Cette vidéo est un extrait de Pop News épisode 27. Pop News, c'est l'émission qui récap l'actualité Pop Culture du moment. Ici, Adrien, Thomas et Noémie de Horizon_Universe partagent leur Top 5 personnel des meilleurs films de Science-Fiction. De quoi créer une très jolie sélection des meilleurs film de SF à avoir vus !
Cette vidéo a été enregistrée avec Noémie de @horizon_universe9349 qui nous fait le plaisir de nous accompagner sur cet épisode.
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#movie #sciencefiction #top
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Court métrageTranscription
00:00 On vous propose qu'on entre dans le gros sujet de la semaine.
00:04 Le gros sujet de la semaine, quel est-il ?
00:06 Nos films de science-fiction préférés.
00:09 On a décidé de chacun faire un top 5 dans notre coin.
00:13 Et il se trouve qu'on a tous choisi 5 films différents.
00:16 Donc c'est parfait, ça vous fera un petit top 15
00:19 des films qu'il faut absolument avoir vu dans votre vie.
00:24 Alors ce que je vous propose, c'est qu'on ait le top 5 de Noémie.
00:29 Ensuite je ferai le mien, et ensuite ce sera Adrien.
00:32 Evidemment si vous avez envie de réagir sur ce que dit l'une ou l'autre des personnes,
00:39 évidemment, allez-y.
00:41 L'idée c'est qu'on passe un petit moment pour dire pourquoi est-ce qu'on adore ces films-là.
00:45 Pourquoi est-ce qu'on vous les conseille.
00:47 Parce que bon, je pense qu'il y en a un certain nombre qu'on a choisi que les gens connaissent.
00:51 Mais voilà, quel est notre rapport avec ces films-là.
00:54 Pour évidemment avoir un petit top 15 éclectique sur ces films-là.
01:00 Je te le promets, je ne cite pas La Patrouille.
01:02 Oh, je vais être déçu.
01:05 Noémie, quel est le premier film que tu as choisi ?
01:09 Il s'affiche évidemment dans le stream sur twitch.tv/p0pnws,
01:13 tous les lundis à 20h30.
01:15 Le premier film que tu as choisi c'est Star Wars épisode 5,
01:18 L'Empire contre Attaque.
01:20 Tout à fait.
01:22 Pour être honnête avec vous, ce côté top 7,
01:25 ce n'est pas forcément les 5 films qu'il faut avoir vus.
01:27 C'est les 5 films qui m'ont façonné en tant qu'adoratrice de la science-fiction.
01:32 Oui, je considère qu'il faut les avoir vus.
01:35 J'aime pas trop ces côtés, genre il faut avoir vu.
01:37 Mais aussi, c'est pour moi ce qui est important dans ma vision de voir la science-fiction.
01:43 Après, toi tu vois tout.
01:45 Je vois tout, je sais tout.
01:49 Je suis un spoil de la saison 2 de Loki.
01:53 Je suis le 3-eyed raven de Leviathan.
01:59 Je suis Bran.
02:01 Star Wars, c'est mon entrée dans la science-fiction.
02:08 C'est mon entrée dans la science-fiction.
02:10 J'avais 4 ans, c'était en cassettes à l'époque.
02:13 Mes parents avaient récupéré les cassettes chez le marchand de journaux.
02:18 Je me suis assise devant mon père, il s'est dit "tiens, je vais montrer ça à ma gamine de 4 ans, ça va être trop bien".
02:23 Et maintenant il regrette.
02:25 C'est un bon père justement.
02:28 Ouais !
02:30 Et du coup j'ai fait une fixette totale dessus au point où je voulais être Darvador quand j'étais gamine.
02:34 C'est bien.
02:36 J'avais des projets d'avenir.
02:38 J'ai fait une fixette totale sur le truc.
02:41 Et le 5, ils m'ont préféré parce que tu as "Je suis ton père",
02:45 tu as tout ça, c'est là que tu apprends un peu plus ce qui se passe avec la force.
02:49 C'est là que Luke prend tout son envergure, que tu vois vraiment l'empire.
02:54 Et Star Wars, j'ai tellement phasé dessus quand j'étais gamine.
02:57 Je vous ai montré tout à l'heure, j'ai des cartons taille réelle de Darvador,
03:01 d'Unturned Trooper et du Mandalorian dans mon salon.
03:03 Ça s'appelle Anakin.
03:05 Je sais pas combien de trucs de Star Wars dans mon appart.
03:08 J'ai un problème avec Star Wars.
03:11 C'est vraiment le film qui m'a façonné en tant que fan de la SF et de Space Opéra.
03:17 Parce que d'un côté j'avais que...
03:19 Plus le 5 que les autres ?
03:22 Parce que vraiment, tu vois tout l'empire, tu vois beaucoup plus Darvador.
03:26 Dans le premier, c'est là que tu vois que le scénario n'est pas forcément trop écrit.
03:30 Tu te dis "ouais, c'est un homme de main un peu stylé mais pas plus que ça".
03:33 Dans le 5, il prend vraiment son ampleur de numéro 2.
03:36 Oui, complètement.
03:38 Et puis moi je vois un grand mec habillé en noir un peu hémogothique,
03:42 je me dis "ah tiens, ça j'aime bien".
03:45 "Ça je prends ça".
03:47 Mais du coup, c'était vraiment mon éveil à la SF et au Space Opéra.
03:53 Je le considère que...
03:55 Je comprends, et tu vois c'est marrant,
03:57 parce que mon chat s'appelle Anakin, et quand je dis que mon chat s'appelle Anakin,
04:00 pratiquement tout le monde peut me dire soit "ah, je connais les films",
04:03 soit "ah désolée, je les ai jamais vus".
04:05 Mais tout le monde sait d'où ça vient.
04:07 Et ça, il n'y a pas énormément de trucs de pop culture
04:09 où vraiment tout le monde sait, même ceux qui n'ont pas vu le film.
04:11 C'est vrai.
04:13 C'est un truc de ouf.
04:14 C'était un débat qu'on avait eu il n'y a pas si longtemps sur Avatar,
04:16 puisque Avatar est rentré dans la pop culture,
04:18 mais on sait que Star Wars est définitivement rentré dans la pop culture.
04:20 Ah bah c'est énorme.
04:21 Totalement.
04:22 Je ne suis pas sûr que tout le monde sache qui est Jake Sully.
04:25 Non.
04:26 Non.
04:27 Pour revenir sur ce sujet.
04:28 Bah non, oui, mais celui-là.
04:30 Honnêtement, Star Wars épisode 5,
04:33 je pense qu'il est toujours tout en haut de mon top de la saga Star Wars.
04:37 Pour toutes les raisons que tu as évoquées, évidemment,
04:40 il y a tellement de scènes qui sont incroyables dans cet épisode.
04:43 C'est iconique.
04:44 Ok, est-ce qu'on peut faire chacun sa scène ?
04:47 Oui, ça peut être intéressant.
04:48 J'en ai une qui me vient en tête.
04:50 Vas-y.
04:51 C'est la bataille sur la planète de glace, Hoth.
04:55 Sur Hoth.
04:56 Où franchement, tu as les marcheurs quadripèdes,
05:00 tu as les Snow Speeders qui tournent autour et tu te dis,
05:03 mais à quel moment ils ont trouvé ça ?
05:05 C'est incroyable.
05:06 Et c'est fait en plus, tu sais, avec des maquettes, tu vois.
05:09 Et tu y crois toujours, même en 2023.
05:11 Et tu te dis, mais c'est incroyable ce qu'ils arrivent à faire.
05:13 Et ça, c'est franchement une de mes scènes préférées du film.
05:16 Totalement.
05:17 Moi, ce serait la scène d'Han Solo qui répond à Leia,
05:22 "Je t'aime, je sais."
05:24 Ce qui me fait mourir de rire.
05:25 Je trouve que...
05:26 Bah oui, mais en fait, c'est tellement le personnage de Solo.
05:29 C'est tellement parfait aussi.
05:30 Je trouve que c'est aussi le film de Solo.
05:32 Oui, c'est vrai.
05:33 Non, pas contre-attaque.
05:34 Beaucoup plus que Retour, beaucoup plus qu'Un Moment d'Espoir.
05:37 Et c'est le film d'un peu tout le monde aussi.
05:39 C'est ça qui est bien.
05:40 Je trouve que chaque personnage réussit à avoir son espace,
05:43 son moment exactement, son moment de bravoure.
05:47 Et c'est assez fou quand même que l'ensemble s'abrique aussi bien
05:50 et que tu puisses pas t'ennuyer,
05:51 et qu'il n'y ait pas un moment où tu dises,
05:53 "Ah, là, t'aurais pu couper."
05:54 "Là, ouais, c'est un peu lent."
05:55 Non, regarde, il n'y a jamais...
05:56 Il n'y a pas de grade en reçu.
05:57 Tout est parfait.
05:58 C'est assez ouf.
05:59 Tout est parfait.
06:00 T'as un moment préféré toi ou pas, Noémie ?
06:01 Ah bah moi, c'est "Je suis ton père".
06:03 Évidemment, évidemment.
06:04 Je suis désolée, c'est basique, mais je...
06:06 À chaque fois que je le vois, j'ai les foins.
06:08 Je suis là, "Bouf !"
06:09 Bien sûr, bien sûr.
06:10 C'est clair.
06:11 "Ce n'est pas possible."
06:13 Quel jeu d'acteur de Marc Hamil ?
06:16 Ah ouais, c'est un peu le plus compliqué, mais bon.
06:18 Bien sûr, bien sûr.
06:19 OK, bah écoute, Star Wars V, évidemment que c'était dans un top ou dans un autre.
06:25 Le suivant, c'est Cloud Atlas.
06:28 Ça, je suis jaloux, parce que j'aurais bien aimé le mettre dans le mien aussi.
06:33 Tu t'es empêchée de le mettre, du coup, quand t'as vu le top.
06:36 Faut qu'on ait tous un truc différent.
06:39 C'est vraiment, moi, vraiment un des films où j'ai été le...
06:42 Enfin, je suis le plus déçue de la réception du public, parce que personne ne le connaît.
06:45 Alors que, bon, c'est quand même les Wachowski, tu vois, c'est quand même pas rien.
06:49 Et je sais pas si c'est...
06:50 C'est trop compliqué, on comprend rien.
06:51 Non, mais en fait, il faut juste arrêter de scroller sur TikTok pendant que tu regardes des films.
06:54 Parce que, enfin, je le trouve tellement...
06:57 Et puis moi, je suis une grande fan du livre à la base, de David Mitchell, qui est un livre absolument fantastique.
07:02 Et du coup, il a travaillé aussi sur l'adaptation, et ça se voit.
07:06 Parce que c'est, enfin, tout est absolument...
07:09 Pour le coup, là, à la fin, le...
07:12 Je sais pas, pour le coup, je l'ai mis en français, mais "From womb to tomb, we bound to others".
07:16 Je chiale à chaque fois.
07:18 Je l'ai vu peut-être 15 fois, dont 5 fois pour ma vidéo dessus, et je chiale à chaque fois, quoi.
07:23 J'aime tellement ce film, j'aime tellement les acteurs, tout le monde est parfait, la musique est fantastique.
07:29 La BO, je l'ai eue dans les yeux pendant des mois, après l'avoir vue.
07:33 La BO, elle me retourne.
