Intervention marquante de Fadilha Benammar Koly
Dans son intervention, Fadilha Benammar Koly, conseillère régionale d'Occitanie, a salué l'engagement des bénévoles de l’Hérault : « je tiens tout d'abord à féliciter les 800 bénévoles qui donnent de leur temps pour venir en aide et faire leur devoir de fraternité. »
La conseillère régionale a expliqué l'attribution de 205.000 euros à des structures d'aide alimentaire, un geste significatif reflétant la préoccupation de la région Occitanie sur les enjeux de solidarité. Elle a exprimé son indignation face aux difficultés rencontrées par les plus démunis, déclarant : « il n'est pas normal que dans un pays comme la France, certaines personnes se retrouvent à sauter des repas, que des enfants aillent à l'école le ventre vide .»
Fadilha Benammar Koly a partagé son cri de colère contre la stigmatisation des pauvres, affirmant : « c’est vraiment un cri de colère parce qu'on voudrait nous faire croire que les plus pauvres sont des tricheurs. Ce n’est pas vrai. » Elle a également souligné la déshumanisation dans les rapports au travail : « on ne nous a jamais autant parlé de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) […] et il n'y a jamais eu autant de déshumanisation dans les rapports au travail. Donc travailler aujourd'hui et ne pas arriver à boucler ces fins de mois, c'est intolérable. »
Dans son intervention, Fadilha Benammar Koly, conseillère régionale d'Occitanie, a salué l'engagement des bénévoles de l’Hérault : « je tiens tout d'abord à féliciter les 800 bénévoles qui donnent de leur temps pour venir en aide et faire leur devoir de fraternité. »
La conseillère régionale a expliqué l'attribution de 205.000 euros à des structures d'aide alimentaire, un geste significatif reflétant la préoccupation de la région Occitanie sur les enjeux de solidarité. Elle a exprimé son indignation face aux difficultés rencontrées par les plus démunis, déclarant : « il n'est pas normal que dans un pays comme la France, certaines personnes se retrouvent à sauter des repas, que des enfants aillent à l'école le ventre vide .»
Fadilha Benammar Koly a partagé son cri de colère contre la stigmatisation des pauvres, affirmant : « c’est vraiment un cri de colère parce qu'on voudrait nous faire croire que les plus pauvres sont des tricheurs. Ce n’est pas vrai. » Elle a également souligné la déshumanisation dans les rapports au travail : « on ne nous a jamais autant parlé de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) […] et il n'y a jamais eu autant de déshumanisation dans les rapports au travail. Donc travailler aujourd'hui et ne pas arriver à boucler ces fins de mois, c'est intolérable. »
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NewsTranscription
00:00 Je tiens tout d'abord à féliciter les 800 bénévoles qui donnent de leur temps pour venir en aide et faire leur devoir de fraternité.
00:08 Alors la présidente Carole Delga et les conseillers régionaux de la majorité sont très sensibles à ces questions de solidarité et de fraternité.
00:17 Je vais vous donner quelques exemples d'actions que nous mettons en place pour en témoigner.
00:23 Alors de la dernière commission permanente, c'est 205 000 euros que nous avons versés au titre de l'aide alimentaire à des structures qui ont candidaté.
00:33 C'est un premier "appel à manifestation".
00:38 Donc 12 lauréats pour cette enveloppe de 205 000 euros qui va être reconduite parce que nous nous rendons bien compte que c'est très compliqué, c'est plus compliqué.
00:48 Et madame, comme vous le disiez, et c'est ce qui me met en colère, ensemble nous pouvons, mais vraiment nous pouvons, et c'est ce qui est déplorable en fait.
00:57 Nous pouvons faire ce devoir de solidarité. Il n'est pas normal que dans un pays comme la France, certaines personnes se retrouvent à sauter des repas,
01:05 que des enfants aillent à l'école le ventre vide ou ne fassent que trois petits déjeuners dans la journée. Ce n'est pas normal, ce n'est pas acceptable.
01:12 Lorsque l'on pense que ces derniers jours, l'aide médicale d'Etat est sucrée, c'est pas normal, on marche sur la tête.
01:21 Donc c'est vraiment un cri de colère parce qu'on voudrait nous faire croire que les plus pauvres sont des tricheurs.
01:28 Ce n'est pas vrai, et vous l'avez bien dit, et je trouve cette expression très belle.
01:32 Vous souhaitez être des révélateurs de dignité, c'est hyper important parce que, oui, les accidents de parcours, ça arrive à tout le monde.
01:41 Personne n'est à l'abri. Alors, on ne nous a jamais autant parlé de RSE, responsabilité sociétale et environnementale.
01:49 Il y a beaucoup de bashing là-dedans. Je suis désolée, peut-être que je vais un peu au-delà de mes préjugatives.
01:58 Mais comment est-ce qu'on a jamais autant parlé de responsabilité sociétale et il n'y a jamais eu autant de déshumanisation dans les rapports au travail.
02:10 Donc travailler aujourd'hui et ne pas arriver à boucler ces fins de mois, c'est intolérable.
02:15 Merci pour le travail que vous faites. Avec Michel, Michael Delafosse, nous étions récemment au congrès départemental du Secours populaire.
02:24 On voit beaucoup de structures qui travaillent et vous n'êtes vraiment pas de trop en ce moment pour venir en aide aux personnes qui en ont besoin,
02:33 qui ont besoin justement de cette fraternité, de cette sororité.
02:36 Nous allons continuer à être à vos côtés parce que c'est un devoir.
02:41 Et j'aimerais, ce n'est même pas une disgression parce que c'est lié, je tiens à rappeler que la région Occitanie fait partie des quatre régions en France qui soutiennent SOS Méditerranée.
02:52 Voilà, je le dis ça dès que je le peux parce que c'est très important de le rappeler.
02:56 La présidente a contacté l'ensemble des collectivités pour leur dire qu'il faut soutenir cette structure, ce n'est pas normal.
03:04 On vient en aide à des naufragés et rappelons-le, l'exil est toujours une souffrance.
03:10 Après, je veux bien que le droit s'applique, évidemment, on regarde les situations de plus près.
03:15 Mais quand une personne se noie, on lui vient en aide.
03:17 Ce devoir de Manita, en tout cas, nous, nous essayons de le remplir en région Occitanie.
03:21 Donc merci, bon courage à vous, on tient bon tous ensemble.
03:25 [Applaudissements]
03:29 *musique*