyclo-cross c'est vrai que ça se gagne aussi avec ses mécaniciens,
00:19:41 avec son équipe, et cet entourage-là, il sait en prendre la mesure.
00:19:45 Et on sent beaucoup d'admiration dans votre voix, j'insiste,
00:19:48 parce que Léo vous avez rendu hommage quand il a remporté la coupe du monde chez les juniors,
00:19:52 il a dit "oui je succède à Arnaud Jouffroy" avec qui j'ai beaucoup fait de choses,
00:19:57 on a regardé, parce qu'on rappelle Arnaud que vous êtes en ce moment dans le staff de l'équipe de France,
00:20:01 pour faire des stages également avec eux, en tout cas de temps en temps,
00:20:04 et c'est vrai que ce sont des mots sympas aussi,
00:20:07 cette espèce de passation qui se passe dans l'équipe de France.
00:20:11 Ouais c'est vrai que, alors moi je ne suis pas le pro à regarder les classements et tout,
00:20:15 mais un jour on m'a dit que j'étais le seul français qui avait gagné le général d'une manche de coupe du monde,
00:20:19 et je suis très heureux maintenant que Léo Bisio rejoigne ce clan-là,
00:20:23 c'est vraiment très chouette, et puis voilà, il est quelqu'un qui est très pro,
00:20:30 et attention aujourd'hui les juniors, il ne faut pas oublier que ça pousse énormément,
00:20:33 parce que des fois juste l'année d'après ou deux ans après, on est déjà professionnel sur route,
00:20:39 donc aujourd'hui la catégorie junior ça roule très très vite.
00:20:42 On va regarder ce qui se passe en tout cas dans cette partie avec Remain,
00:20:46 et qui est en train de passer Corsus, le néerlandais qui s'est lancé à la poursuite maintenant de Léo Bisio,
00:20:51 toujours très fort, Léo il a augmenté son avance, il l'a doublé même à cet endroit.
00:20:56 Il n'y a que le néerlandais là qui est capable d'accélérer un petit peu à chaque fois,
00:21:00 là Léo il est capable de se remettre en danseuse,
00:21:02 il faut vraiment encore prendre plus d'avance pour assurer.
00:21:06 Il a du mal, il a du mal, Corsus aussi,
00:21:10 et c'est Sennar et Remain qui a l'air de bien finir sur ce tour, sur cette partie.
00:21:16 - Arnaud, juste avant de revenir vraiment à la course,
00:21:20 vous parliez de justement passer professionnel sur route,
00:21:23 alors on sait qu'il est dans une structure sur route etc,
00:21:26 j'imagine que du côté du cyclocross on n'a absolument pas envie de perdre une pépite,
00:21:30 comme Léo Bisio aujourd'hui ?
00:21:32 - Oui c'est sûr, après c'est vrai que pour l'instant on lui a toujours donné le feu vert sur ses deux disciplines,
00:21:37 la route et le cyclocross, il se régale, c'est ce qu'il aime faire les deux disciplines,
00:21:42 c'est son équilibre, donc il n'y a pas de raison que ça ne perdure pas,
00:21:46 moi j'y crois, mais dans tous les cas c'est un sacré bonhomme qu'on a là.
00:21:50 J'étais en train de regarder aussi Paul Sexas, qui n'est pas très loin là,
00:21:53 toujours dans le top 10, c'est un junior 1, il ne faut pas oublier,
00:21:56 il est 8ème, il est junior 1, donc c'est quand même quelqu'un qui est là,
00:21:59 et aussi on a une sacrée pépite avec Paulo.
00:22:03 - Junior 1 c'est sa première année junior, pour traduire un petit peu le langage vélo,
00:22:08 on a l'habitude de parler avec des termes qui nous semblent totalement logiques,
00:22:13 mais je me permets de faire une petite parenthèse pour expliquer la parenthèse dictionnaire,
00:22:18 on va l'appeler comme ça. Allez Léo de Vizio, toujours en tête pour l'instant,
00:22:23 avec 5 secondes d'avance sur Sennar et Meini, 11 secondes d'avance maintenant sur Seb Vandenboer,
00:22:28 le belge derrière avec Jordi Cortus, allez Léo la course est parfaite pour l'instant pour le français,
00:22:35 alors attention, changement de chaussure, un boa qui a dû se casser,
00:22:42 il faut toujours avoir une paire de chaussures au poste.
00:22:45 - C'est Guus Van der Heide, Arnaud, qui avait remporté une manche de coup de montée à Masmekellen.
00:22:50 - J'ai l'impression que le néerlandais est en train de rentrer petit à petit sur Léo de Vizio,
00:22:56 il va falloir être fort dans la tête dès que ça peut un petit peu rentrer,
00:23:00 allez ça passe bien pour les planches, là il relance, ça passe moins vite pour le néerlandais,
00:23:06 c'est très limite pour le néerlandais, et oui signaux que le néerlandais est vraiment à bloc.
00:23:11 - Oui exactement, et deux belges derrière, il y avait de la hauteur là,
00:23:16 pour Van den Boer et Cortus, ça passe bien pour Solène aussi, on va revoir ça Arnaud.
00:23:22 - On voit, il touche un petit peu la planche et sur la deuxième,
00:23:26 c'était vraiment limite, je pense qu'il est vraiment à bloc,
00:23:30 allez Léo il faut continuer cet effort là, il faut le prolonger,
00:23:33 sur la course à pied il est très fort.
00:23:36 C'est là qu'il y a un tour, il a accéléré gentiment mais sûrement,
00:23:41 regardez il est très affûté Léo pour son objectif de l'année, objectif suprême.
00:23:47 - On rappelle quand même qu'il les a tous coché les objectifs depuis le début de l'année,
00:23:51 le championnat de France, la coupe du monde, le général en remportant deux manches,
00:23:56 c'est cinq manches chez les juniors de coupe du monde, et aussi le championnat d'Europe,
00:24:00 et bien sûr cet objectif du maillot arc-en-ciel derrière, la relance c'est la même chose,
00:24:05 il a fait une copie conforme, là Léo Visio de ce qu'il avait fait tout à l'heure,
00:24:08 et il augmente son avance.
00:24:10 - Ça roule, ça roule, on voit pas mais l'arrivée c'est un long faux plat montant,
00:24:14 allez Léo il relance encore, dès qu'il peut il se relève, il a une très bonne cadence,
00:24:18 il a de la puissance, il est bien concentré dans son effort, c'est parfait ce que nous fait Melnerlande,
00:24:22 il se défend très bien, regardez il reprend encore un petit coup quelques mètres,
00:24:26 il est fort, il est très très fort Remain.
00:24:29 - Ah derrière ça joue un peu battu, maintenant entre Vandenberghe et Corsus
00:24:33 qui ont maintenant 14 secondes de retard, d'ailleurs Solène va pouvoir revenir,
00:24:38 ça se dessine en duel.