07:35 La cartographie des nuages, la symphonie, elle est juste...
07:38 Elle est juste folle.
07:40 Et puis du coup, t'as vraiment tout le panel de ce que les Wachowski sont capables de faire.
07:44 Donc t'as le côté très humoristique, t'as le film lesbien, t'as le côté très Matrix.
07:49 T'as tout, en fait, tout ce qu'elles ont fait jusque-là et tout ce qu'elles feront encore.
07:54 Et c'est juste...
07:55 Moi, c'est... Alors, j'adore Matrix, mais c'est pour moi le film de leur filmographie.
07:59 Pour toi, c'est au-dessus de Matrix ?
08:01 C'est au-dessus de Matrix.
08:03 Parce que ça dit tellement plus...
08:05 Enfin, c'est vraiment genre...
08:06 Ça part de Matrix.
08:07 Pour moi, franchement, on m'aurait dit...
08:09 Elles ont écrit le bouquin avec les Wachowski, j'aurais dit "ouais".
08:11 Avec Diane Michel, j'aurais dit "oui".
08:13 Parce que c'est vraiment...
08:15 Enfin, t'as énormément de choses qui viennent de...
08:18 Je soupçonne qu'elles aient lu le bouquin avant d'écrire Matrix, parce qu'il est sorti avant.
08:23 Je soupçonne qu'elles l'aient lu.
08:25 Parce que t'as vraiment toute la thématique sur la transition, sur le genre, sur la sexualité,
08:31 qui sont très intriguées dans ce bouquin et que tu retrouves dans Matrix,
08:34 mais qui sont encore plus explicitées dans le bouquin, parce que c'est beaucoup plus mis en avant,
08:37 parce que c'est fait pour.
08:38 Et je soupçonne vraiment que ça vienne de ça.
08:40 Pour moi, le fait qu'elles aient pris des acteurs, que les mêmes acteurs reviennent,
08:46 changent de genre, changent de race pour certains,
08:49 pour moi, c'est pas anodin.
08:51 Et c'est pour moi aussi une Matrix pour ça,
08:53 parce qu'elles ont pris le thème qui leur sont chers,
08:55 qu'elles ont envisagé dans Matrix, mais elles les ont encore plus étendus.
08:58 Et franchement, Clone Atlas, c'est vraiment...
09:01 C'est un des... Je le regarde au moins une fois par an, tellement je l'adore.
09:05 - Je l'adore ce film aussi, vraiment.
09:07 Et comme tu dis, il est sous... Pas sous-coté, mais il est vraiment pas assez connu.
09:11 Mais à l'émission, j'aime bien ce genre de films.
09:13 C'est un peu culte classique, tu vois, qui devient un culte après coup.
09:17 Mais ça a été un four au cinéma, quand il est sorti, ça a pas marché.
09:20 Mais de toute façon, le premier que j'ai pris, c'est Speed Racer, c'est pareil, c'est un four.
09:23 Alors Speed Racer a énormément de choses à prouver,
09:27 et il est génial ce film pour plein de raisons.
09:29 Mais les Wachowskis, après Matrix, se sont fait défoncer, on sait pas trop pourquoi.
09:32 Mais voilà, c'est bien.
09:33 Et je pense que Clone Atlas, c'était un film trop en avance.
09:35 S'il sortait aujourd'hui, avec toutes les thématiques qu'on aborde aujourd'hui,
09:38 avec toute la libération, justement, de sujets qu'on peut aborder,
09:44 et notamment la nouvelle génération qui est beaucoup plus libre là-dessus,
09:46 parce que c'est un film qui a 11 ans maintenant, je crois,
09:48 je pense que ça serait beaucoup plus pertinent de le sortir aujourd'hui.
09:50 Il marcherait beaucoup mieux, et il serait vraiment dans l'air du temps.
09:53 Mais je pense qu'ils avaient...
09:54 - Ou au contraire, on dirait qu'il va sur la Wack Woke, tout ça,
09:59 alors que c'est déjà écrit dans le bouquin, et le bouquin est sorti en...
10:01 Je crois qu'il est sorti l'année de ma naissance.
10:03 - Oui. - Il est plutôt jeune, quoi.
10:05 Enfin, ça va, mais il est plutôt jeune.
10:07 - Est-ce que le public est plus prêt aujourd'hui qu'il y a 10 ans ?
10:10 - Non. - Ah ouais, tu penses pas ?
10:12 - Honnêtement, non, parce que moi, je suis une grande fan de Star Trek,
10:14 et quand on ose me dire que Discovery, c'est Woke,
10:17 clairement, t'as jamais vu TOS, t'as jamais vu TNG,
10:21 et tu devrais te taire, quoi.
10:22 Mais non, le public est beaucoup moins prêt avant qu'il l'était il y a 10 ans.
10:27 - Je pense qu'on en fait des caisses autour de certaines thématiques
10:32 de la part de certaines populations, disons,
10:35 et qu'en fait, il y avait des choses qui passaient comme une lettre à la poste
10:39 à d'autres moments et à d'autres décennies,
10:42 que maintenant, d'un coup, ça devient un procès culturel immédiat
10:46 dès qu'il se passe quelque chose.
10:48 - Ouais, mais tu vois, c'est quand même un film où il y a Tom Hanks,
10:51 Hugh Grant, etc., donc c'est des gros stars qui portent le film,
10:56 donc je pense pas qu'on lui ferait ce procès d'intention forcément.
10:59 À fond, on lui ferait, mais... - Moi, je suis sûre que si.
11:01 - J'ai confiance en l'âme humaine. Arrêtez.
11:04 C'est moi qui crois que le monde va bien. - Moi, je lis de la SF, donc du coup, non.
11:07 - C'est ton côté optimiste, ça. - Oui, je suis optimiste. Merde.
11:10 Bon, OK, OK, d'accord.
11:12 En tout cas, pour revenir au film et juste au produit que c'est,
11:14 c'est un super film qui est déjà visuellement incroyable, je trouve,
11:18 et derrière, si t'es dedans, ça te prend du début jusqu'à la fin.
11:22 Tu peux pas lâcher le truc.
11:24 Tu l'as vu, Thomas ? Je sais pas si tu l'as vu.
11:26 - Non, c'est un des seuls films de nos tops que je n'ai pas vus,
11:29 et je le regrette, mais à l'époque, je faisais partie des gens
11:32 qui n'étaient pas allés le voir au cinéma, parce qu'en fait, c'était trop long,
11:36 et je me sentais pas d'aller voir un film de 3 heures au cinéma.
11:39 Et ça, c'est une des problématiques que ces films-là peuvent avoir,
11:42 c'est que tout de suite, quand on te dit "ça fait 3 heures",
11:44 tu te dis "ouais, plus tard".
11:46 Et donc, du coup, ce plus tard, 11 ans plus tard, je l'ai toujours pas vu,
11:49 du coup, c'est un peu dommage.
11:50 Surtout, vu ce que vous êtes en train de vous dire,
11:52 donc je vais essayer de réparer cet affront le plus tôt possible.
11:55 - Tu nous tiendras au courant. - Ouais, grave,
11:57 mais je suis sûr que je vais adorer.
11:59 Ton troisième film que tu as choisi, c'est "6e sens".
12:03 Oui, alors ça, c'est un bonbon d'enfance, ça.
12:06 C'était mon film d'enfance de quand j'étais malade,
12:10 et que j'étais triste, et que tout ça,
12:13 on se mettait à regarder ça avec mon papa.
12:15 Voilà.
12:16 - Et aujourd'hui, je sais bien qu'il a... - Ça te faisait du bien ?
12:19 Ouais, je me sentais... J'adore les gens qui sont morts.
12:21 J'ai des problèmes, OK ? Voilà. J'ai des problèmes.
12:24 - Mais c'était vraiment mon film... - Allez, c'était la terre à terre.
12:27 C'était vraiment mon film bonbon de gamine, et c'est resté.
12:29 Et je sais aujourd'hui qu'il a plein de problèmes,
12:31 et j'étais méga surprise, honnêtement,
12:33 quand je fais mon top 10, pour le coup,
12:35 de mes films de science-fiction préférés.
12:37 La plupart des commentaires, c'était "Waouh, "6e sens", c'est trop de la merde".
12:39 J'étais là genre "Comment ça, c'est de la merde, "6e sens" ?"
12:41 Pour moi, il bénéficiait d'une bonne cote de popularité,
12:44 et en fait, non, apparemment.
12:46 Donc du coup, j'étais un peu surprise,
12:48 mais pour moi, c'est un de mes premiers vrais films "mindfuck", en fait.
12:52 Et c'est un de mes premiers films où vraiment, tu peux le regarder
12:56 un peu en boucle, et tu découvres à chaque fois plein de petits trucs.
13:00 Et puis voilà, Bruce Willis est absolument iconique,
13:03 la musique est absolument iconique,
13:05 j'aime beaucoup la filmographie de Shyamalan,
13:08 pas tout, mais j'aime beaucoup sa filmographie.
13:11 J'aime beaucoup "6e sens", et c'est vraiment un des...
13:14 C'est peut-être plus de "layer-ball fantasy", j'en sais rien,
13:17 on va pas parler de sous-genre,
13:19 mais c'était vraiment un des films qui m'a le plus marqué à l'époque
13:23 quand je l'ai lu pour la première fois,
13:25 parce que c'était vraiment la première fois que je voyais un truc comme ça.
13:29 - C'était un phénomène à l'époque.
13:31 Je sais que c'était assez fou, moi j'étais gamin,
13:34 mais je sais que tout le monde en parlait,
13:36 notamment mes parents, les amis de mes parents,
13:38 c'était un truc de fou.
13:39 Le seul problème que je reproche au film,
13:41 je le trouve très bien, il tient super bien la route,
13:43 c'est que tu le vois une fois, t'es sur le cul,
13:45 et après la troisième fois, tu fais "bah ouais, je connais quoi,
13:48 t'es moins..."
13:49 C'est dur de le revoir souvent, tu vois ce que je veux dire ?
13:51 Qu'un "Incassable" de Shyamalan, c'est plus facile.
13:54 "Incassable", je le trouve, a des strats beaucoup plus fous et profonds.
13:57 Mais oui, il est...
13:58 - Alors que "Avatar", en deuxième et troisième l'air...
14:00 - C'est un de tes premiers films ?
14:01 - C'est un chef-d'oeuvre.
14:02 - Ah ouais, "Avatar", c'est un chef-d'oeuvre.
14:04 Tu disais quoi ?
14:05 - C'est un de tes premiers films, non, "6e sens" ?
14:07 C'était son deuxième ou son troisième, non ?
14:09 - Je pense que c'est son premier, "Incassable", c'est après.
14:12 Mais oui, "6e sens", c'est son premier, je crois.
14:14 - Non, il en a déjà fait deux sur deux avant, il en a fait un en Inde,
14:17 il en a fait un quand c'était un gamin qui découvrait la sens de la mort
14:20 quand son grand-père meurt.
14:22 - OK.
14:23 - C'est son troisième film.
14:24 - Donc c'est peut-être son deuxième ou troisième film, je sais plus l'ordre,
14:26 mais je sais que son premier, c'est celui qu'il avait fait en Inde,
14:28 ce qui est introuvable aujourd'hui.
14:29 - C'est son troisième film.
14:30 En 98, il sort "Éveil à la vie", et en 92, il sort "Praying with Anger".
