Marche contre l'antisémitisme: "Le président de la République, incontestablement, a manqué", affirme Patrick Klugman

  • l’année dernière
Une marche contre l'antisémitisme, organisée à l'initiative de Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, et Gérard Larcher, président du Sénat, a eu lieu à Paris ce dimanche 12 novembre. 182.000 personnes, dont 105.000 à Paris, ont répondu présents, parmi lesquels deux anciens présidents : François Hollande et Nicolas Sarkozy. La France insoumise a brillé par son absence, justifiée par un refus de défiler avec le Rassemblement national et Renaissance.

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Transcription
00:00 Hier, sur votre plateau, Michel Bougenat était là et il a dit une phrase qui est formidable.
00:04 Pourquoi vous nous demandez à nous ?
00:05 C'est comme demander à un sanglier s'il aime les chasseurs.
00:08 Nous, évidemment, nous sommes par définition mobilisés sur cette question,
00:13 comme nous étions tous les uns et les autres dans nos différentes casquettes et qualité,
00:17 toujours mobilisés contre le racisme.
00:19 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, il s'est passé quelque chose.
00:22 Notre pays a rejoint son histoire.
00:25 Ce qui s'est passé là, encore une fois, on a une déférente mondiale,
00:28 Benjamin, contre l'antisémitisme.
00:30 Le seul pays, le seul lieu où cette mobilisation a eu lieu, c'est la France.
00:34 La seule ville au monde où vous avez vu cela.
00:37 Les différents chefs de partis, des syndicats, d'associations,
00:41 avec une cohorte populaire se lever, c'est la France et c'est Paris.
00:44 Ça, c'est quelque chose de très français.
00:47 Comme le 11 janvier était une mobilisation incroyable
00:50 et la réponse française par la fraternité populaire au terrorisme.
00:55 Il n'y a qu'en France qu'on sait faire ça.
00:57 - Je vous l'ai dit, il y a un esprit du 11 janvier.
00:59 Est-ce que là, vous considérez, c'est un peu la même question
01:02 que je viens de poser à Yonatan Arfi, qu'il y aura un esprit du 12 novembre,
01:04 avec une sorte de prise de conscience ?
01:07 - Il est trop tôt pour le dire, mais en attendant, oui,
01:10 dans cette mobilisation, sur sa sobriété, sa gravité, son caractère uni,
01:16 on a retrouvé les mêmes...
01:19 Ce qui se passait le 11 janvier.
01:22 Effectivement, je n'y avais pas pensé, mais c'est tout à fait de cela dont il s'agit.
01:26 Il y avait quand même un absent.
01:28 Le 11 janvier, le président de la République,
01:30 François Hollande, était en tête du cortège.
01:32 Dans cette mobilisation, je le dis,
01:35 le président de la République incontestablement a manqué.
01:40 Incontestablement a manqué.

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