00:24:42 - Remain qui est en train de rentrer, Céna Remain le seul qui est capable de lutter
00:24:47 contre Léo Biziot, regardez c'est pas très loin.
00:24:50 - Et là attention, parce que mentalement ça va être autre chose exactement.
00:24:54 - Mais oui il faut pas craquer.
00:24:57 - Vous avez vu la photo de votre Van Aert Arnaud sur le côté, on est en Pays-Bas on le rappelle,
00:25:02 on attend que c'est à l'heure le duel incroyable avec déjà énormément de monde au bord du circuit.
00:25:06 - Oui c'est ça, regardez le monde, le monde c'est la course junior,
00:25:09 à mon époque il n'y avait pas autant de monde mais là on se croirait déjà sur la course élite.
00:25:15 - On va arriver dans le technique, dans le sous-bois.
00:25:17 - Ça montre aussi que le cyclo-cross est une discipline qui plaît et qui prend.
00:25:21 - Allez Biziot contre Remain, il y a 3 secondes maintenant d'écart.
00:25:29 - Alors là ce qui n'est pas évident c'est voilà, Léo grosse attaque, il fait un écart
00:25:36 et là d'un seul coup ça rentre, c'est-à-dire qu'il faut être costaud dans la tête,
00:25:39 il faut se dire bon ben il y en a un qui est en train de rentrer,
00:25:41 il faut se faire confiance, peut-être on se dit ok il est un peu plus rapide et plus fort
00:25:45 mais peut-être qu'il a laissé beaucoup d'énergie et après ce qui est plus facile pour le deuxième,
00:25:49 pour le néerlandais c'est qu'il l'a en point de mire, donc lui il a un objectif,
00:25:53 donc c'est facile alors que Léo il est dans un chrono, il est concentré dans son effort, il s'applique.
00:25:57 Donc là il va y avoir à mon avis très certainement un regroupement
00:26:00 mais après ça va être la lutte et ça va être une guerre psychologique.
00:26:04 Ah ils ont démarré le petit drone, ça ne m'étonnerait pas qu'au prochain tour
00:26:07 on a le droit à suivre la tête grâce au drone.
00:26:11 Mais Léo a l'air de gérer quand même très bien ses courses,
00:26:13 ce que je veux dire c'est que là il sait ce qu'il a mis dans ses attaques,
00:26:16 ce qu'il a laissé, quelles cartouches encore il a.
00:26:20 Oui je pense qu'il n'a pas à tout donner mais ce qui est sûr c'est que par contre dans la grosse attaque
00:26:26 qu'il a fait en deux fois, dans les deux difficultés de la journée,
00:26:29 la grosse montée plus après à l'arrivée, évidemment qu'il a dû se mettre dans le rouge
00:26:33 mais regardez ça ne rentre pas totalement encore pour le néerlandais.
00:26:38 Est-ce que le néerlandais plafonne un peu ? Ça peut hein ?
00:26:42 Allez en attendant on a Léo Bisio toujours avec quelques secondes d'avance sur Senna et Main,
00:26:48 Senna et Main qui tentent de recoller à la roue du français
00:26:51 et derrière ils sont déjà à 22 secondes, Jordi Corsu, Sepp Wandenburg et Kei Solen.
00:26:57 Derrière on a Wiss Neuems encore un belge qui est à 27 secondes de la tête
00:27:02 et Paul Sexas qui est à 33 secondes, qui a gagné une place, encore il est 7ème maintenant Paul.
00:27:08 Le français.
00:27:09 Très bien ce que nous fait Paul, je regarde un petit peu les temps,
00:27:13 les temps de Léo Bisio 7'12 au premier tour, 7'11 et 7'6, là il est en train de faire les meilleurs temps de la course.
00:27:20 Ah regardez Paul.
00:27:22 Paul Sexas qui est là, magnifique ce que nous fait Paul.
00:27:26 Allez il n'est pas rentré, il n'est pas rentré, Senna et Main.
00:27:29 J'allais dire Paul Sexas qui est dans la même équipe que Léo Bisio tout comme Aubin Sparfelle aussi qui est là au départ.
00:27:37 Allez Léo il n'est pas là, il n'est pas dans la roue encore et même l'écart a augmenté un petit peu.
00:27:42 Allez il faut y aller là, il faut en remettre, il plafonne, il plafonne, il faut continuer allez Léo.
00:27:46 Allez maintenant là, il faut en remettre et il peut craquer mentalement le néerlandais.
00:27:50 Ah c'est là la grosse difficulté, il faut être capable de se mettre debout.
00:27:55 Allez il faut repartir maintenant Léo.
00:27:57 Encore, encore, voilà.
00:27:58 Et oui vous l'aviez dit Arnaud Faure expliquer comment on gère cette partie, vous l'aviez expliqué hier, le plus difficile c'est au milieu.
00:28:06 C'est au milieu, on ne le voit pas trop parce qu'à chaque fois on a une caméra où il y a les spectateurs.
00:28:09 Mais au milieu c'est un terrain prémeuble, on s'enfonce énormément et on ne peut pas se mettre en danseuse parce que ça glisse et l'arbre arrière n'a pas d'adhérence.
00:28:16 Donc il faut rester gainé, donc beaucoup de puissance pour passer cet endroit là qui est à peu près long de je dirais 50-70 mètres.
00:28:22 Et après on peut vraiment relancer sur le dur et là c'est ce que nous fait Léo Bisio, il est en train de reprendre un tout petit peu d'avance sur le néerlandais.
00:28:29 Maintenant c'est le néerlandais qui est en danger, qui va se battre pour essayer de revenir mais c'est très très bien pour notre français là.
00:28:36 Il a repris son écart de 5 secondes, 5 secondes d'avance sur Senna Remeyne.
00:28:41 Allez Léo c'est l'arc-en-ciel qui est au bout, le titre de champion du monde !
00:28:45 L'ornière c'était bien là.
00:28:50 Le parcours qui s'est creusé quand même, ça tape un petit peu mais quand même on voit qu'est-ce qui s'est passé là pour le podium.
00:28:58 Ça plafonne derrière entre tous les belges et ce néerlandais.
00:29:01 Un peu plus dur, ils ne sont pas capables de relancer comme les deux premiers.
00:29:05 Mais attention Paul Sexas il était derrière, il est à quelques secondes de rentrer dans ce groupe, il est à 4 secondes du coureur qui est devant lui, à une dizaine de secondes du podium en fait.
00:29:14 Donc c'est encore faisable pour le français, en tout cas il fait une fin de course magnifique, deuxième partie de course magnifique.
00:29:20 Et en attendant il y en a un qui joue le titre, il y en a un qui est en tête même carrément.
00:29:24 Et ça creuse, où est le néerlandais derrière ? Oui oui oui ça creuse encore pour Léo Bizzio, 6 secondes maintenant.
00:29:31 Regardez Léo qui essaye d'aller chercher des parties où il y a encore pas mal de grippe.
