André Bercoff - Les perles du jour (21/11)

  • l’année dernière
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2023-11-21##
Transcript
00:00 [Musique]
00:22 Il y a plus d'un siècle, Léon Paul Fargues, un des grands poètes français, écrivait "Le piéton de Paris".
00:30 Alors "Le piéton de Paris", on se disait "mais Paris, on se balade, c'est bien, toutes les chansons l'ont célébré".
00:36 Non, non, non, c'est pas assez. On va se balader. Plus. À pied, à pied, à pied.
00:43 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:48 Voilà, la meilleure façon de marcher, non ! La meilleure façon de marcher, c'est ce que donne,
00:54 c'est ce que ce cœur donne et que préconise David Béliard, adjoint à la mairie aux mobilités.
01:00 Eh oui, eh oui, pour ceux, disons, d'Ustradio, qui habitent Paris, voici ce qui vous attend à l'horizon 2030.
01:07 Et pour ceux qui viennent à Paris aussi, c'est très simple, vous mettez votre voiture aux portes de Paris,
01:14 s'il y a des parkings, et après, à pied. 300 millions d'euros sont prévus pour un plan piéton Paris.
01:22 Paris, priorité piéton. Voilà, 100 hectares d'espace piéton, 300 millions d'euros, je l'ai dit,
01:30 100 rues rendues aux écoles, écoutez ce que dit David Béliard lui-même.
01:35 Plus de 100 hectares d'espace piéton d'ici 2030 que nous allons créer à Paris par la transformation de l'espace public
01:44 tel que nous le réalisons aujourd'hui sont l'ensemble des airs piétonnes, des rues aux enfants que vous connaissez,
01:52 des nouvelles places que nous sommes en train de réaliser, par exemple dans le 12ème avec la place Félix-Ebouy.
01:58 Ce sont les élargissements de trottoirs qui constituent plus de places qui vont être données aux piétons et à la marche à pied.
02:09 Nous créons des airs piétonnes, en tout cas des chœurs piétons, et notre engagement c'est de le faire dans chaque arrondissement.
02:16 - Ecoutez, tout ça est bel et beau, mais vous savez, quelques fois, cher David Béliard et chère mairie de Paris,
02:24 l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est le cas de le dire, pavé de bonnes intentions. Très bien, vous voulez réduire la politique,
02:30 réduction de la vitesse en 30 km/h, il ne faut pas oublier que ce qui se passe à Paris se passera à Lyon, à Marseille et ailleurs,
02:36 si le courant continue comme cela. Très très bien, d'accord, simplement qu'est-ce qui va se passer au niveau des commerces ?
02:44 Qu'est-ce qui va se passer au niveau des gens à mobilité réduite ? Qu'est-ce qui va se passer aux gens qui ont des enfants,
02:51 qui vont amener, effectivement, qui vont amener des enfants ? Qu'est-ce qui va se passer au niveau du pari économique ?
02:58 Je pose la question parce que moi j'adore Venise, et tous ceux qui sont allés à Venise adorent Venise,
03:04 effectivement il n'y a plus de voitures, il y a des gondoles, c'est très bien, mais qu'est-ce qu'on fait de l'économie ?
03:09 Allez voir rue de Rivoli, comment tous les commerces ont été fermés, tous les commerces, d'une grosse partie de la rue de Rivoli,
03:17 d'un gros, vraiment, tronçon a été fermé. Alors est-ce que c'est ça qu'on veut ? Je ne sais pas, c'est très très bien qu'on ait vraiment,
03:28 qu'on respire Paris respire, qu'il ne demande pas mieux, etc. Mais il y avait déjà les quais, il y avait déjà tout cela.
03:35 Que fait-on de ces milliers de petites entreprises, de restaurants, etc. ? Il faut arriver aux restaurants.
03:43 Quand j'habite de l'autre côté, je vais à les restaurants, je vais marcher à pied, je vais mettre deux heures pour arriver dans mon bistro préféré,
03:49 je vais mettre deux heures pour revenir. Encore une fois, c'est très bien, mais il faut un équilibre.
03:54 On a l'impression qu'on vit avec des ayatollahs d'un côté de l'autre, les ayatollahs de la voiture qui ne veulent rien entendre,
04:01 et qui sont obligés d'entendre, et les ayatollahs du piéton, du végétalisme, de zéro, etc., de respiration magnifique,
04:13 et qui ne veulent rien entendre non plus. Vous savez, rappelez-vous un tout petit peu l'équilibre.
04:17 Encore une fois, Paris, 2 millions d'habitants à Tramuros, 10 millions de la Régie de France, pour ceux qui ont besoin de leur voiture, ils font quoi ?
04:27 Eh bien, vous débrouillerez, vous débrouillerez Alibaba et les 40 voleurs.
04:35 - ...toqué, complètement gaga, qui c'est ? C'est un nanar, c'est quoi ? C'est Javier Milei, on en avait parlé hier dans l'émission.
04:45 Alors, il vient d'être élu, et alors, il n'y va pas avec le dos de la cuillère.