14:35 - Voilà.
14:36 - Voilà, c'est ça. "Praying with Anger".
14:39 - OK.
14:40 Ça, c'était ton troisième film, évidemment, "6e sens".
14:42 - Troisième, oui.
14:43 - Donc voilà, c'était aussi un de ses...
14:45 Puis c'était la première fois qu'il se coltinait un truc comme ça.
14:48 Puis des acteurs, enfin, dirigeaient un gamin, tu vois,
14:51 pour sortir ce qu'il fait sortir à ce pauvre gamin, tu vois.
14:54 Enfin, déjà, il sortit aussi, quoi.
14:55 - Quel gamin ? Quel acteur ?
14:56 - Quel gamin ? Tony Collette aussi !
14:57 - Oui, Tony Collette qui est super.
14:59 - Ouais, pour Tony Collette, ce qui est...
15:01 - C'est comme ça qu'il est complètement entré,
15:03 dans sa légende, en fait, chez Amalade.
15:06 Toute sa filmo, quelque part, découle de ça.
15:09 - C'est ouf, hein.
15:10 - Ce qui a joué contre lui aussi à un moment, quoi.
15:12 - Exactement.
15:13 - Ah bah oui, parce que du coup, c'était le maître du twist,
15:15 alors que c'était pas forcément sa filmographie.
15:16 - Exactement.
15:17 - C'est pas ce qu'il voulait faire.
15:18 - Tout à fait.
15:19 - Arrive Cygne, il arrive tout ça, et là, tu commences à te dire,
15:20 "Ah, mais c'est pas forcément ça, en fait, qu'il veut faire tout le temps."
15:22 - Ouais, c'est ça.
15:23 - Ouais, ouais.
15:24 Ton quatrième film, on en a un petit peu parlé tout à l'heure,
15:27 c'est quoi ?
15:28 - Oui.
15:29 - "Roulement de tambour".
15:30 Eh bien, c'est "Matrix".
15:35 - Oui, c'est "Matrix".
15:37 Bah, il est quand même, évidemment que c'est "Matrix".
15:39 Évidemment.
15:40 - "Rex Zabrokov", ce qui est une deuxième fois dans ton top.
15:43 - Bah oui.
15:44 - Incroyable film.
15:45 - Incroyable film.
15:46 Et puis, enfin, il a éveillé tellement de trucs chez les geeks du monde entier,
15:51 ce film-là.
15:52 Puis tous les sous-textes, ils sont absolument fascinants, quoi.
15:55 Enfin, je veux dire, c'est un des premiers vrais films hollywoodiens à avoir des bastons,
15:59 mais qui sont bien chorégraphiés, un peu au film coréen et tout.
16:02 Enfin, c'est...
16:03 La musique ! La musique !
16:04 Moi, je l'ai sur Spotify, la musique, tu vois.
16:06 Je l'écoute le matin pour aller au boulot, en me disant "Allez, vas-y, c'est bon, il
16:08 faut y aller".
16:09 - Avec ton grand manteau de cuir.
16:11 - Exactement, non mais...
16:12 - Et tes lunettes de soleil alors qu'il pleut.
16:14 - Mais sans rire, c'est exactement ça, quoi.
16:16 Enfin, je veux dire, ouais, c'est...
16:17 - Ton motorola à clapper, hop, allez.
16:19 - Aussi.
16:20 Mais tu vois, c'est tellement iconique et c'est tellement un...
16:24 Enfin, il a amené tellement de choses.
16:26 Ce qui est marrant aujourd'hui, c'est les mecs, tu sais, les gros incels à la "Undertale"
16:30 qui utilisent le principe de la red pill, alors que la red pill, c'était pour la testostérone,
16:36 tu vois.
16:37 Et du coup, c'est vraiment ultra drôle de voir comment le truc est tellement entré
16:43 dans la pop culture que maintenant, il m'est complètement inversé.
16:45 C'est assez ouf.
16:47 Mais oui, c'est un film qui parle de...
16:50 Enfin, les layers.
16:52 Et pour l'info, j'adore le 2, le 3 et le 4 aussi.
16:55 Je suis une fan de toute la saga "Matrix", les animatrix et tout ce qui était autour.
16:58 Mais je suis très grande fan de ce qui est fait dedans.
17:01 Enfin, en plus, pour une gamine queer, tu vois, c'est encore plus bonbon, quoi.
17:05 Tu vois ça, t'es là, "Ah, enfin, parle de moi."
17:08 Enfin, vraiment, il y a tellement de layers dans ce film, quoi.
17:13 C'est ouf.
17:14 - C'est ça.
17:15 Comme tu dis, il y a tellement de couches.
17:16 Il y a autant de genres et que ça fonctionne.
17:17 C'est ça qui me fascine toujours.
17:18 - C'est ça.
17:19 Hugo Weaving.
17:20 Parlons d'Hugo Weaving.
17:21 - Le casting, il est fou.
17:22 - Monsieur Anderson.
17:23 - Pourquoi ?
17:24 - Mais même la bataille dans le...
17:25 Enfin, la bataille, c'est pas une bataille.
17:26 Le fight western dans le métro.
17:27 Tiens, encore, mais vraiment bien la route.
17:28 - Oh là là.
17:29 - Mais ça me fascine qu'ils aient réussi à faire ça en 99.
17:30 - C'est ouf.
17:31 - C'est ouf.
17:32 - Bonjour.
17:33 - Et puis, c'est un film qui est très bien fait.
17:34 - C'est un film qui est très bien fait.
17:35 - C'est un film qui est très bien fait.
17:36 - Bonjour.
17:37 - Et c'est un film, pareil, que tu peux voir mille fois, etc.
17:38 - Ouais.
17:39 - Le 4, par contre, t'as parlé du 4.
17:40 Le 4 est un peu compliqué pour moi.
17:41 Je vois ce qu'elle a voulu faire.
17:42 - Oui, le 4.
17:43 - Mais alors, c'est ça, c'est très acclimant, le 4.
17:44 C'est soit à bord, soit tu le dépasses.
17:45 - Ouais, c'est ça.
17:46 Moi, je suis restée collée à mon siège tout le long et j'étais dedans, quoi.
17:47 - Ah ouais ?
17:48 - Autant qu'Anakin actuellement, quoi.
17:49 - Ah ouais ?
17:50 - Autant qu'Anakin actuellement, quoi.
17:51 - Ah ouais ?
17:52 - Autant qu'Anakin actuellement, quoi.
17:53 - Ah ouais ?
17:55 - Mais je peux comprendre en quoi il est clivant.
17:56 - Bien sûr.
17:57 - Je peux comprendre en quoi il est clivant, très clairement.
17:58 - Bien sûr.
17:59 - Je peux comprendre en quoi il est clivant, très clairement.
18:00 - Bien sûr.
18:01 - Mais j'adore ma texte.
18:02 - Je passerai pas au...
18:03 - Et on va passer à la suite.
18:04 - Et on va passer à la suite.
18:05 - Et on va passer à la suite.
18:06 - Et on va passer à la suite.
18:07 - Et on va passer à la suite.
18:08 - Et on va passer à la suite.
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19:00 - Et on va passer à la suite.
19:07 - Et on va passer à la suite.
19:08 - Et on va passer à la suite.
19:09 - Et on va passer à la suite.
19:10 - Et on va passer à la suite.
19:11 - Et on va passer à la suite.
19:12 - Et on va passer à la suite.
19:13 - Et on va passer à la suite.
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19:44 - Et on va passer à la suite.
19:45 - Et on va passer à la suite.
19:46 - Je vois que le vaisseau, c'est littéralement le bout de carton qu'ils ont trouvé au bout
19:49 du tournage, tu vois.
19:50 Je trouve ça ouf.
19:52 Les acteurs sont totalement dingues.
19:55 Je pense encore une fois qu'Hélène Ripley a réveillé beaucoup de sexualité, en tout
20:00 cas elle a réveillé la mienne.
20:01 Il y a tout dans ce film.
20:04 C'est un truc qu'on ne voit plus aujourd'hui dans les films, que ce soit purement science-fiction
20:07 ou horreur.
20:08 Tu sais le côté, genre, "slimy".
20:09 Ça bave et tout.
20:10 Ça t'appuie.
20:11 C'est genre à la "The Thing", tu vois.
20:14 Au tout début de "Star Trek", t'as plus ce côté vraiment crade, mais pas crade gore.
20:19 Mais crade genre, tu sais, tu sens que c'est lourd, c'est poisseux.
20:23 - C'est complète.
20:24 - Ouais, c'est vraiment ce côté ambiance-là que t'as plus, je parle vraiment comme une
20:28 vieille conne, mais que t'as plus aujourd'hui dans les films de jeunes.
20:30 - C'est presque trop clean maintenant.
20:31 - Mais t'as vraiment un temps où tu sais, tu sens que c'est étriqué, tu sens que les
20:34 couloirs sont autour de toi et tout.
20:36 Et c'est ultra marquant.
20:37 - C'est un truc de mise en scène que Nicolas Scott a fait.
20:40 Il est ouf.
20:41 Mais tu parlais du nouveau vaisseau, le Nostromo.
20:42 Alors, OK, il fait de "Brick-and-Brock", mais il s'est aussi vachement aidé de Geiger
20:48 pour le design du monstre.
20:50 Mais le truc, c'est qu'il a joué sur cette peur d'un truc qui n'est jamais physiquement
20:55 présent.
20:56 On voit jamais l'alien.
20:57 Je suis mal pour ceux qui l'ont pas vu, mais bon.
20:59 - Quelque part, c'est un peu "Les dents de la mer", mais en science-fiction.
21:02 - Exactement.
21:03 En fait, c'est dans un espace, dans un vaisseau.
21:05 - Il a pris en fait tout ce qui fait le sel de ce genre de film.
21:10 Et en plus, il a rajouté un trip.
21:12 - "Celle dans de la mer".
21:13 - Oui, "Celle de mer".
21:14 - Allez, à table.
21:15 - Et en plus de ça, il a rajouté un truc complètement claustrophobe, qui est totalement
21:23 éludé ensuite dans "Prometheus", etc.
21:26 - Même dans "Aliens" de Cameroun.
21:28 - Oui, complètement.
21:29 Mais après, la licence devient autre chose.
21:31 - Mais "Aliens", il était bon et pas "Prometheus".
21:33 - "Aliens", quel film.
21:34 "Aliens", je l'aurais bien aimé, mais t'avais dit "Aliens", donc j'avais pas rajouté un
21:38 autre "Aliens".
21:39 - "Aliens", il est quand même fou.
21:40 - "Aliens", il est vraiment excellent.
21:41 - Ne parlons pas de "Prometheus", s'il vous plaît, nous dit "Film Launcher".
21:45 - Très bien.
21:46 - Alors, "Prometheus", à l'époque, je le défendais, je le défend peut-être un peu
21:50 moins, mais j'aime bien sur certains aspects "Prometheus".
21:52 Il y a ce côté, le design du space jockey, des trucs comme ça, des mecs avant et tout.
21:59 Franchement, il y a des trucs cools.
22:00 Le design de la planète est pas mal.
22:01 - Je suis pas un grand fan de tout ça, j'avoue.
22:05 Pour "Aliens", je m'arrête un petit peu aux deux, en fait.
22:09 Le trois, j'ai du mal, le quatre, c'est compliqué.