00:29:36 Il a pris un peu plus d'extérieur à la sortie du pont, là il s'applique, c'est souple, regardez là ça va très bien, il y a beaucoup de puissance.
00:29:42 Dès qu'il peut relancer et se lever sur la salle, il le fait, c'est hyper propre.
00:29:45 C'est un petit peu moins fluide là pour le néerlandais, j'ai l'impression que le néerlandais accuse un petit peu le coup.
00:29:51 Allez Léo il relance, il relance, il est encore debout, allez c'est le titre au bout là, il faut y aller encore encore.
00:29:56 Et ce qui pêche pour le néerlandais c'est qu'il est pas rentré, il est pas rentré dans la route Léo Bizzio.
00:30:02 Et maintenant la pression mentale a changé de camp, regardez l'écart qui se creuse, l'écart en faveur de Léo Bizzio.
00:30:09 Allez Léo, c'est la course parfaite jusque là.
00:30:12 Oui, magnifique, magnifique.
00:30:19 Regardez, il est complet, il est à bloc pour le néerlandais, il passe plus.
00:30:22 Vous avez vu même sur un pied il tremblait, à mon avis il est vraiment à fond là le néerlandais.
00:30:26 Peut-être qu'il va être en train de craquer, on va voir sur la portion de route, la longue ligne droite d'arrivée.
00:30:31 Si Léo est capable de reprendre encore de l'avance, ne vous inquiétez pas, on est au bord du circuit avec toute l'équipe de France.
00:30:38 C'est l'état qui voit le qui, on peut dire les écarts, il n'y a pas de soucis Léo, pour rendre tout ça à Léo.
00:30:42 Je ne m'inquiétais pas, je voulais dire ça, on va le dire à Léo évidemment, qu'il est en train de craquer derrière.
00:30:49 Allez parfait, regardez là le geste, il est propre, la course à pied, ça brûle sur les jambes, ça brûle, mais il gère son effort, il est concentré.
00:30:57 C'est très bien, il va reprendre de l'avance là.
00:31:01 Ça passe bien quand même dans les marches, même si on sent que c'est moins rapide.
00:31:08 Moins rapide pour le néerlandais, encore 11 secondes, 11 secondes d'avance maintenant pour Léo Biziot, ça grimpe, ça grimpe.
00:31:17 Allez là, Léo il va être sur la route, on va bientôt changer de plan.
00:31:22 Allez il est reparti en mode chrono, toujours hyper propre, toujours bien posé sur son vélo, bien baissé et ça fait le bipas.
00:31:29 Ah il est là, il est à portée de main le maillot arc-en-ciel, il est juste à côté, juste à côté, grandeur nature et bientôt peut-être sur la poitrine, sur les épaules de Léo Biziot.
00:31:42 Il craque, il craque le néerlandais. Il craque le comportement, c'est Narémeyen, il n'en peut plus, il n'en peut plus, il l'a assommé Léo Biziot.
00:31:49 Allez 16 secondes d'avance, 17 secondes d'avance, à 2 tours, allez Léo c'est dans la tête, à 2 tours pour aller chercher ce titre.
00:31:57 Il faut se faire confiance maintenant, pas d'erreur, être fluide, être net, exactement ce qu'il a fait sur tous ses derniers tours.
00:32:05 Il est en 4 tours Arnaud depuis le début, c'est parfait, la course de Léo Biziot est parfaite pour le moment et derrière on est à 32 secondes déjà pour le groupe Nuyens.
00:32:13 Paul Saksa qui est un petit peu reculé, il est 11ème, il est dans le groupe qui est ici et Paul à chaque fois qu'on passe sur la ligne d'arrivée il donne tout.
00:32:21 Il donne tout, il se fait vraiment mal. Je suis hyper heureux pour Léo, le travail, ça bosse, ça paye, c'est bien ce qu'il fait là, c'est parfait.
00:32:32 Je disais, je l'ai vu se faire très très mal la semaine à Benidorm, je peux vous donner un moment, allez voir sur mon compte Instagram, j'avais mis une story où je dis après la PMA on est vraiment pas bien.
00:32:44 On voit moi j'étais vraiment dans le mal, pourquoi ? Parce que j'ai fait la séance avec Léo et je me suis fait mal pour l'aider aussi dans sa séance à vraiment aller repousser ses limites.
00:32:53 Il s'est retrouvé par terre à la fin, il n'en pouvait plus mais c'est ce genre de comportement et d'implication, c'est une lutte contre lui-même et là c'est un chrono qui se fait et il se bat contre lui-même vers cette souffrance mais il est prêt pour ça et aujourd'hui ça paye.
00:33:06 Mais regardez, regardez l'attitude de Sénat-Rémin, 18 secondes, il court battu le Néerlandais, ça y est, Léo Bission est seul au monde et en tête de ce championnat du monde de cyclocross junior.
00:33:21 Arnaud j'écoutais avec attention ce que vous étiez en train de dire, j'ai l'impression qu'il y a de la fascination en fait dans ce que vous racontez pour cette capacité mentale déjà à son âge à 17 ans pour Léo Bission, j'ai l'impression qu'il y a déjà ça de votre côté.
00:33:38 De toute façon après des jeunes comme ça qui ont commencé à avoir des grands titres et qui répondent très souvent présent, forcément ils sont différents, forcément dans leur implication et dans leur capacité à souffrir sur un vélo, c'est déjà quelqu'un malgré son jeune âge.
00:33:57 Regardez il craque pas, pour l'instant c'est vraiment parfait ce qu'il nous fait, même ça rentre un peu, il est capable de réaccélérer et là chaque fois dès qu'il peut, regardez il se met encore debout, encore et encore et là il en veut je peux vous dire que mentalement c'est une guerre qui se fait là.
00:34:10 Léo Bission qui aura 18 ans dans quelques jours, le 14 février prochain et qui là va peut-être se faire le plus beau cadeau possible.
00:34:19 En avance, il faut tenir, Léo maintenant il faut se faire confiance, il faut surtout te dire que tu as fait craquer Senna Remain derrière, 19 secondes d'écart encore, il ne revient pas du tout le nez irlandais, alors là ça se passe beaucoup plus loin.
00:34:32 Et là chaque fois dès qu'on est, évidemment on rentre dans une ornière à gauche, on se déséquilibre vers l'extérieur donc forcément on descend du vélo.
00:34:45 Senna Remain toujours en deuxième position qui craque un peu mais je dirais que ça va un peu mieux pour lui, il est un peu plus régulier mais il perd quand même du temps sur Léo, Léo qui est très régulier.
00:34:55 21 secondes maintenant, ça ne cesse d'augmenter et surtout derrière on s'est rapproché à 10 secondes avec Neuentz, avec Solène, avec Vandenbourg et avec Corsus également.
00:35:06 Les Belges et les Neuendlandais qui sont pour l'instant battus par le Français, Léo Bisio.
