Christophe Urios : "Clermont c'est la classe"

  • l’année dernière
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Sports
Transcript
00:00 Je ne pensais pas reprendre, voilà, l'année.
00:02 Je ne voulais pas prendre un club en cours de saison.
00:05 Parce que, pour plein de raisons.
00:07 Mais la première, c'est que je ne me sentais pas prêt.
00:09 Franchement, c'était pas facile pour moi.
00:12 Mais comme à chaque fois qu'on se fait virer.
00:14 J'avais été toujours étonné d'une phrase,
00:16 d'une remarque qu'avait faite José Mourinho,
00:18 qui est un coach que j'adore.
00:20 Et il disait, "On devient un vrai entraîneur,
00:23 "on devient un vrai entraîneur,
00:25 "on devient un vrai entraîneur,
00:27 "on devient un vrai entraîneur."
00:29 On devient un vrai entraîneur quand on se fait virer une première fois.
00:32 Et je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire, en fait.
00:35 En fait, je l'ai compris quand je me suis fait virer.
00:38 Que c'est plus pareil, après.
00:40 Ce club, pour moi, c'est la classe, en fait.
00:46 J'aime cette mentalité.
00:48 Celle de, ben voilà, de faire les choses proprement,
00:53 de construire les choses, de travailler,
00:56 de chercher ailleurs, ce qui se fait aussi.
00:59 Honnêtement, je suis en adéquation,
01:01 et je me retrouve dans ce projet.
01:03 Et moi, maintenant, je commence à prendre mes marques.
01:05 Je suis à l'aise avec le club. Au début, ce n'était pas le cas.
01:07 Parce que j'avais beaucoup de retenue,
01:10 parce que je m'étais fait lourder.
01:12 Donc il fallait aussi que je retrouve cette confiance.
01:15 Parce que moi, j'ai besoin, comme tous les entraîneurs,
01:18 j'ai besoin d'être en confiance pour être bon.
01:20 - Vous avez beaucoup d'expérience,
01:22 vous avez fait grandir beaucoup de clubs.
01:24 C'est compliqué, du coup, quand on arrive dans un club ici,
01:26 quand on sait que c'est la classe,
01:28 mais qu'il faut relancer un peu tout.
01:30 - Moi, j'ai toujours pensé, j'ai toujours compris
01:32 que la SME, c'était construite autour d'une valeur
01:35 qui était importante, celle du travail.
01:38 Du travail, des choses laborieuses,
01:40 faire tout le temps, à l'image de la région,
01:42 à l'image de quelle entreprise magnifique de Michelin aujourd'hui.
01:46 Ce monde ouvrier, ce monde populaire.
01:49 Et quand je suis arrivé ici, je me suis aperçu
01:51 qu'il y avait un problème quelque part,
01:55 parce qu'on n'était pas aligné avec cette valeur.
01:57 C'était un peu perdu.
01:59 Par exemple, je vais parler du premier match de la saison à Rio,
02:01 je pourrais parler du match de Lyon,
02:03 où en fait, on n'est pas une équipe.
02:05 Donc, on n'est pas une équipe,
02:07 parce que justement, on n'est pas transcendé
02:09 par cette valeur, quoi, qui est celle du travail.
02:12 - Nous, on n'est pas à l'aise avec l'inconfort.
02:14 Comme si on avait un peu le cul dans le confit, tu vois.
02:16 - De temps en temps, il faut aussi des petites piqûres de rappel.
02:18 - Il y a des piqûres de rappel fortes.
02:20 Il y en a eu quelques-unes, et je pense,
02:22 et notamment à Lyon.
02:24 Mais il y a surtout celle de Toulon, ce week-end,
02:26 sur lequel je ne pensais pas que ça puisse nous arriver.
02:30 Et puis finalement...
02:32 - Mais là, vous avez pris la responsabilité, pour le coup.
02:34 En disant, ce n'est pas la faute de mes joueurs,
02:36 c'est moi qui ai mal préparé.
02:38 - Moi, j'ai pris la responsabilité, parce que je le pense.
02:40 Et c'est vrai que sur le coup,
02:42 et notamment dans la préparation de la semaine,
02:44 je n'ai pas été fin.
02:46 Avant d'arriver au match,
02:48 je savais que ça pouvait nous arriver,
02:50 parce que je l'avais senti tout au long de la semaine.
02:52 Et ce qui me gêne, ce qui me déçoit de moi,
02:54 c'est que je n'ai pas réussi à les remettre dans le sens de la marche.
02:56 - Et du coup,
02:58 comment est-ce qu'on prépare un déplacement
03:00 au Stade Toulousain, après cette semaine-là ?
03:02 - Pour se refaire, il y a mieux,
03:04 comme déplacement.
03:06 On a bien eu le temps.
03:08 On a bien vu, avec les Toulonais,
03:10 les petits Toulonais, ils sont venus chez nous,
03:12 ils avaient fait bouger un peu les lignes.
03:14 Et finalement, ils ont fait un match incroyable
03:16 sur l'engagement, sur la persévérance,
03:18 sur la solidarité,
03:20 sur les valeurs du rugby, en fait.
03:22 Donc, on va aller à Toulouse.
03:24 Ils avaient beaucoup, évidemment, d'humilité.
03:26 C'est une équipe qui n'est pas facile à jouer, évidemment.
03:28 Ils sortent d'un résultat
03:32 qui, sûrement, ne leur va pas bien.
03:34 Parce que quand tu perds
03:36 contre 4 le derby,
03:38 c'est toujours...
03:40 Je connais la musique, je sais comment ça se passe,
03:42 je l'ai tellement vécu.
03:44 C'est une équipe qui doit se préparer pour nos ressorts, évidemment.
03:46 Mais on a besoin de hausser le ton,
03:48 de monter le niveau
03:50 et faire en sorte que ce match
03:52 de Toulon, finalement, c'est un accident.
03:54 Aujourd'hui, l'ambition, c'est de retrouver le haut du tableau
03:56 et de se qualifier.
03:58 Sous-titrage Société Radio-Canada
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