Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est news, il est bientôt 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Un accord de libération d'otages du Hamas a été trouvé cette nuit.
00:00:07 Regardez notre dispositif, on est en direct de Hachkelon en Israël avec Antoine Esteve.
00:00:14 On est en direct des Etats-Unis avec Elisabeth Guedel et puis on est avec Harold Iman en plateau.
00:00:20 L'accord trouvé cette nuit entre le gouvernement israélien et le Hamas porte sur la libération de 50 otages.
00:00:26 En échange, Israël accepterait une trêve et la libération de prisonniers palestiniens.
00:00:31 Antoine Esteve, envoyé spécial de CNews en direct avec nous d'Hachkelon.
00:00:35 Que sait-on des modalités pratiques de cet accord ? On verra ça avec Harold Iman.
00:00:40 À tout de suite, Harold.
00:00:42 Joe Biden extraordinairement satisfait, je le cite, de cet accord.
00:00:47 Le président américain s'est exprimé par communiqué cette nuit.
00:00:51 On va retrouver Elisabeth Guedel en direct avec nous.
00:00:53 À tout de suite, Elisabeth.
00:00:55 Dans l'actualité, il y a également ces interpellations.
00:00:57 Neuf individus au total interpellés, dont certains étaient en fuite après le meurtre du jeune Thomas lors du bal à Crépole.
00:01:04 Que sait-on d'eux, de leur profil ? On verra ça avec Tanguy Hamon, service police-justice de CNews.
00:01:09 À tout de suite, Tanguy.
00:01:11 Ce drame provoque de nombreuses réactions politiques avec une indignation, il faut le dire, sélective.
00:01:17 Vous le verrez et c'est ce que nous dira Gauthier Lebret.
00:01:20 À tout de suite, Gauthier.
00:01:23 Un accord de trêve a été trouvé entre Israël et le Hamas.
00:01:26 Le gouvernement israélien a donné son feu vert cette nuit,
00:01:29 allant dans le sens des consignes de Benjamin Netanyahou.
00:01:34 50 otages vont être libérés sur 4 jours.
00:01:37 Il s'agit de femmes et d'enfants, Shana.
00:01:39 Et selon Washington, en échange, des prisonniers palestiniens seront remis en liberté par Israël.
00:01:45 Le début de cette pause humanitaire sera annoncé dans les prochaines 24 heures, selon le Qatar.
00:01:49 On rejoint tout de suite nos envoyés spéciaux en Israël, Antoine Estève avec Olivier Gangloff.
00:01:54 Antoine, qu'est-ce qu'on sait de cet accord concrètement ?
00:01:57 Alors on sait déjà qu'il s'agit bien de 20 femmes et 30 enfants
00:02:03 qui ont tous été enlevés pendant les attaques du 7 octobre
00:02:06 dans les kiboutzes notamment qui longent la frontière avec la bande de Gaza.
00:02:10 Le parti sioniste, vous le savez, mais aussi le parti d'extrême droite,
00:02:13 se sont opposés à cette libération parce qu'ils souhaitent de leur côté
00:02:15 le retour en intégralité de tous les otages.
00:02:19 Le Hamas, pendant la nuit, a confirmé ces informations
00:02:21 parce que c'est ce que tout le monde attendait ici.
00:02:23 Évidemment, il évoque de son côté la libération de 150 femmes et enfants palestiniens
00:02:28 qu'ils estiment détenues par Israël, selon leur dire,
00:02:31 des personnes qui ont été effectivement arrêtées par les services israéliens
00:02:36 pendant cette guerre ou encore avant.
00:02:38 Le Hamas affirme également que les doigts de ces soldats resteront sur la gâchette.
00:02:41 Et d'ailleurs, au moment même où je vous parle,
00:02:43 nous entendons des explosions ici dans le nord de la bande de Gaza
00:02:46 et des tirs ont été entendus aussi du côté de Sderot.
00:02:49 Donc visiblement, la trêve, en tout cas sur le terrain, se cesser le feu,
00:02:53 n'est pas encore respectée par les armées qui combattent.
00:02:56 La trêve militaire devrait durer quatre jours
00:02:58 et plusieurs sources militaires ici en Israël évoquent une accalmie dans les combats,
00:03:02 peut-être à partir des 24 heures, des prochaines 24 heures,
00:03:05 un vocabulaire qui peut prêter évidemment confusion pour l'instant.
00:03:09 Merci beaucoup Antoine, vous restez bien sûr connecté avec nous
00:03:12 tout au long de cette matinale.
00:03:13 Antoine Estève avec Olivier Gangloff,
00:03:15 avant le vote du gouvernement israélien,
00:03:17 Benyamin Netanyahou avait déclaré que cet accord était la bonne décision à prendre.
00:03:21 Écoutons-le.
00:03:22 La sécurité de nos forces sera maintenue pendant ces jours
00:03:27 et que les efforts de renseignement vont continuer.
00:03:31 Il était clair que ça ne va pas heurter l'effort de la guerre,
00:03:35 mais ça va aider le Tsar d'être prêt à la suite de la guerre.
00:03:38 Nous allons continuer jusqu'à ce qu'on va accomplir tous nos objectifs,
00:03:43 en néantir le Hamas, rendre tous nos otages
00:03:49 et assurer que Gaza ne va plus menacer Israël.
00:03:55 Harold Diman avec nous, beaucoup de questions à vous poser bien sûr Harold.
00:03:59 Déjà, comment les libérations de ces otages peuvent-elles se dérouler très concrètement ?
00:04:05 Alors normalement, c'est la Croix-Rouge qui entre dans Gaza
00:04:10 et qui se met en rapport avec le Hamas.
00:04:13 Et là, on remet les prisonniers, les otages, à la Croix-Rouge
00:04:19 qui les amène sans doute dans un autobus vers le point de passage de Rafah
00:04:25 qui marque la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte.
00:04:30 Là, les personnels de l'ONU sont présents
00:04:34 et eux, ils font traverser les derniers 100 mètres.
00:04:38 Vous vous rappelez un peu comme pendant la guerre froide,
00:04:40 c'est assez tendu, vous faites les derniers 100 mètres
00:04:43 et de l'autre côté, vous avez les autorités égyptiennes
00:04:47 qui recueillent ces otages libérés et leur font passer des examens médicaux
00:04:54 et ensuite, ils peuvent voyager, donc encadrés certainement par des Israéliens
00:04:59 qui sont arrivés sur place du gouvernement et qui pourront voyager en avion.
00:05:05 Harold Iman, on parle de trêve, qu'est-ce que ça veut dire très concrètement ?
00:05:10 Une trêve, ça veut dire qu'on arrête de tirer de part et d'autre.
00:05:15 Cependant, les mouvements du Hamas ne peuvent pas être contrôlés,
00:05:20 donc ils vont bouger dans leur tunnel pendant ces quatre jours
00:05:25 et l'armée israélienne ne s'interdit pas de survoler
00:05:28 et de regarder avec des avions de reconnaissance ce qui se passe sur le terrain.
00:05:32 Donc on va de la phase militaire de choc à la phase militaire de redéploiement et d'observation.
00:05:39 Vous restez bien avec nous, Harold Iman, évidemment, on va partir aux États-Unis, Shana.
00:05:43 Oui, rejoindre notre correspondante à New York, Elisabeth Guedel.
00:05:46 Elisabeth, bonjour.
00:05:47 Joe Biden s'est dit extrêmement content de cet accord, il l'a dit cette nuit dans un communiqué.
00:05:52 Parmi les otages qui pourraient être libérés, il y aurait trois Américaines.
00:05:57 Oui, c'est effectivement une excellente nouvelle à la veille de Thanksgiving.
00:06:01 Vous savez, cette grande fête familiale aux États-Unis.
00:06:04 Parmi la cinquantaine d'otages, vous l'avez dit, il y aurait effectivement trois Américaines,
00:06:09 deux femmes et une petite fille de trois ans dont les parents ont été tués
00:06:13 par l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier.
00:06:17 Ça faisait plusieurs jours que Joe Biden se montrait optimiste.
00:06:20 Le président américain s'est personnellement impliqué dans ces négociations.
00:06:24 Il a appelé régulièrement Benjamin Netanyahou.
00:06:26 Plus fréquemment ces derniers jours pour l'appeler, accepter cet accord d'échanger
00:06:31 des prisonniers palestiniens contre la libération d'otages.
00:06:36 Joe Biden a également appelé deux fois l'émir du Qatar la semaine dernière
00:06:41 et d'ailleurs dans son communiqué cette nuit.
00:06:44 Joe Biden remercie le dirigeant du Qatar, le président égyptien,
00:06:47 toutes les personnes donc impliquées dans ces négociations.
00:06:51 Sans compter évidemment tous les conseillers experts du Proche-Orient, de la Maison-Blanche
00:06:56 qui sont venus dans la région.
00:06:58 Donc des efforts qui ont payé avec l'espoir du côté de Washington
00:07:01 que d'autres otages seront rapidement libérés.
00:07:04 Si les trois Américaines le sont, il y aurait encore sept Américains aux mains du Hamas.
00:07:10 Merci beaucoup Elisabeth Guedel pour toutes ces informations.
00:07:13 Depuis les États-Unis à 6h45, on sera avec Olivier
00:07:18 qui est membre d'une famille d'otages.
00:07:22 Il y a trois otages dans sa famille dont deux enfants, un adolescent, un enfant et un homme.
00:07:27 Il sera en direct avec nous à 6h45.
00:07:30 Voilà ce que l'on pouvait dire donc ce matin sur cet accord
00:07:33 trouvé pour libérer 50 otages du Hamas
00:07:37 en échange de prisonniers palestiniens et en échange d'une trêve.
00:07:41 Neuf personnes interpellées dans l'enquête sur l'agression ultra-violente à Krépol
00:07:45 qui a conduit à la mort de Thomas, 16 ans Shana.
00:07:48 Deux ont été arrêtés à Romand-sur-Iserle et sept autres étaient à Toulouse
00:07:52 pour fuir probablement vers l'Espagne parmi eux.
00:07:55 L'auteur du coup de couteau qui a tué Thomas,
00:07:57 il s'agit d'un homme de 20 ans de nationalité française.
00:08:00 Tanguy Hamon avec nous, service Police Justice de CNews.
00:08:03 La question que tout le monde se pose c'est qu'est-ce que l'on sait
00:08:06 de ces neuf individus interpellés ?
00:08:09 Ce que l'on sait c'est que le principal de ces suspects,
00:08:12 celui qui est soupçonné d'avoir porté le coup de couteau mortel à Thomas,
00:08:16 est âgé de 20 ans.
00:08:18 Il est français, né à Romand-sur-Iserle.
00:08:20 Il y habite toujours, notamment dans le centre-ville.
00:08:23 Il a été formellement désigné comme celui qui a poignardé Thomas par les témoins.
00:08:28 Concernant les autres suspects, ce sont majoritairement des jeunes majeurs
00:08:34 mais il y a également des mineurs dans cette bande.
00:08:37 Cette bande est originaire de la Drôme, du département de la Drôme,
00:08:40 a indiqué le procureur de la République.
00:08:43 Au total, six avaient quitté Romand-sur-Iserle avec le suspect du meurtre.
00:08:48 Parmi eux, il y aurait des individus qui sont directement impliqués
00:08:52 dans l'attaque de la salle des fêtes.
00:08:54 Les autres ont été interpellés pour leur avoir prêté assistance.
00:08:58 Ils se trouvaient donc, ces sept, à Toulouse au moment de leur interpellation.
00:09:02 Et en parallèle, on a appris qu'il y avait aussi deux autres interpellations
00:09:06 de jeunes gens qui étaient toujours dans le secteur de Romand-sur-Iserle.
00:09:10 Enfin, dernière information concernant ces suspects,
00:09:13 ils peuvent être maintenus en garde à vue pendant 86 heures, soit quatre jours,
00:09:17 puisque l'enquête est ouverte pour des faits commis en bande organisée.
00:09:21 Merci beaucoup Tanguy.
00:09:22 Vous restez bien sûr avec nous.
00:09:24 Il y aura une marche blanche aujourd'hui à partir de 13h30
00:09:28 pour rendre hommage à Thomas Achana.
00:09:29 Elle partira du lycée où l'adolescent était scolarisé à Romand-sur-Iserle
00:09:33 et s'achèvera au club de rugby où il jouait.
00:09:36 Beaucoup de réactions politiques à droite après le meurtre de Thomas à Crépole,
00:09:41 mais très peu à gauche, Gautier Lebret.
00:09:43 Il y a une indignation sélective ?
00:09:45 Oui, on a une classe politique romaine qui choisit ses faits divers
00:09:48 ou ses faits de société, c'est selon.
00:09:50 Une indignation sélective, effectivement.
00:09:52 Il faut que ça rentre dans la grille de lecture et que ça parle à un électorat.
00:09:56 C'est vraiment frappant ces dernières heures.
00:09:58 La gauche a énormément réagi à l'agression raciste du jardinier Mourad,
00:10:01 qui a pris un coup de cutter par un homme de 75 ans.
00:10:05 Jean-Luc Mélenchon a condamné une ignoble tentative d'égorgement arabophobe.
00:10:09 Par contre, très peu de réactions au meurtre de Thomas à Crépole.
00:10:13 La gauche est quasiment muette, à l'exception par exemple de François Ruffin.
00:10:17 Et à droite, c'est exactement l'inverse.
00:10:19 Énormément de réactions sur Crépole et quasiment rien sur ce jeune jardinier agressé.
00:10:24 Alors Marine Le Pen a dit "on assiste à une attaque organisée
00:10:27 émanant d'un certain nombre de banlieues criminogènes".
00:10:30 Pour le moment, les témoins parlent effectivement de jeunes
00:10:32 venant du quartier sensible de la Monnaie,
00:10:34 mais le procureur a expliqué que l'ensemble de ces jeunes ne venaient pas du même quartier.
00:10:39 Éric Zemmour a lui aussi très rapidement tweeté après l'annonce de ce meurtre.
00:10:44 Thomas, 16 ans, n'aura sans doute pas de minutes de silence à l'Assemblée.
00:10:47 Ses proches resteront dignes et ne provoqueront pas d'émeutes.
00:10:50 Évidemment, il fait référence à la mort de Naël tuée par un policier en juin dernier.
00:10:54 Comme d'habitude, certains Téron sont assassinés par des racailles venus à Crépole,
00:10:58 un village de la Drôme, pour tuer des jeunes Français.
00:11:01 Tanguy vient de rappeler que le principal suspect est lui aussi Français.
00:11:04 Tandis que Jordan Bardella a, lui, critiqué l'emploi du terme "Ricks" par certains médias.
00:11:09 Puisque ça sous-entend que c'est une bagarre entre jeunes, alors que ce n'est pas du tout.
00:11:12 Vous le savez, ce qui s'est passé.
00:11:14 Merci beaucoup, Gauthier Lebret.
00:11:16 Soyez là à 7h10.
00:11:18 On sera avec l'écrivain essayiste Laurent Oberton.
00:11:21 À 7h10, il sera avec nous.
00:11:23 Vous savez, c'est lui qui a écrit "La France orange mécanique", le best-seller en 2013.
00:11:29 Laurent Oberton sera avec nous à 7h10.
00:11:32 Tout de suite, c'est le sport.
00:11:33 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère.
00:11:38 Premier distributeur automobile en France.
00:11:40 Les Bleus ont fait match nul contre la Grèce pour leur dernier match de qualification pour l'Eurochina.
00:11:48 C'était hier soir au stade Agia Sophia dans l'agglomération d'Athènes.
00:11:51 Score final, deux buts partout.
00:11:53 Les buts français ont été alignés par Randall Kolomwani qui a ouvert le score à la 42e minute.
00:11:59 Et par Youssouf Oufana qui a signé une frappe lointaine à la 74e.
00:12:03 Les Français ne sont pas passés loin du grand chlem.
00:12:06 Puisque sur huit matchs joués, la France en a remporté sept.
00:12:10 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère.
00:12:17 Premier distributeur automobile en France.
00:12:19 C News, il est 6h12. Merci d'être avec nous.
00:12:23 Restez bien sur C News.
00:12:25 L'information de la nuit, c'est évidemment cet accord trouvé entre le gouvernement israélien et le Hamas.
00:12:31 Voici les termes de cet accord.
00:12:33 50 otages du Hamas seraient libérés contre des prisonniers palestiniens et contre une trêve militaire.
00:12:41 Qui sont les prisonniers palestiniens qui vont être libérés par le gouvernement israélien ?
00:12:46 On verra ça avec vous Harold Iman.
00:12:49 Et on reviendra sur les termes de cet accord et toutes les informations qui tombent évidemment.
00:12:54 La Russie salue l'accord sur une trêve humanitaire entre Israël et le Hamas.
00:12:59 C'est la diplomatie russe qui communique à l'instant.
00:13:01 Restez bien avec nous sur C News. A tout de suite.
00:13:04 C News, il est 6h15. Merci d'être avec nous.
00:13:10 Un accord de trêve et de libération d'otages a été trouvé entre Israël et le Hamas.
00:13:14 C'est l'information numéro 1.
00:13:16 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité, tout d'abord avant de retrouver Harold Iman.
00:13:19 Avec vous, Chanel Ousto.
00:13:20 Vous l'avez dit Romain, un accord a donc été trouvé entre Israël et le Hamas.
00:13:26 Le gouvernement israélien a donné son feu vert cette nuit allant dans le sens des consignes de Benjamin Netanyahou.
00:13:31 50 otages vont être libérés sur 4 jours.
00:13:34 Il s'agit de 20 femmes et de 30 enfants.
00:13:37 Selon Washington, en échange, des prisonniers palestiniens seront remis en liberté par Israël.
00:13:42 Le début de cette pause humanitaire sera annoncé dans les prochaines 24h selon le Qatar.
00:13:46 Une stèle en hommage à Simone Veil a été dégradée.
00:13:51 Ça se passe dans le Finistère à Leysenven, commune de 7000 habitants.
00:13:55 Cette stèle a été décelée et brisée en deux morceaux pour ne laisser que le socle.
00:14:00 Les auteurs des faits sont toujours recherchés par les forces de l'ordre.
00:14:03 Et puis Cédric Jubilar sera jugé aux assises pour le meurtre de sa femme
00:14:08 alors qu'on n'a toujours pas retrouvé le corps de l'infirmière.
00:14:10 Je rappelle que Delphine Jubilar n'a donné aucun signe de vie depuis décembre 2020.
00:14:15 Le couple était en instance de divorce.
00:14:17 Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubilar, peintre en bâtiment de 36 ans, a toujours clamé son innocence.
00:14:24 Le gouvernement israélien a donc donné son feu vert cette nuit à un accord
00:14:29 allant dans le sens des consignes de Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien.
00:14:34 50 otages du Hamas vont être libérés sur 240, sur 240,
00:14:39 pendant 4 jours, en échange de prisonniers palestiniens et en échange d'une trêve.
00:14:44 Harold Eymann avec nous. Déjà, que sait-on des 50 otages du Hamas qui pourraient être libérés ?
00:14:51 Il s'agit de 20 femmes, dont 8 mères, et de 30 enfants.
00:14:56 On n'a pas le détail sur les nationalités, il y aurait des étrangers,
00:15:01 mais voilà, on est sortis de la situation où on allait rendre les étrangers d'abord.
00:15:07 Ça ne s'est pas produit de cette façon, il y a un mélange. Voilà pour l'Israël.
00:15:11 Que sait-on des prisonniers palestiniens qui vont être relâchés, qui ont été arrêtés en Israël ?
00:15:18 Quel est le profil de ces individus ?
00:15:21 Alors, il serait 150, et la plupart sont des détenus administratifs.