00:35:11 Si ça rentre là Arnaud, c'est bon signe ou mauvais signe pour Léo Bisio derrière ?
00:35:17 Bah ce sera bon signe parce que forcément ça va se regarder là, pour l'instant il assomme la course complètement, il ne le voit plus et là Léo Bisio est dans 1,5 tour du titre de champion du monde junior
00:35:28 et forcément si derrière Naskouya regroupement ils se regarderont parce qu'ils le savent, c'est pas possible maintenant d'aller chercher, il y a plus de 20 secondes.
00:35:34 Donc si les Belges rentrent sur le Neuendlandais c'est très très bien pour notre Français.
00:35:40 Oh ça plafonne derrière, c'est pas du tout le même comportement, alors bien sûr ce sont des parties difficiles.
00:35:50 Nuyens là qui avait du mal à passer avec toujours Corsus qui est en 3ème position et Solène le Neuendlandais en 2ème position.
00:35:59 Ça c'est Veik Finkel derrière, regardez le comportement, c'est fou la différence d'image entre ce que Léo montre et les autres derrière.
00:36:09 Il est encore, regardez il est toujours debout, dès qu'il peut il se remet en danseuse, c'est parfait ce que nous fait, il gère super bien son effort, c'est vraiment magnifique ce que nous fait Léo Bisio à la conquête de son premier, enfin il a le titre européen mais le premier titre mondial.
00:36:27 En fait la clé c'est de ne pas avoir laissé rentrer Senna et Meijne, c'est là que ça s'est joué, quand il y a eu 3 secondes d'écart Arnaud.
00:36:35 C'est vrai qu'il a pas lâché, il s'est tombé pile au moment de la bosse, il a refait un coup à bloc pour voir et là Senna et Meijne il était à bloc.
00:36:44 Donc il a pas réussi, il a complètement plafonné, on l'a vu il est arrivé sur les planches tremblant, il en pouvait plus, il était obligé de ralentir le rythme pour récupérer.
00:36:51 Et attention derrière comme vous le disiez c'est ce trio belge avec un Irlandais qui vont peut-être rentrer sur lui dans le dernier tour.
00:36:57 Allez Léo toujours là, c'est parfait les trajectoires, il assure.
00:37:01 Il est à 10 minutes du titre là, un petit peu plus d'un tour.
00:37:10 Allez là il faut relancer encore et regardez il le fait, allez regardez là qu'il donne des enfranchements avec des écarts, c'est François Trarieux là qui est avec la casquette à l'envers, qui transpire aussi lui pour lui donner des infos et courir partout en bas du circuit.
00:37:31 Allez si vous nous rejoignez c'est Léo Bizzio qui est en tête de championnat du monde, qui préfère assurer sur les planches et oui on commence à être à bloc aussi pour Léo, il vaut mieux assurer si on le sent pas, faut pas prendre de risques.
00:37:44 Il assure, il est capable de relancer, regardez il est seul au monde là, il est seul au monde Léo Bizzio.
00:37:51 23 secondes d'avance.
00:38:00 Toujours en deuxième position, qui saute les planches et derrière ça roule très fort là pour la place, la médaille de bronze.
00:38:07 Allez Léo sur la course à pied, regardez même il pose toujours son vélo, c'est fluide, c'est propre, il reclipse, c'est nickel.
00:38:23 Allez il faut assurer, il va être parti pour son dernier tour.
00:38:28 Allez Léo !
00:38:29 C'est un tout petit peu moins rapide, j'ai l'impression que ça va mieux là pour Sénard Main, le néerlandais ça va mieux, c'est un peu plus fluide.
00:38:42 On est toujours sur un écart de temps de courbe en tout cas, ça veut dire Arnaud que si ça va mieux pour le néerlandais, Léo Bizzio lui ne baisse absolument pas de rythme, il fait une vraie course régulière.
00:38:55 Allez c'est ton last round Léo, c'est ton dernier tour, il faut y aller là, tu n'es à rien du titre mondial, regardez, bien aéros, bien posé, il est toujours concentré, il n'y a pas d'erreur technique, c'est parfait.
00:39:05 Le seul petit point qu'on a vu, c'est que je suis un petit peu plus à bloc, j'assure sur les planches donc je descends mais c'est nickel, les trajectoires sont parfaites, il est capable de relancer à chaque fois qu'il le peut, c'est parfait ce que nous fait Léo Bizzio.
00:39:18 Allez 21 secondes, toujours pour l'instant d'écart à l'entame de ce dernier tour pour Léo Bizzio, derrière ça se fait la guerre pour la place de 3, bien sûr avec Kurti Korshus qui est en train de relancer, on sait que le titre là on ne l'aura plus, dans ce groupe c'est terminé mais il reste encore une médaille de bronze derrière, en attendant Léo Bizzio doit résister, il doit résister à Senna Riemann qui va tout donner c'est certain dans ce dernier tour Arnaud.
00:39:45 J'ai un peu d'émotion désolé mais je suis vraiment à fond pour Léo là, c'est magnifique ce qu'il nous fait là, il prend un petit peu des risques là mais il assure, il ne perd pas de vitesse, ça ne freine pas, ça va très vite, c'est parfait ce que nous fait Léo.
00:40:03 Il va le faire Arnaud, il va le faire, celui qu'on annonçait comme l'archi-favori, l'équipe de France va repartir avec un maillot arc-en-ciel de ce voyage aux Pays-Bas et on le suit dans cette version, c'est bien mérité.
00:40:17 Allez Léo ! Il ne s'est pas déraillé, non ça repart, attention là il a failli un peu, la chaîne qui a sauté dans l'ornière, il faut s'assurer, il faut s'appliquer, il faut être propre.
00:40:27 Ce n'est pas fini.
00:40:28 En plus c'est un peu particulier, c'est la première fois qu'on le suit dans cette partie, donc on est vraiment, on est un peu stressé là.
00:40:40 Oui oui, regardez le circuit qui est un petit peu plus rapide quand même, hier ça a un tout petit peu séché, allez, on est propre, il se dérange bien, il s'applique, attention là il y a une petite cuvette, voilà, mais regardez ce grand virage, il est toujours capable de ne pas toucher au frein,
00:40:54 il appuie bien sur sa jambe extérieure, il regarde là où il faut pour revenir au point de corde et arriver avec un maximum de vitesse pour la relance, vu que cette relance se fait plus facilement, mais comme on dit c'est smooth, c'est très rapide, ça ne touche pas au frein et c'est parfait, c'est Léo Bisio.
00:41:12 C'est juste là, en tapant dans l'ornière à mon avis la chaîne saute un petit peu et là il baisse la tête, regardez à mon avis la chaîne s'est remise, hop là il a eu de la chance sinon il fallait s'arrêter et remettre la chaîne, comme quoi il ne faut pas oublier le cyclocross c'est un sport mécanique.
