La grande interview : Karl Olive

  • l’année dernière
Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Bonjour Karl Olivain, la grande interview de Karl Oliv, député Renaissance des Yvelines sur CNews et sur Europe 1.
00:07 La mort de Thomas Cézanne bouleverse la France.
00:10 Des individus violents ont attaqué à coups de couteau des jeunes qui faisaient la fête.
00:15 Ça y est, on est arrivé à ce que Gérard Collomb redoutait, à savoir une France qui était côte à côte et qui est maintenant face à face. On y est ?
00:23 D'abord on a une victime innocente d'une violence aveugle, c'est plus loin, plus haut et presque plus fort dans la haine.
00:32 C'est inacceptable, faite par des voyous. On va même dire le mot "racaille", il a été employé.
00:39 Et comme à l'habitude on le retrouve très vite, et le travail qui est fait par les services du ministère de l'Intérieur est très efficace.
00:47 On attend une réponse qui soit à la hauteur de ses délits. Mais on le dit souvent, et malheureusement c'est un triste sort à répétition.
00:57 Il faut vraiment avoir la main ferme, et c'est la raison pour laquelle, et tant mieux, notamment les renforts, les recrutements dans le domaine de la justice vont être là.
01:08 Karl Oliv, on ne va pas se voiler la face, ce n'est pas uniquement une fête de village qui s'est mal terminée avec des bagarres.
01:13 Un ministre s'est confié au Figaro après avoir échangé en marge du Conseil des ministres, mercredi dernier, avec Gérald Darmanin, qui lui a montré les identités des suspects.
01:23 Le ministre qui a échangé avec Gérald Darmanin se confie au Figaro, anonymement. Il dit "ils sont français les suspects, mais pas un seul n'a un nom à consonance française".
01:34 Vous verrez ce que ça suscitera dans le pays. Cette affaire traumatise légitimement nos compatriotes.
01:41 C'est un ministre du gouvernement qui parle. Il faut remettre des règles et de l'ordre, sinon le pays partira à volo.
01:48 Ce n'est pas une fête de village qui a dégénéré, ce qui s'est passé à Crépeaule samedi dernier.
01:51 Non, on a le vrai sujet, je le dis souvent et sur votre plateau notamment, d'un vrai sujet de relation de l'autorité à l'État,
01:59 que ce soit avec les policiers, les pompiers, les enseignants, les élus, et on le voit bien.
02:03 Mais là ce ministre dit "ils sont français, mais pas un seul n'a un nom à consonance française".
02:07 Oui, il ne faut pas en faire une généralité, mais c'est souvent le cas. Il faut le dire, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt.
02:12 Pour autant, il faut que les sanctions soient fermes. Et à partir du moment où il y a ce délit, il faut de l'exemplarité et de la célérité
02:21 dans le retour que doit faire l'institution judiciaire. Comme d'ailleurs ça s'est produit au niveau des émeutes.
02:27 J'espère que la réactivité de la justice au moment des émeutes, cette exception qui a été saluée par les Français, devienne la réactivité.
02:36 La justice a été assez sévère avec les émeutiers ?
02:39 En tout cas, elle a été très réactive, et elle a été, pardon de le dire, beaucoup plus sévère.
02:43 Et la justice fait son travail. On doit quand même se satisfaire de voir que pour la première fois dans ce pays,
02:50 il y a une augmentation de 6% du budget de la justice. Mais encore une fois, et je suis d'accord, il nous faut des sanctions qui soient fermes.
02:57 Parce que c'est ce qu'attendent les Français.
02:59 On parle de deux Frances. Après la mort de Thomas, ses amis, sa famille ont fait preuve d'énormément de dignité.
03:04 Il n'y a pas eu de voiture qui ont brûlé. Vous ne craignez pas qu'à terme, les victimes se rebellent.
03:11 Les victimes s'arment, qui aident les personnes qui veuillent protéger les fêtes de village.
03:18 On voit des vigiles dans des écoles. Quel est votre point de vue ?
