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L'ouverture ce matin au parc des expositions de Montpellier du SITEVI 2023, le salon international des filières viticoles, vinicole, arboricole et oleicole.
Un rendez-vous très important et très attendu par tous les professionnels de ces différents secteurs.
Et en particulier des professionnels du vin.
Un salon qui cette année s'ouvre dans un contexte particulièrement tendu dans la viticulture.
Samedi, plusieurs milliers de viticulteurs venus de tout le sud de la France, ont manifesté devant l'hotel de ville de Narbonne pour exprimer les nombreuses difficultés que connaît leur profession: taxe Trump, baisse de la consommation, aléas climatiques......
D'autres manifestations pourraient suivre dans l'avenir.
Une rencontre entre viticulteurs et le ministre de l'agriculture aura lieu ce mercredi soir, en préfecture, avant la visite de Marc Fesneau au Sitevi.
On en parle ce matin avec Rémi Dumas, vice président national de JA, anciennement Jeunes Agriculteurs.

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Transcription
00:00 On vous pose une question chaque matin sur France Bleu Héro, hier grosse réunion,
00:03 qu'est-ce qu'on va leur poser comme question ?
00:05 Buvez-vous moins de vin ?
00:07 - Tout simplement ! Pourquoi s'embarrasser avec des questions compliquées ?
00:10 - La question est assez simple mais il y a une raison à ça, évidemment.
00:12 - Parce qu'il y a effectivement le monde viticole qui attend un rendez-vous très important
00:17 à partir d'aujourd'hui pendant trois jours au Parc des Expositions de Montpellier,
00:21 c'est le Cité Vie 2023, le salon de la viticulture,
00:25 des filières viticole, vinicole, arboricole et oléicole.
00:29 On vous demande ce matin, parce qu'on n'arrête pas de le dire,
00:31 on n'arrête pas de l'entendre, que la consommation de vin en France est en baisse.
00:35 Alors on a eu l'idée de vous demander à vous si effectivement vous buvez moins de vin qu'avant,
00:40 vous êtes une petite majorité à dire oui, vous êtes 225 à avoir voté,
00:44 vous pouvez continuer à le faire pendant un petit quart d'heure,
00:47 vous êtes 38% à dire oui, vous êtes 36% à dire non autant qu'avant,
00:51 vous êtes 18% à dire je n'en bois pas,
00:54 et vous êtes 8% à dire non j'en bois même un petit peu plus.
00:57 Alors si vous en buvez moins, vous pouvez nous appeler au 04 67 58 6000,
01:01 si vous en buvez autant qu'avant, vous pouvez également vous exprimer,
01:03 et si vous en buvez beaucoup plus, vous pouvez nous appeler,
01:06 mais quand même il faut qu'on puisse vous comprendre.
01:08 - Beaucoup plus, un petit peu plus qu'avant.
01:09 - Un petit peu plus qu'avant, effectivement.
01:11 04 67 58 6000, l'antenne vous est ouverte,
01:13 vous pouvez donc prendre la parole sans aucun problème.
01:15 Rémi Dumas, vice-président national des jeunes agriculteurs et viticulteurs
01:19 à Saint-Geniès-des-Morgues est notre invité ce matin, Guillaume.
01:21 - Bonjour Rémi Dumas. - Bonjour.
01:23 - Merci d'être venu nous rejoindre, vous allez aller au Cité Vie évidemment,
01:26 dès aujourd'hui, c'est un rendez-vous très attendu,
01:29 auquel participera aussi le ministre de l'Agriculture Marc Feuneau,
01:33 puisqu'il est annoncé dès demain soir à Montpellier,
01:35 et ira visiter le salon après-demain jeudi,
01:38 et j'en profite pour dire qu'il sera à ce micro,
01:40 a priori normalement à votre place à la même heure, jeudi matin,
01:43 puisqu'il a accepté notre invitation.
01:45 Cette rencontre avec le ministre, elle est importante aussi en parallèle du Cité Vie, Rémi Dumas ?
01:51 - Bien sûr, elle est importante, parce qu'aujourd'hui,
01:54 le monde agricole en général, mais le monde viticole particulièrement chez nous,
01:58 est en grande détresse.