00:41:26 Et regardez là le deuxième qui a failli se louper, il tire son écart, il a 19 secondes d'avance, il a perdu 2 secondes dans le sous-bois avec son petit saut de chaîne mais ça passe, c'est toujours parfait pour notre français, 20 secondes d'avance.
00:41:47 Je ne sais pas si on réalise Arnaud, on est à deux doigts d'aller chercher un titre, un titre du côté de l'équipe de France, cette équipe de France qui donne tout pour cette discipline, pour être toujours au contact des néerlandais, des belges également dans les catégories élites, on le suit au fur et à mesure des saisons.
00:42:04 Et on est couronné dans les catégories jeunes, on avait eu un titre avec Marion Norbert-Riberol du côté des Espoirs, il y a de cela 3 ans Arnaud, et là c'est les juniors maintenant avec Léo Biziot qui pousse et qui va aller chercher ce maillot arc-en-ciel.
00:42:19 C'est magnifique, c'est vraiment magnifique, c'est incroyable, on est ravis, on est vraiment ravis pour tout le staff.
00:42:33 On est dans la bosse, allez y !
00:42:35 Et oui, et oui, et oui, Léo habite à Arium, juste au-dessus de Clermont-Ferrand.
00:42:47 On l'avait eu au micro, je vous l'avais donné au micro de Val Vissoli, très à l'aise déjà au micro pour en parler et même commenter un petit moment la course avec vous.
00:42:58 Et ensuite on avait eu Célia Geri, je le félicite encore, Célia qui a fait 3e hier et Célia Geri junior, première année, là encore des belles années devant elle et pourquoi pas le titre l'année prochaine.
00:43:08 En tout cas il y en a un qui est en train de, franchement il est en train de complètement dominer cette course, il se fait confiance, c'est parfait, il relance encore là alors qu'il est dans le dernier tour.
00:43:17 A mon avis les jambes lui brûlent, mais il passe au-dessus de la douleur, il est capable.
00:43:21 Et franchement là c'est magnifique ce que nous fait Léo Bizzio, il va aller chercher le plus beau maillon qui existe en cyclocross.
00:43:28 On annonce 18 secondes derrière, on annonce surtout Yordi Corsus qui est à 6 secondes seulement de Sénat et Main pour le podium, ça va être terrible.
00:43:41 Allez on continue, on relance encore du côté de Léo Bizzio qui perd quelques secondes dans ce dernier tour mais qui conserve l'essentiel, l'avantage.
00:43:51 Alors pourquoi aussi, à mon avis il préfère assurer, il commence à être vraiment à bloc mais ce qui se passe derrière c'est que le Néerlandais il a la pression des Belges qui rendent donc eux, ils sont en train de se faire une bataille.
00:44:03 Et forcément ça reprend un petit peu de temps, allez là il prend l'extérieur pour aller chercher de l'air, pour aller chercher un petit peu plus de grip mais dès qu'il peut relancer il le fait.
00:44:11 Allez Léo c'est dans deux minutes, allez encore encore !
00:44:15 Allez il faut profiter aussi de ce public Léo, eh oui !
00:44:22 Ah c'est bien mérité, c'est vraiment bien mérité.
00:44:26 Il est en bas du circuit, il y a encore un gros effort à faire, eh oui ça reprend un peu mais de toute façon il n'y a pas de raison, il est trop loin.
00:44:40 Il est trop loin le Néerlandais pour revenir, après il ne faut pas de soucis mais pour l'instant c'est très très bien parti pour Léo Bizzio qui va aller nous chercher ce titre mondial en junior.
00:44:52 J'espère que ça va donner de l'élan pour aussi, ça me fait penser à Clément Venturini tout à l'heure pour la Conselit, qui Clément il a été champion du monde junior aussi.
00:45:01 Tout à fait, tout à fait.
00:45:03 Il a été en 2011, moi je l'ai été en 2008.
00:45:05 Allez Léo il va s'en souvenir toute sa vie, là c'est des grands moments qu'il est en train de vivre dans sa tête, c'est extraordinaire là, il le sait, il va aller chercher le titre mondial, le plus beau titre qui existe en cyclocross.
00:45:18 On va surveiller le podium mais évidemment qu'on va surtout surveiller l'arrivée de Léo.
00:45:25 Allez Léo qui se retourne pour s'assurer qu'il n'y a personne dans la roue.
00:45:32 Allez encore les marches et on va l'accompagner.
00:45:37 Je suis content pour lui.
00:45:39 Ça s'entend Arnaud, c'est fantastique, c'est vraiment bien.
00:45:43 Comme vous l'avez dit, il s'est dépassé au stage.
00:45:48 Ça rentre quand même derrière mais il va le faire, il va le faire, ça sert à rien pourquoi, parce qu'il y a ce duel pour le podium.
00:45:53 Mais Léo Vizio va être champion du monde junior, il va le faire, il est en train de le faire et c'est magnifique.
00:46:00 On peut n'avoir que 17 ans, 18 ans dans quelques jours et avoir déjà un mental de champion, il a tout gagné cette année, il était ultra favori Léo Vizio.
00:46:10 Et le voilà, champion du monde de cyclocross, Léo Vizio qui nous a livré une partition parfaite, un récital, un opéra millimétré, le sens tactique, le caractère, la technique, le physique.
00:46:21 Mais oui Léo, il y avait tout aujourd'hui, les étoiles, l'arc-en-ciel sont bien mérités, bravo Léo Vizio, bravo à l'équipe de France.
00:46:29 Également, vous ne le voyez pas mais moi j'en vois un qui en pleure au micro à côté.
00:46:33 Allez on continue pour le podium en même temps, c'est l'arénaine pour les Pays-Bas qui vient prendre la deuxième place.
00:46:39 Et Jordi Corsus qui prendra la troisième place, j'espère qu'on va garder une caméra sur Léo parce que franchement c'est un gros moment de cyclisme qu'on vient de vivre.
00:46:47 Et ben voilà, Léo Vizio est champion du monde.
00:46:53 Allez, c'est Alexis Hinkine aussi qui est là pour toujours optimiser la récup.
00:47:02 Allez, il est où notre Paul Sixas ? Il a craqué, c'était un petit peu plus dur, je crois qu'il s'est retrouvé avec Aubin.
00:47:15 Il a fait une sacrée course.
00:47:18 Et puis Léo qui l'a fait.
00:47:31 Enlève tes lunettes qu'on te reconnaisse Léo quand même, que la France entière sache que tu es champion du monde.
00:47:36 Et oui mesdames et messieurs, Léo Vizio est champion du monde, champion d'Europe, champion de France, vainqueur de la coupe du monde.
00:47:44 Et voilà, c'est Léo Vizio qui a dominé cette saison.
00:47:48 C'était très dur les deux dernières semaines parce qu'il a fait à peine un top 10 à Benidorm.
00:47:53 Il s'est retrouvé dernier la semaine dernière à Besançon mais il a bossé et il était là pour être champion du monde.