00:15:25 Ça veut dire qu'ils ne sont même pas passés devant une cour pour un jugement.
00:15:29 Ils sont détenus de manière administrative, par une décision administrative
00:15:34 qui rend leur libération très facile.
00:15:38 Il y a 5 200 Palestiniens en prison en Israël.
00:15:42 Ça, c'était avant le 7 octobre, et depuis, on en a arrêté 3 000 de plus.
00:15:47 Donc, ça fait 8 000. Donc, c'est dans ces 8 000 qu'on va prendre ces 150,
00:15:53 qui seront 145 enfants... Non, pardon.
00:15:57 On va prendre un mélange d'enfants et de femmes.
00:15:59 Sur la totalité des prisonniers que détient Israël, il y a 145 enfants, 95 femmes,
00:16:06 et j'ai trouvé ce détail assez intéressant, 37 journalistes.
00:16:10 Donc voilà, c'est peut-être quasiment toutes les femmes qui vont être relâchées par Israël.
00:16:15 Merci beaucoup Harold Imane. Restez bien avec nous, évidemment.
00:16:18 On est en direct d'Israël, on est en direct des États-Unis,
00:16:22 et on est avec vous, Harold Imane, et on sera à 6h45 avec un proche d'otage.
00:16:29 Depuis plusieurs semaines, les hôpitaux de la bande de Gaza
00:16:31 sont sous les radars de l'armée israélienne.
00:16:33 Selon Tssahal, le Hamas aurait transformé ces hôpitaux en centres de commandement
00:16:38 et utiliserait les civils comme boucliers humains.
00:16:42 Voilà, c'est les hôpitaux qui sont dans les radars de l'armée israélienne.
00:16:46 Alors, quelle découverte a fait Tssahal sur place ? On voit ça avec Mathilde Ibanez.
00:16:49 Ce sont devenus des infrastructures ciblées par les forces israéliennes.
00:16:56 En tout, cinq hôpitaux serviraient de planques pour le Hamas selon Tssahal,
00:17:00 notamment l'hôpital Al-Shifa où les bâtiments auraient été utilisés
00:17:04 comme moyens de secours pour les salles d'opération de la brigade du Hamas à Gaza.
00:17:09 Cet hôpital aurait également servi de cache pour stocker des équipements de guerre.
00:17:13 On peut voir que le Hamas était préparé pour nous attaquer avec tout cet équipement
00:17:17 qu'ils ont caché dans l'hôpital.
00:17:19 Autre élément qui appuierait la présence du Hamas dans les hôpitaux,
00:17:22 la découverte de vidéos de surveillance partagées par l'armée israélienne
00:17:26 qui confirmerait la présence d'otages le 7 octobre dernier.
00:17:30 L'hôpital Rantissi, lui, aurait été utilisé pour transférer des armes
00:17:34 et serait également le quartier général du Hamas dans la région.
00:17:38 Le bâtiment serait utilisé pour diriger les activités militaires,
00:17:41 y compris les embuscades et les attaques offensives.
00:17:44 Il servirait également de cachette pour les hauts responsables du Hamas.
00:17:47 Des tunnels y ont été découverts dans l'enceint même des établissements hospitaliers,
00:17:52 c'est ce qu'a affirmé l'armée israélienne.
00:17:54 Des infrastructures importantes car sous les hôpitaux,
00:17:57 le Hamas aurait installé des postes de lancement de roquettes et de missiles anti-chars.
00:18:01 Des lieux stratégiques car les terroristes utiliseraient les civils de Gaza comme boucliers humains.
00:18:06 En violation flagrante du droit international.
00:18:09 C'est News 6h21. Merci d'être avec nous dans un instant l'économie.
00:18:15 Réveillez-vous, le chômage repart, c'est ce que dit Emmanuel Macron, chef d'entreprise.
00:18:20 Réveillez-vous, on verra ça avec l'homique Guillaume.
00:18:22 Nous aussi on se réveille, on est bien réveillés.
00:18:24 On est bien réveillés. Vous aussi j'espère, bon réveil, à tout de suite.
00:18:28 6h24, l'économie tout de suite, l'homique Guillaume.
00:18:35 Votre programme avec les déménageurs bretons, des déménagements d'exception.
00:18:39 On dit chapeau les bretons. Information sur déménageurs-breton.fr
00:18:43 Les chefs d'entreprise réunis hier à l'Elysée par Emmanuel Macron
00:18:47 pour présenter un nouveau programme d'accompagnement des PME,
00:18:51 les petites et moyennes entreprises.
00:18:53 Ces chefs d'entreprise qui étaient à l'Elysée ne s'attendaient pas à se faire remonter les bretelles.
00:18:57 Et pourtant le président les a secoués l'homique.
00:19:00 Oui, effectivement, réunis face à un parterre d'entrepreneurs réunis,
00:19:04 le président a commencé d'abord par se féliciter que le chômage soit passé de 9 à 7%,
00:19:08 mais il a tout de suite enchaîné en expliquant qu'il ne fallait vraiment pas imaginer
00:19:11 que les efforts faits jusqu'à présent étaient suffisants.
00:19:14 "Réveillez-vous", a-t-il dit. Je vous le dis en toute sincérité, "réveillez-vous, on est à 7% de chômage".
00:19:19 "Nous n'y sommes pas", a ainsi expliqué Emmanuel Macron au chef d'entreprise.
00:19:23 Il a rappelé qu'après avoir baissé, le chômage était désormais sur un plateau.
00:19:26 Un plateau qui, pour être parfaitement honnête, a même tendance à remonter.
00:19:31 Soyons lucides.
00:19:32 Il a également dit qu'il voyait avec inquiétude certains,
00:19:35 notamment du côté des syndicats, mais aussi du MEDEF, le patronat,
00:19:38 certains plaider pour revenir en arrière sur des réformes ou en tout cas les mettre en pause.
00:19:42 Pour lui, ce n'est pas du tout le moment quand on voit cette courbe du chômage.
00:19:45 Il faut au contraire intensifier les efforts.
00:19:48 Alors, qu'est-ce que ça veut dire exactement ?
00:19:50 Intensifier les efforts, ça veut dire que non seulement
00:19:52 il ne faut pas revenir en arrière sur les réformes de l'assurance chômage ou des retraites,
00:19:55 mais que, bah oui, on a quand même 3 000 milliards de dettes,
00:19:58 donc il y a un moment, il faut continuer les efforts.
00:20:00 Ça veut surtout dire qu'il faut aller plus loin pour arriver à 5% de chômage.
00:20:04 Sachant qu'il y a encore beaucoup d'emplois pourvus, il faut une vraie politique incitative,
00:20:08 c'est-à-dire qu'il faut que le travail paie mieux que les aides,
00:20:11 que l'assurance chômage ne soit plus un prétexte utilisé pour ne pas travailler.
00:20:15 À quel type de réformes ou mesures faut-il s'attendre ?
00:20:18 Le gouvernement réfléchit autour de trois axes pour aller vers le plein emploi.
00:20:21 Le premier, c'est la formation, pour que l'offre corresponde à la demande,
00:20:23 qu'on soit formé aux métiers qui ont du mal à recruter.
00:20:26 Ensuite, c'est la mobilité, favoriser la recherche d'emplois dans les bassins
00:20:30 où il y a de l'emploi, mais on le sait, c'est très lié au logement,
00:20:32 puisque dans ces bassins d'emploi, le logement coûte cher.
00:20:34 Se loger coûte cher.
00:20:36 Si un restaurateur recrute un comit de cuisine, par exemple, au SMIC,
00:20:40 et qu'il doit laisser la moitié de son salaire dans un loyer
00:20:42 ou passer deux heures dans les transports, ça ne fonctionne pas.
00:20:45 Et puis enfin, troisième levier, troisième point, c'est l'indemnisation,
00:20:48 c'est-à-dire revoir, une fois encore, la durée ou le montant des indemnités chômage
00:20:52 pour inciter au retour à l'emploi.
00:20:54 Alors, on le voit bien, les deux premières mesures, c'est plutôt du temps long.
00:20:57 La formation et la mobilité, ça ne se fait pas du jour au lendemain.
00:21:00 On peut donc s'attendre à ce que ce soit le troisième levier,
00:21:02 la baisse du montant ou la durée des indemnités, qui soit, lui, plus rapidement activé.
00:21:08 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:21:11 Des déménagements d'exception, on dit.
00:21:13 Chapeau les bretons.
00:21:14 Information sur déménageurs-bretons.fr
00:21:16 6h27, le temps, Alexandra Blanc.
00:21:21 Météo avec Mystérieux Repulpant.
00:21:24 Le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:21:27 Retrouvez la météo avec Sibelle Énergie pour réaliser vos travaux de rénovation énergétique en toute confiance.
00:21:34 Sibelle Énergie, s'engager pour votre avenir.
00:21:36 On part en Italie avec vous ce matin, Alexandra.
00:21:40 Au sud de Naples, où hier, on a pu observer une magnifique trombe marine.
00:21:44 Oui, on prend la direction de Salernes, située donc au sud de Naples,
00:21:47 avec, regardez, cette magnifique trombe marine qui s'est donc formée au large des eaux italiennes.
00:21:53 Une trombe marine se forme généralement quand il y a un temps instable.
00:21:56 C'était le cas hier et surtout quand de l'air froid arrive sur les eaux chaudes.
00:21:59 C'était également le cas, heureusement.
00:22:01 Cette trombe marine s'est, en quelque sorte, cassée le nez en arrivant donc sur la côte de Salernes, en Italie.
00:22:07 On reste en France maintenant avec le département du Pas-de-Calais,
00:22:11 qui reste toujours placé sous surveillance puisque la canche continue de déborder.
00:22:15 Ça va quand même un peu mieux. Pas de précipitations prévues aujourd'hui,
00:22:18 mais ça déborde toujours avec ces inondations historiques et ces crues qui se sont succédées en quelques semaines seulement.
00:22:25 Au programme ce matin, un temps très mitigé dans le sud.
00:22:28 Beaucoup de griseille également entre le sud-ouest et le nord-est.
00:22:31 On retrouve également beaucoup de neige en montagne.
00:22:33 Et puis sur les régions du nord, retour à un temps plutôt clément,
00:22:35 même si les brouillards restent assez denses entre la Normandie et les Ardennes.
00:22:39 Attention également au vent tempétueux attendu sur le sud.
00:22:42 Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours un temps gris, humide sur les régions centrales.
00:22:46 On retrouvera de la pluie, du vent, mais également beaucoup de neige sur les Pyrénées.
00:22:50 Sur le nord, globalement de bonnes conditions avec du soleil grâce au retour de l'anticyclone.
00:22:54 Et puis le vent se maintiendra sur le couloir rhodanien avec des rafales de l'ordre de 100 km/h.
00:22:59 Côté température, un petit peu plus de fraîcheur ce matin avec le retour de quelques gelées,
00:23:03 2,6 degrés seulement à Aix-en-Provence, encore 3 degrés sur le nord-est.
00:23:07 Et dans l'après-midi, les températures retrouvent des niveaux conformes au normal de saison 9 à Paris,
00:23:12 5 degrés seulement à Nancy, contre localement jusqu'à 20 degrés du côté de Nice.
00:23:17 C'était la météo avec Sybelle Énergie, pour réaliser vos travaux de rénovation énergétique en toute confiance.
00:23:23 Sybelle Énergie, s'engager pour votre avenir.
00:23:26 C'était la météo avec Mystérieux Repulpant, le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:23:34 CNews, il est bientôt 6h30, merci d'être avec nous.
00:23:37 A la une, évidemment, ce matin, cet accord trouvé entre le gouvernement israélien et le Hamas,
00:23:43 accord qui porte sur la libération de 50 otages du Hamas.
00:23:50 On est en direct avec Antoine Esteve depuis Ashkelon, en Israël,
00:23:54 et on est avec également Harold Iman, sur ce plateau, spécialiste des questions internationales.
00:23:59 50 otages du Hamas devraient donc être libérés en échange de prisonniers palestiniens.
00:24:04 Un accord a été trouvé entre le gouvernement palestinien et le mouvement terroriste,
00:24:08 accord qui comporte également un engagement israélien à respecter une trêve à Gaza.
00:24:14 Tous les détails à suivre.
00:24:16 Les familles d'otages sont dans la tente, dans un état d'inquiétude indescriptible, évidemment.
00:24:20 On sera en direct avec Olivier, dont trois membres de la famille sont retenus par les terroristes islamistes du Hamas.
00:24:26 Sur ces trois membres, il y a deux enfants.
00:24:30 Neuf interpellations dans l'enquête menée après le meurtre de Thomas, 16 ans, lors du bal de Crépol.
00:24:35 Des suspects ont été interpellés à Toulouse, où ils avaient fui les informations de Tanguy Hamon,
00:24:40 journaliste police-justice de CNews, dans ce journal.
00:24:43 Et puis une marche blanche pour rendre hommage à Thomas.
00:24:46 Elle partira à 13h30 du lycée du jeune homme à Romance-sur-Isère et se terminera à son club de rugby.
00:24:52 Mathieu Devez, envoyé spécial de CNews, a rencontré des personnes qui vont y participer.
00:24:57 Un accord de trêve a été trouvé entre Israël et le Hamas.
00:25:03 Le gouvernement israélien a donné son feu vert cette nuit,
00:25:06 allant dans le sens des consignes de Benyamin Netanyahou.
00:25:09 50 otages du Hamas vont être libérés en quatre jours.
00:25:12 Il s'agit de femmes et d'enfants, Shana.
00:25:14 Selon Washington, en échange, des prisonniers palestiniens seront remis en liberté par Israël.
00:25:19 Le début de cette pause humanitaire sera annoncé dans les prochaines 24h, selon le Qatar.
00:25:24 Alors très concrètement, que contient cet accord ? On voit ça avec Augustin Donat-Dieu.
00:25:28 C'est un premier accord entre Israël et le Hamas, tant attendu par les proches des otages.
00:25:36 50 personnes, enlevées et retenues par les terroristes depuis le 7 octobre dernier,
00:25:41 devraient retrouver la liberté dans les prochains jours.
00:25:44 En échange, une trêve humanitaire de quatre jours sera accordée par Tsahal,
00:25:48 ainsi que la libération de 150 prisonniers palestiniens.
00:25:52 Cet accord a été décidé dans la soirée, lors d'une réunion autour du Premier ministre Netanyahou,
00:25:57 qui parlait déjà d'une décision difficile.
00:26:00 « Nous avons ce soir devant nous une décision difficile, mais une décision juste.
00:26:06 Tous les forces sécuritaires soutiennent pleinement.
00:26:11 Ils étaient très clairs en disant que la sécurité de nos forces sera maintenue pendant ces jours
00:26:19 et que les efforts de renseignement vont continuer. »
00:26:23 Dans les deux camps, les personnes libérées seront en priorité des femmes et des enfants.
00:26:27 Selon le journal israélien Aretz, il s'agirait de 30 enfants, 8 mères et 12 autres femmes.
00:26:34 Mais cet accord ne signifie pas la fin de la guerre, l'organisation terroriste prévient.
00:26:39 « Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets. »
00:26:45 La France compte parmi les otages du Hamas, 8 de ses ressortissants, dont 3 mineurs.
00:26:50 Les familles espèrent que plusieurs d'entre eux feront partie de ceux libérés par les terroristes.
00:26:56 Antoine Esteve, en direct de Zikim, en Israël.
00:27:05 Antoine, vous êtes avec Olivier Gangloff. Qu'est-ce qui se dit sur place en Israël sur cet accord ?
00:27:11 « Alors surtout ce matin, ce qui se passe ici sur le terrain, vous voyez, nous sommes sur cette petite dune en face de Zikim.
00:27:19 Ça se trouve vraiment en face de la frontière nord de la bande de Gaza.
00:27:22 Au fond, sur la dernière dune que vous voyez sur ces images en direct d'Olivier Gangloff, c'est la ville de Beit Anoun.
00:27:27 Des bombardements intenses, je ne sais pas si vous pouvez les entendre effectivement derrière nous, mais c'est non-stop.
00:27:33 Je ne vais pas parler pendant quelques secondes pour vous les faire écouter.
00:27:36 Ces bombardements concernent ce quartier de Beit Anoun et l'hôpital indonésien se trouve dans ce quartier de Beit Anoun.
00:27:45 C'est l'une des opérations principales de l'armée israélienne en ce moment, c'est de fouiller tout autour de cet hôpital.
00:27:51 Et dessous, c'est comme à Al-Shoufa exactement, ils veulent trouver des tunnels ou éventuellement des souterrains dans lesquels les hommes du Hamas se cachent.
00:27:57 Ces combats continuent, je vous le disais, on a entendu aussi des tirs à l'arme automatique ce matin.
00:28:01 Ça veut dire que la trêve militaire, le cessez-le-feu n'est pour le moment pas appliqué.
00:28:05 Je me retourne encore parce qu'il y a vraiment de très très fortes explosions en ce moment, des bombardements intenses sur cette partie de la bande de Gaza.
00:28:12 Pour le moment, en tout cas, le respect de l'accord de cessez-le-feu n'est pas du tout engagé ici sur le nord de la bande de Gaza.
00:28:19 Oui, la trêve va mettre quelque temps à se mettre en place.
00:28:22 Merci beaucoup Antoine Estève avec Olivier Gangloff.
00:28:25 Harold Diman avec nous sur ce plateau, spécialiste des questions internationales.
00:28:28 Qui a négocié cet accord ? Quels sont les acteurs de cet accord ? Qu'est-ce qu'on en sait ? Quelles sont les coulisses ?
00:28:34 Alors bien évidemment, il y a le Hamas. Le Hamas qui a pignon sur rue au Qatar.
00:28:41 Donc on peut très facilement sonner à leur porte et leur parler.
00:28:44 Mais la branche politique qui n'est pas celle qui a organisé l'attaque du 7 octobre selon à peu près ce que disent tous les observateurs arabes.
00:28:54 Et eux-mêmes, le Hamas, le disent.
00:28:57 Donc le Hamas et il y a l'Egypte et surtout le Qatar.
00:29:02 Et beaucoup de négociations ont eu lieu au Qatar, mais aussi à Bahreïn qui est de tous les pays arabes, est le plus pro-israélien.
00:29:10 Ils ont même clairement condamné les attaques du 7 octobre.
00:29:15 Et ils ont payé un certain prix diplomatique pour s'être singularisés de cette façon.
00:29:21 En face d'eux, bien sûr, il y a Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, avec le représentant spécial américain au Moyen-Orient et aux négociations,
00:29:31 Brett McGurk, un vétéran de ce genre d'affaires.
00:29:35 Et il y a sans doute la Croix-Rouge internationale.
00:29:38 Donc tout ce monde-là peut se rencontrer au Qatar, peut se rencontrer à Bahreïn, peut se rencontrer en Égypte.
00:29:44 Et c'est comme ça qu'on a fait cette négociation avec quand même le Qatar dans le rôle dominant.
00:29:51 Merci beaucoup Harold Imanin.
00:29:53 La Russie salue l'accord sur une trêve humanitaire entre Israël et le Hamas des réactions internationales.
00:29:58 On va suivre tout ça, bien sûr.
00:30:00 On sera dans un instant avec Olivier, membre d'une famille dans laquelle il y a trois otages.
00:30:07 Il va témoigner sur Cenuf dans un instant.
00:30:10 6h45, il sera avec nous.
00:30:12 9 personnes interpellées dans l'enquête sur l'agression ultra-violente à Crépole,
00:30:16 qui a conduit à la mort de Thomas à 16 ans.
00:30:18 2 de ces personnes ont été interpellées à Romand-sur-Isère.