03:22 Mon point de vue, c'est que ce ne sera pas le cas si, et seulement si, on a à côté, je dirais, de ces arrestations,
03:29 de ces souvent placées en garde à vue, des réponses qui soient à la hauteur des délits de la part de la justice.
03:37 Et j'insiste sur cette relation à l'autorité de l'État sur tous les endroits de notre société.
03:43 Sans quoi, oui, certains auront la tentation de se faire justice soi-même.
03:47 Alors qu'est-ce qu'on change très concrètement ?
03:51 Très concrètement, à la minute, je vais redire ce que je dis souvent, à la minute, par exemple, où vous touchez un policier,
03:58 à la minute où vous touchez un élu, vous touchez à la République et vous abimez la France et vous fragilisez les Français.
04:04 C'est ce qui s'est passé là encore. Donc il faut avoir la main ferme et on va retrouver cette main ferme,
04:10 notamment sur ces délinquants, dans le projet de loi Immigration. Et tant mieux.
04:15 Ce projet de loi, j'espère bien qu'on ne va pas tergiverser.
04:17 On va y aller. Le tueur présumé de Thomas est sous le coup d'une interdiction de port d'armes depuis septembre.
04:23 Il n'a que 20 ans. C'est une mesure qui a été totalement inutile, de fait, qui n'a pas protégé Thomas.
04:29 Qu'est-ce qu'on change ? Il y a eu une décision de justice, mais ça n'a pas mis cet individu hors d'état de nuire.
04:35 Il va être hors de nuire de toute façon. Malheureusement, maintenant, il le sera hors d'état de nuire.
04:40 Excusez-moi, mais après un drame qu'on aurait peut-être pu éviter.
04:43 Romain Désarmes, on va se dire les choses. On ne pourra jamais mettre un policier derrière chaque Français,
04:49 derrière tous les délinquants qui pullulent.
04:53 Là, il y a eu une décision de justice qui n'a pas été appliquée.
04:55 Qu'est-ce qu'on peut faire pour que les décisions de justice soient appliquées et des conséquences concrètes ?
05:01 Protège les Français.
05:03 Je ne veux pas être dans l'Iraq à Faucon parce que c'est très facile et je ne veux pas me cacher derrière mon petit doigt.
05:07 Mais ces personnes-là, il faut à la minute où elles commettent un délit,
05:10 il faut absolument qu'elles soient mises effectivement hors d'état de nuire et qu'elles soient arrêtées
05:17 et qu'elles soient mises peut-être derrière les barreaux et peut-être dans des institutions où elles n'ont pas à sortir.
05:24 Est-ce qu'il faut mettre fin à l'excuse de minorité ?
05:28 Je pense en tout cas qu'il y a un sujet là-dessus.
05:32 Et il faut aussi que les parents soient dans la boucle.
05:36 Je répète, est-ce qu'il faut mettre fin à l'excuse de minorité, oui ou non ?
05:40 Je pense que c'est un sujet qu'il faut mettre sur la table et qu'on doit pouvoir partager ensemble avec les collègues, certainement.
05:46 Vous parliez des parents, comment est-ce qu'on accroît la responsabilisation des parents ?
05:51 Certains ont totalement abandonné et ils sont responsables de ce que font leurs enfants.
05:56 Oui, on ne va pas généraliser non plus parce que les familles monoparentales, c'est compliqué, il faut discuter avec les parents.
06:01 Et puis derrière, quand par exemple à Poissy, je mets le pouvoir d'achat citoyen
06:07 où on donne de la réduction pour s'inscrire dans une association sportive ou culturelle
06:13 et que la nuit on a un gamin de 12 ans qui vient casser un abribus,
06:17 on suspend ou on supprime le fait de responsabiliser les parents, de brandir la menace du portefeuille.
06:24 Mais ça fonctionne et on n'a pas besoin de l'État en l'occurrence sur le fait.
06:28 En revanche, il faut du courage et c'est ce qu'attendent les Français.