00:47:59 Il l'a fait et il l'a fait de la plus belle des manières.
00:48:02 Léo Vizio peut lever les bras, il est champion du monde devant un public en folie.
00:48:06 Il va avoir des fans même au Pays-Bas.
00:48:15 On a hâte de voir ce podium, on a hâte de le voir revêtir le maillot arc-en-ciel.
00:48:24 C'est un moment vraiment particulier Arnaud.
00:48:27 Et quand on lance une carrière comme ça, encore une fois, l'idée que junior Léo Vizio sont des moments qu'on emmène avec soi pour la suite,
00:48:35 c'est des premières pierres à une grande carrière pour Léo Vizio.
00:48:39 En tout cas c'est tout ce qu'on lui souhaite.
00:48:41 Toujours difficile de dire ça parce qu'on n'a pas envie de mettre la charrue avant les bœufs évidemment.
00:48:44 Mais bon là quand même, on est en présence d'un énorme talent.
00:48:47 Oui mais après aujourd'hui le cyclisme a changé depuis ces dernières années.
00:48:52 Moi à l'époque où je gagnais en junior, les équipes professionnelles ne me regardaient pas forcément.
00:48:56 Et on disait attention, il ne faut pas qu'il se crame, il faut qu'on prenne le temps.
00:48:59 Mais aujourd'hui on n'a pas peur qu'à 22, à 23 ans on peut gagner le Tour de France.
00:49:03 Donc il ne faut pas avoir peur et assumer ça.
00:49:06 Et Léo Vizio aujourd'hui, il sait que d'ici 2-3 ans, il peut vraiment être dans les meilleurs, dans la discipline où il le souhaite.
00:49:14 Et il ne faut pas avoir peur d'assumer et de dire ça parce qu'il en est capable.
00:49:18 Et il le démontre.
00:49:21 Oui on ne se lasse pas.
00:49:23 On ne se lasse pas de ces images, on ne se lasse pas de cette ambiance aussi.
00:49:28 Il peut profiter, il peut savourer la cherchée, cette gagne.
00:49:33 Et je peux vous dire que si les Français vous écoutez, vous le voyez courir sur les groupes de France,
00:49:38 il était impressionnant parce que toujours affûté.
00:49:40 Mais là il était hyper affûté pour ce championnat du monde.
00:49:48 Il n'a pas dit "je suis champion du monde", il a dit "on est champion du monde".
00:49:52 C'est ça le cyclisme.
00:49:53 Et oui, exactement.
00:49:55 Allez Alexis David qui est là, qui referme sa combinaison.
00:50:01 Paul Sexas avec le petit Coca-Cola.
00:50:03 Aubin Sparfel juste à gauche de l'écran, ça c'est les autres juniors qui se sont battus.
00:50:08 Et Paul 15ème.
00:50:10 Maréline Salveta dans le staff aussi, ancienne championne du monde, élite on s'en souvient.
00:50:15 Allez Léa Carvus, Léo Vizio.
00:50:17 C'est la première fois que vous avez gagné un titre de cyclo-cross du CYCW en 2011.
00:50:21 Comment ça se sent de gagner ces CYCW en France ?
00:50:24 Oui, c'était très longtemps sans la Coupe du Monde et le championnat du monde français.
00:50:31 C'est une bonne course et une bonne préparation en Espagne pour le championnat du monde.
00:50:46 C'était un super camp et stage d'entraînement.
00:50:49 Vous avez aussi gagné la Coupe du Monde.
00:50:54 Vous aviez senti beaucoup de pression aujourd'hui ?
00:50:58 Non, c'était de la bonne pression.
00:51:02 J'ai gagné la Coupe du Monde après Arnaud Jouffroy, c'était vraiment chouette.
00:51:08 Il n'y avait pas de pression.
00:51:10 François Trarion m'a fait un coup de pied.
00:51:13 François Trarion m'a rassuré.
00:51:16 C'était chouette.
00:51:19 Je suis content pour la bataille aujourd'hui.
00:51:24 Il était prêt, très très prêt.
00:51:27 François Trarion, le sélectionneur de l'équipe de France, à qui on pense là.
00:51:31 C'était vraiment bien.
00:51:34 Je suis vraiment content avec ce résultat.
00:51:39 Bravo, bravo Léo.
00:51:41 Il sait tout faire.
00:51:43 Il sait même répondre à des interviews.
00:51:45 Il a 17 ans Arnaud, c'est indécent.
00:51:48 La semaine prochaine c'est son anniversaire.
00:51:52 Il est né le jour de la Saint-Valentin et à mon avis il va tomber amoureux de ce maillot.
00:51:57 On voit les moments forts de cette course.
00:52:00 Il y a eu une grosse chute au départ, il ne fallait pas trop être piégé.
00:52:03 Les Français n'ont pas trop été piégés, il me semble, si je ne dis pas de bêtise.
00:52:06 Quand on regarde bien, ils partaient tous vers l'avant, donc ça s'est bien passé.
00:52:09 Léo Bizzio qui n'a pas fait non plus un départ de fou.
00:52:12 Il était à peu près à la 10ème place, mais dès le premier tour, il a réussi à rentrer en demi-tour.
00:52:18 Et directement fin du premier tour, il teste l'adversité.
00:52:22 Il attaque, il montre qu'il est là et qu'il pèse dans le game.
00:52:24 Il va falloir compter sur lui dès ce premier tour, début du deuxième tour.
00:52:29 À la fin de cette course, il est capable encore de relancer et d'accélérer.
00:52:32 Et là où peut-être on ne l'attendait pas trop, à la fin des escaliers, sur un tout petit temps mort,
00:52:37 il était capable de relancer et de mettre l'attaque.
00:52:39 Là, il était vraiment à la fin du deuxième tour.
00:52:41 Cette grosse attaque pour aller chercher le titre mondial, elle est là.
00:52:44 Et là, il était parti.
00:52:45 Bien réglé, derrière ça plafonnait un petit peu, parce que tout le monde était à bloc dans la partie belge.
00:52:51 Mais les Néerlandais, il y en avait un qui n'était pas non plus trop à bloc.
00:52:55 Il est là, si on lève un peu l'écran, il était capable de réaccélérer pour aller chercher Léo.
00:52:59 On a eu peur à un moment parce que ça rentrait quand même très fort sur Léo.
00:53:03 Voilà, à mi-course, il y avait quoi ? Il y avait 5 secondes.
00:53:05 Le Néerlandais qui regardait sur un braquet un peu plus costaud, il est tenté de rentrer.
00:53:10 Mais ce moment fort, c'est là où Léo Bizzio était le plus fort dans cette bosse.
00:53:14 Ce long, faux plat montant qui dure à peu près 25 secondes, 30 secondes.
00:53:17 Léo, il n'a rien lâché. Il était capable de réaccélérer et de faire éclater le Néerlandais.
