Geoffroy Lejeune : «La plupart des erreurs sont pardonnables, à condition qu'on demande pardon. On n'en est pas là.»

  • l’année dernière
Geoffroy Lejeune : «La plupart des erreurs sont pardonnables, à condition qu'on demande pardon. On n'en est pas là. On savait avant par des indiscrétions dans la presse que ce qui bloquait Emmanuel Macron, c'était de braquer une partie de la population française.»
Transcript
00:00 toutes les erreurs ou la plupart des erreurs sont pardonnables à condition
00:02 qu'on demande pardon. On n'en est pas là.
00:03 Et comment vous dire ?
00:06 Si je vous parle de l'affaire Benalla maintenant, vous savez très bien de quoi
00:08 il s'agit. Tout le monde, et je pense que la plupart des Français, se
00:10 souviennent de ça. Il y a des choses qui restent, d'autres qui restent pas.
00:13 La piscine de Brégonçon, par exemple, les gens ont oublié parce que c'était
00:15 très futile. L'affaire Benalla, moi, je considère que c'était très futile
00:18 par rapport à ce qui s'est passé la semaine dernière.
00:19 Pas tellement, d'ailleurs, sur l'absence.
00:21 Moi, on avait dit avec Philippe la semaine dernière, on pourrait avoir un
00:24 débat très long et honnêtement très intéressant sur la présence d'un président
00:27 de la République dans une marche.
00:28 Il y a des arguments très intéressants dans le pour, dans le contre, etc.
00:32 Mais je crois que ça n'était pas le sujet.
00:34 Je pense que le sujet, c'est les raisons pour lesquelles il ne voulait pas y
00:36 aller. Et c'est ça qui pose problème.
00:38 Et on les connaît. J'aime beaucoup Sabrina Gristi Roubach.
00:40 Si j'étais en difficulté, j'adorerais la voir comme avocate.
00:43 Mais elle n'est pas convaincante sur le fond parce que ce qui est
00:48 dramatique, c'est qu'on savait avant par des indiscrétions dans la presse
00:51 que ce qui bloquait Emmanuel Macron, c'était de braquer une partie de la
00:55 population française, en l'occurrence, les musulmans, pas les islamistes, les
00:58 musulmans. Et on sait depuis que c'est exactement ça la raison.
01:01 Il l'a dit d'ailleurs déjà pour commencer.
01:03 Il l'a formulé lui-même en Suisse.
01:05 Et ensuite, on a cette histoire de Yassine Belatar, qui est le, comment dire, le
01:09 tampon qui achève définitivement de sceller la raison de cette absence.
01:13 Et c'est ça qui est, enfin, c'est ça, c'est pas dommage, c'est ça qui est
01:16 grave et c'est ça qui inquiète pour l'avenir.
01:18 [Musique]
01:22 Merci.

Recommandée