04:51 Javier Milei, qui se définit comme libéral-libertaire, ultra-libéral et ultra-libertaire.
04:59 Et alors, je veux dire, quand on voit ces déclarations, quand même, on se pose des questions.
05:03 Lui, par exemple, considère le pape François comme un sale gauchiste.
05:06 Il veut dire que redistribuer les richesses est un acte violent.
05:10 Il a qualifié le changement climatique de "mensonge du socialisme", et David Béliard et Anne Hidalgo vont s'étrangler !
05:16 "Mensonge du socialisme", depuis quand on ose accuser les socialistes de mensonges ?
05:22 Sa philosophie d'ouvernement ? Vous ne pouvez pas donner un pouce aux gauchistes.
05:27 Il s'engage à mettre fin à la Banque centrale d'Argentine.
05:30 Son point de vue sur la Chine ? Il ne va pas empêcher les Argentins de commercer avec la Chine.
05:34 Mais nous, aucun accord d'État avec les communistes.
05:37 Voilà. Sur l'avortement, il est violemment contre l'avortement.
05:41 Et sur les autres hommes politiques, les hommes politiques argentins et la classe politique en général,
05:49 il dit ceci, médité, médité, auditeur résistant de Sud Radio,
05:54 "Mickey Mouse est l'aspiration de tout homme politique argentin, parce que c'est un rongeur dégoûtant que tout le monde aime."
06:02 Est-ce que ça s'applique à d'autres ? Je ne saurais le dire.
06:05 Et alors là, écoutez, on a un sonore formidable,
06:09 que Stéphane Rania et Thibault Sadler ont mis en onde.
06:15 Voilà ce qu'il fait avec le gouvernement français.
06:18 Imaginez un peu Emmanuel Macron qui soit devant le gouvernement français, tous les ministères,
06:23 et écoutez.
06:24 Ministère des États-Unis,
06:26 "Au-dessus !"
06:27 Ministère de la Culture,
06:29 "Au-dessous !"
06:30 Ministère de l'Environnement et du Développement Sostenible,
06:33 "Au-dessous !"
06:34 Ministère des Femmes, des Généres et de la Diversité,
06:36 "Au-dessous !"
06:38 Ministère des Affaires Publices,
06:40 "Au-dessous !"
06:41 Même si vous vous résistez.
06:43 Ministère de la Science, de la Technologie et de l'Innovation,
06:45 "Au-dessous !"
06:46 Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale,
06:48 "Au-dessous !"
06:49 Ministère de l'Éducation,
06:50 "Au-dessous !"
06:51 Ministère de l'Exportation, "Au-dessous !"
06:54 Ministère de la Santé, "Au-dessous !"
06:56 Ministère de l'Environnement et du Développement Social,
06:57 "Au-dessous !"
06:59 Le travail de la politique est terminé.
07:02 Vive la liberté, carajo !
07:05 Vive la liberté, carajo !
07:07 Je ne traduirai pas "carajo",
07:09 mais il dit "Apollacer dehors".
07:11 C'est-à-dire qu'il prend tous les ministères,
07:14 il découpe les étiquettes et il dit "aller dehors, dehors".
07:17 Imaginez Emmanuel Macron faire ça,
07:19 c'est impensable, impossible.
07:20 Il estime, lui, Khafzeh Emileï,
07:22 que la moitié des ministères,
07:25 lui il veut réduire l'État,
07:26 il veut réduire l'État, mais drastiquement,
07:28 et que la moitié des ministères
07:30 ne servent à rien,
07:32 ils dépensent de l'argent pour rien,
07:34 que les fonctionnaires qui sont là,
07:35 sont là pour rien,
07:37 que ne parlons pas des conseillers à la McKinsey,
07:41 rien, tout ça doit disparaître,
07:43 c'est de l'argent qui doit revenir au peuple
07:45 et pas aux fonctionnaires et à l'administration.
07:50 Alors, écoutez, on verra ce que ça donne,
07:52 il vient d'arriver, donc c'est trop tôt pour dire,
07:55 mais le fait qu'il ait été élu à 56% des voix,
08:00 dans un pays où le suffrage,
08:02 où l'élection est obligatoire,
08:04 il n'y a pas d'abstention,
08:05 ou pratiquement pas en Argentine,
08:07 en dit long,
08:09 quand un pays perd ses repères,
08:11 est victime d'une inflation galopante,
08:13 ne sait plus où il est,
08:14 et quand les gens s'appauvrissent,
08:16 s'appauvrissent, s'appauvrissent.
08:17 Voilà, la méthode Milley, en tout cas,
08:19 c'est vraiment le Karcher.
08:22 Sarkozy l'avait rêvé,
08:23 Khafzeh Emileï l'a fait.