00:30:22 Les 7 autres étaient à Toulouse pour fuir probablement vers l'Espagne,
00:30:26 peut-être première étape d'un trajet, en tout cas d'une fuite.
00:30:30 Parmi eux, l'auteur du coup de couteau qui a tué Thomas,
00:30:32 il s'agit d'un homme de 20 ans de nationalité française, Tanguy Hamon, avec nous.
00:30:36 Tanguy, est-ce que vous pouvez nous expliquer comment les enquêteurs ont traqué ces individus, ces suspects ?
00:30:42 Les enquêteurs, d'abord, ont identifié les suspects extrêmement rapidement.
00:30:47 Ils ont donc pu les surveiller.
00:30:49 En les surveillant, ils se sont rendus compte que les suspects voulaient quitter leur domicile de Romand-sur-Isère.
00:30:54 Il y a donc eu, dès lundi, en milieu de journée, une surveillance accrue sur eux.
00:30:59 Ils étaient suivis.
00:31:00 Les enquêteurs savaient donc que cette bande de 7 suspects était en fuite.
00:31:05 Ils avaient notamment repéré le principal suspect qui avait été vu en train de quitter Romand-sur-Isère,
00:31:11 dans la voiture de la mère d'un des autres suspects.
00:31:14 Les enquêteurs les avaient donc suivis jusqu'à Toulouse.
00:31:16 Et mardi matin, les gendarmes à Toulouse se sont aperçus que les suspects s'apprêtaient à bouger une nouvelle fois.
00:31:22 Il y avait donc là un risque qu'ils les perdent de vue,
00:31:26 notamment un risque qu'ils passent de l'autre côté de la frontière, en Espagne.
00:31:29 Il y a eu donc la décision de les interpeller.
00:31:32 Une cinquantaine de gendarmes, des membres du GIGN et des gendarmes locaux,
00:31:35 les ont donc interpellés autour de 14h mardi au sud du Toulouse.
00:31:39 Une opération qui s'est déroulée sans incident, nous a indiqué le procureur de la République,
00:31:44 même si selon nos informations, une course-poursuite a eu lieu avec les suspects
00:31:48 et que l'interpellation a été plutôt musclée.
00:31:52 Et enfin, comme vous l'avez dit Romain, en parallèle de cette traque à Toulouse,
00:31:56 deux autres suspects ont été interpellés à Romand-sur-Isère.
00:31:59 Eux, ils n'avaient pas quitté le secteur.
00:32:01 L'interpellation de ces sept individus à Toulouse a nécessité l'intervention d'une cinquantaine de gendarmes.
00:32:06 Cinquantaine de gendarmes, dont des membres du GIGN.
00:32:10 Merci beaucoup Tanguy. Vous restez bien sûr avec nous.
00:32:12 Une marche blanche aura lieu cet après-midi pour rendre hommage à Thomas Chanard.
00:32:15 Elle partira à 13h30 du lycée où l'adolescent était scolarisé à Romand-sur-Isère
00:32:20 et s'achèvera au club de rugby où il jouait.
00:32:22 Les informations, notre envoyé spécial sur place.
00:32:24 Mathieu Devese avec Justine Serquera.
00:32:27 C'est un appel lancé par la famille de Thomas.
00:32:29 Une marche blanche pour rendre hommage à ce jeune de 16 ans
00:32:32 poignardé à mort dans la soirée de samedi à dimanche.
00:32:35 Elle partira ici ce mercredi aux alentours de 13h30 devant le lycée où était scolarisé l'adolescent
00:32:42 et elle se terminera à 1 km d'ici environ devant le club de rugby où était licencié Thomas.
00:32:48 Et il est important pour ces habitants que nous avons rencontrés avec Sacha Robin d'y participer
00:32:52 pour rendre hommage à la mémoire de Thomas.
00:32:55 Je vous propose d'écouter ses témoignages.
00:32:57 Je vous assure que ça fait mal au cœur et c'est important pour les mamans.
00:33:02 J'espère que toutes les mamans y sortiront et toutes les mamans, il faut faire quelque chose.
00:33:08 De rendre hommage à Thomas qui a été tué pour rien et je pense que c'est bien aussi pour la famille
00:33:13 et pour toutes les victimes, même s'ils ne sont pas décédés, c'est quand même important.
00:33:17 C'est important de participer pour rendre hommage au pauvre petit et pour la famille et son entourage.
00:33:25 Ce rassemblement, ce vote à politique par respect pour la famille de Thomas, rajoute le club,
00:33:30 qui demande donc de respecter leurs souhaits.
00:33:33 Voilà et à 7h10, on sera avec l'écrivain et séiste Laurent Aubertone.
00:33:38 Vous savez, il a écrit "La France orange mécanique", il sera avec nous à 7h10.
00:33:43 Restez bien sur CNews. Dans un instant, on sera en direct avec Olivier,
00:33:47 dont la famille compte des otages, trois otages.
00:33:51 Il va témoigner dans un instant. Restez bien avec nous sur CNews. A tout de suite.
00:33:55 CNews, il est 6h43. Merci d'être avec nous.
00:34:02 Un accord a été trouvé entre le gouvernement israélien et le Hamas sur la libération d'otages
00:34:07 en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d'une trêve.
00:34:11 Témoignage d'un représentant d'une famille d'otages dans un instant.
00:34:15 Il sera en direct avec nous. Tout d'abord, le point sur l'info, les autres titres avec vous.
00:34:18 Jeanna Lusso.
00:34:19 Neuf personnes ont été interpellées dans l'enquête sur l'agression ultra-violente à Crépole
00:34:26 qui a conduit à la mort de Thomas, 16 ans. Deux ont été arrêtées à Romand-sur-Isère,
00:34:30 les sept autres étaient à Toulouse pour fuir probablement vers l'Espagne.
00:34:34 Parmi eux, l'auteur du coup de couteau qui a tué Thomas.
00:34:37 Il s'agit d'un homme de 20 ans, de nationalité française.
00:34:40 Ça déborde toujours dans le Pas-de-Calais.
00:34:43 Après les fortes pluies de ces dernières semaines, les crues ont été historiques.
00:34:47 Le département est toujours placé en vigilance orange ce matin à cause de la crue de la Canche.
00:34:52 Des dizaines d'habitations étaient encore dans l'eau hier.
00:34:55 La situation devrait s'améliorer ces prochains jours puisqu'on n'attend pas de précipitations avant la fin de la semaine.
00:35:00 Et puis c'était il y a 60 ans, jour pour jour.
00:35:05 Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy est victime d'un attentat
00:35:09 en pleine tournée dans la ville de Dallas en limousine décapotable.
00:35:13 Il est touché par une balle à la gorge puis d'une seconde en pleine tête.
00:35:16 Un homme est immédiatement arrêté, Lee Harvey Oswald, qui sera lui-même assassiné deux jours plus tard.
00:35:22 Le journaliste Philippe Labreau, qui a couvert la mort de Kennedy depuis les États-Unis,
00:35:26 sera avec nous en direct à 8h30.
00:35:28 Olivier est en direct avec nous. Bonjour Olivier, merci d'être là.
00:35:34 Vous êtes déjà venu sur le plateau.
00:35:37 Vous êtes régulièrement en direct avec nous.
00:35:40 Vous êtes le petit cousin de Hadass Calderon, dont les deux enfants, Sahar, 16 ans, et Erez, 12 ans,
00:35:48 et l'ex-mari, Ofer Calderon, sont retenus en otage par le Hamas.
00:35:54 Vous avez trois membres de votre famille retenus en otage par le Hamas.
00:35:58 Qu'est-ce que vous savez ce matin ?
00:36:02 Qu'est-ce que vous savez ce matin ?
00:36:04 Vous n'êtes peut-être pas dormi.
00:36:06 Vous avez appris qu'il y avait un accord.
00:36:10 Quelles sont les nouvelles de votre famille ?
00:36:12 Merci de m'inviter à nouveau.
00:36:15 On a eu déjà cette nuit, tardivement, la confirmation de l'approbation de l'accord
00:36:26 par le gouvernement israélien et je crois par la Cour suprême.
00:36:30 On a vu les photos d'Ofer, de Sahar et d'Erez, qui sont otages.
00:36:35 Je rappelle également que leur grand-mère Carmela, la mère de Hadass, a été assassinée, brûlée,
00:36:40 et leur cousine de 12 ans également, brûlée et assassinée par le Hamas.
00:36:45 J'ai eu des personnes de ma famille hier soir, assez tard.
00:36:50 Évidemment, il y a une espèce d'espoir qui apparaît beaucoup plus qu'auparavant,
00:36:58 mais tentée d'abord de totale incertitude et de méfiance,
00:37:03 puisqu'il est clair, Hadass me l'a bien précisé, que la confiance envers le Hamas est très faible.
00:37:10 On a vu ce qu'ils ont fait le 7 octobre, ce sont vraiment des criminels.
00:37:15 Vous voyez là les otages français, parce que ma famille est française.
00:37:19 La question se pose également de savoir qui seront ces otages.
00:37:22 On a parlé d'une trentaine d'enfants, d'une douzaine de mères, de huit femmes,
00:37:28 c'est ce que j'ai entendu mais qui n'a pas été confirmé.
00:37:31 Ça va se faire au compte-goût, c'est-à-dire dix otages par jour pendant cinq jours,
00:37:38 en fonction de la trêve humanitaire et de la libération d'otages palestiniens.
00:37:44 Pardon, excusez-moi, je ne me suis surtout pas trompé, c'est la fatigue, il est tôt.
00:37:48 Ce ne sont pas des otages, ce sont des prisonniers,
00:37:50 ça n'a évidemment rien à voir entre des prisonniers et des otages.
00:37:53 Donc c'est très incertain.
00:37:55 Évidemment, on espère que les enfants de notre famille seront parmi les otages,
00:38:03 mais il en restera 190 aux mains du Khamas si déjà les 50 sont libérés.
00:38:09 Donc oui, on ne peut pas dire qu'on n'est pas un peu satisfait.
00:38:13 Là on voit Adas, ma cousine, avec le président Macron,
00:38:15 on ne peut pas dire qu'il n'y a pas une forme de satisfaction.
00:38:17 Mais on se pose la question aussi évidemment de savoir dans quel état ils vont être,
00:38:21 si c'est le cas, parce qu'on a vu le début de la crise,
00:38:25 on a vu le début de la crise, on a vu le début de la crise,
00:38:27 on a vu le début de la crise,
00:38:29 on a vu le début de la crise,
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01:13:11 on a vu le début de la crise,
01:13:13 on a vu le début de la crise,
01:13:15 on a vu le début de la crise,
01:13:17 on a vu le début de la crise,
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01:13:23 on a vu le début de la crise,
01:13:25 on a vu le début de la crise,
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01:14:19 on a vu le début de la crise,
01:14:21 on a vu le début de la crise,
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01:14:31 on a vu le début de la crise,
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01:14:41 on a vu le début de la crise,
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01:15:01 on a vu le début de la crise,
01:15:03 on a vu le début de la crise,
01:15:05 on a vu le début de la crise,
01:15:07 on a vu le début de la crise,
01:15:09 on a vu le début de la crise,
01:15:11 on a vu le début de la crise,
01:15:13 on a vu le début de la crise,
01:15:15 on a vu le début de la crise,
01:15:17 on a vu le début de la crise,
01:15:19 on a vu le début de la crise,
01:15:21 on a vu le début de la crise,
01:15:23 on a vu le début de la crise,
01:15:25 on a vu le début de la crise,
01:15:27 on a vu le début de la crise,
01:15:29 on a vu le début de la crise,
01:15:31 on a vu le début de la crise,
01:15:33 on a vu le début de la crise,
01:15:35 on a vu le début de la crise,
01:15:37 on a vu le début de la crise,
01:15:39 on a vu le début de la crise,
01:15:41 on a vu le début de la crise,
01:15:43 on a vu le début de la crise,
01:15:45 on a vu le début de la crise,
01:15:47 on a vu le début de la crise,
01:15:49 on a vu le début de la crise,
01:15:51 on a vu le début de la crise,
01:15:53 on a vu le début de la crise,
01:15:55 on a vu le début de la crise,
01:15:57 on a vu le début de la crise,
01:15:59 on a vu le début de la crise,
01:16:01 on a vu le début de la crise,
01:16:03 on a vu le début de la crise,
01:16:05 on a vu le début de la crise,
01:16:07 on a vu le début de la crise,
01:16:09 sur la trêve et sur la libération.
01:16:11 La libération va durer plusieurs jours,
01:16:13 La libération va durer plusieurs jours,
01:16:15 va se faire en plusieurs parties.
01:16:17 va se faire en plusieurs parties.
01:16:19 Semble-t-il, mais encore une fois,
01:16:21 Mais encore une fois,
01:16:23 je préfère attendre pour vous donner des détails
01:16:25 par rapport à cela,
01:16:27 mais il est clair que du côté israélien de l'armée,
01:16:29 évidemment, pour nous, la mission
01:16:31 première, la priorité,
01:16:33 c'est le retour de tous les otages
01:16:35 aux mains du Hamas et d'autres groupes terroristes
01:16:37 de Gaza, qu'ils reviennent en bonne santé
01:16:39 sains et saufs en Israël.
01:16:41 Et donc, ça reste une situation
01:16:43 sensible,
01:16:45 mais nous sommes bien entendu
01:16:47 heureux que
01:16:49 déjà, il puisse y avoir
01:16:51 des otages qui soient libérés, qui puissent
01:16:53 revenir sains et saufs à la maison, c'est fondamental.
01:16:55 Comment seront-ils sélectionnés ?
01:16:57 On parle de 30
01:16:59 enfants, 20 femmes,
01:17:01 dont 8 mères.
01:17:03 Je ne vais pas rentrer dans les détails
01:17:05 maintenant, pour des raisons que vous pouvez bien comprendre.
01:17:07 Il y a une sensibilité énorme
01:17:09 par rapport à ce dossier-là. Imaginez-vous
01:17:11 qu'il y a des centaines de familles qui attendent
01:17:13 leurs proches, des femmes, des enfants, des bébés.
01:17:15 On l'imagine foraisément.
01:17:17 Quelque chose qui est
01:17:19 terrible, terrifiant du côté
01:17:21 israélien et même international.
01:17:23 Donc, attendons et soyons
01:17:25 aujourd'hui, je dirais, dans la prudence,
01:17:27 dans le respect
01:17:29 de tout cela, et surtout
01:17:31 pour du côté du TSAL,
01:17:33 je répète, c'est important de le dire, cette guerre ne s'arrête
01:17:35 pas parce qu'il y a cet échange
01:17:37 et nous continuerons la mission qui est
01:17:39 le démantèlement et la
01:17:41 destruction du Hamas dans la bande de Gaza.
01:17:43 "Nos mains
01:17:45 resteront sur la gâchette", ont dit
01:17:47 les représentants du Hamas.
01:17:49 Vous dites également
01:17:51 cela, vous dites
01:17:53 "la guerre continue".
01:17:55 Vous savez, cette guerre a été imposée à Israël.
01:17:57 C'est le Hamas qui a déclaré la guerre,
01:17:59 c'est pas Israël qui a déclaré la guerre au Hamas.
01:18:01 Cette guerre a été déclarée par le Hamas,
01:18:03 c'est eux qui attaquent, c'est eux qui ont bombardé,
01:18:05 c'est eux qui ont massacré, c'est eux qui ont violé,
01:18:07 et vanté, et kidnappé. Donc nous sommes
01:18:09 aujourd'hui dans la réaction, puisque cette guerre est une
01:18:11 guerre de réaction et de légitime défense
01:18:13 contre le Hamas. Et ce que
01:18:15 vous dites maintenant sur le Hamas,
01:18:17 c'est évidemment pas une surprise pour nous,
01:18:19 nous sommes conscients de cela. C'est pour cela
01:18:21 que nous garderons la plus grande vigilance,
01:18:23 en même temps que nous respecterons
01:18:25 les clauses de l'accord décidée
01:18:27 cette nuit par le gouvernement israélien.
01:18:29 Sur la trêve,
01:18:31 vous ne voudrez probablement pas rentrer dans les détails,
01:18:35 mais c'est une trêve
01:18:37 24h/24 ou sur
01:18:39 certaines périodes de la journée ?
01:18:41 Là non plus,
01:18:43 je ne veux pas et je ne peux pas actuellement.
01:18:45 Dans les détails, vous pouvez me comprendre.
01:18:47 Merci Olivier Raffovitz,
01:18:49 merci de l'avoir été en direct avec nous,
01:18:51 ce matin dans la matinale de CNews.
01:18:53 Merci à vous, porte-parole de l'armée
01:18:55 israélienne.
01:18:57 On va rejoindre
01:18:59 à présent Antoine Estève
01:19:01 sur le terrain en Israël.
01:19:03 Oui, notre envoyé spécial en Israël avec Olivier Gangloff.
01:19:05 Antoine, vous êtes sur la dune en face
01:19:07 de Zikim, que se passe-t-il
01:19:09 autour de vous ? Les bombardements se poursuivent.
01:19:11 Alors, on a un petit problème de son.
01:19:25 Comme vous l'avez, on va retrouver Antoine
01:19:27 dans un instant. Déjà,
01:19:29 Harold Eman, on va revenir sur ce que
01:19:31 nous disait le colonel Raffovitz.
01:19:33 La guerre continue, c'est ce qu'il faut
01:19:37 bien avoir en tête. Il y a un accord, mais la guerre continue.
01:19:39 Oui, alors il a utilisé le mot
01:19:41 trêve et non pas cesser le feu.
01:19:43 On doute qu'il y a un problème
01:19:45 de traduction, parce que parfois on traduit
01:19:47 Netanyahou qui parle de cesser
01:19:49 le feu. Bon, il parle de
01:19:51 trêve en français, le colonel
01:19:53 Raffovitz. Et donc,
01:19:55 ça veut dire que ce n'est
01:19:57 juste une suspension
01:19:59 des combats pour
01:20:01 laisser passer
01:20:03 les otages libérés,
01:20:05 pour faire rentrer
01:20:07 les prisonniers palestiniens
01:20:09 qui, eux, vont être libérés, mais
01:20:11 sont-ils tous habitants de Gaza ?
01:20:13 Nous n'avons pas ce détail.
01:20:15 Et aussi, pour laisser
01:20:17 entrer 300
01:20:19 camions supplémentaires d'aides humanitaires,
01:20:21 de médicaments et de
01:20:23 carburant. Donc pour ça, il faut arrêter de
01:20:25 tirer. Mais une fois que tout cela est fait
01:20:27 et que le compte est bon, et que
01:20:29 les quatre jours sont écolés, on peut commencer
01:20:31 à tirer dès l'instant suivant.
01:20:33 Donc, voilà un petit peu ce qu'il
01:20:35 est en train de nous dire quand il répète
01:20:37 que l'armée israélienne observera
01:20:39 strictement les clauses
01:20:41 de la trêve et rien de plus.
01:20:43 Merci beaucoup Harold Eman. Vous restez bien sûr
01:20:45 avec nous. On va retrouver Antoine Estèphe dans
01:20:47 quelques instants. Un petit souci technique,
01:20:49 pardonnez-nous. Neuf personnes
01:20:51 ont été interpellées dans l'enquête
01:20:53 sur l'agression ultra-violente à Crépol,
01:20:55 qui a conduit à la mort de Thomas.
01:20:57 16 ans, deux de ces
01:20:59 personnes interpellées
01:21:01 l'ont été à Romance-sur-Isère
01:21:03 et sept l'ont été
01:21:05 alors qu'ils fuyaient.