22:11 Et puis après...
22:12 - Le trois, c'est Fincher qui le renie maintenant et ça a pas été son vrai film et tout, donc
22:16 c'est compliqué.
22:17 - Ouais.
22:18 - Mais ouais.
22:19 - OK, écoute, superbe top 5, Noemi.
22:22 Si jamais vous voulez aller plus loin, c'est un top 10, c'est ça, sur ta chaîne YouTube ?
22:26 - Tout à fait.
22:27 C'était pour les deux ans de la chaîne, j'avais fait mon top 10, enfin, mes 10 films
22:30 préférés, sachant que mon vrai film préféré de toute ma vie n'est pas un film de SF parce
22:35 que je suis une putain de fraude.
22:36 - Mais tu sais que tu as le droit.
22:38 - C'est "Bienvenue chez H.T.", c'est ça ?
22:40 - Exactement.
22:41 Non, c'est "Les Tuches".
22:42 - "Les Tuches 3".
22:43 J'adore les frites.
22:44 - Écoute, je vous propose...
22:45 - Attends, mais c'est lequel ? Je suis curieux, quand même.
22:46 C'est lequel, ton film préféré ?
22:47 - C'est "Je suspecte".
22:48 - Ah oui, bien, bien.
22:49 - Bien sûr.
22:50 - J'aime les films à twist.
22:51 - Oui, bien sûr.
22:52 - "Kaiser Sosé".
22:53 - Je comprends pourquoi tu aimes "Shiame Lan".
22:54 - Le surnom de mon père dans mon téléphone, c'est "Kaiser Sosé", d'ailleurs.
22:55 - Wow.
22:56 - Il boit, il lance.
22:57 - Excellent.
23:08 Mais écoute, je vous propose de passer à mon top.
23:12 J'ai réussi à faire un petit peu rapide.
23:13 En même temps, j'ai choisi des trucs, c'est pour les souvenirs, parce que j'ai pas du tout...
23:17 - C'est évident.
23:18 - J'ai pas du tout eu le temps de les re-regarder pour l'émission, même si j'aurais beaucoup aimé.
23:24 Et le premier que je vous ai choisi, c'est "La Route".
23:26 Alors, "La Route", évidemment, vous allez me dire "mais attendez, c'est quoi l'élément de science-fiction ?"
23:30 Bah, c'est...
23:31 Dans la science-fiction, il y a plein de sous-genres, et "La Route", c'est évidemment le post-apocalyptique.
23:36 Et "La Route", qui est évidemment adaptée du roman du même nom de Cormac McCarthy, qui est...
23:41 Alors, je vous recommande évidemment la vidéo de Noemi sur le sujet, puisqu'elle met en lumière les similarités entre les deux oeuvres.
23:50 "La Route", que j'ai lu, et ensuite j'ai vu le film, et...
23:55 Bon, porté, évidemment, par Viggo Mortensen.
23:58 Et un gamin qui s'appelle Cody Smith-McPhee, qui n'est plus gamin depuis, mais...
24:02 [Rires]
24:04 - Et heureusement, d'ailleurs !
24:06 - Le film est sorti en 2009, et moi, il m'a mis une baffe incroyable sur le scénario, sur la performance des acteurs,
24:17 sur à quel point on peut créer une ambiance avec si peu de choses à l'écran.
24:22 Et moi, c'est ça qui m'avait vraiment terrassé, en fait, devant ce film, alors que pourtant, c'était une séance horrible.
24:31 J'étais tout seul dans la salle de cinéma, et il y avait un couple pas très très loin de moi,
24:37 qui était complètement venu voir le film pour se rouler des pelles, en fait.
24:41 Et donc, autant te dire que... - Très bon choix de film !
24:44 - Autant te dire que moi, j'étais là, je me disais "Mais que se passe-t-il à côté de moi, alors qu'à l'écran,
24:49 il y a complètement du cannibalisme, il y a complètement un enfant qui perd son père ?"
24:53 J'étais là en mode "Mais qu'est-ce que vous faites, en fait ? Rentrez chez vous !"
24:56 Et j'étais là en mode "Bon, bah écoutez, si vous voulez..."
24:59 Mais bref, tout ça pour dire que moi, ce film, je le revois de temps en temps, parce que j'ai le DVD,
25:04 et autant le bouquin, c'est incroyable, mais le film, c'est d'une ambiance...
25:10 C'est tellement froid, en fait, et tellement accablant,
25:15 et que... Alors évidemment, il ne faut pas regarder ça quand vous ne vous sentez pas bien,
25:18 mais honnêtement, c'est génial. - Non, non, non, non.
25:22 - C'est un de mes films préférés ever, la route.
25:26 - Mais... Alors j'aime beaucoup ce film.
25:29 C'est marrant, je ne l'ai vu qu'une fois au ciné, pourtant c'est le genre de film que normalement,
25:31 je vais devoir revoir plusieurs fois, parce que j'aime beaucoup ce genre.
25:34 Mais j'ai préféré le bouquin.
25:36 J'ai vraiment préféré le bouquin, parce que c'est toujours plus facile de s'imaginer des trucs terribles et horribles dans un bouquin.
25:43 - D'autant que le bouquin est encore plus terrible. - Le bouquin, exactement.
25:47 Et dans mes souvenirs, ils l'appellent bien papa et fils, en fait, ils n'ont pas de prénom.
25:51 - Ils n'ont pas de prénom, non. - Ce qui est encore plus facile pour plaquer des choses.
25:57 Et il y a des choses qu'il n'y a pas dans le film, qui sont bien plus gores dans le bouquin, dans mes souvenirs,
26:02 dans les trucs comme ça. - Ouais, ouais.
26:04 - Pareil, ne lisez pas le bouquin si vous ne vous sentez pas bien.
26:07 - Ouais, le bouquin est dur. - C'est conseil d'ami.
26:09 Le bouquin, il est vraiment hardcore.
26:11 Si vous avez des enfants jeunes aussi, des bébés, ne lisez pas le bouquin.
26:15 Vous allez devenir un hélicoptère parrain, ça va être horrible.
26:18 - C'est un bouquin qui est très facile à lire en anglais d'ailleurs, puisque le vocabulaire est très, très lapidaire.
26:26 - Ouais, ouais. - Et c'est très simple.
26:28 - Pas de description, c'est... - Voilà, si jamais...
26:31 - Et pour rappel, c'est l'auteur de No Country for Old Men, comme un McCarthy qui a été adapté par les frères Cohen.
26:36 Donc c'est rigolo de passer devant deux citres différents comme ça, c'est la preuve que le mec est très fort.
26:41 - Exactement. - C'est ça.
26:43 - Et c'est le seul pré-Pulitzer en science-fiction. - Ah ouais ?
26:46 - Ah, je savais pas. - Ouais.
26:48 - Ok. - Belle anecdote, et à la fois c'est un peu dommage quand même, parce que...
26:52 - Ouais, parce qu'on avait de quoi faire quand même, on a des choses sympas.
26:56 - Quand on regarde la bibliothèque derrière toi, on se dit qu'il y a certainement de quoi faire.
27:00 - Oui, oui. - L'arbre !
27:02 - Ouais. Il y a un autre film dans mon top, c'est Bienvenue à Gataka.
27:06 Un film qui est sorti en 1997, un film d'Andrew Nicolle,
27:10 que j'aime énormément.
27:13 Il me semble pas que ce soit adapté de quoi que ce soit, Bienvenue à Gataka, mais je peux peut-être me tromper.
27:17 - Tu sais pas. - En tout cas, Bienvenue à Gataka, le pitch c'est que...
27:21 Alors là pour le coup, c'est pas du post-apocalyptique, mais c'est de la dystopie.
27:25 L'idée c'est que c'est dans un monde où
27:30 maintenant on peut gérer la vie de ces enfants dès la conception.
27:35 Et grosso modo, on gère tout de A à Z sur l'ADN des futurs humains.
27:41 Et on sait exactement que les enfants qui sont créés in vitro
27:47 vont avoir une vie parfaite, un potentiel ADN parfait,
27:50 et que toute leur vie sera incroyable, et que c'est eux qu'on va envoyer dans l'espace.
27:54 Et évidemment, tous ceux qui sont créés de manière naturelle,
27:57 eux c'est les imparfaits, et évidemment on s'occupe pas d'eux.
28:01 C'est le côté cast.
28:03 Et ce qui est hyper intéressant avec Bienvenue à Gataka,
28:05 c'est qu'il y a un des personnages qui est parfait,
28:10 mais qui souffre de handicap puisqu'il a eu un grave accident de voiture.
28:15 Et il échange sa place avec quelqu'un qui est imparfait.
28:19 Et c'est l'histoire de cette supercherie, c'est presque un film de braquage.
28:23 Bienvenue à Gataka, où l'idée c'est de faire en sorte de jouer au chat et à la souris
28:27 avec cette institution, et est-ce qu'il va réussir à vivre son rêve ou pas,
28:32 et vivre la vie de quelqu'un d'autre, alors qu'il ne devrait pas être là,
28:35 suivant ses institutions.
28:37 C'est un film que j'aime beaucoup, et que je revois à la télé avec grand plaisir.
28:41 Malheureusement je ne l'ai jamais vu.
28:44 Et tu as bien tort.
28:47 Honnêtement je le cite toutes les deux vidéos, et je n'ai jamais fait une vidéo dessus.
28:51 Mais je le cite tout le temps.
28:54 Ce n'est pas une adaptation directe, mais il a été fortement influencé
28:58 par les travaux de Clark.
29:01 Ce n'est pas lui qui a inventé le bébé éprouvé,
29:05 mais il y a vraiment des choses qui viennent de Charles J. Haynes,
29:09 qui viennent de ça.
29:12 C'est très influencé par des travaux qui ont été faits avant lui.
29:15 Mais ce n'est pas de l'influence directe, il n'y a pas de livre Gataka.
29:18 Il y a un truc qui est très cool aussi,
29:21 c'est tout ce qui est à la caméra, le travail sur les designs des décors,
29:24 le côté très très aseptisé de cette société-là,
29:29 et comment est-ce qu'on gère un petit peu tout ça,
29:32 et que tout le monde est tiré à quatre épingles.
29:34 Dès qu'il y a un truc qui change,
29:37 tu peux être mis en danger par le fait qu'on retrouve un cil de toi,
29:40 un cheveu, ou quelque chose.
29:42 Et ça c'est passionnant.
29:44 Donc, beaucoup bienvenue à Gataka pour toutes ces raisons-là, côté dystopie.
29:48 Troisième film que je vous ai sélectionné,
29:51 tu l'as mentionné tout à l'heure Noemi, c'est Blade Runner.
29:54 Évidemment, c'est le haut du panier de la filmographie de Ridley Scott,
29:58 je pense qu'on est tous d'accord là-dessus.
30:00 Pour le dire, le film est sorti en 1982,
30:03 Ridley Scott qui était complètement sur une suite incroyable,
30:08 puisque c'est juste après je crois, ou juste avant Alien.
30:12 Et là, on n'est plus dans la dystopie,
30:14 on n'est plus dans le post-apocalyptique,
30:16 on est dans le cyberpunk.
30:18 Et donc le cyberpunk, c'est un petit peu tout ce qu'on voit maintenant
30:22 avec le jeu vidéo cyberpunk 2077, bien sûr.
30:26 Ce qu'on a vu avec Altered Carbon, etc.
