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La bande de 22H Max réagit à l'augmentation annoncée du prix du soda américain.

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00:00 Coca-Cola qui veut encore augmenter ses prix, voilà ce que dit son PDG en France, c'était dans le Parisien ce matin, lundi 6 novembre la semaine dernière donc,
00:07 nous avons envoyé nos prix bruts en moyenne en hausse de 7%. En gros, à l'ouverture des négociations avec la grande distribution, Coca dit cette année c'est +7%.
00:15 On verra ce qu'ils obtiendront, mais pour l'instant l'inflation c'est pas terminé.
00:18 Je le comprends, il voyage en Classico, il rentre chez lui en stop, le pays de Coca-Cola, il est dans un désarroi, 7% c'est pas beaucoup, il aurait dû dire 15%.
00:25 Non, la tragédie c'est que ce soda sucré américain qui est le symbole, qui est l'emblème de la malbouffe et quelque part des maladies inhérentes à l'excès de sucre,
00:37 et je prétends, parce que des spécialistes travaillent là-dessus, la malbouffe peut participer de la décérébration des masses. Voilà.
00:44 Bah oui, c'est comme ça, c'est en train de s'étudier. Voilà.
00:49 C'est monolithique, prenez-le ou jetez-le, mais c'est l'élément qui le dit.
00:55 Non, non, non, ce sont des nutritionnistes, des médecins, des sociologues qui se disent "est-ce qu'il y aurait un impact entre la malbouffe et la capacité de discerner ou une inflammation de l'organisme ?"
01:03 Enfin voilà. Coca-Cola, ce cas-t-il extraordinaire, je crois que c'est Michel-Édouard Leclerc qui disait "il est des marques, aujourd'hui, qui portent une telle addiction en elles que quelle que soit l'augmentation qu'elles demanderont, on paiera."
01:16 7%, c'est vrai que sur l'addition du ticket de caisse, ça sera pas 25 ou 30%. Et les gens continueront à payer, je vais pas citer toutes les marques, vous les connaissez, les pattes de...
01:26 Le patron de Coca-Dick, quand même, qui a une limite sur un produit, la bouteille d'un litre cinq de Coca, il dit "si ça dépasse 2 euros, je le vends plus".
01:32 Il est très malin. Donc là, il a pris l'augmentation maximum qui sera indolore ou invisible. Et pour lui, ça va être une somme absolument faramineuse pour un groupe qui déjà engendre des milliards de bénéfices.
01:44 Donc je trouve que ça c'est une indécence, en plus pour un produit dont on a vraiment pas besoin, qui enrichit beaucoup le lobby pharmaceutique, parce que ça engendre quand même indirectement des maladies qui enrichissent les pharmacies.
01:56 Je rajoute deux informations à ce que vous venez de dire.
01:58 Je pars sur l'autorité de profiter.
02:00 Et alors, en tant qu'ancienne pharmacienne, évidemment, j'ajoute deux informations. Malgré l'inflation, les ventes de Coca sont en hausse, chiffre d'affaires +12,5%.
02:07 J'ajoute autre chose, parce que c'est dit par le patron, la moitié des bénéfices ont été versés aux actionnaires. Les dividendes, voilà, pour 1 euro de bénéfice sur 2, c'est pour les actionnaires.
02:18 Le bon libéralisme.
02:19 Non mais...
02:21 Les actionnaires, ils sont les propriétaires. Ils sont les propriétaires.
02:24 Mais derrière, vous réclamez 7% d'inflation.
02:28 Quand vous êtes propriétaire d'un appartement, c'est vous qui touchez le loyer.
02:31 C'est le bon libéralisme financier qui est en train de mener la planète vers le grand paradis, l'Éden absolue.
02:36 Pablo, il n'y a qu'à arrêter de boire du Coca.
02:38 Voilà, mais c'est ça qui est terrible, en fait, dans ce qu'a dit Perico, c'est que ce qu'il a omis, c'est que Coca-Cola est une marque symbole, est une marque que beaucoup de gens ont envie de consommer.
02:49 Et si jamais cette marque devient un produit de luxe, c'est-à-dire que toutes les familles ne peuvent pas se le payer, comme c'est déjà le cas, il y a beaucoup d'amis populaires qui utilisent des ersatz du Coca, qui coûtent moins cher, en rayon.
03:04 Et c'est d'autres marques, ce n'est pas du Coca-Cola.
03:07 Là, il y a aussi quelque chose qui dit, enfin, ça dit quelque chose, pardon, des inégalités sociales, en fait, qui sont en train de se créer dans le pays.
03:14 C'est-à-dire que même pour la bouteille de Coca, qui était quelque chose qu'on imaginait un produit populaire que tout le monde pouvait boire, etc.,
03:21 même pour ce produit, on va aussi avoir des ruptures d'égalité qui sont absolument catastrophiques.
03:27 Il y a une lutte des classes en Coca-Cola.
03:28 Exactement, aussi.
03:29 Rosneil.
03:30 Vous voulez savoir pourquoi est-ce qu'il augmente son prix ?
03:33 Oui, il nous a expliqué le recours aux plastiques recyclés.
03:39 Il y a le sucre aussi qui est en augmentation.
03:41 Il y a le sucre qui a augmenté de 40 et quelques pourcents.
03:43 Absolument.
03:44 Et les recours aux plastiques recyclés, qui sont plus chers, eux aussi, de 40 pourcents par rapport aux plastiques vierges.
03:50 Je rappelle que c'était une boisson médicale inventée par un pharmacien.
03:53 Absolument, absolument.
03:55 On en est loin.
03:56 Et donc, c'est de l'éducation.
03:59 Il ne faut plus acheter de Coca.
04:02 Les gamins, ils boivent de l'eau.
04:04 Roselyne est prescrivée sur ordonnance.
04:06 De l'eau.
04:07 De l'eau.
04:08 La question, c'est si les prix ne font pas baisser la consommation, et notamment chez les classes populaires, en fait.
04:13 Comment est-ce qu'on fait pour permettre de ne plus acheter ces boissons qui sont quand même très, très mauvaises pour la santé ?
04:20 C'est par l'éducation.
04:21 C'est en faisant des campagnes aussi.
04:22 Et donc, ça, pour le coup, je pense que, je ne vais pas citer d'autres lobbies, mais plutôt que de le faire parfois sur nos producteurs locaux, il vaudrait mieux le faire sur ces grandes multinationales.

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