OL : Un retour de Juninho ? "Il avait raison dans ses constats", souligne Riolo

  • l’année dernière
Toujours à la dernière position au classement de la Ligue 1, Lyon espère retrouver le chemin de la victoire comme ce week-end face à Rennes. Un retour de Juninho au club pourrait changer la donne ? Selon Daniel Riolo, l'ex-capitaine lyonnais avait raison dans une grande partie de ses constats avant de quitter le club.

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00:00 Lyon. Pourquoi ? Parce qu'il y a quand même des questions qui se posent dans l'entourage de Fabio
00:04 Grosso. Alors déjà, il y a plusieurs personnages dont il faut qu'on parle. Déjà Juninho, donc vous
00:11 avez suivi, on n'a pas eu le temps d'en parler nous dans l'after, ça a été évoqué ce week-end,
00:16 mais enfin j'aimerais quand même que vous nous donniez votre avis. - Ah oui, Texter, il a une idée
00:18 par jour. - Texter aimerait un retour de Juninho en tant que conseiller spécial. Alors conseiller
00:23 spécial, c'est assez chelou comme... - Il devait faire quoi lui ? Il était juste là pour occuper
00:28 le fauteuil. - J'en arriverai après à tenir par cœur. Donc ce serait bizarre de faire appel à
00:33 Juninho alors que le gars était directeur sportif pour en faire maintenant un conseiller spécial. Et
00:37 donc, cerise sur le gâteau, Jean-Michel Avelas, il a quand même fracassé Juninho dans tous les sens
00:41 au moment de son départ, dit « ah bah ouais, bonne idée ». Voilà, donc je sais pas si Jean-Michel Avelas
00:51 est franc dans cette histoire. - Non mais après, il faut lui trouver le poste, le nom du poste si tu veux,
00:57 ce qui sera le plus important, c'est ses compétences. Je trouve que c'est une bonne idée s'il revient et
01:04 qu'il ait des vrais pouvoirs et pas comme la dernière fois où il devait faire valider toutes
01:08 ses idées, tout ce qu'il disait. Néanmoins, une grande partie de ses constats quand il les exprimait,
01:13 à force de reconnaître que quelques mois plus tard maintenant, tout ce qu'il disait, oui, l'académie
01:21 qui marchait plus bien, la mentalité de certains joueurs, la façon dont le club fonctionnait,
01:27 oui, je pense qu'il avait raison Juninho. Donc s'il revient, je crois pas qu'on puisse se passer
01:34 de ses compétences. Elles sont où les compétences à Lyon en ce moment, dans l'encadrement ? Il n'y en
01:40 a plus. - Alors ça c'est le premier cas avec Juninho. - Je pense même qu'un gars comme Grosso serait
01:45 pas mécontent de le voir arriver. Un ancien du club comme lui. En plus Grosso s'est plaint récemment
01:52 de constater qu'il était un peu seul, qu'il n'y avait pas vraiment de président. - Alors il a aussi fait
01:57 le ménage autour de lui Grosso, il faut le dire, parce que j'en arrive au deuxième cas. - Grosso c'est quand même un énorme point d'interrogation
02:01 quand tu démarres ton match et tu es sur la casette. - Après on va te dire que ça lui a réussi parce qu'il a gagné.
02:07 J'en arrive oui à Sonny Anderson. En fait Anderson était en train de monter en puissance. C'est à dire
02:16 qu'à l'époque, quand Santiago Cucci était encore là,
02:24 il s'entendait très bien avec Sonny Anderson et ils avaient un plan pour lui faire prendre un peu
02:29 plus d'envergure au sein du club. Sauf que le départ de Cucci a semble-t-il également mis fin,
02:37 pas encore parce qu'il n'y a rien d'officialisé, mais à l'histoire Sonny Anderson à Lyon. D'autant
02:41 qu'apparemment Fabio Grosso n'est pas hyper fan et que Grosso lui dit "moi j'aimerais resserrer
02:50 mon groupe, notamment de toutes les turbulences extérieures". Donc Anderson n'a plus accès à
02:57 l'équipe première, il peut pas prendre la parole devant les joueurs, donc en gros il ne sert plus
03:02 à grand chose concrètement avec l'équipe première. - Il n'est pas consultant Anderson ? - Oui par ailleurs
03:07 il est consultant. - Bon bah alors qu'il fasse le consultant. - Non mais il était revenu avec un rôle a priori
03:11 actif. - C'est quand même un panier de crabe ce club. - Il n'y a plus beaucoup de crabe là.