01:59 Il y a eu effectivement une grosse manifestation samedi à Narbonne,
02:02 où on était 6000 vignerons, avec souvent les familles, les femmes, enfants aussi,
02:07 pour montrer qu'il y a quand même un avenir dans notre filière.
02:11 Mais la colère est bien présente, il y a plusieurs facteurs.
02:16 Alors bien sûr, vous avez parlé de déconsommation du vin,
02:18 un petit chiffre, la consommation française, c'est moins 70% en 60 ans.
02:23 Donc c'est énorme.
02:24 Et encore une fois, en fait, plusieurs facteurs là-dessus,
02:28 on ne va peut-être pas y revenir,
02:30 mais en plus de tout ça, s'ajoute une hausse de la vie, comme tout le monde,
02:34 donc des charges qui ont progressé.
02:36 Pour produire un hectare de vignes par rapport à 2019, ça a pris 20% par exemple.
02:42 Donc c'est énorme.
02:43 Par contre, en même temps, le prix du vin, lui, est resté stable, voire abaissé.
02:49 - D'autant que vous mettez quand même un point d'honneur ici,
02:51 dans la région et dans le département, à faire un vin de qualité,
02:54 c'est-à-dire à continuer à produire un vin qui a un certain coût,
02:59 mais le phénomène inflationniste fait qu'effectivement,
03:02 les Français, eux, ils regardent aussi à leur portefeuille, forcément.
03:05 - Bien sûr, bien sûr.
03:06 Alors l'agriculture et la viticulture françaises
03:09 suivent le cours des choses en évoluant avec leur temps.
03:13 L'agriculture est un métier qui évolue sans cesse,
03:15 avec les nouvelles technologies, avec son environnement,
03:18 avec les consommateurs, leur attente.
03:20 Et donc aujourd'hui, effectivement,
03:22 beaucoup de viticulteurs se sont lancés, que ce soit dans le bio,
03:24 dans la haute valeur environnementale,
03:26 dans d'autres lapels comme Terravitis, etc.,
03:28 pour justement montrer ce gage de qualité,
03:31 autant sur la qualité des vins,
03:32 mais aussi sur la préservation de l'environnement.
03:34 Tout ceci et ses engagements ont un coût financier sur nos exploitations,
03:39 seulement on n'arrive pas à le répercuter derrière,
03:41 sur le prix de vente de nos produits,
03:43 que ce soit les négociants qui n'achètent pas plus cher,
03:46 mais aussi les grandes surfaces, beaucoup,
03:48 qui ont tendance à demander,
03:50 par rapport aux attentes des consommateurs,
03:53 tous ces labels,
03:54 mais au final, ne veulent pas mettre quelques centimes de plus.
03:57 - Alors, la situation des viticulteurs est compliquée aujourd'hui,
04:01 pas que des viticulteurs,
04:03 mais on va essentiellement parler d'eux de ce matin.
04:05 Le ministère de l'Agriculture, en urgence,
04:08 a décidé et annoncé très récemment
04:11 une aide exceptionnelle de 20 millions d'euros.
04:12 Est-ce que 20 millions d'euros déjà c'est bien ?
04:14 C'est une bouffée d'oxygène pour vous ?
04:15 Je crois que Jérôme Despé, le président de la Chambre d'Agriculture de l'ERO,
04:18 dit 20 millions, ce n'est pas assez.
04:19 - Bien sûr, alors ce n'est pas assez.
04:21 On n'est pas là pour demander l'aumône à chaque fois.
04:23 C'est ce qu'il faut comprendre.
04:25 Encore une fois, si les gens achètent nos produits à leur juste valeur,
04:29 on n'aura pas de soucis,
04:30 on n'aura pas à les demander des aides à droite à gauche.
04:33 - Alors, qu'est-ce que vous demandez ?
04:34 - Aujourd'hui, bien sûr que ces 20 millions d'euros
04:36 sont déjà un premier pas.
04:38 Il faut aller plus loin pour aider surtout
04:40 les agriculteurs qui sont en difficulté,
04:43 mais aussi les structures coopératives,
04:44 qui sont en difficulté.
