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Geoffroy Lejeune s’explique sur le traitement judiciaire en France alors que Gérald Darmanin souhaite plus de fermeté : «On a une justice qui est détestée». 

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Transcription
00:00En fait, la nature humaine est ainsi faite qu'il est évident qu'il y aura un duel entre les deux.
00:04Ils ont globalement à peu près les mêmes ambitions.
00:07Ils ont globalement, en effet, les mêmes positions.
00:12En tout cas, ce n'est pas du tout la même droite, mais pourtant sur la question du régalien, ça se rejoint.
00:19Et en même temps, ce qui va peut-être les sauver, nous sauver de cet affrontement qui pourrait être délétère,
00:23c'est qu'aucun des deux n'a intérêt à montrer une rivalité et à montrer que la rivalité les empêche de travailler.
00:28Donc, je pense qu'ils sont trop malins l'un et l'autre pour faire cette erreur.
00:34Ce serait une erreur énorme. Vous avez pour la première fois, il faut quand même se mettre à la place des gens.
00:38On a des peines qui sont... Enfin, on a une justice qui est, j'allais dire, détestée.
00:43On n'en est pas loin, en tout cas. Elle est très, très, très critiquée.
00:45On voit qu'il n'y a pas de confiance, de toute façon, des gens pour les Français à la justice, qui est déjà un premier problème.
00:49La fameuse phrase « j'ai confiance à la justice de mon pays », en fait, les Français ne le pensent pas.
00:52Et ce sujet régalien est extrêmement important.
00:57C'est une préoccupation ultra présente dans l'esprit des Français.
01:00Si pour des questions de guéguerre personnelle, on voit que ça ne marche pas,
01:03alors que pour la première fois depuis 1986, on a peut-être une occasion d'avoir des résultats dans la matière,
01:07ils seront jugés responsables et ils seront balayés, pas balayés, ils seront dans les oubliettes de l'histoire.
01:12Donc, je pense qu'ils ne feront pas ça parce qu'ils sont assez malins.
01:14Ils ont d'ailleurs, je pense l'un et l'autre, bien identifié le sujet et compté sur eux pour être très discrets.

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