00:53:22 Le Néerlandais qui après a compris que ce n'était pas son jour,
00:53:25 ce n'était pas là qu'il allait être champion du monde parce qu'il est tombé sur plus fort que lui.
00:53:29 Et il y avait un autre Belge qui était très fort.
00:53:31 Voilà, celui qu'on voit à l'écran, qui était capable de sauter les planches très rapidement.
00:53:34 Mais Léo Bizzio, pendant ce temps-là, il est allé chercher son plus beau titre de champion du monde junior.
00:53:39 Et c'est toute l'équipe de France qui va être fière de lui.
00:53:42 Il faut lui faire un patchwork. Il faut lui mettre le maillot arc-en-ciel, le maillot de champion d'Europe, le maillot de champion de France.
00:53:48 Il faut créer ça, Arnaud. Il faut que vous lanciez le concept pour Léo Bizzio.
00:53:54 Cette année, ce n'est pas le premier à le faire, mais bon, ça serait complètement fou.
00:53:58 11 secondes d'avance au final sur Sénar et Maïn.
00:54:00 Mais on a vu dans le final qu'il assurait surtout sa course.
00:54:05 Jordi Corsus qui monte sur la troisième marche du podium.
00:54:09 Et quel monde ! Regardez le monde qui est déjà présent.
00:54:15 Il l'a annoncé à Drift Wonderpool.
00:54:17 Il a annoncé à peu près 45 000 personnes pendant la course Elite cet après-midi.
00:54:22 Je pense qu'il ne va pas être loin.
00:54:23 Hier, on le rappelle, il y a eu 30 000 personnes pour la journée.
00:54:29 C'est énorme.
00:54:30 Vite le podium.
00:54:35 C'est vrai que quand on voit cette foule, on se dit que c'est complètement incroyable.
00:54:39 Mais on attend tout à l'heure le duel entre Van Aert et Wonderpool.
00:54:43 Wonderpool qui a eu quatre titres de champion du monde, qui est à domicile aux Pays-Bas.
00:54:47 On est quand même pas très loin de la frontière belge.
00:54:50 Donc bien sûr, ça relance complètement ça.
00:54:52 On est aussi sur le circuit d'Adrie, Wonderpool.
00:54:54 Et Wout van Aert qui a été un peu plus fort que Mathieu cette saison.
00:54:59 Et qui donc part peut-être avec un pourcentage de plus en termes de favoris.
00:55:02 51-49 peut-être pour Wout van Aert tout à l'heure.
00:55:05 Mais on reste sur un championnat du monde.
00:55:06 Puis on en a vu des saisons où Wout van Aert dominait la saison.
00:55:09 Et où Mathieu Van Der Poel allait remporter le titre de champion du monde.
00:55:13 Mais en tout cas, Wout van Aert aussi est préparé.
00:55:15 Wout van Aert aussi est très très fort là.
00:55:17 Et on a vu ce qu'il a fait en Belgique la semaine dernière.
00:55:21 Donc à nouveau ça va être un duel absolument magnifique.
00:55:24 Et puis surtout, il faut en profiter de ce duel Arnaud.
00:55:26 Il faut en profiter parce que ça fait partie de l'histoire du cyclocross.
00:55:29 Ça fait partie de l'histoire du cyclisme.
00:55:31 Surtout, ça fait plus de 10 ans qu'ils sont côte à côte l'un et l'autre.
00:55:34 A chaque fois sur ces podiums, sur ces jour J.
00:55:36 Et également en passant les générations.
00:55:39 On n'a pas envie qu'ils s'arrêtent ce duel.
00:55:40 Mais un jour ça s'arrêtera.
00:55:41 Donc à chaque fois qu'on a des confrontations.
00:55:43 Il faut les regarder avec des étoiles dans les yeux.
00:55:46 C'est sûr qu'un jour ça s'arrêtera.
00:55:48 Ils ne vont pas faire ça pendant des années et des années.
00:55:51 Mais voilà, ça va être énorme.
00:55:54 Pourquoi ? Parce qu'on parle de Wout van Aert, de Mathieu Van Der Poel.
00:55:57 Parce qu'il y a toujours eu des grands duels dans le cyclocross.
00:56:00 Mais sauf qu'il n'y a jamais eu deux gars comme ça.
00:56:03 Qui sont capables de gagner des étapes sur le Tour de France.
00:56:05 Qui vont être capables d'aller gagner aussi en VTT.
00:56:08 On se souvient du Tour de France cet été.
00:56:11 Ok, il y a le vaqueur.
00:56:13 Mais tout le monde parlait de Wout van Aert.
00:56:14 Tous les jours, Wout van Aert était là.
00:56:18 Donc c'est énorme ce qu'ils sont capables de faire.
00:56:21 Et là on va avoir un duel mythique surtout.
00:56:24 Un duel à la maison parce qu'on est aux Pays-Bas.
00:56:27 On est chez Adrie Van Der Poel.
00:56:28 Mais on est je crois à même pas 10 km de la frontière belge.
00:56:31 Et en verse, c'est à moins de 30 minutes de route.
00:56:34 Et donc ils sont juste chez eux.
00:56:37 Et ça va être un magnifique championnat du monde.
00:56:39 On s'en souvient au stand, c'était magnifique.
00:56:41 Mais avec la Covid, ce n'était pas simple.
00:56:43 Parce que pas de spectateurs.
00:56:44 Donc pas le même spectacle.
00:56:45 Mais là, on va avoir quelque chose de mythique à 15 heures.
00:56:49 Donc restez avec nous.
00:56:52 Mais aussi, aussi, aussi, on a des très belles chances de médailles avec nos Français.
00:56:57 Parce que je pense à la course Espoir Femmes à 13 heures avec Linn Burké
00:57:01 qui a fait de nombreux podiums dans la catégorie Espoir Femmes.
00:57:03 Pourquoi pas ?
00:57:04 C'est vrai que Shereen Van Anderhooi va être la favorite.
00:57:06 Mais attention, on en a vu craquer le jour J.
00:57:09 Et après, chez les élites hommes, nos Français, on a David Meunier,
00:57:14 on a Fabien Doubé, pardon.
00:57:17 Et puis après, on a Clément Venturini.
00:57:19 Clément Venturini qui est quatrième à Besançon,
00:57:22 qui est cinquième aussi l'an dernier.
00:57:25 Donc voilà, on a quand même des sacrés pépites pour nos Français aussi.
00:57:32 Allez, on le revoit.
00:57:35 Allez chercher le titre, demander de l'ambiance.
00:57:38 Il veut encore plus, Léo Bizzio.
00:57:39 Il n'a pas encore fait assez le show pendant toute la course.
00:57:42 Il veut en profiter encore à 300% et c'est bien mérité.
00:57:45 Oui, si vous nous rejoignez, un Français champion du monde de cyclocross chez les juniors.
00:57:50 Et là, j'ai l'impression que l'ambiance est en train de monter.
00:57:52 On l'entend dans le casque.
00:57:54 Arnaud, le podium va se préparer.
