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##LES_PERLES_DU_JOUR-2023-11-13##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états, les perles du jour.
00:04 L'opportuniste, l'opportuniste, est-ce que c'est de l'opportuniste ?
00:07 Non, vous savez, on vous a parlé du général Yakovlev, le grand général de plateau,
00:13 qui effectivement, regretté, était très déçu par les Ukrainiens en ce moment,
00:19 alors qu'il nous avait dit que les Ukrainiens avaient déjà démoli les Russes, etc.
00:25 Eh bien, les experts de plateau, heureusement ou malheureusement, croissent et se multiplient.
00:34 Notamment, alors toujours sur LCI, mais voilà, on n'est pas focalisés sur cette chaîne,
00:42 mais enfin il est intéressant de voir qu'un autre aussi s'est exprimé récemment,
00:46 c'est Pierre Servan, Pierre Servan qu'on voit toujours très très souvent,
00:50 et Pierre Servan était effectivement vendredi dernier sur LCI,
00:56 et disait ceci par rapport à "apparemment la contre-offensive n'a pas donné les résultats escomptés",
01:04 on ne sait pas très bien, on n'en parle pas beaucoup,
01:06 la guerre Russie-Ukraine en ce moment, vous savez, une guerre hélas chasse l'autre,
01:10 mais enfin quand même, elle est hélas aussi très présente.
01:14 Alors voici ce que disait Pierre Servan sur LCI vendredi dernier, écoutez.
01:20 "Mais je n'étais pas le seul à dire qu'il ne fallait pas sous-estimer les Russes, nous avons été plusieurs,
01:24 Samantha Bender, Vincent Hugeux, moi-même, on avait cité un rapport britannique dès le mois de mai,
01:31 le RUSI, qui disait "attention, les Russes ont modifié un certain nombre de choses,
01:37 ils travaillent plus en interarmes, un peu plus en interarmées,
01:40 ils se sont améliorés sur les brouilleurs, ils utilisent plus intelligemment les drones,
01:47 honnêtement, c'est au crédit d'LCI, on l'a dit avant l'offensive du 6-10 juin,
01:54 on disait "attention, il y a vraiment un certain nombre de choses qui montrent qu'ils ont bougé".
01:57 - Ah, ils ont bougé, vous voyez, on l'avait dit, on l'avait dit,
02:00 pas seulement moi, mais Samantha l'a dit, d'autres l'ont dit, etc.
02:04 Oui, oui, ils ont appris le maniement des brouilleurs,
02:07 ils ont devenu plus forts sur l'électronique, ah oui, tiens, avant ils étaient nuls,
02:11 ah bon, avant ils étaient nuls ?
02:13 Non, non, Berkhoff, arrêtez, moi je n'ai jamais dit qu'ils étaient nuls, non, non, non, non,
02:16 mais Pierre Servan, voici ce qu'il disait sur France Info en mars 2023,
02:22 c'est-à-dire il y a, allez, un peu plus de six mois,
02:26 voici ce que disait le même Pierre Servan qui vient de dire "on sait maintenant",
02:31 on avait dit avant ça, on avait dit que les Russes avaient changé,
02:34 mais en mars, ce n'est pas très exactement ce qu'il disait, écoutez.
02:38 - Est-ce qu'une défaite de la Russie est aujourd'hui envisageable ?
02:42 - Oui, il y a beaucoup de scénarios, évidemment, au bout d'un an,
02:45 donc le scénario, je dirais, dominant dans les chancelleries, sur les plateaux,
02:49 c'est "ça va durer très longtemps", ce qui est une possibilité,
02:52 il y a des arguments allant dans ce sens-là.
02:55 Le scénario, moi, que je privilégie, c'est plutôt un effondrement du corps expéditionnaire russe,
03:01 qui est un corps expéditionnaire en patchwork,
03:03 avec des blocs de niveau extrêmement inégal,
03:07 et avec un commandement de type soviétique et énormément de dysfonctionnement.
03:11 Et voilà, tout simplement, Pierre Servan prédisait l'effondrement du corps expéditionnaire russe.
03:19 Pas magnifique, ça ?
03:20 Alors, l'aujourd'hui, oui, mais vous comprenez, il était effondré,
03:23 mais étonnamment, les Russes ont appris le brouillage électronique, c'est incroyable !
03:28 Ils ont appris à manier électronique !
03:30 Mais écoutez, tous ces experts de plateau, tous ces spécialistes de plateau,
03:34 est-ce qu'ils pourraient, à un moment donné, se dire
03:36 "Ah oui, c'est embêtant, évidemment, ils ne sont pas du matin au soir au micro,
03:39 c'est vrai, c'est embêtant, pour leur famille, pour leur reconnaissance, pour..."
03:44 Mais est-ce que vous pourriez pas un tout petit peu...
03:47 Écoutez, prendre le temps de regarder,
03:50 prendre le temps de regarder sans idéologie,
03:53 prendre le temps d'expérimenter,
03:55 prendre le temps, peut-être, peut-être, d'aller un peu sur le terrain !