06:30 Car le livre "Députés Renaissance" des Evelyn, je voudrais vous entendre également sur ce qui s'est passé à Dublin cette nuit.
06:36 Des centaines d'Irlandais qui ont mené une sorte d'expédition punitive dans un quartier à forte population immigrée
06:44 après qu'un individu a agressé des gens à coup de couteau à la sortie d'une école.
06:47 Ces Irlandais sont issus de la mouvance droite radicale anti-immigration.
06:53 Comment analysez-vous ce qui s'est passé à Dublin cette nuit, ces dernières heures ?
06:59 Et est-ce que ça vous inquiète ?
07:01 Oui, ça m'inquiète et je vais vous dire pourquoi.
07:03 Parce que j'ai un de mes garçons qui vit à Dublin, qui vit à quelques centaines de mètres de l'endroit où ça s'est passé.
07:09 Quand on va à Dublin, Dublin est considéré comme l'un des endroits les plus paisibles de notre belle Europe.
07:17 C'est la manifestation encore une fois de ras-le-bol.
07:19 On ne va pas se cacher, ce n'est pas une excuse.
07:21 Mais on voit bien que la France n'est pas un microclimate dans ce sujet-là.
07:25 Et ce ras-le-bol, il entraîne quoi ?
07:27 Il entraîne l'extrême droite qui arrive tranquillement au pouvoir.
07:30 On l'a vu aux Pays-Bas, on l'a vu il y a quelques semaines en Slovaquie.
07:34 On a un ras-le-bol. Et pourquoi on a un ras-le-bol ?
07:36 C'est qu'à un moment donné, il faut vraiment avoir le courage de dire les choses, ça souvent on l'a, et de faire les choses en face.
07:44 Et il faut condamner ce qui s'est passé, que ce soit de l'extrême droite, de l'extrême gauche, évidemment.
07:49 Mais c'est la manifestation d'un ras-le-bol.
07:51 Vous me demandez si je suis inquiet ? Oui, je suis inquiet.
07:53 Je ne suis pas simplement inquiet pour nos amis irlandais, je suis aussi inquiet pour notre beau pays.
07:58 Ce qui vous inquiète, c'est que vous pensez que ça peut se produire en France ?
08:01 Monsieur Désarbes, pardon de le dire, mais on voit bien que ce qui se passe là en Irlande, malheureusement ce qui se passe en Israël, a des répercussions, des secousses.
08:11 Aussi dans notre pays, bien sûr qu'il faut être inquiet.
08:14 C'est pour ça qu'il ne faut pas tergiverser quand on a des sanctions à prendre.
08:17 Il y a eu en Italie Giorgia Melloni, aux Pays-Bas cette semaine Gert Wilders.
08:23 C'est donc toute l'Europe qui envoie un message assez dirigeant, un message anti-immigration, c'est ça ?
08:31 Non, je ne dirais pas un message anti-immigration, je dis simplement un message entre la réciprocité, entre les droits et les devoirs.
08:37 Un message où on doit appliquer la loi, on ne doit pas l'interpréter.
08:40 Un message où il faut du courage, un message où on n'a pas à tout attendre de l'État.
08:44 Un message où celles et ceux qui viennent ici polluer l'immense majorité de Français,
08:49 qui ne veulent qu'une chose, c'est vivre tranquillement de façon citoyenne.
08:53 Ces gens-là n'ont rien à faire effectivement chez nous.
08:55 Il faut que ces délinquants, parfois étant étrangers, pardon de le dire, rentrent chez eux.
09:00 Le projet de loi immigration arrivera début décembre à l'Assemblée.
09:03 Il a été modifié par les sénateurs républicains, emmené par Bruno Retailleau.
09:07 Vous défendez quelle version du texte, vous ?
09:09 Ce que je peux vous dire, c'est que j'espère que ce texte ne passera pas en 49.3.
09:13 Je défends un texte qui soit très clair.
09:16 Vous y croyez ?
09:17 Oui, j'y crois.
09:18 Il ne passe pas en 49.3 ?