08:29 Le début de la chanson, c'est "Tu me fais tourner la tête,
08:33 mon ménage à moi c'est toi",
08:35 Edith Piaf l'a chantée, Yves Montand,
08:37 vous venez de l'entendre, l'a chantée,
08:39 et Brigitte Macron,
08:42 ne l'a pas chantée,
08:43 mais elle a très fortement pensé,
08:45 dans cette interview à Paris Match,
08:47 elle a donné une interview,
08:48 très très longue à Match,
08:51 où elle parle de tout,
08:53 elle parle de sa vie,
08:54 de Madame Macron,
08:56 elle parle de...
08:58 Voilà, et c'est assez émouvant,
09:01 d'ailleurs, il dit "Voilà, depuis 27 ans que je le connais,
09:04 il n'y a pas un jour où il ne m'est pas étonné,
09:06 je n'ai jamais vu une maman pareille,
09:07 visuelle ou incapable,
09:09 avec capacité de stockage intellectuel,
09:11 voilà,
09:12 non non, je n'ai pas d'influence sur lui,
09:14 mais non, je ne suis pas femme politique,
09:16 voilà, j'ai l'influence qu'une femme peut avoir sur son mari".
09:20 Et alors, évidemment,
09:22 on va poser le problème,
09:23 elle 40 ans, lui 15 ans,
09:25 alors, de mauvaise langue dit "non non,
09:27 elle a plus de 40 ans, elle lui avait moins de 15 ans,
09:30 mais ça ce sont des esprits grincheux".
09:32 Mais c'est intéressant,
09:34 à un moment donné, dans Match, il y a ceci,
09:36 "Leur histoire a commencé sur les bancs de l'école, on le sait".
09:40 Et Brigitte Macron dit,
09:42 elle dit,
09:44 "C'était le bazar dans ma tête,
09:46 au moment de la mort de mon père,
09:48 j'étais prise dans un ouragan intérieur.
09:50 Pour moi, un garçon si jeune,
09:52 c'était rédhibitoire.
09:54 Emmanuel devait partir à Paris,
09:56 je me suis dit qu'il allait tomber amoureux de quelqu'un de son âge,
09:59 et oui, c'est vrai, il a 15 ans, 16 ans,
10:01 il va à Paris,
10:03 il va rencontrer quelques adolescentes,
10:05 c'est moi qui parle, hein, là.
10:07 Et je me suis dit, donc,
10:09 ce n'est pas arrivé, de mon côté, je n'ai plus jamais fait de théâtre à la Providence,
10:13 vous voyez, Emmanuel est parti,
10:15 un seul introu manque, et tout est dépeuplé.
10:17 Le seul obstacle étaient mes enfants,
10:19 dit Brigitte Macron, j'ai pris du temps pour ne pas saccager leur vie,
10:23 ça a duré 10 ans, le temps de les mettre sur les rails,
10:25 vous imaginez ce qu'ils ont entendu,
10:27 mais moi, je ne voulais pas passer à côté de ma vie,
10:30 je ne sais pas comment mes parents, qui étaient l'exemple de la fidélité et de l'éducation,
10:34 auraient vécu notre mariage,
10:36 papa là-haut, regarde Paris Match,
10:38 ironisez mes frères et sœurs,
10:40 j'étais leur petite dernière, un raté de la méthode au gyno.
10:45 Voilà, donc, écoutez, c'est émouvant,
10:48 c'est bien, elle dit ce qu'elle a à dire,
10:51 elle dit son amour pour son mari,
10:53 et puis, elle dit effectivement,
10:57 les 25 ou 26 ou plus de différence d'âge,
11:02 et bien écoutez, c'est leur problème,
11:04 je crois que c'est vrai, c'est leur problème,
11:06 il n'y a pas à rentrer dans ces histoires,
11:10 la seule chose qu'on peut dire, c'est toujours pareil,
11:13 c'est que la vie privée appartient à chacun,
11:16 il est hors de question pour qui que ce soit,
11:19 et moi le premier de juger,
11:22 il n'y a rien à juger,
11:24 simplement, effectivement, vous savez ce qu'on demande à un président de République,
11:27 c'est très simple, c'est de faire le job,
11:29 parce qu'il n'est pas là uniquement pour faire plaisir à X, Y et Z,
11:33 il est là pour faire le job, alors, on jugera,
11:36 on jugera, on juge, chacun fera son avis,
11:40 mais c'est intéressant de voir que, effectivement,
11:44 on a besoin de parler de la vie privée,
11:48 aujourd'hui, des présidents, il n'y a plus de vie privée,
11:51 il y a de transparence, et puis,
11:53 ce qui est le plus intéressant, et c'est aussi une des raisons pour laquelle nous avons choisi ça,
11:58 c'est que le New York Post,
12:00 en Amérique, on a repris la chose,
12:02 on en fait vraiment très fort, tous les médias américains,
12:05 en tout cas la plupart des médias américains ont pris la chose,
12:08 et ce qui les intéresse, eux, c'est qu'est-ce que c'est que cette femme de plus de 40 ans,
12:12 qui tombe amoureuse d'un garçon de 14-15 ans,
12:17 C'est ça qui les intéresse.
12:19 Alors voilà, chacun jugera.