01:21:07 Ils ont été interpellés à Toulouse
01:21:09 pour fuir probablement
01:21:11 vers l'Espagne, peut-être au-delà, de l'autre
01:21:13 côté de la Méditerranée. En tout cas,
01:21:15 ils fuyaient. Ils étaient en fuite.
01:21:17 Tanguy Hamon,
01:21:19 avec nous. Neuf suspects,
01:21:21 neuf personnes en garde à vue. Qu'est-ce qu'on sait de ces personnes ?
01:21:23 Ce qu'on sait, c'est que
01:21:25 le premier d'entre eux, celui qui est suspecté
01:21:27 d'avoir porté le coup de couteau mortel à Thomas,
01:21:29 est âgé de 20 ans.
01:21:31 Il est français. Il est né à Romance-sur-Isère,
01:21:33 où il y vit toujours,
01:21:35 dans le centre-ville, nous a-t-on indiqué.
01:21:37 D'un point de vue de l'enquête, le concernant,
01:21:39 on nous indique qu'il a été formellement
01:21:41 désigné comme celui qui a
01:21:43 poignardé Thomas. Concernant les
01:21:45 autres suspects interpellés, ce sont
01:21:47 des jeunes majeurs pour la plupart,
01:21:49 même s'il y a parmi eux aussi des mineurs
01:21:51 qui sont présents. C'est une bande
01:21:53 qui est originaire du département de la Drôme,
01:21:55 nous indiquons. Au total,
01:21:57 six avaient pris la fuite à Toulouse,
01:21:59 avec le suspect du meurtre
01:22:01 de Thomas. Parmi eux, il y a
01:22:03 des individus qui sont directement
01:22:05 impliqués dans l'attaque de la salle des fêtes
01:22:07 de Crépol. Il y a aussi
01:22:09 deux autres suspects qui ont été
01:22:11 interpellés, vous l'avez dit, dans la zone
01:22:13 de Romansurisère.
01:22:15 Eux, ils n'avaient donc pas quitté
01:22:17 leur zone de vie, le département de la Drôme.
01:22:19 Enfin, un dernier
01:22:21 point concernant ces personnes interpellées
01:22:23 d'un point de vue de l'enquête. Étant donné
01:22:25 que cette enquête est offerte pour des faits
01:22:27 qui ont été commis en bande organisée,
01:22:29 eh bien, ils peuvent être gardés
01:22:31 à vue pour un maximum de 96
01:22:33 heures, soit 4 jours.
01:22:35 Merci beaucoup.
01:22:37 Merci beaucoup, Tanguy Hamon. La marche blanche
01:22:39 pour rendre hommage à Thomas
01:22:41 débutera à 13h30 à Romansurisère.
01:22:43 Elle partira du lycée
01:22:45 où l'adolescent était
01:22:47 scolarisé et s'achèvera au club de rugby
01:22:49 où il jouait. Nos envoyés spéciaux
01:22:51 sur place ont recueilli les témoignages
01:22:53 de personnes qui comptent participer
01:22:55 à cette marche. Écoutez.
01:22:57 Je vous assure, ça fait mal au cœur.
01:22:59 Et c'est important
01:23:01 pour les mamans. Et j'espère
01:23:03 que toutes les mamans y sortiront.
01:23:05 Et toutes les mamans, il faut
01:23:07 faire quelque chose. De rendre hommage, déjà,
01:23:09 à Thomas, qui a été tué
01:23:11 pour rien. Et puis même, je pense que c'est bien aussi
01:23:13 pour la famille et pour toutes les victimes.
01:23:15 Du coup, même s'ils ne sont pas décédés, c'est quand même important.
01:23:17 C'est important de participer
01:23:19 pour rendre hommage
01:23:21 au pauvre petit et pour la famille
01:23:23 et puis son entourage.
01:23:25 Voilà.
01:23:27 Ils m'ont enlevé mon Thomas.
01:23:29 C'est ce qu'a dit la mère de Thomas
01:23:31 aux journalistes de Paris Match
01:23:33 qui publie une interview de la maman
01:23:35 de Thomas. On y reviendra
01:23:37 plus en longueur à 8h.
01:23:39 Restez bien avec nous sur CNews.
01:23:41 Petite pause pub et on se retrouve
01:23:43 avec le Mic Guillaume.
01:23:45 Réveillez-vous, le chômage repart.
01:23:47 C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron à des chefs d'entreprise.
01:23:49 A tout de suite.
01:23:51 CNews, il est 8h moins le quart.
01:23:55 Merci d'être avec nous dans un instant.
01:23:57 L'économie. On parlera
01:23:59 de cette phrase
01:24:01 du président de la République, adressée
01:24:03 aux chefs d'entreprise.
01:24:05 Réveillez-vous, le chômage repart.
01:24:07 Ils se sont fait un peu tirer les oreilles, les chefs d'entreprise,
01:24:09 par le président de la République. On va y revenir avec le Mic Guillaume.
01:24:11 Tout d'abord, le point sur l'info.
01:24:13 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.
01:24:15 Et Dieu sait qu'elle est riche ce matin. C'est avec Chana Lusso.
01:24:17 Neuf personnes ont été interpellées dans l'enquête
01:24:21 sur l'agression ultra-violente à Crépol
01:24:23 qui a conduit à la mort de Thomas,
01:24:25 16 ans. Deux ont été arrêtées
01:24:27 à Romand-sur-Isère. Les sept autres étaient à Toulouse
01:24:29 pour fuir probablement vers l'Espagne.
01:24:31 Parmi eux, l'auteur du coup de couteau
01:24:33 qui a tué Thomas. Il s'agit d'un homme de 20 ans
01:24:35 de nationalité française.
01:24:37 Ça déborde toujours dans le Pas-de-Calais.
01:24:41 Après les fortes pluies de ces dernières semaines,
01:24:43 les crues ont été historiques.
01:24:45 Le département est toujours en vigilance orange
01:24:47 à cause de la crue de la Canche.
01:24:49 Des dizaines d'habitations étaient encore dans l'eau hier.
01:24:51 La situation devrait s'améliorer ces prochains jours
01:24:53 puisqu'on n'attend pas de précipitations
01:24:55 avant la fin de la semaine.
01:24:57 Et puis c'était il y a 60 ans,
01:24:59 jour pour jour, le 22 novembre 1963.
01:25:01 John Fitzgerald Kennedy est victime
01:25:03 d'un attentat en pleine tournée
01:25:05 dans la ville de Dallas en limousine décapotable.
01:25:07 Il est touché par une balle à la gorge
01:25:09 puis d'une seconde en pleine tête.
01:25:11 Un homme est immédiatement arrêté.
01:25:13 Lee Harvey Oswald qui sera lui-même assassiné
01:25:15 deux jours plus tard.
01:25:17 Le journaliste Philippe Labreau
01:25:19 qui a couvert la mort de Kennedy depuis les Etats-Unis
01:25:21 sera avec nous à 8h30.
01:25:23 Votre programme avec les déménageurs bretons.
01:25:25 Des déménagements d'exception.
01:25:27 On dit chapeau les bretons.
01:25:29 Informations sur déménageurs-breton.fr
01:25:31 L'économie avec vous, Lomique Guillaume,
01:25:35 les chefs d'entreprise réunis hier à l'Elysée
01:25:37 par Emmanuel Macron pour présenter
01:25:39 un nouveau programme d'accompagnement des PME
01:25:41 ne s'attendait pas à se faire
01:25:43 remonter les bretelles
01:25:45 comme ça. Et pourtant le président les a secoués.
01:25:47 Oui c'est vrai, Romain Desevant
01:25:49 ce parterre d'entrepreneurs. Le président a commencé
01:25:51 par se féliciter que le chômage soit
01:25:53 passé de 9 à 7%, mais il a tout de suite
01:25:55 enchaîné en expliquant qu'il ne fallait pas
01:25:57 imaginer que les efforts faits jusqu'à présent
01:25:59 étaient suffisants.
01:26:01 "Réveillez-vous" a-t-il dit. "Je vous le dis
01:26:03 en toute sincérité, réveillez-vous, on est à 7%
01:26:05 de chômage, nous n'y sommes pas."
01:26:07 Ainsi expliquait Emmanuel Macron à ses
01:26:09 chefs d'entreprise. Il a rappelé qu'après
01:26:11 avoir baissé, le chômage était sur un plateau.
01:26:13 Alors pour être parfaitement lucide,
01:26:15 c'est un plateau même ascendant
01:26:17 qui remonte, c'est du faux plat. Il a également
01:26:19 dit qu'il voyait avec inquiétude certains,
01:26:21 notamment du côté des syndicats, mais aussi du Medef,
01:26:23 plaider pour revenir en arrière
01:26:25 sur des réformes ou les mettre en pause. Pour lui,
01:26:27 ce n'est pas du tout le moment. Il faudrait
01:26:29 au contraire intensifier les efforts.
01:26:31 "Intensifier les efforts",
01:26:33 qu'est-ce que ça veut dire très concrètement ?
01:26:35 Non seulement il ne faut pas revenir en arrière sur les réformes
01:26:37 de l'assurance chômage ou des retraites par exemple,
01:26:39 car même si la situation est meilleure avec
01:26:41 3 000 milliards d'euros de dettes, on ne peut pas dire
01:26:43 qu'on a les moyens de dépenser sans compter,
01:26:45 mais cela veut surtout dire intensifier
01:26:47 les efforts, qu'il faut aller plus loin
01:26:49 dans ces réformes pour arriver à 5%
01:26:51 de chômage, sachant qu'il y a encore
01:26:53 beaucoup d'emplois non pourvus. Il faut une vraie
01:26:55 politique incitative, c'est-à-dire
01:26:57 qu'il faut que le travail paie mieux que les aides,
01:26:59 que l'assurance chômage ne soit
01:27:01 pas un prétexte ou plus un prétexte
01:27:03 pour ne pas travailler.
01:27:05 À quel type de réforme ou à quel type de mesure
01:27:07 faut-il s'attendre ? Alors il y a trois axes
01:27:09 autour desquels le
01:27:11 gouvernement réfléchit et travaille. Tout d'abord
01:27:13 la formation pour que l'offre
01:27:15 corresponde à la demande, c'est-à-dire
01:27:17 que les nouveaux entrants sur le marché du travail
01:27:19 ou les demandeurs d'emploi soient formés aux métiers
01:27:21 qui ont du mal à recruter en ce moment.
01:27:23 Il y a ensuite la mobilité, favoriser la recherche
01:27:25 d'emploi dans une région autre que
01:27:27 la sienne, mais là ça passe par une réforme du logement
01:27:29 parce qu'aujourd'hui, pour pouvoir
01:27:31 se loger à un prix raisonnable dans les bassins
01:27:33 d'emploi, on le sait, c'est compliqué.
01:27:35 Par exemple, si un restaurateur
01:27:37 recrute un commis de cuisine payé au SMIC,
01:27:39 celui-ci va laisser la moitié de son salaire
01:27:41 dans un logement ou devoir faire
01:27:43 deux heures de transport par jour
01:27:45 pour venir travailler. Ce n'est pas possible
01:27:47 et ça freine l'emploi dans certaines zones.
01:27:49 Et puis enfin, troisième axe, il y a
01:27:51 l'indemnisation, c'est-à-dire
01:27:53 sans doute une nouvelle baisse soit de la
01:27:55 durée, soit du montant des indemnités chômage
01:27:57 à nouveau pour inciter au retour
01:27:59 à l'emploi. On voit bien que sur ces trois leviers,
01:28:01 les deux premiers prennent du temps à réformer
01:28:03 la formation, travailler sur le logement,
01:28:05 ça ne se fait pas du jour au lendemain. On peut donc
01:28:07 s'attendre à ce que ce soit le troisième
01:28:09 levier qui soit actionné en premier,
01:28:11 c'est-à-dire une révision à la baisse
01:28:13 du montant ou de la durée des indemnités.
01:28:15 Ce sera à voir, mais a priori,
01:28:17 c'est quelque chose qu'on peut attendre rapidement.
01:28:19 - Il est 8h moins 10 dans un instant,
01:28:31 Paul Suggi est avec nous. Bonjour Paul.
01:28:33 - Bonjour Romain. - Vous allez nous
01:28:35 parler de Crépol,
01:28:37 du bal
01:28:39 mortel à Crépol,
01:28:41 une sauvagerie ordinaire qui s'immisce
01:28:43 partout, c'est le titre de votre
01:28:45 chronique politique. Dans un instant,
01:28:47 à tout de suite.
01:28:49 Cette information qui tombe à l'instant, Paris,
01:28:55 le Quai d'Orsay, espère
01:28:57 des libérations de Français parmi
01:28:59 les otages. Je vous rappelle la principale information,
01:29:01 un accord a été trouvé entre le gouvernement israélien
01:29:03 et le Hamas,
01:29:05 un accord de libération de 50
01:29:07 otages en échange de libérations de
01:29:09 prisonniers palestiniens
01:29:11 et en échange d'une trêve.
01:29:13 On y revient évidemment dès le début du journal de 8h.
01:29:15 La politique avec vous, Paul Suggi.
01:29:17 Trois jours après l'attaque mortelle
01:29:19 de Crépol, dans une fête de village dans la Drôme.
01:29:21 L'émotion est toujours très
01:29:23 forte, des meurtres, hélas,
01:29:25 il y en a tous les jours. Mais pourquoi celui-ci
01:29:27 suscite autant d'émotion, Paul,
01:29:29 selon vous ? - Pour plusieurs raisons qui me paraissent
01:29:31 compréhensibles. D'abord, c'est parce que c'est un drame
01:29:33 qui est effroyable. Thomas, c'est l'adolescence
01:29:35 fanée, ce garçon avait 16 ans, il jouait au rugby.
01:29:37 On apprend dans ce que racontent les témoins
01:29:39 aux journalistes sur place, qu'il fumait
01:29:41 même pas de cigarette. Vous savez, il y a cette expression journalistique
01:29:43 consacrée, c'est un jeune sans histoire. D'ordinaire,
01:29:45 on la réserve plutôt aux coupables, aux coupables
01:29:47 présumés. Là, c'est évidemment la
01:29:49 victime, Thomas, qui rentre dans cette
01:29:51 catégorie et on s'identifie
01:29:53 très facilement à lui. Et au-delà de l'émotion,
01:29:55 je crois que ce drame rencontre ensuite
01:29:57 très précisément des inquiétudes profondes
01:29:59 chez beaucoup de nos compatriotes.
01:30:01 C'est une fête de village dans la Drôme des Collines.
01:30:03 Je connais un peu,
01:30:05 j'ai de la famille là-bas, c'est des lieux sans histoire
01:30:07 mais avec un charme fou, où il ne se passe
01:30:09 pas grand-chose, ou en tout cas
01:30:11 jamais ce genre de drame. Et là,
01:30:13 c'est une sauvagerie qui s'exporte en dehors
01:30:15 des cités chaudes de Romand ou des
01:30:17 quelques endroits où il y a des banlieues qui sont
01:30:19 un peu plus dangereuses. Et là, qui vient
01:30:21 s'immiscer partout, à un endroit
01:30:23 où on ne l'attend pas. Ce drame vient finalement réveiller
01:30:25 chez beaucoup d'entre nous, cette espèce
01:30:27 de voix timide que l'on cherche à faire taire et qui
01:30:29 nous dit que nul n'est à l'abri nulle part,
01:30:31 que la sauvagerie peut s'immiscer partout,
01:30:33 à l'abri des verrous de nos maisons, dans nos fêtes de village
01:30:35 et qu'on peut se faire planter au couteau
01:30:37 pour rien, partout.
01:30:39 - Quand on dit sans histoire pour quelqu'un
01:30:41 comme le jeune Thomas, c'était qu'il ne créait pas de problème,
01:30:43 lui. Il ne créait pas de problème, c'était un gabien.
01:30:45 Ce drame est devenu très vite
01:30:47 un sujet politique et on le comprend.
01:30:49 Il y a de nombreuses réactions, Paul.
01:30:51 - Oui, alors les responsables de droite ont très fermement
01:30:53 condamné effectivement ce drame. Éric Zemmour
01:30:55 a évoqué un francocide mené par des racailles.
01:30:57 Jordane Bardella, une sauvagerie.
01:30:59 Éric Soti a appelé la justice
01:31:01 à passer de façon très rapide.
01:31:03 Et d'envers actuel, Marine Le Pen est probablement celle
01:31:05 qui est allée le plus loin. Elle évoque,
01:31:07 je la cite, "une attaque organisée
01:31:09 qui émane de banlieues criminogènes,
01:31:11 dans lesquelles se trouvent des milices armées
01:31:13 qui opèrent des razzias". Gérald Darmanin,
01:31:15 lui, dès lundi soir, a aussi réagi en évoquant
01:31:17 un tournant dans l'ensauvagement.
01:31:19 J'ai peur malgré tout qu'un ministre
01:31:21 qui ne sait pas faire le lien, et ça c'est lui
01:31:23 même qui l'avait dit entre l'immigration et la délinquance,
01:31:25 ait du mal peut-être à saisir ce qui explique
01:31:27 ce tournant. Ça on le voit s'agissant
01:31:29 d'un crime où de nombreux témoins ont
01:31:31 affirmé que les personnes qui auraient commis
01:31:33 ces actes ont dit qu'ils étaient venus planter des blancs.
01:31:35 Et à gauche, il y a eu beaucoup moins de réactions.
01:31:37 Non, les rares politiques qui s'expriment
01:31:39 ont pris plein de précautions. Alors Fabien
01:31:41 Roussel a déploré quand même sur Europe 1
01:31:43 une société où des actes de ce type
01:31:45 se reproduisent de plus en plus. Ça reste
01:31:47 assez timide. Côté insoumis, le président
01:31:49 de la commission des finances, Éric Coquerel,
01:31:51 à l'Assemblée nationale, refuse d'employer
01:31:53 le terme d'ensauvagement et il prend des
01:31:55 pudeurs de gazelle en sortant des
01:31:57 statistiques à contre-temps de l'émotion qui
01:31:59 nous étreint en disant que ce type
01:32:01 de rixes ne serait pas en aggravation
01:32:03 en termes de fréquence. François Ruffin
01:32:05 peut-être le seul, lui, à être assez clair
01:32:07 à dénoncer une violence gratuite, débridée
01:32:09 et cruelle. Au fond, c'est un peu la double
01:32:11 peine. On voit aussi dans la presse de gauche, dans les médias
01:32:13 du service public, un certain nombre d'éditeurs
01:32:15 qui maintenant dénoncent la récupération
01:32:17 de la droite ou de l'extrême droite.
01:32:19 La double peine parce que les Français qui sont
01:32:21 d'abord étreints par l'émotion profonde
01:32:23 et l'angoisse aussi qui surgit
01:32:25 à la vue de ce drame, et bien en même temps
01:32:27 sont aussi saisis par la culpabilité ou la honte
01:32:29 justement d'avoir peur. C'est exactement
01:32:31 ce que certains médias essayent d'instiller.
01:32:33 Par ailleurs, je crois qu'une partie de la gauche
01:32:35 si elle est aussi prudente, c'est parce qu'elle
01:32:37 préfère ne pas prendre le risque d'offenser
01:32:39 ceux qui s'identifient aux coupables
01:32:41 plutôt que de parler à tous ceux
01:32:43 qui s'identifient aux victimes.
01:32:45 - Paul Sujit, merci beaucoup Paul.
01:32:47 Voilà le point de vue de Paul Sujit sur ce drame
01:32:49 absolu, la mort d'un gamin,
01:32:51 d'un jeune garçon, d'un adolescent
01:32:53 de 16 ans à Crépole,
01:32:55 tué par des individus. Neuf arrestations
01:32:57 qui sont actuellement en garde à vue, les informations
01:32:59 dans le journal de 8h.