09:20 Non seulement j'y crois, mais il le faut.
09:22 Il le faut parce que sinon ce serait un très mauvais signal.
09:24 Et je le dis aussi à mes collègues républicains, qu'ils ne se trompent pas.
09:29 Ça fait plusieurs présidentielles où le texte immigration faisait aussi partie du programme.
09:35 D'ailleurs comme le programme de retraite, on peut ne pas être d'accord sur tout.
09:38 Je pense que le signal qui est envoyé par le Sénat est un bon signal.
09:41 Il faut que nous travaillions avec la Commission des lois, c'est le cas actuellement.
09:45 Gérald Darmanin va être omniprésent sur ce sujet comme sur d'autres.
09:49 Et effectivement, j'y crois.
09:50 Et je crois, encore une fois, mais il ne faut pas que ce texte passe en 49.3
09:54 parce que les Français ne comprendraient pas sur les sujets qu'on a évoqués par avant.
10:00 Il prévoit notamment dans sa version réécrite par les sénateurs, la fin de l'aide médicale d'État,
10:06 la suppression des barrières à l'expulsion des étrangers délinquants,
10:09 le resserrement du regroupement familial.
10:11 Vous êtes d'accord avec ça ?
10:12 Oui, il y a 4000 délinquants étrangers aujourd'hui qui ne peuvent pas être renvoyés chez eux
10:18 parce que les textes de loi ne le permettent pas.
10:21 Avec ce texte, ce sera possible.
10:23 Mais il ne réduira pas l'immigration ?
10:26 Romain Désarmes, on ne peut pas dire qu'il nous faut un texte d'immigration
10:32 et puis derrière se dire qu'on n'a pas encore voté le texte.
10:34 Et on se dit que ça ne suffira pas, comment on ne peut pas voter le texte ?
10:37 Il faut derrière appliquer...
10:38 Expulser des illégaux, ce n'est pas réduire l'immigration ?
10:41 Non mais il ne faut pas qu'on soit une passoire.
10:44 On a une part à prendre, ok, mais il ne faut pas qu'on soit une passoire.
10:48 La France ne doit pas être une passoire d'immigration.
10:52 Il faut assumer cela.
10:53 C'est ça qu'attendent les Français.
10:55 Car le Livre, vous allez déposer cet après-midi une proposition de loi
10:58 pour autoriser à nouveau le cumul des mandats
11:01 entre les fonctions de maire et de député et de maire et de sénateur.
11:08 Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
11:10 En 2014, le 14 février 2014, il y a une loi qui est passée
11:13 pour mettre fin au cumul député-maire.
11:15 C'est-à-dire que le maire ne pouvait plus être député.
11:17 A l'époque, il y avait 250 maires députés à l'Assemblée nationale.
11:21 En 2017, zéro. En 2022, zéro.
11:24 Il manque un souffle de terrain.
11:26 Les Gilets jaunes, qui ont brandi le sujet des Gilets jaunes en premier au président de la République ?
11:32 Ce sont les maires.
11:33 Ce qui s'est passé pour les retraites ?
11:34 Les maires savent expliquer.
11:36 Ce qui s'est passé sur les émeutes ?
11:38 On peut prendre la température des maires.
11:40 Il ne s'agit pas de mettre de dos à dos les députés qui viennent de la société civile.
11:44 Ils sont très efficaces et formidables.
11:46 Mais se priver des élus qui sont privés...
11:49 Ces mesures anti-déconnexion ?
11:51 Oui, exactement.
11:52 Et puis se priver des maires qui sont plébiscités par les Français,
11:55 c'est quelque chose qui ne fonctionne pas.
11:58 Donc, effectivement, j'ai un appel à co-sénature.
12:01 Le président de la République est plutôt favorable.
12:03 Le président Larcher est totalement favorable.
12:05 Vous en avez parlé avec Emmanuel Macron ?
12:06 Bien sûr.
12:07 J'en ai parlé hier, j'en ai parlé...
12:08 Ça fait plusieurs années que je ne parle pas.