03:16 - Et on attend toujours, à la première grande décision que tout le monde attend, savoir qui va
03:21 remplacer Gucci, quel rôle il aura, est-ce que ce sera l'incarnation de l'exécutif Lyonnais ou pas ?
03:28 - Non parce qu'il ne veut pas être Textor, il veut être le boss. - Donc il va aller dans le mur,
03:33 parce que tu peux pas être le boss de Botafogo, de Molenbeek et de Lyon, c'est impossible.
03:38 - Donc il lui faut une incarnation et si cette incarnation est de Juninho, ça peut. Au moins ça amène quelqu'un.
03:43 - Mais Juninho il a montré ses limites. - Je vois pas qu'il l'ait montré parce qu'on l'avait pas.
03:49 - Que ce soit un garçon intelligent, que dans les constats il est plus... évidemment il connaît bien Juninho.
03:54 - Mais on le laisse pas bosser. - Quand t'es pas capable, le fameux article que vous nous avez fait lire pour cette émission,
03:58 où tu vois qu'il peut même pas imposer, il a même pas réussi à imposer, le mec qui doit travailler avec lui au quotidien,
04:04 si t'es pas capable de ça dans une boîte, c'est que t'es pas capable de diriger une boîte.
04:08 - Mais il peut pas, parce que Olaz... - Mais non, mais c'est pas... - Mais oui, mais bon...
04:12 - L'argenceau n'est plus dans le paysage, donc ça peut changer. - Je suis pas d'accord Stéphane. - Moi j'ai beaucoup de...
04:17 - Olaz divisé pour mieux régner a empêché aux gens d'avoir du pouvoir. - Mais ce sera mieux avec Juninho sous Textor,
04:23 va être meilleur que Juninho sous Olaz ? - Je le pense. - Ah bon ? - Je le pense. - Ah bon.
04:27 - Et puis alors dernier cas, celui de Tony Parker. - Ah, bien voilà, il manquait plus que lui.
04:31 - Qui lui, donc, était assis dans le fameux fauteuil de Textor... - Franchement, Paul Bocuse est décédé,
04:36 parce que je pense sinon il lui aurait proposé la présidence de l'OL.
04:39 - Ah, c'est... - Il reste Guignol, par contre, qui est disponible. - Ah oui, c'est un Lyonnais.
04:45 - Gros Guignol m'a dit "je suis disponible". - À un moment, il faut bien qu'il y ait quelqu'un qui aille bosser dans ce club, c'est marrant.
04:50 - C'est grotesque. - Bah, c'est grotesque, et tu veux qu'il y ait qui alors dans ce club ?
04:53 - Bah je veux qu'il y ait un taulier, c'est tout, ça se rend cru qu'il y ait un taulier, il y a des gens qui sont capables de diriger des jeux de foot.
04:57 - Ils essayent de trouver... - Nice a trouvé une organisation, par exemple, elle est escalée, mais elle est en place, elle est trouvée.
05:03 Ils ont tergiversé aussi les frangins... Comment s'appellent-ils déjà ? - Radcliffe.
05:08 - Merci, Radcliffe. Et puis là, ils ont trouvé une organisation, voilà, elle est partie, elle est en place, et comme par hasard, on retrouve un peu de sérénité, c'est ce qu'il faut à Lyon, très vite.
05:17 - Je suis absolument d'accord. - Et quand t'entends tous les noms et tous les trucs, tu rigoles. Un matin c'est Parker, trois jours après c'est Juninho,
05:25 samedi prochain on va nous dire que Bernard Lacombe a déjeuné avec Textor... - Laisse-moi retenir un nom...