30:29 Et c'est un monde où il y a les réplicants,
30:33 à savoir les robots, les androïdes,
30:35 qui sont indissociables.
30:37 C'est impossible de savoir si tu es un réplicant ou un humain.
30:42 Et on suit le personnage de Rick Deckard,
30:45 qui est évidemment merveilleusement interprété par Harrison Ford.
30:48 Et on se pose la question,
30:51 est-ce qu'il en est un ou est-ce qu'il n'en est pas un ?
30:53 Et son rôle, lui, c'est de traquer les réplicants.
30:56 Exactement.
30:57 Et donc évidemment, c'est quelqu'un qui traque les réplicants,
31:00 et on se pose la question s'il n'en est pas un lui-même.
31:03 Et moi, j'aime beaucoup...
31:05 Il y a vraiment une ambiance qui est très pluvieuse,
31:08 qui n'est pas poisseuse, mais qui est très noire.
31:11 Et j'aime beaucoup ce côté-là, en fait, avec le cyberpunk.
31:15 Donc évidemment, c'est très néon,
31:17 mais à la fois, tu sens que c'est très sombre quand même,
31:20 et que c'est une société qui a vraiment des soucis.
31:23 Et tu te dis, c'est un futur potentiellement auquel on est promis.
31:28 Et tu te dis, il y a vraiment beaucoup d'idées sur, pareil, la mise en scène,
31:32 et puis j'adore les films de science-fiction de cette époque-là,
31:36 parce que tout est fait dans la caméra.
31:39 C'est-à-dire que quand ce n'est pas des maquettes,
31:41 c'est des décors qui sont créés.
31:43 Tout est vraiment bien pensé.
31:46 Les musiques de Vangelis, je n'en ai pas parlé, mais voilà.
31:49 La scène sous la pluie, évidemment, avec Rutger Hauer,
31:53 tu fais, mais bon, voilà, c'est classique.
31:56 C'est un classique absolu.
31:58 Des larmes dans la pluie.
32:00 Ça, pour le coup, c'est librement inspiré
32:05 des androïdes reptiles de moutons électriques de Philippe Kedic.
32:10 J'espère qu'on aura une vraie adaptation un jour,
32:13 parce qu'elle le mérite.
32:14 Ce n'est pas que je n'aime pas Blade Runner, mais...
32:16 Ce n'est pas pareil.
32:17 Ils n'avaient pas fait une adaptation série,
32:19 ou vous avez dans l'idée d'en faire une ?
32:21 Ça, c'était jamais dans le sénat.
32:23 Parce que le film a une telle aura que dans tous les cas,
32:26 les gens l'auraient comparé au film et pas au livre.
32:28 Ce qui a été le cas avec Villeneuve et son livre.
32:30 Ce qui est malheureux, parce que le livre, il y a tellement de choses à dire,
32:32 mais qui n'ont pas...
32:34 Tout le truc de lire autour de la religion, du mesmérisme,
32:37 il y a tellement de trucs à dire.
32:39 Et ils ont...
32:41 Enfin, ouais.
32:42 Mais ils ont gardé le côté "les femmes sont des salopes" dans le film,
32:46 donc c'est cool, finalement.
32:48 C'est nice.
32:50 C'est cool, s'ils veulent garder un truc de Philippe Kedic, c'était ça.
32:52 Une amour de son temps, quelque part, mais bon.
32:55 C'est Daridana qui joue une répliquante, je crois.
32:57 Qui est bien, dans Je suis pas bien.
32:59 Mais je t'en rejoue aussi,
33:02 en même temps c'est impossible de critiquer Blade Runner.
33:04 C'est un chef-d'œuvre.
33:06 On peut critiquer les fins,
33:08 la directeur Scott est fou,
33:10 parce qu'il y a eu mille fins de Blade Runner.
33:12 Moi ce qui me gêne un peu avec Blade Runner, c'est un peu ça.
33:14 C'est-à-dire que, c'est quoi le cut définitif de Blade Runner ?
33:19 Elle y est, celle de Scott, il l'a filée dans le Blu-ray,
33:24 il y a cinq fins, je sais pas comment elle s'appelle.
33:26 Elle est dans le steelbook, oui.
33:28 Je l'ai là.
33:30 Et ça, pour le coup, je sais pas si j'ai vu le montage définitif de Blade Runner.
33:34 Est-ce que t'as vu quand ils partent en voiture ?
33:36 Est-ce que t'as vu quand ils sont dans l'ascenseur ?
33:38 Enfin, tu vois, c'est jamais la même fin.
33:40 Je me souviens plus.
33:42 Voilà pour Blade Runner.
33:44 Et je vais enchaîner avec le quatrième,
33:46 et ça c'est un film qui est extrêmement cher à mon cœur,
33:48 c'est Jurassic Park, sorti en 1993.
33:51 C'est réalisé, évidemment, par Steven Spielberg.
33:55 Bon, écoutez, qu'est-ce que je peux dire sur Jurassic Park qui n'est pas déjà été dit ?
34:00 Mais là, c'est vraiment le concept,
34:03 c'est évidemment qu'on a réussi à cloner des dinosaures à partir de l'ADN qu'on a retrouvé dans l'ombre,
34:10 et on leur a rendu la vie, en fait,
34:13 et on les a mis dans un gigantesque parc d'attractions,
34:16 qui doit recueillir du public,
34:18 mais avant ça, un certain nombre de scientifiques viennent étudier le parc
34:23 et donner leur avis, ou pas,
34:25 puisque le parc, évidemment, est sujet à de nombreux dysfonctionnements,
34:29 et ça devient un petit peu un thriller, en fait.
34:33 - Qui aurait pu le prédire ! - Voilà.
34:35 C'est adapté d'un bouquin de Michael Crichton,
34:38 à qui l'on doit notamment "Monde Ouest", à savoir Westworld,
34:42 celui qui avait réalisé le film.
34:45 Et Jurassic Park, c'est tout mon amour pour les dinosaures.
34:49 Je ne sais pas à quel âge je l'ai vu, ce film,
34:51 mais je subhédore que ce n'était pas très loin de...
34:55 - Très jeune ! - Oui, c'était sans doute très jeune,
34:58 puisque tout ce qui était avec des dinosaures, c'était chez moi,
35:01 c'était dans ma chambre, donc c'est grâce à Jurassic Park.
35:04 Un film qui se tient toujours aussi bien, 30 ans plus tard,
35:07 parce que quand tu regardes les effets spéciaux, les effets pratiques,
35:10 tu te dis "Mais comment est-ce qu'ils ont réussi à faire ça en 1993,
35:14 et qu'aujourd'hui, en 2023, on va voir des films de Marvel,
35:17 et c'est dégueulasse ?"
35:19 Donc bon, parce qu'ils avaient du temps et de la passion.
35:22 C'est un film absolument dingue,
35:24 et avec une bande originale signée John Williams,
35:27 ce qui est absolument incroyable.
35:30 Et il y a des couches aussi intéressantes,
35:33 il y a des détails que j'ai mis des années avant de voir.
35:36 Le fait que, par exemple, Grant, au fur et à mesure,
35:39 plus il se salit, plus ses habits deviennent roses,
35:43 donc un peu plus féminins,
35:45 et elle, plus elle avance dans l'histoire.
35:47 Je ne sais plus comment elle s'appelle...
35:49 - Ellie Sattler.
35:50 - Ellie Sattler.
35:51 Pareil, elle devient plus bleue, je crois.
35:53 Ils échangent leurs habits.
35:55 Il y a une inversion des genres et des rôles,
35:57 et je trouve ça super intelligent,
35:59 et c'est très malin, c'est visuel, c'est cool.
36:01 Vu qu'il ne veut pas avoir d'enfants, etc.
36:03 - Je ne sais plus où j'avais vu ça, c'était dans Crust, je pense.
36:06 - Il y a moyen, je ne sais plus où j'ai vu ça.
36:08 Bah, Karim Debbache, le petit science aussi,
36:10 il est très fort.
36:11 - Con Andras, très très fort.
36:13 - Si un jour il veut passer dans l'émission.
36:15 - Mais tout ça pour dire que Jurassic Park...
36:18 Alors évidemment, j'aime moins certaines suites,
36:21 notamment Jurassic World.
36:23 J'aime toujours bien Le Monde Perdu.
36:25 Jurassic Park 3, c'est compliqué.
36:27 Mais voilà, tout ça pour dire que Jurassic Park...
36:29 - Jurassic Park, pour moi, c'est le film chocolat chaud.
36:31 - Ouais, complètement.
36:32 - Souplette, chocolat chaud, t'es bien.
36:34 - Film du dimanche.
36:35 - Et puis tu sais, quand ça ne va pas,
36:37 tu te dis "je vais me faire Jurassic Park".
36:39 - C'est sûr que tu préfères regarder ça que The Road
36:41 quand ça ne va pas, quoi.
36:42 - Ouais, clairement.
36:43 - Qui t'a fait ?
36:44 - Qui t'a fait à choisir ?
36:45 - Exactement.
36:46 - Ouais.
36:47 - Exactement, d'ailleurs, comme ce cinquième film
36:49 que je vais vous proposer sur mon top 5,
36:51 qui est absolument déprimant au possible,
36:53 c'est Les Fils de l'Homme,
36:54 qui est sorti en 2006, réalisé par Alphonse Lebrun.
36:56 - Sinon, on va bien.
36:57 - Sinon, tout va bien.
36:58 Mais vous voyez, voilà.
36:59 Donc là, pour le coup, on est sur du post-apo.
37:01 On est...
37:02 Bon, c'est pas du dystopique, pour le coup.
37:04 Enfin, si, c'est du dystopique aussi.
37:06 - Si, c'est du dystopique, mais pas du post-apo.
37:08 - Ouais, c'est très dystopique.
37:09 - Excusez-moi.
37:10 - Pas de souci.
37:11 - Je veux pas que je fasse trop de bêtises.
37:12 - On a la boulette.
37:13 - On a la boulette.
37:14 Mais alors, Les Fils de l'Homme,
37:15 alors, on s'en parlait hors antenne tout à l'heure,
37:17 qui est adapté d'un roman,
37:18 et a priori, un roman assez problématique.
37:20 Tu nous en parlais, Noémie.
37:22 - Ouais.
37:23 - Bon.
37:24 - Ouais, ouais, ouais.
37:25 Ouais, il est particulier, le livre, on va dire.
37:28 (rires)
37:29 Il y a l'idée de base, mais voilà.
37:31 Pour ceux qui savent pas ce qui se passe dedans,
37:33 effectivement, les gens sont stériles,
37:35 mais l'autrice, en fait,
37:36 c'est une grosse fondamentaliste ultra-cato,
37:38 ultra-droite, qui dit, du coup, si on est stérile,
37:40 c'est parce que, en gros, Dieu nous punit, quoi.
37:42 - Ouais.
37:43 - Donc t'as pas les couches de réflexion qu'offre le film.
37:47 (rires)
37:48 - Une chose, évidemment...
37:49 - En gros.
37:50 - ...qui est très éludée dans le film,
37:52 puisque moi, je l'ai pas ressentie du tout...
37:54 - Non, c'est pas du tout, c'est pas du tout, moi non plus.