00:57:57 On va entendre l'hymne de l'équipe de France.
00:58:00 On va voir le maillot arc-en-ciel sur les épaules de Léo Bizzio.
00:58:03 On va voir le drapeau bleu, blanc, rouge monter.
00:58:06 Et là, il est déjà là, évidemment.
00:58:08 On peut le retourner pour le mettre du côté des Pays-Bas.
00:58:10 Mais là, on le met bien comme ça, de façon horizontale.
00:58:12 C'est la France aujourd'hui qui a gagné ici.
00:58:14 Ça me fait penser à...
00:58:17 Je suis désolé, tout à l'heure, j'ai oublié de citer Joshua Dubot aussi.
00:58:19 Un des élites français qui peut être très très fort.
00:58:22 Parce que Joshua au relais, il ne faut pas oublier qu'il a tourné dans les mêmes temps que Lorenzweg.
00:58:25 Donc attention à Joshua.
00:58:26 Ça me fait penser, vous parlez d'un drapeau un peu inversé.
00:58:28 Regardez toute l'équipe de France.
00:58:29 Il y a de gauche à droite, il y a Fantin, il y a Rémi Lelandé derrière.
00:58:32 Il y a Nathan Baumnell, il y a Alexis David qui rigole toujours, qui est là.
00:58:36 Il y a Martin Groenlander, il y a Simon, il y a Amandine Muller.
00:58:39 Tout le monde est là.
00:58:40 C'est tous les jeunes de l'équipe de France qui sont là.
00:58:43 Ce que j'allais vous dire, c'est qu'au Championnat du Monde,
00:58:45 quand Clément Arthur, il a gagné, les frères Dubé avaient fait 2 et 3.
00:58:48 Et l'UCI n'avait pas ses drapeaux français pour l'UCI.
00:58:50 Ils avaient mis un drapeau néerlandais à l'envers pour compléter.
00:58:53 Allez, c'est le podium des Championnats du Monde avec les Français sur la plus haute marche.
00:58:57 Eh oui !
00:59:00 Alors là, on va profiter de l'ambiance au maximum.
00:59:02 Arnaud, on a quasiment déjà tout dit sur lui.
00:59:06 Léo Bisio qui est venu chercher le titre de Champion du Monde.
00:59:11 Le dernier Champion du Monde chez les juniors s'appelle Clément Venturini pour les Français en 2011.
00:59:16 L'avant-dernier s'appelle Arnaud Jouffroy en 2008.
00:59:19 C'est l'honneur qu'il nous fait d'être au micro, Arnaud, avec nous à chaque fois.
00:59:22 Vous avez été d'ailleurs le premier junior français à être Champion du Monde.
00:59:26 On rappelle que Mathieu Van Der Poel l'a été également à peux reprises.
00:59:29 En 2012, en 2013, Thomas Pitcock également en 2017.
00:59:33 Et puis Thibault Nice en 2020, lui qui a été Champion du Monde chez les Espoirs l'année dernière.
00:59:39 Bref, ce n'est pas du tout un titre qui ne compte pas.
00:59:42 On peut donner d'autres Français qui sont montés sur le podium aussi, comme Julien Laphilippe en 2010,
00:59:46 comme Fabien Dubé en 2011, Quentin Jaurégui aussi en 2012,
00:59:50 Thomas Bonnet également en 2016 avec Mickaël Crispin qui avait terminé juste devant lui.
00:59:55 Allez, je me tais, on savoure tout ça. On savoure également le clan de supporters de l'équipe de France
01:00:01 qui est au bas du podium pour Léo Biziot.
01:00:04 Avant de saluer Léo, on salue également les deux places qui sont juste devant lui
01:00:12 pour Senna Remain, le néerlandais, et si vous avez Yordi Korsus, le belge.
01:00:17 Yordi Korsus, deuxième place et gagnant de notre médaille de silver,
01:00:26 représente le Néerlandais, et le premier silver au Néerlandais,
01:00:33 Senna Remain !
01:00:43 Je peux vous dire quand il va voir le maillot arriver, il va le voir sur le coussin, le maillot,
01:00:49 ça moi je m'en souviendrai toute ma vie. On se bat pour ces plus belles couleurs
01:00:53 qui représentent les cinq continents dans le monde. Allez Léo, c'est pour toi !
01:00:58 Le nouveau champion du monde, en première place, le champion de la Ligue des Nations Unies,
01:01:04 et le champion de la Ligue des Nations Unies, représentant la France !
01:01:08 Et maintenant, mesdames et messieurs, le champion de la Ligue des Nations Unies,
01:01:12 présente en France, Léo Biziot !
01:01:17 Léo Biziot, et notre nouveau champion du monde en six de grosses,
01:01:25 Célé Mengenhoff !
01:01:29 Ça c'est la classe ! Ça c'est le nouveau des maillots ! Il l'a fait !
01:01:35 Il a le regard, le régne-bouche-trai, Mogo Gordy !
01:01:39 Ses supporters scarent, la signe entre-tousse, Alain Pilshoré,
01:01:43 et il crée tout de suite, aussi un fantastique, bien-mérite,
01:01:47 il a été fort dans la tête, ces deux dernières semaines, ça a été très très dur,
01:01:51 il s'est fait hyper mal, et Léo Biziot est champion du monde, regardez-moi ça, c'est la classe !
01:02:17 Il a même les derniers réflexes, on remet bien le maillot, on remet bien les cheveux,
01:02:21 pour la photo sur le podium, parfait ! Jusqu'au bout, Léo Biziot !
01:02:27 On les entend tellement, on les entend même par-dessus le speaker,
01:02:33 ça dit beaucoup de l'ambiance, de l'ambiance dans l'équipe de France,
01:02:37 et ça c'est tellement important, cette cohésion !
01:02:41 Allez, on re-salue encore le travail de François Trahieux, le sélectionneur,
01:02:45 et on sait pour la Marseillaise !
01:02:47 On vous envoie la bienvenue pour le national de France !
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01:04:09 Allez, bravo, bravo, bravo, bravo Léo Biziot, d'avoir tenu le rang de favori,
01:04:14 aujourd'hui, bravo aux Français qui ont mis l'ambiance en bas du podium !
01:04:18 Merci à Arnaud Jouffroy pour l'émotion, c'est pas fini !
01:04:22 C'est pas fini, on va continuer, prolonger cette journée,
01:04:25 on vous donne rendez-vous à 13h maintenant pour la course des espoirs chez les femmes,
01:04:29 on retrouvera Amandine Foutenay, on retrouvera Linn Burki, on retrouvera Lauriane Dorafour,
01:04:34 Shirin Vandenbrouil, la favorite d'Oé Bakchak, le gros talent également,
01:04:37 et Marie Schreiber notamment.
01:04:39 Rendez-vous dans quelques instants, il est temps de reprendre nos émotions, à tout de suite !
01:04:43 A tout à l'heure !
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