Cultiver la terre avec les motoculteurs traditionnels implique une marche manuelle derrière l'engin, un problème que les agriculteurs cherchent à résoudre pour accroître l'efficacité de leurs opérations.
Ousmane KABORÉ, fondateur de la « Société de Recherche et de Conception », propose une solution ingénieuse. En retirant la roue arrière d'une moto et en fixant leur système, la moto se transforme en une machine agricole polyvalente. Une révolution permettant d'effectuer diverses opérations, de l'épandage de fumure organique au fraisage et au semis, offrant ainsi une alternative pratique et efficace.
Dans cette vidéo, Ousmane détaille les avantages pour les agriculteurs, de la mécanisation de la production à la polyvalence urbaine-champ, incluant même la possibilité d'éclairage. Il envisage l'impact de cette innovation sur l'agriculture, avec des coûts abordables et une production en série pour rendre cette technologie accessible à tous.
Ousmane KABORÉ, fondateur de la « Société de Recherche et de Conception », propose une solution ingénieuse. En retirant la roue arrière d'une moto et en fixant leur système, la moto se transforme en une machine agricole polyvalente. Une révolution permettant d'effectuer diverses opérations, de l'épandage de fumure organique au fraisage et au semis, offrant ainsi une alternative pratique et efficace.
Dans cette vidéo, Ousmane détaille les avantages pour les agriculteurs, de la mécanisation de la production à la polyvalence urbaine-champ, incluant même la possibilité d'éclairage. Il envisage l'impact de cette innovation sur l'agriculture, avec des coûts abordables et une production en série pour rendre cette technologie accessible à tous.
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Court métrageTranscription
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00:09 Les motos-pictures classiques, vous attrapez carrément ça avec la main et puis vous marchez.
00:14 Alors que la particularité de cette moto-là, vous montez là-dessus.
00:18 Et une fois que vous montez là-dessus, vous pouvez traiter les gens.
00:21 Vous avez carrément la moto, vous enlevez carrément la roue arrière de la moto.
00:25 Vous fixez notre système et vous n'avez seulement que deux boulons à serrer.
00:31 Une fois que vous serrez ça, ça revient maintenant du matériel agricole.
00:35 Non seulement le système que nous avons conçu réduit la vitesse, au lieu de 120 km/h, ça revient maintenant à 10 km/h.
00:44 Avec cette puissance-là maintenant, ça permet à la machine de pouvoir éteindre la fumeur organique plus tôt et de fraiser et de sémer.
00:53 Il fait les trois opérations en même temps.
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01:02 Sa vitesse, il fait en un hectare, il fait ça en deux heures du temps avec cinq litres.
01:07 En dehors de ça, vous avez une plus de force qui vous permet par exemple là de faire de l'irrigation et de traiter aussi votre champ.
01:15 Parce qu'il y a toujours un problème électrique d'éclairage carrément dans le village.
01:20 Nous sommes en train de vouloir ajouter de l'éclairage, c'est-à-dire faire un alternateur qui va nous débiter à peu près 2 kW par heure.
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01:35 L'avantage pour le cultivateur, c'est déjà qu'il mécanise sa production.
01:41 Il a un enjeu qu'il peut utiliser pour faire ses courses en ville.
01:48 Et une fois qu'il arrive au champ, il n'a qu'à enlever la roue arrière et insérer ce système-là.
01:56 Et voilà, c'est un enjeu agricole.
01:59 Si vous avez par exemple une dizaine d'hectares, en deux jours, vous pouvez terminer le labeur de ça.
02:07 Pour ceux aussi qui font du maraîchage, il peut l'utiliser pour préparer son sol.
02:12 Il peut l'utiliser pour arroser son exploitation. Il peut l'utiliser pour transporter, pour faire vraiment beaucoup de choses.
02:19 Dans cette caisse-là, si vous voulez par exemple épeindre la fumeur organique, c'est ici que vous mettez la fumeur organique.
02:29 Et à travers ces colonnes-là, ça descend directement.
02:33 Ça descend en bas de la lame qui est en bas.
02:35 Cette lame-là maintenant fraise la terre.
02:37 En fraisant la terre, il mélange en même temps cette fumeur organique-là.
02:42 Et maintenant, dans cette boîte-là, vous avez maintenant les graines là-bas.
02:47 Et les graines descendent maintenant dans la partie déjà fraisée.
02:52 Le coût, c'est vraiment… on entraîne vraiment de ne pas dépasser 1,5 million de francs.
03:04 C'est une machine que nous avons terminée carrément l'aspect technique, c'est-à-dire les essais sur le terrain, tout est fini.
03:11 Nous sommes maintenant dans cette phase de la production en série.
03:15 Parce que notre objectif, c'est que cet engin-là, d'ailleurs même on l'a appelé « Buanga »,
03:20 nous pouvons remplacer carrément cet engin-là par les ânes.
03:24 C'est-à-dire par exemple, on peut dire à l'âne quand même de se reposer,
03:27 parce que cet engin-là, il sera pratiquement plus d'une vingtaine de fois plus efficace carrément qu'un âne.
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