05:30 - Je ne sais pas ce qui va se passer... - Laisse-moi juste un nom, celui de Juninho, et si ça ne suffira pas, il en faudra d'autres. Il faudra que tu sois un peu plus prudent.
05:38 - Juninho, c'est ce que j'ai lu, donc l'idée ce serait qu'il reste quand même à Rio, qu'il ait aussi des missions à Botafogo, enfin, on est dans des schémas, mais c'est... abracadabra. - Ah non, ça c'est pas des schémas, ça je suis d'accord.
05:50 - Ah non mais ça tu sais que oui, Textor a... Bon et Juninho par exemple, attend, Tony Parker, excusez-moi. Il s'est pris les banderoles, il avait pourtant pas demandé grand-chose, Tony Parker,
06:00 mais je pense que les spécialistes de l'idée ils ont pas trop apprécié, ils ont un peu pris l'histoire de l'autre jour comme une incruste en fait.
06:05 Donc il y a eu les banderoles devant l'Astroballe, qui est la salle historique de l'Asvel à Villeurbanne.
06:13 L'O.L. n'a pas besoin de ton aide, et puis il a la banderole qui disait devant l'Astroballe,
06:18 euh... "Tony Parker, ta place est ici et nulle part ailleurs", donc c'est-à-dire à l'Astroballe.
06:24 Donc en gros, il va pas nous saouler dans le nouveau stade. Bon, donc le message est clair.
06:30 Je pensais pas qu'il y avait comme ça un schisme entre supporters et Tony Parker.
06:34 Donc voilà la situation globale à Lyon, et comme vous l'avez dit, c'est quand même le plus grand flou qui règne...
06:40 - Il faut que Textor trouve un patron. Un patron de l'administratif façon Jean-Claude Blanc à Nice.
06:47 - Celle-là c'est le grand vide, c'est même pas "un patron", c'est qu'il lui faut quelqu'un pour gérer l'administratif, le club au quotidien,
06:53 il lui faut quelqu'un pour gérer le sportif, donc il lui faut un Jean-Claude Blanc, un directeur général d'un club,
06:59 parce que c'est un métier, il lui faut un patron du sportif que peut être Juninho, avec une cellule de recrutement, et un coach.
07:06 C'est... ça a l'air simple, il faut qu'il trouve les hommes pour faire ça. Voilà.
07:10 - Bon. Pendant ce temps-là, Botafogo n'est plus le leader du championnat du Brésil.
07:14 - Il avait 15 points d'avance. Non mais c'est...
07:17 Le mec, c'est un... Moi je serais supporter à Lyonnais, je prendrais vraiment peur, vraiment, parce que notre auditeur René parlait...
07:27 J'ai quand même du mal à croire que Renne peut aller en Ligue 2, par contre, malgré la victoire à Renne hier qui tombe un peu du ciel,
07:33 je continue d'être très inquiet pour ce club-là. Franchement, quand on entend tout ce que tu nous dis là, je vois pas un fil conducteur, je vois pas...
07:42 - Bah oui, Textor a inventé la polygamie dans le football.
07:47 Allez, dans un instant, j'aimerais qu'on conclue quand même, parce qu'il y a deux clubs dont on n'a pas du tout parlé entre hier et ce soir, c'est Nice et Monaco.
07:55 Permettez qu'on en dise un mot quand même. - Ça va aller vite, combien de temps il reste ?
07:59 - Ah bon ? À ce point-là ? - Les matches du week-end de Nice et de Monaco ?
08:04 - Ça va être rapide, on trouve autre chose. On trouve vite autre chose pendant la pub.
08:07 - Il y a Christian, je vais écrire, c'est pas mal aussi Christian pour Lyon.
08:12 - En second degré, ton ironie permanente va commencer à fatiguer les Lyonnais, je te le dis.
08:21 - Ouais. - Voilà, Chris.
08:23 - Je compatis, je compatis. Non, je compatis, parce que ça montre bien, on sait, c'est une notion historique, les empires disparaissent,
08:31 mais ce qui se passe à Lyon, ça va quand même très très vite.
08:34 Sous-titrage ST' 501
08:36 Merci à tous !

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