01:33:01 8h10, soyez là, la grande interview
01:33:03 de Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin sur
01:33:05 CNews et Europe 1. Bruno Retailleau,
01:33:07 le sénateur Bruno Retailleau, président du groupe
01:33:09 Les Républicains au Sénat.
01:33:11 8h10, le temps, Alexandra Blanc.
01:33:13 - La météo,
01:33:15 avec mystérieux repulpant.
01:33:17 Le sérum anti-âge global aux venins
01:33:19 de serpents par Garancia.
01:33:21 - Retrouvez la météo
01:33:23 avec Sibelle Énergie pour réaliser
01:33:25 vos travaux de rénovation énergétique en toute
01:33:27 confiance. Sibelle Énergie, s'engager
01:33:29 pour votre avenir.
01:33:31 - De la neige en montagne, Alexandra.
01:33:33 - Oui, notamment sur les Hautes-Pyrénées,
01:33:35 au-delà de 1500 m d'altitude,
01:33:37 beaucoup de neige hier en direction
01:33:39 des Pyrénées, mais également de la neige
01:33:41 attendue aujourd'hui sur les Pyrénées, le Massif central
01:33:43 ou encore les Alpes, ça tombe bien
01:33:45 puisque nous sommes maintenant à quelques semaines
01:33:47 voire même quelques jours de l'ouverture
01:33:49 des stations de ski. Au programme de la neige
01:33:51 en montagne, partout ailleurs un temps relativement
01:33:53 calme grâce au retour de l'anticyclone.
01:33:55 Le temps reste très nuageux ce matin
01:33:57 entre le centre et le centre-est. On retrouve également
01:33:59 du grand beau temps dans le sud, mais
01:34:01 au prix d'un vent très fort, beaucoup de mistral
01:34:03 en basse vallée du Rhône avec des rafales de l'ordre
01:34:05 de 80 à 90 km/h.
01:34:07 Et puis dans l'après-midi, toujours
01:34:09 un temps assez variable au pied des Pyrénées,
01:34:11 toujours des vents forts sur les cimes pyrénéennes.
01:34:13 On retrouve également du mauvais temps sur
01:34:15 l'île de Beauté avec de la pluie, mais aussi
01:34:17 de la neige. Et puis partout ailleurs, alternance
01:34:19 de nuages et d'éclaircies avec un temps relativement
01:34:21 lumineux sur les régions du nord ou encore
01:34:23 en allant vers les Ardennes. Côté température,
01:34:25 c'est un petit peu plus frais ce matin. Retour
01:34:27 de quelques gelées, un petit degré à Nancy
01:34:29 ou encore 3 degrés à Lille. Et dans l'après-midi,
01:34:31 les températures continuent leur baisse
01:34:33 avec des températures qui retrouvent des niveaux
01:34:35 conformes au normal de saison.
01:34:37 5 degrés à Nancy, 7 degrés à Besançon
01:34:39 ce matin, seulement 8 degrés
01:34:41 du côté de Clermont-Ferrand, tandis que vous aurez
01:34:43 localement jusqu'à 19 degrés
01:34:45 sous le soleil niçois.
01:34:47 C'est News, il est 8h. Merci d'être avec nous.
01:35:07 L'information à la une, c'est évidemment
01:35:09 cet accord trouvé cette nuit
01:35:11 entre le gouvernement israélien et le
01:35:13 Hamas. On va y revenir
01:35:15 dans ce journal
01:35:17 évidemment avec notamment Harold
01:35:19 Eman et les toutes dernières informations.
01:35:21 Cet accord a été
01:35:23 trouvé donc ces dernières heures
01:35:25 entre le gouvernement israélien et le Hamas.
01:35:27 Il porte sur la libération
01:35:29 de 50 otages. En échange,
01:35:31 Israël accepterait
01:35:33 une trêve et la libération de prisonniers palestiniens.
01:35:35 On va tout vous dire.
01:35:37 Le Quai d'Orsay
01:35:39 espère des libérations de français
01:35:41 parmi les otages. C'est une information
01:35:43 que l'on vient d'apprendre à Harold Eman
01:35:45 avec nous.
01:35:47 Et puis, 9 individus interpellés
01:35:49 dont certains étaient en fuite après le meurtre
01:35:51 du jeune Thomas lors d'un bal
01:35:53 à Crépeaule samedi dernier.
01:35:55 Que sait-on de ces individus ?
01:35:57 Quel est leur profil ? Tanguy Hamon,
01:35:59 service de justice de CNews, avec nous.
01:36:01 Une marche blanche
01:36:03 pour rendre hommage à Thomas aura lieu
01:36:05 cet après-midi à 13h30.
01:36:07 Les gens y passeront évidemment.
01:36:09 Elle partira du lycée du jeune homme à Romand-sur-Isère
01:36:11 et se terminera à son club de rugby.
01:36:13 On sera en direct avec notre envoyé spécial
01:36:15 Michael Dos Santos.
01:36:17 Un accord de trêve a été trouvé
01:36:19 entre Israël et le Hamas.
01:36:21 Le gouvernement israélien a donné son feu vert
01:36:23 cette nuit. 50 otages
01:36:25 libérés sur 4 jours.
01:36:27 Il s'agit de femmes et d'enfants.
01:36:29 Selon Washington, en échange,
01:36:31 des prisonniers palestiniens seront
01:36:33 remis en liberté par Israël.
01:36:35 Il y a cette réaction
01:36:37 du quai d'Orsay.
01:36:39 Il y a quelques instants, à Roldiman,
01:36:41 Paris espère des libérations de Français
01:36:43 parmi les otages.
01:36:45 Oui, tout à fait. C'est Catherine Colola
01:36:47 qui vient de le dire.
01:36:49 Mais elle dit ça depuis Paris.
01:36:51 Donc on devra voir
01:36:53 la teneur
01:36:55 de cette déclaration
01:36:57 parce qu'on n'avait pas
01:36:59 le détail des étrangers
01:37:01 qui pouvaient être libérés.
01:37:03 La plupart des binationaux
01:37:05 pour l'instant,
01:37:07 on n'est pas allé, par exemple,
01:37:09 relâcher les Thaïlandais ou les Népalais
01:37:11 qui n'avaient absolument rien à voir
01:37:13 avec cette guerre.
01:37:15 Selon nos confrères d'Europe,
01:37:17 3 otages français devraient être libérés.
01:37:19 Que sait-on de cet accord, Harold ?
01:37:21 Qu'est-ce qu'il y a dans cet accord ?
01:37:23 Alors, dans l'accord,
01:37:25 vous avez, bien sûr,
01:37:27 les 50 otages qui vont être
01:37:29 livrés à la Croix-Rouge
01:37:31 dans un premier temps
01:37:33 avant de traverser la frontière égyptienne.
01:37:35 Et en échange, il y aura 150 Palestiniens
01:37:37 dans des prisons israéliennes
01:37:39 qui seront relâchés.
01:37:41 Des Palestiniens qui ne sont pas des prisonniers
01:37:43 de droit commun.
01:37:45 Ils seront choisis sur une liste de 300 personnes.
01:37:47 Et le gouvernement israélien
01:37:49 a rendu publique, ou va rendre publique
01:37:51 cette liste de 300 personnes.
01:37:53 Comme ça, si des citoyens israéliens
01:37:55 désapprouvent
01:37:57 quelqu'un sur la liste,
01:37:59 ils vont conditionner la Cour suprême
01:38:01 et dire "non, cette personne-là
01:38:03 ne doit pas être relâchée"
01:38:05 parce que la plupart sont des détenus administratifs.
01:38:07 Ils ne sont jamais passés devant une Cour de justice.
01:38:09 Sinon, 300 camions
01:38:11 humanitaires et de médicaments
01:38:13 et de carburants par jour
01:38:15 seront livrés à Gaza.
01:38:17 Et les uns et les autres cesseront de tirer.
01:38:19 Mais les Israéliens continueront
01:38:21 de surveiller depuis le ciel
01:38:23 ce qui se passe à Gaza.
01:38:25 Harold Liman, merci beaucoup.
01:38:27 Trois, neuf personnes ont été interpellées
01:38:29 ces dernières heures dans l'enquête sur l'agression
01:38:31 lors du bal à Crépole
01:38:33 qui a conduit à la mort de Thomas, 16 ans.
01:38:35 Tanguy Hamon,
01:38:37 avec nous, que sait-on de ces individus
01:38:39 qui ont été interpellés ?
01:38:41 Ce qu'on sait, c'est que le principal suspect,
01:38:43 celui qui est suspecté d'avoir mis
01:38:45 le coup de couteau mortel à Thomas
01:38:47 est âgé de 20 ans.
01:38:49 Il est de nationalité française. Il est né à
01:38:51 Romain-sur-Isère où il vit toujours
01:38:53 dans le centre de la ville.
01:38:55 Du point de vue de l'enquête,
01:38:57 on sait qu'il a été formellement désigné
01:38:59 par des témoins comme celui qui a donc
01:39:01 poignardé Thomas. Concernant les autres
01:39:03 suspects, ce sont des jeunes majeurs.
01:39:05 Il y a aussi des mineurs
01:39:07 qui font partie de cette bande.
01:39:09 Cette bande est originaire du département
01:39:11 de la Drôme. Au total, six
01:39:13 avaient pris la fuite avec le principal suspect
01:39:15 à Toulouse. Parmi eux,
01:39:17 il y aurait des individus qui sont directement
01:39:19 impliqués dans l'attaque de la salle des fêtes
01:39:21 de Crépole. Enfin, deux autres
01:39:23 suspects ont été interpellés
01:39:25 dans la zone de Romain-sur-Isère.
01:39:27 Ils n'avaient donc pas déserté leur domicile.
01:39:29 Et enfin, du point de vue de l'enquête,
01:39:31 vu que les faits sont ouverts pour
01:39:33 des faits commis en bande organisée,
01:39:35 ces neuf suspects peuvent être
01:39:37 gardés à vue pendant 96 heures,
01:39:39 soit quatre jours.
01:39:41 Qu'est-ce qu'on sait de leur motivation ?
01:39:43 On sait qu'ils sont allés armés
01:39:45 à ce bal. Certains étaient porteurs
01:39:47 de lames, de couteaux
01:39:49 qui faisaient plus de 20 cm.
01:39:51 Oui, ils sont arrivés armés
01:39:53 au niveau de la salle des fêtes de Crépole.
01:39:55 Ils sont arrivés dans la soirée,
01:39:57 au moins une dizaine de personnes.
01:39:59 Selon des témoignages que CNews a
01:40:01 récoltés, il y aurait
01:40:03 quelques-uns de ces individus
01:40:05 qui ont réussi à rentrer dans la soirée.
01:40:07 Ils avaient une attitude provoquante,
01:40:09 nous a-t-on dit, notamment ils importunaient
01:40:11 les filles. Puis ensuite, il y a eu
01:40:13 une première agression, celui du
01:40:15 vigile, qui a été très gravement blessé à la main.
01:40:17 Ensuite, il y a eu une deuxième attaque.
01:40:19 Les agresseurs se sont formés,
01:40:21 nous dit le procureur, en groupe hostile.
01:40:23 Cette bande s'est mise à attaquer
01:40:25 les personnes qui faisaient partie de la soirée et qui sont
01:40:27 sorties aider le vigile. C'est là
01:40:29 que Thomas a reçu son coup de couteau.
01:40:31 Il est mort alors qu'il était transféré à l'hôpital.
01:40:33 Enfin, un dernier point intéressant
01:40:35 sur l'enquête. Le procureur
01:40:37 parle toujours d'une expédition
01:40:39 programmée de ces individus,
01:40:41 mais il ne dit plus qu'il y avait une personne
01:40:43 précise qui était ciblée.
01:40:45 On a l'impression désormais que
01:40:47 le mobile est plus large, qu'il
01:40:49 cherchait plutôt à s'en prendre
01:40:51 à une cible plus large qu'une simple personne.
01:40:53 Merci beaucoup Tanguy Hamon.
01:40:55 Il est 8h06. Restez bien sur CNews.
01:40:57 Dans un instant, la grande interview. Sonia Mabrouk
01:40:59 reçoit ce matin Bruno Retailleau,
01:41:01 le président du groupe Les Républicains,
01:41:03 au Sénat. Il sera question, évidemment,
01:41:05 de ce qui s'est passé à Crépole,
01:41:07 mais également de la situation au Proche-Orient,
01:41:09 et également du projet de loi Immigration.
01:41:11 A tout de suite.
01:41:15 CNews, il est 8h12. Merci d'être
01:41:17 avec nous. Tout de suite, c'est la grande interview
01:41:19 de Sonia Mabrouk, qui reçoit ce matin
01:41:21 Bruno Retailleau, sénateur, président
01:41:23 du groupe Les Républicains, au Sénat.
01:41:25 La grande interview sur CNews
01:41:27 et sur Europe 1.
01:41:29 - Je vous laisse donc
01:41:33 à la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:41:35 Bonjour à vous, Bruno Retailleau. - Bonjour, Sonia Mabrouk.
01:41:37 - Et bienvenue. Vous êtes le président du groupe
01:41:39 LR au Sénat. Bien entendu, on commence
01:41:41 cet entretien par l'accord trouvé pour
01:41:43 la libération d'une cinquantaine d'otages
01:41:45 détenus par le Hamas, essentiellement
01:41:47 des femmes et des enfants, en échange d'une trêve,
01:41:49 des combats durant quatre jours
01:41:51 et aussi des prisonniers palestiniens.
01:41:53 On a appris tout à l'heure,
01:41:55 ce sont les informations d'Europe 1,
01:41:57 qu'il pourrait y avoir parmi ces
01:41:59 otages trois ou quatre
01:42:01 Français, probablement des mineurs.
01:42:03 La ministre
01:42:05 des Affaires étrangères espère
01:42:07 que ce soit le cas. Ce serait, évidemment,
01:42:09 un énorme soulagement
01:42:11 ce matin. - Ah, ça serait une très, très bonne nouvelle.
01:42:13 Cet accord est une bonne nouvelle
01:42:15 puisqu'il y a 50 otages qui vont être libérés.
01:42:17 Vous savez que ces otages sont
01:42:19 parfois des mineurs, bien sûr, très jeunes.
01:42:21 Un otage américain à trois ans
01:42:23 est parmi les otages français
01:42:25 qui, j'espère peut-être, pourraient être libérés.
01:42:27 Vous avez deux jeunes garçons de 12 ans,
01:42:29 vous imaginez, Ethan et Retz.
01:42:31 Je trouve, moi, voyez, parce que je me souviens,
01:42:33 j'ai été bercé malheureusement dans ma jeunesse
01:42:35 par ces otages et je me souviens
01:42:37 des journaux qui commençaient toujours avec
01:42:39 le visage des otages. Et voyez,
01:42:41 on parlait beaucoup plus des polémiques suscitées par
01:42:43 la France Insoumise, par monsieur Mélenchon,
01:42:45 que par le nom de ces otages. Il n'y en a que
01:42:47 huit, mais il faut absolument les rappeler en permanence.
01:42:49 Si vraiment ces jeunes garçons
01:42:51 ou d'autres sont libérés, ça serait une
01:42:53 formidable nouvelle. Je pense à leur famille, bien sûr.
01:42:55 - D'abord, nos pensées vont à ces familles,
01:42:57 évidemment, et on attend avec espoir
01:42:59 ces libérations de tous
01:43:01 et en particulier des Français. Ça veut dire
01:43:03 aussi qu'il faudra souligner, Bruno Retailleau, le rôle
01:43:05 de certains pays, dont le Qatar. Il faudra le dire,
01:43:07 le rôle pivot, central, clé, selon vous ?
01:43:09 - Rôle ambivalent.
01:43:11 - Pourquoi ? - D'ailleurs, c'est bien parce que ce rôle
01:43:13 est ambivalent qu'il discute avec
01:43:15 le Hamas. Je vous rappelle que le chef du Hamas
01:43:17 a trouvé asile au Qatar.
01:43:19 Je vous rappelle que le Qatar
01:43:21 et les choses sont désormais documentées,
01:43:23 a largement financé des mouvements
01:43:25 frérisses, qui sont des mouvements qui
01:43:27 propagent l'islam politique,
01:43:29 l'islamisme dans le monde.
01:43:31 Donc ne soyons pas dupes, simplement,
01:43:33 lorsqu'il s'agit de liberté, lorsqu'il s'agit
01:43:35 de rendre à la vie des jeunes
01:43:37 ou des moins jeunes, je pense que
01:43:39 de toute façon, il faut négocier. Et c'est ce qui a été
01:43:41 fait et je m'en réjouis. - On va attendre,
01:43:43 évidemment, que cet accord soit
01:43:45 effectif sur le terrain. Dans le cadre de l'enquête
01:43:47 suite à l'attaque barbare de Crépol,
01:43:49 il y a eu, Bruno Retailleau, neuf
01:43:51 interpellations, dont vraisemblablement l'auteur
01:43:53 des coups mortels sur le jeune Thomas,
01:43:55 hier. À l'Assemblée nationale, Gérald Darmanin
01:43:57 a d'abord rappelé l'ignominy
01:43:59 de ce qui s'est passé, mais il a aussi appelé
01:44:01 à éviter de rajouter, dit-il, de l'indignité
01:44:03 à un drame qui touche
01:44:05 la nation. Éric Dupond-Moretti a accusé
01:44:07 une partie de la classe politique de récupération,
01:44:09 comme pour la petite Lola.
01:44:11 Que répondez-vous à cela ?
01:44:13 - Je réponds que
01:44:15 ceux qui nous gouvernent souvent crient
01:44:17 à la récupération pour nous faire taire,
01:44:19 pour imposer le silence. Moi, je pense que...
01:44:21 - Pourquoi y a-t-il un cachet ? - Je pense que l'indécence
01:44:23 c'est le silence. Je pense qu'il ne faut
01:44:25 rien cacher. D'ailleurs, vous savez, les Français ne sont pas dupes.
01:44:27 Les Français voient bien cet
01:44:29 ensauvagement, cette barbarie. Cette jeune femme
01:44:31 de 29 ans violée dans la Manche,
01:44:33 à Cherbourg, dans des conditions horribles. Ce jeune
01:44:35 garçon anime 10 ans
01:44:37 ces dizaines de règlements de compta à Marseille,
01:44:39 etc. Et donc, on n'en peut plus.
01:44:41 Et là, à quoi attend assister ?
01:44:43 C'est la France
01:44:45 ensauvagée qui a fait
01:44:47 un raide sanglant dans la France tranquille.
01:44:49 Et ça choque les Français. - Un raide ?
01:44:51 Vos mots renvoient presque
01:44:53 à des conditions d'un attentat. Un raide.
01:44:55 - Bien sûr. Mais bien sûr, écoutez, quand vous
01:44:57 venez armé jusqu'au dent avec
01:44:59 des couteaux de cuisine acérés,
01:45:01 que vous entourez, que vous encerclez
01:45:03 un lieu de fête, c'est quoi ?
01:45:05 C'est pas un fait divers. Ça dit
01:45:07 quelque chose. Et le problème, c'est que
01:45:09 beaucoup trop de politiques, aujourd'hui,
01:45:11 veulent faire l'autruche. Et ils
01:45:13 traitent, ils dégradent des événements qui ont
01:45:15 une signification politique au rang de faits
01:45:17 divers. Parce que le propre d'un fait divers, c'est que
01:45:19 ça n'a pas de sens. Mais si. Tout prend
01:45:21 sens. Tout prend sens. Et le propre
01:45:23 de l'homme politique, c'est de donner du sens
01:45:25 pour pouvoir, en posant le bon diagnostic,
01:45:27 avoir les bons remèdes. - Alors, essayons de le poser.