37:56 - ...le film qui est porté par Clive Owen,
37:59 et en fait, le concept, c'est effectivement
38:01 que l'humanité est devenue stérile,
38:03 et il y a quelques années, en fait,
38:04 on a perdu le dernier humain en vie
38:06 qui était jeune, en fait,
38:07 et depuis, il y a plus eu de naissance.
38:10 Et donc, évidemment, tout ça,
38:12 ça va amener beaucoup de tensions,
38:15 puisque, de mémoire, dans le film,
38:17 il y a un enfant qui naît,
38:19 ou qui va naître.
38:20 - Qui va naître, ouais.
38:21 - Voilà.
38:22 Et ça, c'est évidemment...
38:25 Bah, comment on fait, quoi ?
38:26 Est-ce qu'il faut le cacher ?
38:27 Est-ce qu'il faut l'emmener à un endroit
38:29 où personne va le trouver ?
38:30 Qu'est-ce qu'on va faire de la mer ?
38:32 Voilà, des choses comme ça.
38:33 C'est des problématiques, évidemment,
38:35 qui sont très personnelles, familiales,
38:38 et qui sont très, très touchantes.
38:40 Et moi, je me souviendrai toujours
38:42 de ce plan séquence dans la voiture
38:44 qui est absolument incroyable.
38:47 Et c'est le grand Alphonse Cuaron
38:50 de cette époque-là.
38:52 Et moi, ça m'avait complètement
38:54 retourné le cerveau, quoi.
38:56 Et c'est un film que j'aime beaucoup.
38:58 Alors, évidemment, c'est pas un film
39:00 qu'il faut regarder
39:01 quand on va pas très bien,
39:02 mais c'est...
39:04 Visiblement, c'est le genre de film
39:06 que j'aime bien en SF.
39:08 - Après, en grande majorité,
39:10 la SF, c'est pas un truc que tu regardes
39:12 ou que tu lis quand tu vas bien.
39:13 - Non, mais c'est vrai.
39:14 - C'est plutôt le genre de truc...
39:16 Non.
39:17 (rires)
39:18 Toujours ça va pas, non ?
39:19 - Ça va pas, merde.
39:20 - Mais en règle générale,
39:21 c'est plutôt un truc qui...
39:22 - C'est la proleps, quoi.
39:24 C'est de se porter vers le futur,
39:27 mais en réfléchissant sur le présent.
39:29 Donc forcément, il y a énormément
39:31 de problématiques qui font partie du présent,
39:33 qui sont traitées dans la SF
39:35 et qui sont très bien traitées.
39:36 Mais évidemment, qui sont assez sombres.
39:38 - Dans "Les Fils de l'Homme",
39:39 il y a surtout la crise migratoire.
39:41 - Ouais, bien sûr.
39:42 - Qui, à l'époque,
39:43 était pas du tout sur les radars.
39:45 Enfin, très peu, quoi.
39:46 On n'en parlait pas dans les médias
39:47 comme on en parle aujourd'hui.
39:48 C'était pas un sujet d'actu
39:49 et il avait déjà anticipé tout ça.
39:51 En tout cas, dans le bouquin,
39:52 j'imagine qu'elle en parle aussi.
39:53 Mais le film mettait ça en avant
39:55 et bien d'autres sujets,
39:56 pas très glorieux et pas très cool
39:58 qui nous arrivent aussi aujourd'hui,
40:01 voilà.
40:02 Comme on l'a dit, c'est pas très jouissant.
40:04 Mais ça donne aussi une vision
40:05 de ce qu'on peut devenir,
40:07 de ce qu'on peut voir plus tard.
40:08 - Ça avertit.
40:09 - Exactement.
40:10 - Et c'est la fin de mon top 5.
40:12 On va enchaîner avec le tien, Adrien.
40:14 Il commence à se faire tard.
40:16 Mais on tient un coup.
40:18 - On est là.
40:19 - Alors, le premier film
40:20 que tu nous as sélectionné, Adrien,
40:21 c'est...
40:22 - "The Thing" de John Carpenter.
40:24 "The Thing", film d'horreur.
40:26 Incroyable film.
40:28 - Incroyable.
40:29 - Que je revois assez régulièrement.
40:31 Évidemment, résumer "The Thing".
40:34 Alors, "The Thing", c'est l'histoire
40:36 d'une forme extraterrestre
40:38 qui tombe en Alaska
40:40 à côté d'une...
40:42 Je ne sais pas trop ce que c'est.
40:43 À côté d'une station scientifique.
40:47 Et cette forme extraterrestre
40:48 a le pouvoir de se métamorphoser,
40:50 de prendre l'apparence
40:52 des humains qu'elle touche,
40:54 on imagine qu'elle touche.
40:55 On ne le sait jamais vraiment dans le film.
40:57 Mais on sait comment elle prend possession
40:59 d'une personne.
41:00 Et donc, elle prend ses traits,
41:02 elle devient la personne,
41:03 et puis aussi, elle peut faire
41:04 exactement la même chose.
41:05 Elle peut parler, elle peut réfléchir,
41:06 elle peut penser, etc.
41:07 Donc, en fait, c'est vraiment
41:08 un jeu de cache-cache,
41:10 c'est un jeu du chat et la souris
41:11 de savoir qui est la chose.
41:13 Parce que la chose, en fait,
41:14 quand elle prend possession d'une personne,
41:15 la tue.
41:16 Donc, voilà, on retrouve en général
41:18 les carcasses des gens
41:19 qui ont été tués.
41:20 Et au fur et à mesure,
41:21 elle va contaminer de plus en plus
41:23 les personnes et les scientifiques
41:24 de la station
41:25 jusqu'à ce qu'il en reste de moins en moins.
41:27 C'est un film assez incroyable
41:28 parce que c'est un film de paranoïa.
41:30 C'est, je pense, le plus grand film
41:32 sur la parano qui a été fait.
41:34 Il y en a d'autres aussi,
41:35 genre "L'échelle de Jacob", etc.
41:36 Mais vraiment "The Thing",
41:37 c'est un film sur
41:39 qui ment, qui dit la vérité,
41:41 qu'est-ce qui est vrai,
41:42 qu'est-ce que je vois,
41:43 comment justement Carpenter arrive
41:46 à te retourner le cerveau
41:47 en te faisant croire
41:48 que peut-être que le héros,
41:49 en fait, est devenu la chose
41:50 et en fait, t'es le méchant.
41:52 C'est assez flou,
41:53 c'est assez grandiose au niveau
41:55 de la mise en scène,
41:56 de la zique aussi,
41:57 c'est incroyable.
41:58 Carpenter aussi à la musique
41:59 parce que Carpenter fait beaucoup,
42:01 quasiment tous ses films,
42:02 en fait, il a composé
42:03 les musiques de ses films.
42:04 Et il y a une ambiance,
42:06 tout à l'heure,
42:07 on parlait de ce côté un peu poisseux,
42:08 de ce côté, voilà, palpable
42:10 et vraiment "The Thing",
42:11 tu sens toute la tension
42:13 rien qu'avec la musique,
42:14 rien qu'avec ce côté,
42:16 la caméra qui va doucement
42:18 faire un travelling dans un couloir,
42:19 on voit une ombre passer,
42:20 c'est qui cette ombre, c'est quoi ?
42:22 Est-ce que c'est la chose ?
42:23 Non, on ne sait pas.
42:24 Il y a un chien qui passe,
42:25 du chenil, mais on sait que dans le chenil,
42:26 il se passe des trucs chelous.
42:27 Ah, je ne sais pas.
42:28 C'est toujours ça, en fait, "The Thing",
42:30 c'est toujours une tension permanente.
42:31 Il y a des scènes d'anthologie,
42:32 la scène du test sanguin
42:34 avec le lance-flamme,
42:36 il est folle.
42:37 - Qui est dans le bouquin !
42:38 - Qui est dans le bouquin, ok.
42:40 Parce que je n'ai jamais lu le bouquin.
42:41 Ok.
42:42 Alors ça, c'est du génie pour moi.
42:43 C'est vraiment une tension incroyable,
42:45 c'est le climax fou du film pour moi.
42:48 Et à ce moment-là, tu dis, ok,
42:51 on fait face à un chef-d'oeuvre
42:52 qui a été un four à sa sortie,
42:53 "The Thing", malheureusement,
42:54 qui est devenu un classique après,
42:56 mais qui n'a vraiment pas été aimé à sa sortie.
43:01 Mais pour moi, ça reste un incroyable film
43:04 de science-fiction qui a eu droit
43:06 à un remake séquel en 2000.
43:09 Avec Marie-Elisabeth Winstead, de mémoire.
43:11 Avec Marie-Elisabeth Winstead, exactement,
43:13 qui était ok,
43:14 qui n'était pas mauvaise,
43:15 qui était ok,
43:16 qui revenait sur l'origine de...
43:17 - C'était bien nécessaire.
43:18 - C'était pas nécessaire, évidemment,
43:19 mais ça se regardait,
43:20 voilà, il trouvait des astuces.
43:21 Non, Noémie n'est pas d'accord.
43:23 Le film trouvait des astuces quand même
43:25 de scénario, voilà.
43:27 Mais bon.
43:28 En tout cas, "The Thing", on vous le conseille,
43:29 c'est quand même un film assez incroyable
43:30 qui est dans mon top 5
43:31 et que je revois avec grand plaisir.
43:32 - Sorti en 82, soit la même année que "Blade Runner".
43:35 On mangeait bien à l'époque quand même.
43:37 - C'était pas mal.
43:38 Ah, on est...
43:39 Putain, on pouvait aller voir ça au cinéma
43:40 la même année ?
43:41 Ouais, putain, c'est cool.
43:42 Donc voilà pour "The Thing", ouais.
43:43 - OK, très cool.
43:44 Moi, j'aime beaucoup "The Thing" aussi.
43:46 Ton deuxième film, c'est "Retour au vertu".
43:50 - Mon deuxième film, je pense que personne connaît.
43:52 Ouais, "Retour au futur".
43:53 - Je connais pas.
43:54 - Je sais pas si vous avez déjà vu
43:55 ce petit film un petit peu indépendant.
43:57 - J'ai jamais entendu parler.
43:58 - Voilà, je mets ma poche en marques.
44:00 - C'est ultra niche, le truc, ça.
44:01 - De l'Orea dans...
44:02 - Ouais, je sais, c'est très niche.
44:03 Désolé de sortir des classiques,
44:05 mais c'est important, vraiment,
44:06 il faut poser les bases aussi.
44:07 - C'est-à-dire que c'est un top 5,
44:08 donc matériellement,
44:10 il y a pas beaucoup de place
44:12 pour faire des trucs très originaux, quoi.
44:14 - C'est ça.
44:15 Et j'arrive en dernier un petit peu dans l'histoire,
44:17 donc voilà, je rattrape le truc.
44:18 Mais donc "Retour au futur", évidemment,
44:19 mais pourquoi c'est un classique ?
44:20 Parce qu'en fait, c'est indémodable.
44:22 Le premier est intouchable.
44:24 Encore une fois, il y a pas de grad dans ce film,
44:25 le rythme est fou,
44:26 le casting est malade.
44:27 Genre, Michael J. Fox était né pour ce rôle,
44:29 enfin, il y a rien à dire.
44:31 La zik est folle aussi.
44:33 Et puis, c'est indémodable dans le sens
44:35 où ça parle à toutes les générations.