03:58 C'est pas mal, d'aller sur le terrain au lieu de rester à 20 000 km,
04:01 ou 6 000 km, ou 3 000 km, en attendant, voilà, voilà.
04:06 Ce n'est pas l'opportunisme de Dutronc,
04:09 mais c'est le prévisionnel magnifique.
04:12 C'est, rappelez-vous, nous allons mettre à genoux l'économie russe,
04:16 dont notre excellent ministre, que le monde entier nous envie.
04:20 Et oui, vendredi dernier, vendredi,
04:25 eh bien la préfecture du Rhône a organisé la cérémonie annuelle d'hommage aux policiers morts pour la France
04:30 ou victimes du devoir dans l'exercice de leur mission.
04:32 Vous pourriez vous dire "Eh bien écoutez, tout le monde va y participer..."
04:38 Eh bien non, non, non, non, c'est plus ça maintenant, c'est fini ça.
04:42 Écoutez...
04:43 Sud Radio Bercov dans tous ses états
04:45 J'ai honte !
04:46 Même Renaud, même Renaud s'y est mis !
04:49 Mais les écologistes lyonnais ? Non, non, non, non, non, non.
04:52 Alors il y avait les côtés, les représentants de l'État, de la justice et de la police,
04:56 mais aucun membre de l'exécutif écologiste lyonnais
05:00 n'était présent au cimetière de Loayas dans le 5e arrondissement.
05:03 Aucun membre, et évidemment pas le maire, hein !
05:05 Grégory Doucet qui est maire de Lyon, bien sûr.
05:09 Voilà, euh...
05:10 On a...
05:11 Donc il y avait quelqu'un, oui, il y avait la région Auvergne-Renalp,
05:15 il y avait le député, un député Renaissance,
05:18 mais la ville de Lyon, la métropole de Lyon, personne.
05:22 Donc il y avait une cherve de fleurs qui était prévue par la mairie,
05:26 mais personne pour la déposer.
05:29 Je sais pas, on se dépêche d'en rire de peur d'être obligé d'en ricaner.
05:32 Voilà, c'est quand même assez hallucinant.
05:36 Cette cherve de fleurs est restée là, puis un policier l'a déposée.
05:41 Alors...
05:43 On s'est dit "mais pourquoi ? Pourquoi la mairie n'est pas là ?
05:46 Pourquoi la métropole n'est pas là ?"
05:48 Alors ils disent ceci, ils disent...
05:50 On reconnaît une absence exceptionnelle à la ville de Lyon, hein,
05:53 mais il faut pas créer de polémiques inutiles, voilà.
05:58 Ils disent "la ville de Lyon a toujours soutenu les policiers dans leur travail,
06:05 toute instrumentalisation serait indigne."
06:08 Et l'absence, elle est pas indigne dans ces cas-là,
06:11 monsieur le maire, messieurs les conseillers municipaux.
06:15 On peut s'interroger.
06:18 Vous savez, c'est une voix masculine,
06:24 mais en fait, ça aurait pu être, ce matin sur Europe 1,
06:28 la voix de Yael Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale.
06:32 Alors comme vous le savez, c'est très bien,
06:35 elle a convoqué à la manifestation, avec Gérard Larcher,
06:39 la manifestation "La marche contre l'antisémitisme".
06:42 Et ce matin, elle était invitée sur CNews Europe 1,
06:46 et Sonia Mabrouk lui a posé une question...
06:51 Écoutez.
06:52 - Quel est selon vous le carburant principal de cet antisémitisme aujourd'hui ?
06:57 - Je n'en sais rien. Je n'en sais rien parce que pour tout vous dire,
06:59 moi, depuis que je suis rentrée en politique, je suis frappée.
07:02 Et je suis victime de l'antisémitisme.
07:05 - Vous avez entendu ce blanc ? C'est beau ce blanc.
07:09 Quel est le carburant d'antisémitisme ?
07:12 Petit blanc. J'en sais rien.
07:14 Oui, j'ai été frappé par l'antisémitisme. J'en sais rien.
07:18 Alors moi, je demande, puisqu'Yael Braun-Pivet ne sait rien, il faut l'aider,
07:21 Yael Braun-Pivet, elle est quand même la présidente de l'Assemblée nationale.
07:24 Donc je demande aux auditeurs du Sud-Orient d'essayer de nous dire,
07:28 à votre avis, quel est le carburant de l'antisémitisme d'aujourd'hui ?
07:33 Je ne sais pas, vous avez peut-être des idées.
07:35 Eh bien écoutez, téléphonez-nous, téléphonez à Manu, au Standard.
07:40 Voilà, essayons de savoir pour le transmettre.
07:42 Je vous dis tout de suite, on transmettra tout à Yael Braun-Pivet
07:45 parce que c'est normal, elle cherche à savoir, elle ne sait pas.
07:48 Donc il faut l'aider.

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