04:46 Ce qu'on demande, là, dans l'absolu,
04:49 par exemple, c'est une année blanche bancaire
04:51 pour les agriculteurs et les structures les plus en difficulté.
04:55 - Alors expliquez-nous, en quoi consisterait cette année blanche bancaire ?
04:57 - Donc cette année blanche, c'est pas la mer à bord,
05:00 c'est-à-dire qu'on regroupe tous les encours de l'année 2024,
05:03 on les met ensemble, ça génère un prêt de plus,
05:06 vous allez me dire, mais ce prêt-là, on l'étale sur plusieurs années,
05:10 et ce qu'on demande à l'État, c'est de prendre en charge
05:11 juste les intérêts de ce prêt bancaire.
05:14 Donc ça ne représente pas des sommes astronomiques,
05:16 bien sûr, on va cibler sur les agriculteurs les plus en difficulté,
05:19 sur les structures coopératives les plus en difficulté,
05:23 ce qui permettra de faire tamponner les trésoreries,
05:26 et qui évitera que les agriculteurs vendent de leur vin pas cher,
05:29 parce qu'ils sont en détresse et qu'ils ont besoin
05:32 vraiment de trésoreries pour payer aussi leurs fournisseurs,
05:35 et pour vivre, il ne faut pas l'oublier,
05:37 parce qu'on paye tout le monde à chaque fois,
05:38 mais aussi il faut vivre dans notre métier.
05:40 - 0467 58 6000, est-ce que vous buvez moins de vin,
05:44 autant qu'avant, un petit peu plus qu'avant ?
05:46 On veut savoir, en tout cas, vous pouvez nous appeler
05:47 au 0467 58 6000 tout de suite.
05:50 - En ce qui concerne la situation des jeunes agriculteurs,
05:52 Rémi Dumas, puisque vous les représentez aujourd'hui,
05:55 c'est compliqué pour eux aussi,
05:57 ils sont de moins en moins nombreux à s'installer.
06:00 J'ai vu ou lu que dans les Pyrénées-Orientales par exemple,
06:03 la Chambre d'agriculture maintenant refuse d'accompagner
06:06 les jeunes agriculteurs qui veulent s'installer
06:07 parce que c'est plus rentable, tout simplement.
06:10 - Bien sûr, chez les jeunes agriculteurs,
06:12 on a un point d'orgue, c'est d'avoir des installations
06:14 viables, vivables et durables.
06:16 C'est-à-dire des installations où,
06:18 quand quelqu'un se lance dans cette aventure de l'agriculture,
06:21 puisse vivre du fruit de son travail,
06:23 puis se vivre aussi socialement,
06:25 parce que par exemple, par rapport au reportage qu'il y avait hier soir,
06:27 on est des jeunes du XXIème siècle,
06:29 on a envie de vivre comme des jeunes de 30 ans en fait.
06:32 Donc on ne va pas non plus se mettre,
06:35 comme il y a 60 ans, au travail,
06:37 ce n'est plus possible de nos jours.
06:39 Et donc, il y a des endroits,
06:41 comme par exemple les Pyrénées-Orientales, l'Aude, etc.,
06:43 où oui, c'est trop dur de s'installer en agriculture.
06:46 Donc plutôt que d'envoyer au casse-pipe,
06:48 excusez-moi l'expression, des jeunes,
06:50 on préfère leur dire "attendez".
06:52 Attendez aussi d'avoir une vision d'avenir de l'État.
06:54 C'est ce qu'on demande aujourd'hui,
06:55 c'est une réelle vision d'avenir sur l'agriculture française.
06:57 Qu'est-ce qu'on veut demain comme agriculture ?
06:59 Entre la souveraineté alimentaire,
07:00 entre la préservation de la biodiversité,
07:02 entre la préservation du climat.
07:04 On est des super héros aujourd'hui,
07:06 on nous en demande beaucoup,
07:07 on n'a pas de vision à long terme.
07:08 Donc est-ce que demain je vais aller plus loin ?
07:10 Et je finis là-dessus.
07:11 Est-ce que demain on aura une souveraineté alimentaire française ?