44:37 Même si le film est un peu daté,
44:39 parce que ça se passe dans les années 80,
44:41 et dans les années 50 après,
44:43 ça reste un truc que t'as envie de savoir
44:46 quand t'es gamin.
44:47 Que faisaient mes parents
44:48 quand ils avaient mon âge, en fait ?
44:49 C'était juste un pitch.
44:50 - Je veux pas savoir.
44:51 - Mais non, on veut pas savoir.
44:53 Mais non, mais c'est le pitch de départ.
44:55 Est-ce qu'ils étaient cools, en fait ?
44:56 Et ben, ça se trouve, non,
44:57 ils étaient pas cools, quoi.
44:58 Et t'as vraiment envie de le savoir,
44:59 donc c'est trop drôle, ce truc-là.
45:01 Il y a évidemment des séquences cultes,
45:02 je vais pas revenir sur "Retour au futur".
45:04 Mais dans l'idée,
45:05 j'ai longtemps préféré le 2.
45:07 Mais qu'à des défauts.
45:09 Qu'à des défauts que je vois plus tard,
45:10 que j'ai vus plus tard.
45:11 Mais pendant très longtemps,
45:13 enfant et ado, j'ai adoré le 2,
45:14 parce que je trouve qu'il poussait
45:15 le curseur vraiment loin.
45:16 Mais le 1 reste un classique,
45:19 il bouge pas, quoi.
45:20 Enfin, c'est plus que le 2.
45:22 Le 2 vieillit plus que le 1, malheureusement.
45:24 - Puis le 1, c'est la découverte du truc aussi.
45:26 - Oui, oui, forcément.
45:27 - C'est sûr.
45:28 C'était un côté tellement nostalgique
45:30 que c'est imparable.
45:32 - C'est ça, c'est ça.
45:33 Et puis ça a donné "Rick and Morty",
45:35 finalement, quand on y pense.
45:37 On n'aurait pas eu "Rick and Morty"
45:38 si on n'avait pas eu "Retour vers le futur".
45:40 Donc voilà, ça a inspiré tellement aussi
45:42 la pop culture en général,
45:44 que c'est assez fou,
45:45 l'impact que ça a eu,
45:46 que ça a encore aujourd'hui sur le cinéma.
45:49 - Ça a relancé la marque de L'Oréal.
45:51 - Ça a relancé, oui, évidemment.
45:53 Nike a grave kiffé, je pense.
45:55 - Ils l'ont pris parce que c'était pas cher,
45:57 il me semble, non ?
45:58 - Ils l'ont pris parce que c'était pas cher.
46:00 À la base, ils voulaient que ce soit un frigo.
46:01 Mais en fait, Spielberg a dit non,
46:03 parce qu'en fait, les gamins vont s'enfermer
46:05 dans les frigos pour...
46:07 - Ouais, j'avoue.
46:08 - J'allais dire pas.
46:09 Mais alors, fun fact,
46:10 ils l'ont réutilisé dans "Indiana Jones 4",
46:13 le truc du frigo.
46:14 - Oui.
46:15 - C'était pas nécessaire non plus, ça.
46:16 - J'allais le dire.
46:17 - Non, en fait...
46:18 - "Indiana Jones 4" n'était pas nécessaire,
46:19 pour le coup.
46:20 - Non, l'histoire du frigo,
46:21 c'est un mauvais bail, apparemment,
46:22 faut pas l'utiliser.
46:23 Mais donc ouais, non, non,
46:24 le "Retour vers le futur",
46:25 c'est juste un touch après.
46:27 Donc voilà, c'est-à-dire,
46:28 comme sur "Jurassic Park", c'est pareil.
46:30 - Ah oui, non, mais...
46:31 Moi, je me souviens...
46:32 J'ai un souvenir ému
46:33 de la dernière fois que j'ai vu ce film,
46:35 c'était à tes côtés, dans le Grand Rex.
46:37 - Oh là là !
46:38 - Et alors, on a vu le premier film,
46:40 donc c'était un...
46:42 - Un marathon.
46:43 - Un marathon "Retour vers le futur".
46:45 Incroyable.
46:46 Le premier film se termine,
46:47 le deuxième film commence,
46:48 et là, on se dit, mais...
46:50 ça gratte quand même un peu, non ?
46:52 (rires)
46:53 Et il se trouve qu'il a fait des punaises de lit
46:55 dans le Grand Rex ce jour-là,
46:57 qu'on est rentré chez nous
46:58 et on n'a pas terminé le marathon,
47:00 parce que bon, voilà, quoi.
47:02 - Quel enfer.
47:03 - Mais voilà.
47:04 - Le "Retour vers le futur".
47:05 - Mais finalement, ça ne m'a pas gâché, tu vois.
47:07 - Ah, bah non !
47:08 - Non, bien sûr.
47:09 Alors là, classique des classiques,
47:10 tu nous proposes en troisième film ton top 5.
47:12 "Terminator 2", "Judgment Day".
47:14 - Ouh !
47:15 - Ouais, bah ouais, pas "Terminator 1",
47:16 "Terminator 2", parce que...
47:18 "Better", "Faster", "Stronger",
47:20 'fin, y a un truc...
47:21 Tout est mieux.
47:22 Mais non, mais tout est mieux dans le 2, en fait.
47:23 'Fin, il a compris, Cameron,
47:25 qu'il pouvait utiliser Schwarzy à fond.
47:27 Genre, vraiment l'utiliser.
47:28 Le twist, juste le twist, en fait.
47:30 Moi, j'aurais aimé...
47:31 Est-ce que je le savais à l'époque ?
47:32 On avait dû me le dire,
47:33 mais j'aurais aimé le découvrir au cinéma, ce twist,
47:35 en fait, le Terminator est gentil.
47:36 Et ça, c'est génial, c'est juste une idée de génie,
47:39 parce que quand même, tout le 1,
47:40 c'est une machine à tuer,
47:41 dans le 2, c'est juste une machine à sauver.
47:43 C'est quand même assez incroyable.
47:45 Pour le T1000, juste pour le T1000,
47:47 j'ai envie de mettre ce film dans le top,
47:49 parce que Robert Patrick est monstrueux.
47:51 Euh...
47:52 - L'effet de liquide, il passe encore tellement bien aujourd'hui.
47:55 - L'effet de liquide est fou.
47:56 - C'est ouf.
47:57 - Les effets spéciaux sont dingues dans ce film.
47:59 C'est un monstre de charisme, Robert Patrick,
48:02 Schwarzenegger aussi.
48:03 Et évidemment, on est obligés de parler de Sarah Connor.
48:07 Enfin, Sarah Connor, c'est juste la figure
48:09 de l'actionneur féminine, pure et dure.
48:12 Elle est au-dessus d'Helen Ripley, pour moi.
48:14 - What ?
48:15 Ah, par contre, on va se calmer direct.
48:17 - Franchement, ouais, mais tu vois,
48:19 elles sont quasiment au même niveau,
48:20 mais je trouve que Sarah Connor,
48:22 l'évolution de Sarah Connor, elle est super.
48:24 - L'évolution de Sarah Connor, elle est dingue.
48:26 - Elle est assez dingue, quoi.
48:27 - Ouais.
48:28 - Et donc, c'est que...
48:30 Enfin, je trouve que c'est vraiment un film assez incroyable.
48:33 Et surtout, je l'aime pour ce qu'il raconte
48:38 de l'humanité aussi, quoi.
48:40 Et ce qu'il a de pensé un petit peu en termes d'IA,
48:43 en termes de vision post-apo, de vision du futur,
48:47 de choses comme ça,
48:48 c'était ultra bien trouvé, quoi.
48:50 - Ouais, Terminator.
48:52 - Peut-être un poil trop long, c'est tout ce que je reproche à Terminator 2.
48:54 - Si poil.
48:55 Et puis, surtout que c'est une saga qu'on ne veut pas laisser mourir.
48:58 - Oui, ça c'est autre chose.
49:00 - C'est difficile ce qu'ils en ont fait derrière.
49:02 - Mais voilà.
49:03 - Comme tant d'autres sagas, finalement, j'ai envie de te dire.
49:06 - C'est clair.
49:07 - Il n'y a guère que Star Trek qui a passé l'étape du temps.
49:09 - C'est pas faux.
49:11 - Ouais, oui, c'est vrai.
49:14 - Quand même.
49:15 - Il y a eu des daubes sur Star Trek.
49:16 - Évidemment, mais ce que je veux dire, c'est que sur les différentes itérations,
49:20 il y a toujours un truc sympa sur les différentes générations de Star Trek.
49:24 - Oui, il y a toujours un truc à te mettre sous la dent avec Star Trek.
49:26 - Oui, oui, et puis même les anciens films de l'époque, ils passent encore très bien.
49:30 - Carrément.
49:31 - OK, quatrième film, Adrien, c'est le cinquième élément.
49:34 Alors, tu m'as dit que tu avais hésité tout à l'heure, hors antenne.
49:39 - Je vous dirai le dernier, après, qui n'est pas dans le top.
49:42 Le cinquième élément, en fait, parce que c'est vrai que j'avais hésité à le mettre,
49:45 mais pour moi, le cinquième élément, quand j'ai découvert ça gamin,
49:48 tout de suite, dans ma tête, c'est ça, la SF.
49:50 C'est ça, des pages de BD qu'on met sur l'écran.
49:52 C'est ça, un truc fou, un vrai univers, en fait.
49:55 Alors, le film a énormément de défauts aussi, mais c'est un film aussi chocolat,
49:58 pour moi, chocolat chaud.
49:59 Il y a vraiment ce côté genre, oh là là, c'est si simple, c'est si con, c'est si bête,
50:02 mais c'est tellement bien fait.
50:04 Et pourtant, Besson, ce n'est pas un mec que je respecte plus que ça.
50:06 - Non, non.
50:08 - En tant que personne, je pense que c'est une merde,
50:10 mais quand il fait le cinquième élément, je trouve qu'en fait,
50:13 il se fait plaisir et ça se sent à l'écran.
50:15 Bruce Willis, il est génial.
50:17 Chris Stoker, il est monstreux de drôlerie.
50:21 Et non, tout est cool, tout est vraiment cool.
50:24 - Tout est vraiment trop cool.
50:26 - Et c'était trop cool. - Multi-pass.
50:27 - Multi-pass.
50:28 Et c'est Gwyn.
50:29 Et voilà, tout est drôle et surtout, tu sens qu'il s'est...
50:32 Je crois qu'il avait bossé avec Jean-Paul Gaultier pour les costumes.
50:36 - Oui, tout à fait.
50:37 - Ça se voit, c'est bien.
50:38 - Ça se sent, oui.
50:39 - Ça se sent quand tu sens un Fluston Paradise.
50:41 Déjà, le non-fluston, c'est génial.
50:43 Et en fait, il y a tellement de trucs qui marquent que...
50:47 Ouais, je sais pas, ce film, il est bonbon aussi.
50:49 Il y a un truc de "ça passera toujours".
50:51 La VF, je défends la VF de Suma, mort.
50:54 Elle est super bien, elle est ultra bien.
50:57 - Il y a beaucoup de VF de cette époque qui sont très, très bonnes.
50:59 Mais même encore...
51:00 - Oui, et pourtant...
51:01 - "Retour vers le futur", d'ailleurs.
51:02 "Retour vers le futur" était aussi une excellente VF.
51:04 - C'est clair.
51:05 - VF de l'espace, elle est incroyable.