12:09 J'imagine.
12:10 Il vous dit quoi ?
12:11 Il y est plutôt favorable.
12:12 Après, il faut que ce soit encadré.
12:14 Et le président Larcher, de la même manière.
12:18 C'est quelque chose que j'ai partagé avec Hervé Marseille, le sénateur centriste.
12:22 Oui, il nous faut de nouveau les députés maires à l'Assemblée, les sénateurs maires.
12:27 Et encore une fois, je le dis, ce n'est pas un cumul.
12:29 Ce n'est pas un cumul d'anémonité.
12:31 Parce que ça, c'est une vaste hypocrisie.
12:32 On est plafonnés, donc ce n'est pas un sujet.
12:34 C'est un cumul d'expérience.
12:35 Et si on veut réduire la fracture démocratique dans notre pays, alors ici on a une première pierre qui peut faire façonner l'édifice.
12:41 Je voulais vous entendre également sur ce qui se passe en Israël, évidemment.
12:44 Car le Hamas a tué 40 Français le 7 octobre dernier.
12:49 Pourquoi il n'y a pas eu de cérémonie d'hommage ?
12:52 D'abord, je veux dire avec beaucoup d'émotion.
12:55 Parce que vous le savez, je me suis rendu sur place avec une délégation parlementaire.
12:59 Les premiers, une semaine après, j'ai vu les images terribles.
13:03 Et Israël doit se défendre par rapport à cette organisation terroriste.
13:10 Évidemment, en respectant les populations civiles palestiniennes.
13:13 Le Hamas, ce n'est pas la Palestine.
13:15 Et la Palestine, ce n'est pas le Hamas.
13:17 Moi, ce que je constate aujourd'hui, Romain Desarmes, c'est que le travail de toutes celles et ceux qui sont intéressés et qui sont actifs sur le sujet,
13:27 commence à porter ses fruits.
13:29 Il faut s'en féliciter.
13:30 La libération des otages aujourd'hui, on l'espère, ce sera cet après-midi, des 13 premiers otages et des enfants.
13:37 Je le dis avec beaucoup d'émotion parce que le film que j'ai vu était terrible.
13:40 Et on voit ces enfants qui voient exploser leur papa devant eux.
13:44 Et je veux dire que ça va dans le bon sens.
13:47 Et c'est ça le plus important à côté de tout.
13:49 Il y a 13 otages qui vont être libérés.
13:51 Il y en aura 130 également, prisonniers palestiniens qui seront libérés.
13:56 Il faut qu'on aille dans ce sens-là.
13:58 Parce qu'on ne peut pas se passer de ces otages.
14:01 Est-ce qu'il faudra un jour rendre hommage à ces victimes françaises du Hamas ?
14:06 Mais bien sûr.
14:07 Bien sûr que le moment...
14:08 Et est-ce que ça ne vous manque pas ?
14:09 Est-ce que le président de la République n'aurait pas dû adresser un signe plus clair aux victimes, aux proches des victimes, aux proches des otages ?
14:18 Le président de la République a été celui, lorsqu'il s'est déplacé, qui a vu l'ensemble des présidents du Proche-Orient comme personne d'autre ne l'a fait.
14:29 Je pense qu'aujourd'hui, la libération des otages, on ne va pas décerner des prix de quoi que ce soit.
14:34 Mais chacun y a contribué.
14:36 Il faut s'en féliciter.
14:37 C'est ça le plus important.
14:38 Ça c'est le fond.
14:39 Et puis derrière, sur la forme, viendra le moment où il y aura les cérémonies d'hommage.
14:43 Mais pour l'instant, la priorité des priorités, c'est la libération des otages.
14:47 Et la sauvegarde des populations civiles en Israël et en Palestine.
14:52 Merci beaucoup, Karl Oliv.
14:53 C'était la grande interview de Karl Oliv, député Renaissance des Yvelines.
14:56 Merci d'être venu ce matin sur CNews et sur Europe 1.
15:00 [Musique]
15:04 [SILENCE]

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