01:45:29 Vous l'avez déjà fait, mais allons plus loin
01:45:31 parce que ce qui ressort de certaines réactions,
01:45:33 Bruno Rotailleau, comme celle d'Éric Zemmour ou de Marion Maréchal,
01:45:35 c'est qu'il s'agit d'attaques pour s'en prendre,
01:45:37 en tous les cas, selon leur analyse,
01:45:39 à des Blancs. C'est-à-dire qu'il y aurait une attaque et un
01:45:41 racisme anti-Blanc. Il y a eu
01:45:43 un témoignage, précisons que ce sont des témoignages.
01:45:45 Est-ce que vous partagez cette conclusion ?
01:45:47 - J'ai lu, en tout cas, ce témoignage. Donc
01:45:49 ce racisme anti-Blanc, il existe.
01:45:51 Il faut pas le nier. Maintenant,
01:45:53 ce que je veux dire, comme responsable
01:45:55 public, c'est qu'il faut
01:45:57 arrêter avec le laxisme judiciaire.
01:45:59 Moi, j'appelle depuis longtemps à une révolution
01:46:01 judiciaire. Pourquoi ? Parce que... - Révolution ?
01:46:03 Une refonte totale ? - Une refonte totale.
01:46:05 Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on a une justice
01:46:07 des mineurs qui n'est plus du tout
01:46:09 adaptée à la violence des mineurs. Ce que
01:46:11 je voudrais, moi, par exemple, c'est
01:46:13 des courtes peines. Ce que je voudrais,
01:46:15 c'est des peines minimales. Ce que je voudrais, c'est que
01:46:17 on abaisse la majorité pénale
01:46:19 à 16 ans, l'excuse de minorité
01:46:21 à 14 ans. Si on ne se dote
01:46:23 pas de ces armes-là, mais on est
01:46:25 fichus. - Mais, Bernadette, je vous pose une question.
01:46:27 Est-ce que vous êtes convaincue que les magistrats suivraient
01:46:29 tout cela ? - Non, non. D'ailleurs,
01:46:31 j'étais un des premiers à critiquer le
01:46:33 syndicat de la magistrature, qui désormais s'est
01:46:35 politisé, contrairement au statut du magistrat.
01:46:37 L'ordonnance de 59,
01:46:39 l'article 10. Vous vous rendez compte que
01:46:41 au moment où le garde des Sceaux envoyait
01:46:43 au magistrat une circulaire,
01:46:45 notamment pour punir ceux qui étaient
01:46:47 fauteurs de troubles dans les manifestations,
01:46:49 eux envoyaient une contre-circulaire
01:46:51 qui était une sorte de guide pratique de l'impunité.
01:46:53 Et ils ont manifesté le 23 septembre,
01:46:55 avec la France insoumise.
01:46:57 Mais ce que je veux dire, c'est que
01:46:59 sans doute qu'il y a une partie des magistrats
01:47:01 qui sont politisés. C'est terrible.
01:47:03 Mais les hommes politiques en France,
01:47:05 et notamment ce gouvernement,
01:47:07 se laissent aller au laxisme judiciaire.
01:47:09 Je vais vous donner un ou deux exemples.
01:47:11 À Nantes, il y a quelques mois,
01:47:13 un policier est traîné par une voiture
01:47:15 avec un refus d'obtempérer. C'était un mineur.
01:47:17 Vous savez de quoi il écope ?
01:47:19 De 35 heures de travail d'intérêt général.
01:47:21 Donc, on laisse les mineurs
01:47:23 monter, si j'ose dire,
01:47:25 dans l'échelle des délits,
01:47:27 jusque parfois des crimes.
01:47:29 Eh bien, moi je pense que, au contraire,
01:47:31 dès le premier délit, il faut la punition.
01:47:33 Une punition certaine, immédiate.
01:47:35 - Il y a une vidéo,
01:47:37 et je prends beaucoup de précaution en en parlant,
01:47:39 qui circule sur les réseaux sociaux,
01:47:41 d'un jeune homme qui semble-t-il
01:47:43 être proche des personnes interpellées
01:47:45 ou vomi, il n'y a pas d'autre mot.
01:47:47 Ça haine par rapport à ceux qui étaient présents
01:47:49 à cette fête.
01:47:51 Finalement, par rapport aussi à une certaine France.
01:47:53 Est-ce qu'une justice, même,
01:47:55 j'allais dire, ferme, peut quelque chose
01:47:57 contre ce poison ?
01:47:59 - Non, mais il y a une approche globale.
01:48:01 Mais si on veut, puisqu'on est sur des faits délitueux,
01:48:03 des crimes,
01:48:05 il faut une fermeté et il faut une révolution judiciaire.
01:48:07 Mais il faut aussi aller
01:48:09 à la racine du mal.
01:48:11 C'est-à-dire à une immigration.
01:48:13 On avait un texte où on a considérablement
01:48:15 durci au Sénat. - Pourquoi vous en parlez au passé ?
01:48:17 Vous savez qu'il va être exclu
01:48:19 à l'Assemblée. - Non, parce qu'on l'a examiné
01:48:21 il y a 15 jours, maintenant il est à l'Assemblée.
01:48:23 Il nous reviendra. J'en parle au passé parce qu'il nous a
01:48:25 quittés, c'est normal, pour faire la navette
01:48:27 à l'Assemblée nationale. Mais on voit bien
01:48:29 qu'on a aujourd'hui un demi-million
01:48:31 d'immigrés, et en plus des immigrés
01:48:33 qui ne veulent plus s'intégrer. Et aussi,
01:48:35 je dois dire, une France qui doute d'elle-même.
01:48:37 Est-ce que, aujourd'hui,
01:48:39 les Français croient suffisamment
01:48:41 en eux-mêmes ? Est-ce que la France croit suffisamment
01:48:43 en elle-même, en ce qu'elle est,
01:48:45 pour se poser en modèle ? - Monsieur Rotailloux,
01:48:47 et les politiques, par exemple, on regarde ce qui s'est passé
01:48:49 quand même, et ça doit interpeller ceux qui nous écoutent
01:48:51 et qui nous regardent. Jean-Luc Mélenchon a réagi.
01:48:53 Mais il a réagi à l'agression
01:48:55 raciste, semble-t-il.
01:48:57 Ça prend cette direction d'un jardinier.
01:48:59 Aucun mot de compassion pour la famille de Thomas.
01:49:01 Mais il faut bien le dire, à l'inverse, l'ensemble
01:49:03 des partis de droite,
01:49:05 et à la droite de la droite, n'a pas réagi
01:49:07 à cette agression-là.
01:49:09 - Est-ce que tout le monde est sommé de choisir
01:49:11 son camp, aujourd'hui, dans ce pays ?
01:49:13 - Non, il ne faut pas faire le tri. Il ne faut pas faire le prix.
01:49:15 - C'est ce qui est en train de se passer. - Mais lorsqu'on est des responsables
01:49:17 publics, il faut aller à la racine.
01:49:19 Et le problème d'Emmanuel Macron et de son gouvernement,
01:49:21 c'est qu'on traite toujours les causes,
01:49:23 mais jamais... On traite, pardon,
01:49:25 les conséquences, mais jamais les causes.
01:49:27 Et, encore une fois, trop d'immigration,
01:49:29 eh bien, c'est facteur
01:49:31 de désordre, d'insécurité et de partition,
01:49:33 de risque, de communautarisme.
01:49:35 - Alors pourquoi avez-vous... - Donc il faut traiter
01:49:37 la justice, mettre fin au laxisme
01:49:39 judiciaire, mais aussi l'aspect
01:49:41 migratoire, parce qu'on n'arrive plus à assimiler,
01:49:43 à intégrer, aujourd'hui. - Et pourtant, vous avez trouvé
01:49:45 un compromis sur le projet de loi et migration
01:49:47 de l'exécutif. Expliquez-nous, je ne comprends pas.
01:49:49 - Il n'y a pas de compromis. Nous avons refait le texte,
01:49:51 vous voyez. Le texte est arrivé avec 27 articles.
01:49:53 Dans ces 27 articles, on les a,
01:49:55 pour beaucoup, modifiés, et en plus,
01:49:57 on en a ajouté beaucoup plus,
01:49:59 puisqu'il va ressortir avec 96 articles.
01:50:01 Ça veut dire plus de régularisation
01:50:03 automatique. Ça veut dire qu'on revient au dispositif
01:50:05 pasqua sur le droit du sol. Ça veut dire
01:50:07 la fin de l'AME. Ça veut dire la fin
01:50:09 des exceptions où, vous savez, on ne pouvait même plus
01:50:11 expulser des gens dangereux qui avaient
01:50:13 commis des crimes de sang, comme
01:50:15 le type qui avait assassiné
01:50:17 Dominique Bernard, le professeur de français. Il était
01:50:19 inexpulsé parce qu'il était arrivé en France
01:50:21 avant 13 ans. On a supprimé tout ça.
01:50:23 - On va y reprendre, par contre. Mais Bruno Rotaïo,
01:50:25 ici même, vous l'avez sans doute entendu, si vous avez
01:50:27 suivi la grande interview sur CNEU Europe 1 avec Gérald Darmanin,
01:50:29 il m'a dit "mais non, pas du tout, c'est pas le texte
01:50:31 du Sénat, et c'est encore moins le texte de Bruno Rotaïo".
01:50:33 - Mais c'est ce qui est
01:50:35 normal. Écoutez, on l'a battu.
01:50:37 Donc, la réaction
01:50:39 d'un homme politique un peu de culot, c'est de dire
01:50:41 "puisqu'il faut feindre
01:50:43 d'organiser les événements lorsqu'on les subit,
01:50:45 c'est tout". Donc, il a sauvé la face
01:50:47 en disant "mais je suis très content, je suis très content".
01:50:49 Sauf que c'est notre texte.
01:50:51 Et la preuve, la meilleure preuve,
01:50:53 c'est que M. Sachaoulier va le détricoter
01:50:55 en commission des lois, et
01:50:57 ensuite dans l'hémicycle, dans quelques jours.
01:50:59 - Alors, preuve contre preuve, parce que dans votre
01:51:01 même parti, si je puis dire, Olivier
01:51:03 Marleix n'est pas du tout sur la même ligne.
01:51:05 Lui, il est opposé à toute forme même de
01:51:07 discussion, d'aboutissement
01:51:09 à un texte, parce que
01:51:11 il est sur une ligne totalement
01:51:13 opposée à l'exécutif, il ne veut pas de compromis.
01:51:15 Vous le comprenez ? - Non mais, je comprends très bien
01:51:17 pourquoi. Parce que Olivier est à la tête d'un groupe
01:51:19 qui est dans l'opposition. Donc, avec ses seuls troupes,
01:51:21 il ne peut pas imprimer la marque. Ce qui est normal,
01:51:23 mais François Mitterrand disait "quand on est dans l'opposition,
01:51:25 on s'oppose". Moi, je suis à la tête
01:51:27 d'un groupe qui est majoritaire. Et moi, j'ai une
01:51:29 responsabilité auprès des Français.
01:51:31 Quand on a la majorité, quand on peut faire passer
01:51:33 des convictions, quand on peut être utile à son
01:51:35 pays, on doit l'être. On ne doit pas
01:51:37 se réfugier dans des postures politiciennes.
01:51:39 Moi, ce que je veux, ce que je veux
01:51:41 d'abord, c'est mettre fin... - Ah ! Posture
01:51:43 politicienne. - Bien, mais...
01:51:45 Pas pour ce qui concerne...
01:51:47 Ce serait une posture politicienne pour moi
01:51:49 qui suis patron d'une majorité,
01:51:51 de ne pas utiliser ce pouvoir,
01:51:53 ce levier pour faire passer mes convictions,
01:51:55 pour que la France demain aille mieux.
01:51:57 - Mais, sert à quoi de crier contre le désordre migratoire ?
01:51:59 Le chaos migratoire, quand on a
01:52:01 les moyens, les leviers pour régler les choses
01:52:03 et de ne pas le faire. - Mais, qui décide ?
01:52:05 Quelle est la ligne chez LLR ? Est-ce qu'il y en a
01:52:07 autant que de personnalités ?
01:52:09 - Mais, notre ligne, elle a été très clairement exprimée.
01:52:11 Nous avons déposé, il y a six mois, avec Éric Chiotti
01:52:13 et Olivier Marlex, deux textes, une loi
01:52:15 ordinaire et une loi constitutionnelle
01:52:17 qui va être discutée. La loi ordinaire,
01:52:19 95% de ce qu'on a mis dans cette
01:52:21 loi ordinaire, on l'a retenue, on l'a votée
01:52:23 au Sénat. Voilà, c'est ça, la réalité.
01:52:25 C'est une ligne et nous l'avons appliquée
01:52:27 parce que nous pensons que c'est bon pour la France.
01:52:29 - Alors, éclairez-nous sur certains points, parce que
01:52:31 ici même, à cette place, hier, le député
01:52:33 communiste Fabien Roussel a parlé
01:52:35 d'un texte inhumain avec la suppression
01:52:37 de l'AME, ou plutôt, a-t-il
01:52:39 fini par préciser Bruno Rotailleau que c'est un
01:52:41 panier de soins très réduit pour les
01:52:43 personnes immigrées ?
01:52:45 Il s'est inquiété en cas de forte pandémie,
01:52:47 épidémie. D'ici à une épidémie, et qu'on
01:52:49 ne soigne pas les personnes qui sont venues.
01:52:51 Alors, on laisse tout cela se propager.
01:52:53 - Sonia Mabrouk, y avait-il avant
01:52:55 1999, l'année où tu as institué pour
01:52:57 2000 l'AME, par la gauche,
01:52:59 y avait-il des pandémies en France ?
01:53:01 - Ben non. Nous sommes le seul
01:53:03 pays européen qui pratique l'AME
01:53:05 généreux pour le panier
01:53:07 de soins, quasiment équivalent
01:53:09 à ceux qui cotisent à la Sécurité sociale.
01:53:11 Y a-t-il en Allemagne, en Suède, des pandémies ?
01:53:13 Bien sûr que non. La réalité,
01:53:15 c'est que nous, la gratuité des soins
01:53:17 pour les clandestins, c'est une pompe aspirante.
01:53:19 Les Français n'en peuvent plus. Pourquoi
01:53:21 est-ce que les Danois, je vous pose cette question,
01:53:23 les Danois, les sociodémocrates et les socialistes,
01:53:25 ont repris en main de façon
01:53:27 très ferme, très brute, la politique migratoire.
01:53:29 Ils sont de gauche pour sauver
01:53:31 leur modèle de protection sociale.
01:53:33 Parce qu'entre les frontières
01:53:35 et la protection sociale, il faut choisir.
01:53:37 Les Américains, d'ailleurs, sont un pays
01:53:39 d'immigration, mais ils n'ont pas de protection sociale.
01:53:41 Nous, c'est l'inverse. Donc,
01:53:43 encore une fois, il faut faire attention.
01:53:45 Et nous ne voulons pas avoir des pompes aspirantes.
01:53:47 Nous l'avons fait aussi sur le regroupement familial.
01:53:49 Nous l'avons fait aussi pour les étudiants.
01:53:51 Nous l'avons fait sur énormément de critères
01:53:53 pour que désormais, la France ne se classe pas
01:53:55 dans la tête des pays européens en disant
01:53:57 "Venez chez nous, on est accueillants". Non.
01:53:59 On ne doit plus être accueillants parce qu'il y a trop d'immigration.
01:54:01 La France, justement, je voudrais qu'on conclue
01:54:03 sur l'état de notre pays.
01:54:05 On a parlé de différents sujets importants,
01:54:07 dont l'attaque de Crépol.
01:54:09 La droite, plus largement, Bruno Rotailleau,
01:54:11 crie à la décivilisation. La gauche
01:54:13 crie à la récupération. Et on a l'impression
01:54:15 qu'au milieu, l'autorité est perdue
01:54:17 dans la race campagne. Cette crise de l'autorité,
01:54:19 comment la résoudre aujourd'hui ?
01:54:21 La crise de l'autorité, elle se résoudra
01:54:23 dans le temps, elle se résoudra dans les familles.
01:54:25 Je suis d'accord pour responsabiliser
01:54:27 les familles lorsque
01:54:29 les familles ne suivent pas leurs enfants
01:54:31 qui ne sont pas assidus à l'école.
01:54:33 Je pense que l'autorité, c'est l'État.
01:54:35 L'autorité, c'est l'État. Et aujourd'hui, on a un État faible.
01:54:37 Un État qui est laxiste.
01:54:39 Gérald Darmanin dit que pour Crépol, c'est une faillite collective.
01:54:41 Il y a quelques semaines, je recevais Gérald Archiq
01:54:43 qui me dit "On a tous failli de manière générale".
01:54:45 Écoutez, il y en a qui ont beaucoup plus failli que d'autres.
01:54:47 Moi, je me souviens, par exemple, sur les expulsions
01:54:49 du temps de Nicolas Sarkozy,
01:54:51 c'était trois fois plus qu'aujourd'hui.
01:54:53 Et les peines planchers avaient été instituées
01:54:55 aussi par la droite.
01:54:57 Donc la gauche a une forme, si j'ose dire,
01:54:59 de laxisme, en tout cas.
01:55:01 Elle déteste
01:55:03 emprisonner, mais on voit bien
01:55:05 que les pays qui ont fait des progrès
01:55:07 en matière de sécurité, comme les Pays-Bas,
01:55:09 eux, c'est la prison très vite.
01:55:11 Des courtes peines, des courtes peines. Donc il faut changer de braquer.
01:55:13 C'est la raison pour laquelle je parle vraiment
01:55:15 d'une révolution pénale. Et encore une fois,
01:55:17 le progressisme, l'angle mort
01:55:19 du progressisme, c'est le régalien, c'est finalement
01:55:21 l'autorité. Le progressisme, c'est un monde
01:55:23 de bisounours. C'est un monde de bisounours.
01:55:25 Il ne faut pas punir parce que les gens seraient
01:55:27 bons par nature. Non, la nature humaine,
01:55:29 malheureusement, a du bon, mais a du mal
01:55:31 aussi. Et il faut sévir
01:55:33 au premier délit parce que sinon,
01:55:35 c'est une pente glissante et c'est toute
01:55:37 la société qui en subit les conséquences.
01:55:39 - Je voudrais conclure par ce sujet,
01:55:41 c'est ce que vous avez vu hier, puisque les images
01:55:43 des massacres du 7 octobre ont également
01:55:45 été diffusées au Sénat, après l'Assemblée,
01:55:47 puis après avoir été diffusées
01:55:49 à certains journalistes.
01:55:51 La question n'est pas
01:55:53 ce que vous avez ressenti face à cela,
01:55:55 c'est est-ce que
01:55:57 ces massacres peuvent être
01:55:59 un jour diffusés à un plus large
01:56:01 public, maintenant que vous les avez vus vous-même ?
01:56:03 - Je ne peux pas le dire.
01:56:05 J'ai horreur
01:56:07 des films d'épouvante,
01:56:09 vous voyez, donc pour moi c'était une vraie épreuve,
01:56:11 52 minutes, mais je voulais regarder
01:56:13 la réalité en face. Et ce qui m'a
01:56:15 le plus choqué, c'est la jouissance
01:56:17 des terroristes, à faire du mal.
01:56:19 Et je me suis dit qu'aujourd'hui, la civilisation,
01:56:21 il y a les smartphones, c'est une civilisation
01:56:23 qui offre
01:56:25 des biens, des services, une technologie
01:56:27 très avancée, mais l'âme humaine
01:56:29 finalement n'a pas progressé. L'âme humaine n'a pas
01:56:31 progressé, et cette part
01:56:33 de mal, elle est préoccupante,
01:56:35 elle pose vraiment un problème en tant que
01:56:37 civilisation, et la civilisation, elle est
01:56:39 là justement, pour faire en sorte que ces
01:56:41 instincts animaux soient bridés.
