Qui fera partie des 50 otages libérés comme cela est prévu par l'accord passé entre Israël et le Hamas ? Pour l'heure aucune information n'est donnée aux familles, familles dont fait partie Hadas Kalderon dont les deux enfants de 12 et 16 ans et le mari ont été enlevés le 7 octobre. Nous avons pu la joindre ce matin. Il était 9 heures à Paris.
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00:00 qui fera partie des 50 otages libérés par le Hamas,
00:04 comme cela est prévu par l'accord passé entre Israël et justement le Hamas.
00:08 Pour l'heure, aucune information n'est donnée aux familles.
00:11 - Famille dont fait partie Adas Calderon, dont les deux enfants de 12 et 16 ans,
00:16 son mari également, ont été enlevés le 7 octobre.
00:18 Nous avons pu la joindre ce matin, il était 9h à Paris,
00:22 et je vous propose d'écouter cet entretien.
00:24 - Bonjour Adas Calderon, merci beaucoup d'être avec nous sur RTL depuis Tel Aviv.
00:29 Madame, vous veillez avec d'autres familles devant le quartier général de Tsaïl.
00:33 Quel mot employez ce matin ? C'est l'espoir, l'attente interminable, la peur.
00:38 Comment vous sentez-vous après cet accord ?
00:40 - Je suis très heureuse que cet accord ait été signé.
00:45 Ça me donne de l'espoir, ça me permet de respirer un peu.
00:50 Mais en fait on ne sait pas.
00:54 Ça va rester encore très dur.
00:58 Marie, le père de mes enfants, est encore là-bas.
01:00 Donc ma lutte n'est pas finie.
01:03 Mais au moins j'espère voir mes enfants.
01:06 Je l'espère, parce que tous les enfants ne sont pas sur la liste de l'accord.
01:12 Et je ne sais pas si mes enfants sont sur la liste.
01:14 - Vous ne savez pas si les membres de votre famille, si vos enfants sont sur cette liste ?
01:20 - Non, je ne sais pas.
01:22 J'espère, je prie, et j'espère.
01:26 Parce que ce ne sont pas tous les enfants.
01:30 Ça prend du temps de les trouver.
01:32 Ils ont été séparés, certains sont avec le djihad, d'autres avec le hamas.
01:36 On ne sait jamais.
01:38 - Cela fait des semaines que vous êtes mobilisés, tous les jours.
01:41 Est-ce que vous avez confiance dans la nature de cet accord ?
01:46 - Oui, oui j'y crois.
01:49 Je pense que c'est très important, cet accord est très important.
01:53 Parce qu'il va ouvrir la voie à d'autres accords, pour qu'ils reviennent.
02:00 Il n'y a pas de vraie confiance entre les deux parties.
02:04 Alors si ça marche, si cet accord marche, ça va ouvrir la voie à d'autres accords.
02:10 - Adas, RTL révèle ce matin que votre mari, le père des enfants, a bien été enlevé.
02:17 L'une des premières otages israéliennes libérées, Yoshéved Livshitz, explique l'avoir croisée.
02:24 Vous étiez au courant de ça ? Vous étiez au courant qu'elle l'avait croisée ?
02:27 - Oui, oui. Elle l'a vue le premier jour, lorsqu'ils ont été kidnappés.
02:32 - Est-ce que vous avez pu parler à Yoshéved Livshitz ?
02:36 - Oui, je lui ai parlé.
02:38 Elle vient du même kiboutz que moi.
02:41 Je sais qu'elle a été retenue dans des tunnels, souterrains.
02:45 Ça a été très dur avec elle.
02:48 Elle ne savait pas si c'était le jour ou la nuit.
02:50 Elle était très faible. Elle a été très traumatisée.
02:54 Ils ont été très brutaux avec elle.
02:57 Elle a eu des fractures. Elle a été séparée des enfants.
03:01 Et elle ne savait plus où ils étaient.
03:03 Et elle m'a dit qu'il était blessé.
03:06 Et on ne sait rien maintenant. On ne sait rien de lui maintenant.
03:10 - Adas, l'accord prévoit que la Croix-Rouge pourra aller visiter les autres otages,
03:18 ceux qui ne seront pas libérés cette fois.
03:21 - J'espère. J'en serais très heureuse si cela se concrétisait.
03:30 Jusqu'à présent, ça fait 47 jours, personne n'est venu les voir.
03:35 Voir s'ils étaient en bonne santé, s'ils étaient vivants ou morts.
03:40 C'est incroyable.
03:43 Pas de Croix-Rouge, pas d'UNICEF qui s'occupe des enfants. Personne.
03:50 - Adas, si vous deviez lancer un nouvel appel ce matin, que demanderiez-vous et à qui ?
03:57 - Je dirais ne les oubliez pas. Ne les oubliez pas.
04:02 Il faut encore se battre pour eux, pour tous ceux qui sont encore là-bas.
04:06 240, peut-être 200 maintenant, qui sont des citoyens, des hommes, des femmes, des innocents, des enfants.
04:14 Il faut se battre pour eux, pour les ramener tous à la maison, indemnes et en bonne santé.
04:19 - Et à vos enfants, que dites-vous ce matin, Adas ?
04:22 - Il me manque tant. Il me manque tant.
04:25 Je veux les voir, les prendre dans mes bras et pleurer avec eux.
04:29 Je veux qu'ils sortent de cet enfer, que cet enfer se termine.
04:34 Parce que personne ne mérite cela. Personne.