51:06 - Et pourtant, moi, je déteste la VF, mais "Retour vers le futur",
51:09 c'est un des rares films que je regarde en VF.
51:10 - Pareil, pareil.
51:11 - Si je regarde, c'est en VF.
51:12 - Ça, le dernier, dans le cinquième élément, c'est...
51:14 Non, non, mais tout à fait, ces VF-là, elles sont folles.
51:16 Donc voilà pour ce qui est...
51:17 - Enfin, oui, la Bruce Willis, tu regardes en VF, quoi.
51:19 - Alors, par contre, étonnamment, Bruce Willis, c'est pas sa voix...
51:21 Dans le cinquième élément, c'est pas sa voix...
51:23 - Oui, c'est pas sa voix, ouais.
51:24 - C'est pas Patrick Poivet, ouais.
51:25 C'est un autre doubleur.
51:27 Et tu le sens.
51:28 Mais ça passe, parce que c'est un film d'action, un peu cool, drôle, rigolo, donc voilà.
51:32 - Très bien.
51:33 - Donc voilà pour le cinquième élément.
51:34 - Cinquième élément qui n'est donc pas classé cinquième chez toi.
51:37 - C'est pas le cinquième.
51:38 - Mais pourquoi pas ?
51:39 Parce que le cinquième, c'est "Sunshine".
51:41 - Ouais, "Sunshine" de Danny Boyle.
51:42 "Sunshine" de Danny Boyle, qui est pas forcément assez cité,
51:44 et c'est vrai que c'était pas forcément joli, celui que j'avais dans mon top.
51:48 Mais "Sunshine", en fait, est quand même un excellent film de science-fiction.
51:51 Donc Danny Boyle, Kylian Murphy, qui joue le héros.
51:55 On a Chris Evans aussi, on l'oublie.
51:57 Je crois qu'il y a Michel Yeo dans le film.
51:59 Il y a un gros, gros casting dans "Sunshine", on a un peu oublié.
52:02 Qui est vraiment un film d'anticipation aussi,
52:06 parce que la Terre se meurt et donc on doit balancer, très schématiquement,
52:09 une bombe dans le soleil pour que ça aille mieux.
52:11 Et donc ils partent en vaisseau et en gros, ça va mal se passer,
52:16 il va y avoir des problèmes techniques, etc.
52:18 Je vais pas rentrer dans les détails.
52:19 Ce qui fait qu'au fur et à mesure, ça devient un film de parano aussi un peu.
52:22 Ça devient un film où...
52:25 Très...
52:26 Personnel pour beaucoup de personnages.
52:29 Où il y a un truc très intérieur, en fait.
52:33 Ça se passe dans l'espace, mais en fait, ça se concentre énormément sur les clichés des persos.
52:37 Et c'est pas du tout un film d'horreur, sauf sur la fin.
52:40 C'est ce que je reproche à "Sunshine", qui devient une sorte de thriller d'horreur bizarre.
52:44 Mais qui est un film super intéressant pour ses thématiques.
52:48 Qui est un film avec une BO génialissime.
52:52 J'ai perdu le nom de celui qui avait fait la BO de 28 semaines plus tard.
52:58 Je vais essayer de checker ça.
53:00 Mais oui, tu vas retrouver.
53:02 John Murphy.
53:03 John Murphy, bien sûr.
53:04 Adagio, je sais plus quoi, pour "Sunshine".
53:07 Et que tout le monde connaît.
53:09 Et donc voilà, pour toutes ces choses-là, "Sunshine" est vraiment fou visuellement.
53:14 Il tient encore vachement bien la route.
53:16 Et toute cette séquence où Kylian Murphy sort sur le toit du vaisseau,
53:20 je sais pas comment l'expliquer, mais en fait, il fait une course avec le soleil qui va bientôt arriver.
53:24 Donc il doit rester dans l'ombre.
53:26 Et le soleil se rapproche de plus en plus.
53:28 Il y a des effets vraiment superbes qui devancent un peu l'interstellaire quelques années avant.
53:32 C'est assez magique.
53:34 Donc je conseille "Sunshine" à tout le monde.
53:37 Parce que je pense qu'il est pas assez vu, peut-être pas assez connu non plus.
53:40 Et puis bon...
53:41 Oui, il a fait un four aussi.
53:42 Exactement, il a fait un four "Sunshine".
53:44 Il a fait un "Sunshine", "Sun", "Soleil", "Four", je sais pas.
53:47 Et en tout cas, voilà.
53:49 Et en parlant de ça, en parlant d'interstellaire, je l'ai pas mis dans mon top
53:53 parce que je le trouve un peu trop...
53:56 Gentil, je le trouve, interstellaire.
53:58 J'aime beaucoup interstellaire, mais j'aurais pu le mettre dans mon top,
54:00 mais je le trouve un peu trop facile peut-être.
54:02 Mais j'aime beaucoup interstellaire.
54:03 Ok.
54:04 Est-ce que vous voulez faire très rapido des mentions honorables,
54:08 ou c'est bon, on enchaîne ?
54:12 Vas-y, un, un, un.
54:14 Mention honorable ?
54:15 Euh... Je sais pas !
54:17 Si, allez, un que...
54:19 "Annihilation".
54:20 Ah, oui !
54:21 Voilà, c'est...
54:22 Nice, Garland.
54:23 Voilà, adaptation d'un de mes bouquins préférés.
54:25 J'adore Jeff Vandermeer, j'ai un putain de tatouage pour Jeff Vandermeer,
54:28 tellement j'adore cet auteur.
54:29 "Annihilation", il a vraiment mis tout ce qui fait le truc weird de Jeff Vandermeer.
54:33 C'est vraiment l'auteur que personne ne peut mettre en avant,
54:37 et il l'a fait, et c'est trop bien.
54:39 Qu'est-ce que... Je sais pas, moi.
54:42 En film, toujours ?
54:43 "Dune", peut-être "Dune".
54:44 Non, ça m'arrive pas.
54:46 Comparé à...
54:47 Tu sais pourquoi ça m'arrive pas ?
54:48 Tu n'aimes pas "Dune" ?
54:49 Si, j'aime bien "Dune", mais je ne supporte pas ce projet,
54:53 parce que soit tu prévois de tout faire, soit tu ne fais rien.
54:57 Voilà.
54:58 C'est manquer de respect à Herbert,
55:00 qui a écrit six bouquins,
55:02 et il y a une raison pour laquelle ils ont écrit les six,
55:04 que d'en en faire que deux.
55:05 Ne s'arrêter à "Children", non !
55:07 C'est non !
55:08 Désolée, je ne supporte pas les projets oligarques tels qu'ils sont faits aujourd'hui,
55:12 c'est manquer de respect à un auteur, et c'est de la merde.
55:14 J'adore.
55:15 Voilà, on est d'accord.
55:17 "Dune", c'est pas bien.
55:19 Non, c'était OK "Dune", c'était OK, c'était magnifique,
55:23 c'était...
55:24 Mais de toute façon, ça veut pas...
55:26 La transcendance, quoi.
55:27 Oui, mais il faut arrêter de vouloir adapter tout et n'importe quoi,
55:29 parce que ça se vend.
55:30 Tout n'est pas adaptable,
55:31 il serait temps que les gens se mettent ça dans le crâne.
55:33 Ouais, après je pense pas que ce soit la vision de Villeneuve,
55:35 parce que je pense qu'il aime vraiment le bouquin, de base.
55:37 Non, mais juste, ça sert à rien ce qu'il fait.
55:40 Moi j'aimerais bien le top 5 d'Anne Hathaway.
55:43 Anne Hathaway, qu'est-ce que tu aimes d'énorme ?
55:46 Je crois qu'il aime pas la SF, en fait.
55:50 Oh bah dis donc, il aurait pas trop le choix.
55:53 Non, du coup, ouais, "Premier Contact" et "District 9".
55:58 Ouais, donc carrément.
55:59 Super.
56:00 Et du coup, merci d'avoir rappelé "Premier Contact",
56:02 je n'avais aucune idée de comment s'appelle le film en français,
56:04 donc voilà.
56:05 Ouais, qui est pas ouf, le nom.
56:06 Ouais, on va dire "Arrival".
56:08 Non, parce que...
56:10 Moi j'aurais mis...
56:12 Comment ?
56:13 "Eternal Sunshine of the Spotless Mind".
56:15 Ouais.
56:16 Oh oui.
56:17 Qui est pour moi un film de SF un peu, quoi.
56:19 Bah oui, c'est ce que c'est, oui.
56:20 Ouais, ouais, non mais ouais,
56:21 parce que bon, on pourrait dire que c'est juste une comédie romantique,
56:23 un peu fantastique,
56:24 mais c'est pour moi un vrai film de SF aussi,
56:26 et qui m'a touché, qui me touche toujours.
56:27 Certes, c'est un classique, mais qui est assez incroyable,
56:30 et qui vieillit pas non plus.
56:31 Ouais, clairement.
56:32 Moi j'en ai deux à vous recommander en mention honorable,
56:35 c'est "Moon" de Duncan Jones.
56:37 Oh là là, oui, oui, oui.
56:39 J'adore avec sa moitié.
56:40 Ça donne toute la filmographie de Duncan Jones.
56:42 J'adore "Moon".
56:44 Et le deuxième que...
56:46 C'est de leur "Moon", c'est ça ?
56:48 Oh mon Dieu.
56:49 Ouais, je sais pas ce que tu veux dire.
56:51 Le deuxième que je veux vous conseiller, c'est "Ex Machina".
56:54 Ah oui !
56:55 Un film que j'aime énormément.
56:57 Oui, oui, oui.
56:58 On a mérité un peu "Ex Machina", je pense.
57:00 Comment ?
57:01 On a mérité d'être dans un top, je pense, "Ex Machina".
57:03 Oui, bah en fait...
57:04 T'as tellement qui mérite.
57:05 Il était dans celui que je t'ai donné la semaine dernière,
57:07 et puis j'ai calé "Bienvenue à Gataka" à la place.
57:10 Mais "Ex Machina", je crois que c'est le film le plus récent dont on a parlé aujourd'hui,
57:15 qui est sorti en 2014, 2015, je crois.
57:17 C'est Alex Garland aussi.
57:19 Et c'est...
57:21 "Annihilation" 2018.
57:24 Ah oui, t'as raison.
57:25 Oui, c'est vrai, c'est plus tard, t'as raison.
57:27 "Ex Machina", c'est 2015, c'est ça ?
57:30 C'est, ouais, 2015.
57:31 2014.
57:32 Oskar Isaac, Alicia Vikander en androïde,
57:35 et Donald Gleeson qui, du coup, se prend d'un coup de foudre, en fait, pour cet androïde.
57:42 Et les questions que ça pose, et évidemment les problématiques.
57:47 C'est un film de huis clos, et j'aime beaucoup ce film.
57:53 Donc voilà, ça fait partie des trucs qui me sortent de la tête, là, tout de suite,
57:57 sur les mentions honorables.
57:59 Et c'est, je pense, le moment de clôturer ce petit moment sur Noroco,
58:05 notre top 15 étendu sur les films de science-fiction que nous préférons.
58:10 Et évidemment, on vous donne rendez-vous dans les sections commentaires
58:14 de tous les endroits où ce podcast est publié,
58:18 pour nous donner, vous, votre liste de recommandations, bien entendu.
58:23 [Musique]