01:56:43 Donc je pense que la culture, la civilisation,
01:56:45 il faut absolument les faire progresser,
01:56:47 et c'est chacun qui peut le faire progresser,
01:56:49 c'est aussi ensemble, et
01:56:51 la France, qui est une grande nation culturelle,
01:56:53 je pense, oeuvre aussi pour
01:56:55 que notre civilisation, à nous,
01:56:57 puisse progresser. Mais ces images sont
01:56:59 épouvantables, et j'ai acquis une certitude,
01:57:01 c'est qu'il ne peut pas y avoir de paix avec
01:57:03 le Hamas, il ne peut pas y avoir, on ne peut
01:57:05 pas transiger, en tout cas avec
01:57:07 l'islamisme, ce n'est pas possible, ce n'est pas possible.
01:57:09 Mais on peut conclure un accord
01:57:11 avec le Hamas pour les autres. Provisoirement,
01:57:13 mais on devra l'éradiquer, comme on doit
01:57:15 essayer d'éradiquer tous ces mouvements
01:57:17 qui veulent notre mort, qui veulent en réalité
01:57:19 la destruction de notre
01:57:21 civilisation. Merci Bruno Retailleau,
01:57:23 c'était votre grande interview ce matin, et bonne journée à vous.
01:57:25 CNews, il est bientôt 8h30,
01:57:31 merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invité
01:57:33 Bruno Retailleau, président du groupe
01:57:35 LR au Sénat. Vous avez entendu Bruno
01:57:37 Retailleau nous dire "il ne peut pas
01:57:39 y avoir de paix avec
01:57:41 le Hamas, avec tous ces mouvements
01:57:43 qui veulent notre destruction,
01:57:45 il ne peut pas y avoir de paix avec le
01:57:47 Hamas", nous a dit Bruno Retailleau.
01:57:49 On va y revenir. L'équipe
01:57:51 de la matinale est là, on est avec Chana
01:57:53 Lusto, on est avec le docteur Brigitte Millot,
01:57:55 bonjour Brigitte, bonjour, rejoint, on est avec Gautier
01:57:57 Lebret, on est avec Alexandra Blanc,
01:57:59 Harold Iman évidemment, et
01:58:01 Guillaume, l'actualité
01:58:03 à la une depuis le début de cette matinale,
01:58:05 c'est évidemment cet accord,
01:58:07 accord trouvé entre le gouvernement
01:58:09 israélien et le Hamas,
01:58:11 portant sur la libération de
01:58:13 50 otages du Hamas,
01:58:15 en échange de prisonniers
01:58:17 palestiniens. Notre dispositif,
01:58:19 on est avec Anthony Esteve,
01:58:21 en direct d'Israël, avec
01:58:23 Harold Iman également, qui est
01:58:25 avec nous sur ce plateau,
01:58:27 vous allez entendre des témoignages, j'en étais, il y a
01:58:29 une heure, en direct avec le porte-parole de Tsal,
01:58:31 Olivier Rafowitz. 50 otages
01:58:33 du Hamas devraient donc être libérés, en échange
01:58:35 de prisonniers palestiniens,
01:58:37 accord trouvé cette nuit,
01:58:39 accord qui comporte également un engagement
01:58:41 israélien à respecter une
01:58:43 trêve à Gaza, attention on ne parle pas de cesser le
01:58:45 feu, c'est bien une trêve.
01:58:47 Le Quai d'Orsay espère des libérations
01:58:49 de Français parmi les otages,
01:58:51 c'est une information que l'on
01:58:53 vient d'apprendre, Paris espère des
01:58:55 libérations de Français, nos
01:58:57 frères d'Europe 1 évoquent
01:58:59 la libération possible de
01:59:01 3 otages français, on va
01:59:03 y revenir. 9 individus
01:59:05 interpellés, dont certains étaient
01:59:07 en fuite après le meurtre du
01:59:09 jeune Thomas, lors du bal à
01:59:11 Crépol, que sait-on d'eux, de leur profil ?
01:59:13 On verra ça dans un
01:59:15 instant. Une marche blanche
01:59:17 pour rendre hommage à Thomas, elle
01:59:19 partira à 13h30 du lycée du
01:59:21 jeune homme à Romance-sur-Isère et se terminera
01:59:23 à son club de
01:59:25 rugby, on sera en direct
01:59:27 avec Michael De Santos.
01:59:29 A tout de suite, Michael.
01:59:31 Et puis d'ici 9h, on sera également en direct
01:59:33 avec Philippe Labrault, vous connaissez
01:59:35 Philippe Labrault, bien sûr, qui était aux
01:59:37 Etats-Unis il y a 60 ans, c'était
01:59:39 il y a 60 ans,
01:59:41 jour pour jour, l'assassinat de
01:59:43 John Fitzgerald Kennedy, Philippe
01:59:45 Labrault qui va témoigner ce matin.
01:59:47 Accord de trêve trouvé
01:59:49 entre Israël et le Hamas, le gouvernement israélien
01:59:51 a donné son feu vert cette nuit, 50
01:59:53 otages libérés sur
01:59:55 4 jours des femmes,
01:59:57 des enfants, selon
01:59:59 Washington, en échange de prisonniers
02:00:01 palestiniens qui seront remis en liberté
02:00:03 par Israël, Shana. Et le début de cette
02:00:05 pause humanitaire sera annoncé dans les prochaines
02:00:07 24h, selon le Qatar.
02:00:09 On rejoint tout de suite nos envoyés spéciaux en Israël,
02:00:11 Antoine Estève avec Olivier Gangloff derrière
02:00:13 la caméra. Antoine, que sait-on
02:00:15 très concrètement de cet accord ?
02:00:17 Alors c'est un accord évidemment multi-parti,
02:00:21 vous avez bien 20 femmes
02:00:23 et 30 enfants dans la liste qui a été publiée
02:00:25 par le gouvernement israélien. De son
02:00:27 côté, le Hamas a confirmé ces informations
02:00:29 pendant la nuit, il parle lui de 150
02:00:31 prisonniers, donc de guerre
02:00:33 principalement, qui sont détenus dans des
02:00:35 prisons en Israël, qui sauront
02:00:37 échanger avec ces otages
02:00:39 du 7 octobre dernier.
02:00:41 Evidemment, sur les conditions même du
02:00:43 cessez-le-feu, vous le disiez pour l'instant, évidemment il n'y a pas
02:00:45 de cessez-le-feu, mais sur les conditions de cette trêve
02:00:47 on sait maintenant qu'il y aura plusieurs conditions
02:00:49 comme par exemple le survol
02:00:51 des drones au-dessus de la bande de Gaza
02:00:53 qui ne seront interdits de 10h à
02:00:55 16h pour faire toujours ce couloir
02:00:57 humanitaire entre le nord et le sud.
02:00:59 Et puis il y aura aussi des conditions concernant
02:01:01 évidemment les soldats sur place, mais tout cela
02:01:03 évidemment ça va être précisé dans le courant de la journée.
02:01:05 Juan, vous êtes sur la dune
02:01:07 en face de Ziklim,
02:01:09 vous êtes en Israël, que se passe-t-il
02:01:11 autour de vous ? Est-ce que les bombardements continuent ?
02:01:13 Alors effectivement, on a
02:01:17 reconnu de matinées aussi fortes
02:01:19 en termes de bombardements depuis que nous sommes arrivés
02:01:21 ici au lendemain des attaques du 7 octobre.
02:01:23 Des bombardements extrêmement forts,
02:01:25 aériens évidemment, avec ces quartiers
02:01:27 de Beïtanoun derrière nous qui sont
02:01:29 visés principalement par ces frappes
02:01:31 aériennes, mais aussi des combats au sol.
02:01:33 Beaucoup, beaucoup de combats au sol,
02:01:35 des tirs d'artillerie légère et de
02:01:37 mitraillettes qu'on entend très régulièrement
02:01:39 tout près de cette frontière où nous nous trouvons.
02:01:41 Alors il faut savoir quand même que plusieurs
02:01:43 sources sur la bande de Gaza font état
02:01:45 d'une attaque israélienne très importante ce matin
02:01:47 à Nousirat qui abritait des membres du
02:01:49 Hamas. Elle aurait fait 47 morts.
02:01:51 Les villes de Al-Bala
02:01:53 et aussi d'Arajal, tout façon visées
02:01:55 en ce moment même par des frappes aériennes. D'autres
02:01:57 sources palestiniennes évoquent là aussi plusieurs
02:01:59 dizaines de morts. Vous le voyez, évidemment
02:02:01 les combats vont continuer pendant
02:02:03 une bonne partie de la journée. Le corridor
02:02:05 humanitaire va-t-il s'ouvrir cet après-midi ? On
02:02:07 vérifiera, on essaiera de vérifier pour vous, bien sûr,
02:02:09 cette information. Antoine Estève,
02:02:11 merci beaucoup Antoine, avec Olivier
02:02:13 Gangloff. Olivier Rafowitz,
02:02:15 porte-parole de l'armée israélienne,
02:02:17 était en direct avec nous à 7h30.
02:02:19 Il a expliqué qu'en dépit de la
02:02:21 trêve négociée avec le Hamas, la
02:02:23 guerre ne s'arrêtait pas pour autant. Écoutez.
02:02:25 L'armée israélienne
02:02:27 et Forza Azzal sur le terrain, qui sont
02:02:29 à Gaza en guerre
02:02:31 contre le Hamas, vont
02:02:33 s'adapter évidemment aux clauses et à
02:02:35 la trêve prévue pour
02:02:37 l'échange. Mais il faut savoir
02:02:39 que durant cette trêve,
02:02:41 la guerre ne s'arrête pas.
02:02:43 La guerre ne s'arrête pas, nous allons
02:02:45 également être extrêmement vigilants pour
02:02:47 sécuriser nos troupes, nos forces sur le
02:02:49 terrain, parce que c'est toujours très sensible
02:02:51 ces situations-là. Le Hamas
02:02:53 est en face avec des armes,
02:02:55 avec des hommes, avec des volontés
02:02:57 de tuer, d'attaquer,
02:02:59 de bombarder, donc
02:03:01 grande prudence du côté des Forza Azzal sur le terrain.
02:03:03 Mais évidemment, nous allons
02:03:05 nous adapter et respecter
02:03:07 les clauses de l'accord qui étaient, cette nuit
02:03:09 d'ailleurs, décidées par le gouvernement israélien.
02:03:11 De nombreuses réactions,
02:03:13 évidemment. Berlin salue à l'instant
02:03:15 une avancée qu'il faut mettre
02:03:17 à profit pour apporter de l'aide
02:03:19 dit
02:03:21 la diplomatie allemande.
02:03:23 Et puis il y a eu cette réaction
02:03:25 française. Paris salue
02:03:27 également cet accord.
02:03:29 Paris qui espère
02:03:31 la libération d'otages français.
02:03:33 Harold Imane.
02:03:35 Oui, c'est la ministre Catherine Colonna
02:03:37 qui s'est exprimée
02:03:39 sur une radio publique
02:03:41 ce matin pour expliquer
02:03:43 que la France saluait
02:03:45 l'accord et nos confrères d'Europe
02:03:47 ont appris que trois
02:03:49 Français seraient parmi
02:03:51 les 50 otages
02:03:53 qui seront libérés.
02:03:55 Donc on en reste là pour l'instant.
02:03:57 Les Israéliens n'ont pas
02:03:59 obtenu la libération
02:04:01 uniquement des binationaux.
02:04:03 Il y a aussi des Israéliens
02:04:05 100% qui vont être
02:04:07 libérés. L'espoir des familles
02:04:09 et des otages après l'annonce
02:04:11 de cet accord. Olivier a trois
02:04:13 proches détenus par l'organisation
02:04:15 terroriste. Il était en direct avec nous
02:04:17 à 6h30. Il a exprimé son inquiétude
02:04:19 concernant l'état physique et psychique
02:04:21 dans lequel il pourrait retrouver ses proches.
02:04:23 Écoutez. On se pose
02:04:25 la question aussi évidemment de savoir dans quel état
02:04:27 ils vont être physiques d'abord.
02:04:29 Vu ce qui s'est passé
02:04:31 le jour du 7 octobre. Et après
02:04:33 peut-être. Et puis si, qu'est-ce qu'ils
02:04:35 ont vu vraisemblablement leur
02:04:37 kibouz brûlé, détruit.
02:04:39 Est-ce qu'ils ont vu leur grand-mère, leur cousine assassinée.
02:04:41 Ils ont dû voir les survivants
02:04:43 qui ont réussi à se cacher, à quitter le kibouz
02:04:45 de Niros. Ils ont vu des choses épouvantables.
02:04:47 Neuf personnes
02:04:49 ont été interpellées dans l'enquête sur
02:04:51 l'agression ultra-violente à Crépole
02:04:53 qui a conduit à la mort
02:04:55 de Thomas. 16 ans. Deux ont été
02:04:57 arrêtés à Roman-sur-Isère. Les sept
02:04:59 autres étaient à Toulouse pour fuir
02:05:01 probablement vers l'Espagne. Peut-être au-delà.
02:05:03 Pour eux, l'auteur du
02:05:05 coup de couteau, parmi eux
02:05:07 pardon, l'auteur du coup de couteau qui a tué
02:05:09 Thomas. "Ils m'ont enlevé mon
02:05:11 Thomas". C'est ce que dit la mère de l'adolescent
02:05:13 à nos confrères de Paris-Madechana.
02:05:15 Oui, dans cet entretien, Isabelle, c'est son nom,
02:05:17 parle de son fils. C'était un jeune
02:05:19 homme plein de vie, très aimé de ses amis.
02:05:21 Quelqu'un sans problème, très sage.
02:05:23 Il va y avoir une marche blanche
02:05:25 cet après-midi pour rendre hommage à Thomas.
02:05:27 Une marche blanche qui va partir à 13h30
02:05:29 du lycée où l'adolescent a été scolarisé.
02:05:31 Une marche blanche qui va se terminer
02:05:33 au club de rugby
02:05:35 où il jouait. Michael Dos Santos,
02:05:37 vous êtes en direct de ce lycée.
02:05:39 C'est de là que va s'élancer
02:05:41 la marche à 13h30, en tout début
02:05:43 d'après-midi.
02:05:45 Oui, une marche d'un peu
02:05:49 plus d'un kilomètre qui
02:05:51 devrait se conclure au stade du rugby
02:05:53 club Romanet-Péageois,
02:05:55 là où l'adolescent de 16 ans
02:05:57 évoluait. Dans le cortège,
02:05:59 on devrait retrouver le président du club
02:06:01 que l'on a pu croiser hier, ému aux larmes,
02:06:03 ainsi que des joueurs et des amis
02:06:05 de Thomas. On attend également
02:06:07 des lycéens scolarisés ici,
02:06:09 dont certains étaient présents à ce bal.
02:06:11 Des vigiles qui protégeaient la salle,
02:06:13 mais surtout de nombreux, très nombreux
02:06:15 habitants de Crépole
02:06:17 et des villages voisins
02:06:19 qui appréciaient énormément
02:06:21 la famille de Thomas.
02:06:23 Des parents, un frère qui devrait,
02:06:25 a priori, figurer en tête de cortège
02:06:27 et qui ont demandé à ce que
02:06:29 cette marche ne soit pas politisée,
02:06:31 qu'elle soit apolitique. Reste en tout cas
02:06:33 à savoir si les élus, les militants
02:06:35 vont respecter cette consigne.
02:06:37 A noter, et pour terminer,
02:06:39 que certains, une minorité,
02:06:41 ne souhaitent pas participer
02:06:43 à cette marche. Ils craignent
02:06:45 d'éventuels débordements et la présence
02:06:47 d'amis de certains des agresseurs
02:06:49 présumés ou encore tout simplement
02:06:51 des perturbateurs.
02:06:53 Merci beaucoup, Michael De Santos.
02:06:55 Merci en direct
02:06:57 de Romand-sur-Isère. On va la suivre, évidemment,
02:06:59 cette marche blanche sur
02:07:01 CNews. Vous ne manquerez rien.
02:07:03 13h30. On accueille
02:07:05 à présent Philippe Labrault.
02:07:07 Je vous le disais dans les titres. C'est aujourd'hui
02:07:09 le 60e anniversaire de l'assassinat
02:07:11 de John Fitzgerald Kennedy.
02:07:13 C'était le 22 novembre
02:07:15 1963.
02:07:17 Le monde entier
02:07:19 était sous le choc.
02:07:21 Les États-Unis étaient sous le choc. Le monde entier
02:07:23 était sous le choc. Philippe Labrault. Bonjour,
02:07:25 Philippe. Bonjour.
02:07:27 Journaliste, écrivain, évidemment,
02:07:29 patron de médias.
02:07:31 Vous étiez
02:07:33 en reportage aux États-Unis
02:07:35 il y a 60 ans pour la grande
02:07:37 émission de télévision "Cinq colonnes
02:07:39 à la une" sur le campus de Yale dans le
02:07:41 Connecticut. Merci
02:07:43 beaucoup d'être avec nous ce matin. Je voulais
02:07:45 que vous nous racontiez
02:07:47 qu'on revive avec vous ce qui s'est passé
02:07:49 ce 22 novembre 1963.
02:07:51 Déjà, comment vous l'avez appris l'assassinat de Kennedy ?
02:07:53 Je l'apprends sur le campus
02:07:55 de Yale, effectivement, où je suis en train de travailler
02:07:57 pour "Cinq colonnes" et je vois arriver
02:07:59 un garçon qui court, qui traverse le campus
02:08:01 en hurlant quelque chose que je ne comprends
02:08:03 pas et petit à petit on comprend ce
02:08:05 qu'il dit. Il dit "The president has been
02:08:07 shot". Il répète ça comme une mantra
02:08:09 "The president has been shot". On a tiré
02:08:11 sur le président. C'est d'ailleurs le titre
02:08:13 d'un de mes livres. Et donc, moi,
02:08:15 je laisse tout tomber. J'appelle
02:08:17 François, dont j'étais évidemment le reporter.
02:08:19 Il me dit "Tu laisses tomber la télé
02:08:21 "Cinq colonnes, tu fonces".
02:08:23 Je prends la voiture, je arrive à New York
02:08:25 et je prends un avion le lendemain matin. J'arrive à
02:08:27 Dallas, samedi matin.
02:08:29 Je monte dans un taxi pour
02:08:31 m'emmener immédiatement au commissariat de police
02:08:33 et je dis au driver, au conducteur
02:08:35 "Dis donc, quand même, quelle tragédie ?"
02:08:37 Et il me répond avec son accent texan
02:08:39 "It was about time".
02:08:41 Ce qu'il voulait dire.
02:08:43 Il était grand temps. Vous voyez l'atmosphère.
02:08:45 Donc j'arrive là-bas,
02:08:47 au commissariat de police, il y a 300 journalistes,
02:08:49 toutes les télés qui sont là.
02:08:51 Il n'y a que deux Français d'ailleurs, que je journaliste.
02:08:53 Ma chance, c'est que je suis sur le territoire.
02:08:55 Et il y a François Peloux,
02:08:57 un membre de l'AFP.
02:08:59 Et là, j'assiste à une sorte
02:09:01 de confusion
02:09:03 totale et
02:09:05 en même temps d'amateurisme. Parce que,
02:09:07 par exemple, Oswald, que je vois passer
02:09:09 devant moi, puisqu'on est tous là,
02:09:11 au rez-de-chaussée à regarder Oswald qui descend
02:09:13 le plus du premier étage,
02:09:15 accompagné du capitaine Wilfrids,
02:09:17 avec son nez tout rouge,
02:09:19 parce qu'il aimait beaucoup le bourbon.
02:09:21 Et je vois, et on voit à travers
02:09:23 les tweets, que quand il interroge
02:09:25 Oswald, il n'y a pas
02:09:27 de magnétophone, il n'y a pas de secrétaire,
02:09:29 il n'y a pas de prise de note. Il est là, il parle comme ça.
02:09:31 Ils sont avec l'assassin présumé
02:09:33 du président des États-Unis, l'homme
02:09:35 le plus important du monde en ce moment.
02:09:37 Ce jeune homme de 24 ans
02:09:39 qui d'ailleurs voulait être le plus célèbre
02:09:41 au monde. Et j'assiste
02:09:43 et j'observe un certain amateurisme,
02:09:45 et bien entendu de la confusion,
02:09:47 ce qui est normal. C'était un
02:09:49 événement considérable, et vous pensez bien
02:09:51 que la police de Dallas n'était pas tout à fait
02:09:53 à la hauteur du problème.
02:09:55 Néanmoins, on a obtenu
02:09:57 assez vite un nombre d'éléments
02:09:59 qui ont prouvé, selon
02:10:01 moi, que c'était Lee Orwell, Harvey Oswald,
02:10:03 qui avait effectivement tué le président
02:10:05 et personne d'autre.
02:10:07 Je fais partie des gens qui croient qu'il n'y a pas de complot,
02:10:09 mon cher Romain.
02:10:11 Vous connaissez évidemment
02:10:13 les journalistes par cœur. J'allais vous poser la question,
02:10:15 quelle est votre conviction 60
02:10:17 ans après ? Est-ce que c'est bien
02:10:19 Lee Orwell, est-ce qu'il y avait un deuxième tireur ?
02:10:21 Est-ce qu'il y avait
02:10:23 un complot ? Qu'est-ce que
02:10:25 vous vous dites ?
02:10:27 Beaucoup de questions. Beaucoup de questions. Il faut
02:10:29 essayer de résumer. On n'a pas beaucoup de temps.
02:10:31 Malheureusement.
02:10:33 Il y a un nombre précis
02:10:35 d'éléments qui, évidemment,
02:10:37 accablent Oswald.
02:10:39 C'est lui qui achète l'arme du crime.
02:10:41 Il nettoie le fusil mais il laisse une empreinte de sa peau
02:10:43 de main sur l'arme. La veille,
02:10:45 le jeudi soir, il passait chez sa femme. Il a laissé
02:10:47 son alliance sur le lavabo et
02:10:49 quelques jours avant, il lui avait dit "je serai
02:10:51 un des hommes les plus célèbres du monde, tu vas voir,
02:10:53 je vais faire quelque chose". C'est un homme
02:10:55 frustré, malheureux, solitaire
02:10:57 et tout à fait marginal
02:10:59 qui avait d'ailleurs déjà tiré six mois
02:11:01 auparavant sur un général
02:11:03 d'extrême droite au Texas.
02:11:05 Le FBI l'avait un peu contrôlé
02:11:07 mais ne l'avait pas assez bien suivi.
02:11:09 Et d'ailleurs, selon moi, le FBI
02:11:11 s'est très très mal comporté. Ils n'ont pas
02:11:13 réussi à comprendre qui était Oswald.
02:11:15 Bon, il y a ça. Il y a, évidemment,
02:11:17 les empreintes sur l'arme.
02:11:19 Il y a le fait qu'il est positif au test
02:11:21 de la paraffine. Le fait que quand il descend
02:11:23 de l'immeuble et qu'il s'en va en courant
02:11:25 chez lui, qu'est-ce qu'il fait quand il arrive chez lui ?
02:11:27 Il prend un pistolet, il le met dans sa poche
02:11:29 et il repart en courant. Vers où ?
02:11:31 Vers la station d'autobus qui mène au Mexique
02:11:33 parce qu'il veut s'évader. Pourquoi
02:11:35 il veut s'évader ? Expliquez-moi, s'il y a un complot.
02:11:37 Et là,
02:11:39 il est croisé par un policier
02:11:41 qui a eu, évidemment, le signalement
02:11:43 du suspect, parce que déjà le signalement est donné.
02:11:45 Cet homme s'appelle Tipit.
02:11:47 Il se lève, sort de sa voiture pour contrôler
02:11:49 l'identité d'Oswald. Oswald prend son
02:11:51 pistolet et lui file
02:11:53 quatre balles dans la poitrine.
02:11:55 Et il le tue. Il y a douze témoins.
02:11:57 Donc, pourquoi Oswald tue
02:11:59 Tipit ? Sinon, parce qu'il est coupable
02:12:01 et qu'il ne veut pas être arrêté. Donc, il y a
02:12:03 un certain nombre d'éléments comme ça qui font
02:12:05 que, selon moi, évidemment,
02:12:07 il y a d'autres gens qui ne pensent pas
02:12:09 cela, cet homme est seul
02:12:11 et il a agi seul pour toutes sortes
02:12:13 de raisons, psychiques, psychologiques,
02:12:15 politiques. Et vous savez,
02:12:17 quand je dis "moi", je ne suis pas seul.
02:12:19 Il y a un grand journaliste, François Dufour,
02:12:21 c'est le garçon qui publie mon quotidien
02:12:23 sur le journal "Pour les enfants".
02:12:25 Il a d'ailleurs sorti une
02:12:27 formidable publication
02:12:29 que je recommande à tout le monde, parce qu'il y a
02:12:31 vraiment tout, là, tout. Vous pourrez
02:12:33 l'obtenir sur Internet. Il y a
02:12:35 Laurent Geoffroy, vous l'avez
02:12:37 souvent vu sur votre antenne, qui est journaliste
02:12:39 et historien. Et il y a aux Etats-Unis
02:12:41 trois grands historiens, Caro, Dalek
02:12:43 et Manchester, qui ont eux aussi
02:12:45 la théorie de ce que j'appelle
02:12:47 en gros, on va essayer d'être
02:12:49 un peu bref,
02:12:51 la tragédie sans raison.
02:12:53 C'est un concours de circonstances,
02:12:55 selon moi, et c'est une tragédie sans raison.
02:12:57 Alors, deuxième tireur,
02:12:59 on n'a toujours pas la preuve, ça fait 60 ans
02:13:01 qu'on cherche, il y a des bouquins
02:13:03 qui sont en ce moment qui nous expliquent
02:13:05 pourquoi pas un troisième ou un quatrième.
02:13:07 Nous attendons, nous, les sceptiques,
02:13:09 la preuve du contraire.
02:13:11 Tant qu'il n'y a pas la preuve,
02:13:13 il y a l'énigme. Je ne dis
02:13:15 pas que nous avons raison, mais je dis
02:13:17 quand même que
02:13:19 arrêtons le complotisme et essayons
02:13:21 simplement
02:13:23 d'observer, d'examiner les faits.
02:13:25 Vous êtes journaliste,
02:13:27 les faits, c'est ça qui compte.
02:13:29 – Je souris parce que c'est ça aussi
02:13:31 qui fait qu'on a envie d'en parler encore
02:13:33 et si, et si, et si,
02:13:35 et je pense que dans 60 ans
02:13:37 encore, on en parlera, et si il y a un deuxième tireur,
02:13:39 et si, bon.
02:13:41 – Oui, c'est l'énigme, faisons vos masques de fer.
02:13:43 L'énigme par excellence.
02:13:45 Je ne dis pas que j'étais la vérité,
02:13:47 certainement pas, mais je dis qu'attention,
02:13:49 attention,
02:13:51 à publier toutes sortes de
02:13:53 fables,
02:13:55 littéralement, de romans,
02:13:57 littéralement,
02:13:59 on trompe,
02:14:01 on déforme la vérité,
02:14:03 la vérité des faits, la vérité historique.
02:14:05 Par exemple, le fameux film d'Oliver Stone,
02:14:07 il est tellement bon que tout le monde
02:14:09 y a cru, mais c'est du cinéma.
02:14:11 Stone a inventé des scènes, a inventé des personnages,
02:14:13 mais comme c'était du cinéma,
02:14:15 l'opinion publique a considéré que
02:14:17 ce qu'il racontait était vrai.
02:14:19 Ben non, pas tout à fait. La vérité,
02:14:21 c'est beaucoup plus dur, et vous le savez,
02:14:23 tous les matins, vous le faites,
02:14:25 vous et vos confrères autour de vous,
02:14:27 essayez de cerner une vérité.
02:14:29 - Et toute l'équipe qui vous écoute,
02:14:31 Philippe, merci beaucoup, Philippe Labraud.
02:14:33 Et je cite évidemment votre livre "Écrits américains,
02:14:35 œuvres choisies",
02:14:37 qui vient de sortir aux éditions Galimar,
02:14:39 collection, quarto.
02:14:41 Voilà, "Écrits américains, œuvres choisies",
02:14:43 signé Philippe Labraud.
02:14:45 Et puis il y a votre émission, bien sûr, sur C8,
02:14:47 que vous allez enregistrer
02:14:49 "L'essentiel chez Labraud".
02:14:51 - Merci beaucoup. - Merci à vous, Philippe.
02:14:53 Merci, Philippe Labraud.
02:14:55 Ça fait toujours énormément plaisir d'avoir
02:14:57 Philippe Labraud sur l'antenne.
02:14:59 Il est 8h46,
02:15:01 c'est "La Santé", tout de suite, avec le Dr Millaud.
02:15:03 Votre programme,
02:15:07 avec Mystérieux Repulpant,
02:15:09 le sérum antiâge global aux venins de serpents
02:15:11 par Garancia.
02:15:13 - Bonjour, Dr Brigitte Millaud.
02:15:15 - Bonjour. - Vous nous parlez ce matin
02:15:17 de la gastroparesie,
02:15:19 encore appelée "syndrome de l'estomac paresseux",
02:15:21 maladie dont souffre Emma Koch,
02:15:23 15 ans, incroyable talent,
02:15:25 dont la dernière prestation
02:15:27 à la télévision a été vue
02:15:29 27 millions de fois en novembre.
02:15:31 On va en écouter un
02:15:33 court extrait, et après,
02:15:35 vous nous direz tout sur ce syndrome.
02:15:37 On écoute.
02:15:39 - C'est mes beuhs, c'est mon cri
02:15:41 Mais voilà ton prix
02:15:43 Voilà, voilà, voilà, voilà
02:15:49 Voilà juste ici
02:15:51 Mon oreille, mon vie
02:15:53 Comme je griffe, comme je ris
02:15:55 Mais voilà ton rubri
02:15:57 - Emma Koch, dites-nous tout.
02:16:01 - 15 ans, je vous encourage vraiment à aller voir
02:16:03 sa prestation.
02:16:05 - Émission de télé-réalité.
02:16:07 - Non, elle avait gagné effectivement
02:16:09 le Speed, il y a deux ans.
02:16:11 Et là, elle a fait une prestation
02:16:13 avec André Rieu, qui est absolument sublime.
02:16:15 Tout le monde pleure dans la sistance, c'est magique.
02:16:17 Bref, le syndrome
02:16:19 de l'estomac paresseux,
02:16:21 en fait gastroparesie, gastro, ça veut dire
02:16:23 estomac, paresie, c'est une paralysie
02:16:25 partielle. C'est un syndrome
02:16:27 qui touche environ
02:16:29 4% de la population, mais avec
02:16:31 des formes très variées, des formes plutôt
02:16:33 légères, et des formes graves,
02:16:35 dont souffre Emma Koch, d'ailleurs, on va y revenir.
02:16:37 Alors, ce qu'il faut comprendre,
02:16:39 il faut repartir de la digestion.
02:16:41 La digestion, l'objectif
02:16:43 de la digestion, c'est quoi ? C'est de transformer
02:16:45 les aliments en nutriments
02:16:47 et en énergie, dont toutes nos cellules
02:16:49 ont besoin, dont le corps a besoin.
02:16:51 La digestion,
02:16:53 c'est un transit, c'est à peu près
02:16:55 7 mètres de système
02:16:57 digestif à traverser.
02:16:59 Et
02:17:01 au début, c'est volontaire, c'est vous qui décidez
02:17:03 de manger, c'est vous qui mâchez,
02:17:05 c'est conscient. C'est vous qui
02:17:07 avalez, tout ça, c'est conscient.
02:17:09 Mais après, dès que vous avez avalé, ça vous
02:17:11 échappe complètement. C'est pas vous
02:17:13 qui décidez combien de temps ça va rester dans l'ésophage,
02:17:15 qu'est-ce qui va se passer dans l'estomac,
02:17:17 dans l'intestin grêle, dans le colon, etc.
02:17:19 Et c'est une espèce de
02:17:21 chorégraphie
02:17:23 totalement coordonnée, orchestrée,
02:17:25 le temps est défini
02:17:27 pour chaque passage, etc.
02:17:29 Et normalement, donc, une fois
02:17:31 que ça arrive, que ça a passé l'ésophage,
02:17:33 ça arrive dans l'estomac,
02:17:35 et là, les aliments doivent
02:17:37 rester à peu près 3 à 4 heures
02:17:39 dans l'estomac. Sauf qu'avec
02:17:41 un estomac paresseux, ça ne va pas
02:17:43 rester 3 à 4 heures, et ça va entraîner
02:17:45 des symptômes terribles. Ce que
02:17:47 je vous propose de voir, c'est à gauche
02:17:49 ce qui se passe dans un estomac
02:17:51 normal, on va le voir sur ce schéma,
02:17:53 vous voyez à gauche, dans l'estomac,
02:17:55 il y a de l'acide chlorhydrique.
02:17:57 Donc les aliments, quand ils arrivent là-dedans,
02:17:59 ils vont être détruits, ils vont être détruits
02:18:01 mécaniquement, parce qu'il va y avoir des mouvements,
02:18:03 des contractions toutes les 20 secondes de l'estomac,
02:18:05 et chimiquement.
02:18:07 Et ensuite, une fois que c'est bien liquide,
02:18:09 ça va passer le petit sphincter,
02:18:11 sphincter c'est un muscle, vous voyez, en bas de l'estomac,
02:18:13 et ça va arriver dans l'intestin grêle.
02:18:15 Après, quand
02:18:17 on a une parésie
02:18:19 de l'estomac, un estomac
02:18:21 paresseux, que se passe-t-il ? On voit bien
02:18:23 il y a beaucoup plus
02:18:25 de liquide, d'aliments,
02:18:27 avec de l'acide chlorhydrique,
02:18:29 sauf que quand ça remonte
02:18:31 l'acide chlorhydrique,
02:18:33 l'estomac il est préparé, pour ça il y a une paroi épaisse,
02:18:35 il y a du mucus, tout ça,
02:18:37 mais l'ésophage il n'est pas préparé,
02:18:39 donc ça va brûler, vous voyez, ça remonte,
02:18:41 on voit bien le petit liquide bleu qui remonte,
02:18:43 et en bas,
02:18:45 au contraire, le sphincter lui, il va se
02:18:47 fermer, donc ça ne va pas passer
02:18:49 dans l'intestin grêle.
02:18:51 Donc ça va entraîner des symptômes terribles,
02:18:53 ça va entraîner des brûlures
02:18:55 du liquide qui remonte dans l'ésophage,
02:18:57 un reflux gastro-ésophagien
02:18:59 avec des brûlures, des douleurs terribles,
02:19:01 des nausées, des vomissements,
02:19:03 mais après, surtout,
02:19:05 comme le bol alimentaire
02:19:07 ne va pas passer, donc on ne va pas
02:19:09 récupérer des nutriments, de l'énergie,
02:19:11 etc., il va y avoir une perte
02:19:13 de poids,
02:19:15 avec des conséquences qui peuvent être
02:19:17 redoutables. Et ma coque,
02:19:19 il y a eu un retard de croissance, puisqu'elle
02:19:21 en souffre depuis toute petite, elle,
02:19:23 avec une forme grave, un retard
02:19:25 de croissance terrible, des douleurs horribles,
02:19:27 et donc elle,
02:19:29 elle vit en étant nourrie
02:19:31 avec une sonde qui arrive
02:19:33 directement au niveau de l'intestin
02:19:35 grêle, donc qui court-circuit cet
02:19:37 estomac puisqu'il ne fonctionne plus,
02:19:39 et qui arrive dans l'intestin grêle, et elle
02:19:41 est nourrie en permanence par deux pompes
02:19:43 qui envoient comme ça les aliments
02:19:45 de manière à ce qu'elles puissent fonctionner,
02:19:47 c'est essentiel. Bon, après, là,
02:19:49 on parle d'une forme grave, mais il y a
02:19:51 plusieurs formes. Alors quand ce sont des formes
02:19:53 assez légères, ce que l'on peut conseiller,
02:19:55 c'est de fractionner les repas,
02:19:57 de faire des tout petits repas, des repas mixés,
02:19:59 des repas liquides, 6,
02:20:01 7, 8 fois par jour.
02:20:03 Après, ce qu'on peut faire,
02:20:05 ce que j'ai oublié de vous montrer, c'est que,
02:20:07 sur le schéma, si on peut revenir au schéma,
02:20:09 c'est que dans les causes, bien souvent,
02:20:11 il y a une cause nerveuse, parce que
02:20:13 tout ça, c'est énervé
02:20:15 par le nerve vague que l'on voit là, en jaune,
02:20:17 sur le bord de l'estomac,
02:20:19 à gauche. Donc, c'est ce nerve-là
02:20:21 qui, bien souvent, est atteint
02:20:23 et provoque cette
02:20:25 paralysie partielle de l'estomac.
02:20:27 - On naît avec cette maladie ?
02:20:29 - Alors, on naît avec, ou parfois,
02:20:31 elle peut arriver. Ça peut être suite
02:20:33 à une chirurgie, avec une erreur
02:20:35 chirurgicale. Ça peut être suite à un diabète.
02:20:37 Ça peut être aussi, parfois, dû à des médicaments.
02:20:39 Dans quel cas, on enlève les médicaments.
02:20:41 Mais voilà, c'est important. Je vous mets tout de même
02:20:43 les principaux symptômes de cette maladie
02:20:45 pour savoir quand il faut y penser.
02:20:47 C'est quand on a
02:20:49 l'impression, au bout de deux cuillères,
02:20:51 qu'on est déjà
02:20:53 rassasié. Pertre de poids, nausée,
02:20:55 vomissement, douleur à l'estomac,
02:20:57 reflux gastro-œsophagien, ballonnement.
02:20:59 Et on va terminer par cette jeune fille qui
02:21:01 a trouvé sa voix, c'est le cas de le dire,
02:21:03 et qui va beaucoup mieux depuis
02:21:05 qu'elle peut faire
02:21:07 ce qui la passionne.
02:21:09 Elle chante, mais on va remettre quand même le son.
02:21:11 C'est tellement magique.
02:21:13 Je vous encourage vraiment
02:21:15 à aller voir ses images
02:21:17 quand elle chante, c'est remarquable.
02:21:19 ...
02:21:21 Voilà, voilà,
02:21:23 voilà, voilà
02:21:25 juste ici, mon oreille,
02:21:27 mon vif, comme je veux.
02:21:29 C'était votre programme avec
02:21:31 Mystérieux Repulpant, le sérum antiâge
02:21:33 global aux venins de serpents par
02:21:35 Garancia.
02:21:37 - 8h53,
02:21:39 on se retrouve demain matin dès 5h55.
02:21:41 Dans un instant, c'est l'heure des pros.
02:21:43 Pascal Prost et ses invités. Belle journée.
02:21:45 ...