07:14 Ou est-ce qu'on sera juste les jardiniers en fait ?
07:15 - Et quand vous parlez de casse-pipe,
07:16 c'est au sens figuré, mais c'est aussi au sens propre,
07:18 parce que je parlais des P.O. tout à l'heure.
07:20 Trois suicides de jeunes agriculteurs
07:21 dans les Pyrénées-Orientales aussi, serait-ce ?
07:23 - Oui, bien sûr.
07:25 - Il n'y a pas que les jeunes aussi ?
07:28 Maintenant, c'est un phénomène
07:29 qu'on observe chez les jeunes exploitants.
07:31 - Bien sûr, parce qu'au fur et à mesure,
07:33 il y a des jeunes qui se sont installés en région Occitanie
07:36 depuis moins de cinq ans.
07:38 Pendant cinq ans, ils ont pris les aléas climatiques, par exemple.
07:40 Et dans ce même pas de temps,
07:42 parce que les aléas climatiques, à la rigueur, on n'y peut rien.
07:45 Mais dans ce même pas de temps,
07:46 donc petites récoltes,
07:47 en plus on leur achète moins cher leur production,
07:50 il n'y a pas de débouchés.
07:51 Vous comprenez bien que c'est dans des impasses terribles.
07:53 - Au 04-67-58-6000, Annie de Montpellier.
07:56 Bonjour Annie !
07:57 - Bonjour !
07:58 - Bonjour Annie !
07:59 - Est-ce que vous buvez autant, moins, plus qu'avant ?
08:01 De vin, je veux dire.
08:02 - Moi je veux bien répondre à cette question.
08:04 J'en bois toujours autant, c'est-à-dire raisonnablement.
08:07 Et toujours des vins de ma région.
08:09 Ça c'est une religion.
08:11 - Très bien.
08:12 - Mais je voudrais dire à ce jeune homme qui dit,
08:15 par rapport aux aides financières,
08:16 les banques françaises, quelques-unes,
08:19 dont le crédit agricole,
08:20 viennent de prêter 8 milliards, open bar à total.
08:24 Jeune homme, on ne peut pas tout faire.
08:26 On ne peut pas aider les agriculteurs dans leur petit coin de France.
08:29 Et plus, ils ont du pognon à total pour chercher du gaz de cirque et du pétrole.
08:34 Vous comprenez ?
08:35 Donc il faut être raisonnable.
08:36 Les sous ils vont dans les endroits où ils vont.
08:38 Ils vont pas chez vous.
08:39 - C'est assez ironique, évidemment.
08:41 - Bien sûr.
08:42 - Ce que dit Annie.
08:43 - Évidemment.
08:44 C'est de l'ironie.
08:45 C'est une honte, c'est tout.
08:46 - Ça vous choque.
08:47 Merci Annie pour votre appel ce matin.
08:49 Ça vous choque quand effectivement le crédit agricole
08:52 prête autant d'argent pour...
08:55 Effectivement, je ne sais pas ce que Total en fait exactement,
08:58 mais Annie a l'air par le gaz.
08:59 - Vous savez, nous, on n'est pas sur l'opposition agricole.
09:02 On a besoin de tout le monde pour faire un monde, justement.
09:05 Ce qu'on demande juste encore une fois,
09:07 c'est qu'on n'oublie pas que l'agriculture nourrit les populations.
09:11 C'est ça qu'on a oublié.
09:12 La base de tout, c'est qu'est-ce qu'on va manger demain.
09:15 Moi, vous savez, j'ai mon petit carré de terre.
09:17 Je sais faire avec mes mains.
09:18 J'ai mon petit troupeau.
09:19 Je mangerai demain, dans 10, 20 ans, 40 ans.
09:21 Par contre, vous tous autour de la table, ici,
09:24 je ne suis pas sûr que vous ayez cette chance.
09:25 Donc, si on n'est pas là pour vous nourrir, vous ne mangerez pas.
09:28 C'est ce que les gens... Il faut qu'ils arrivent à comprendre.
09:30 Mais malheureusement ou heureusement,
09:31 aujourd'hui, on a des grandes surfaces où il y a tout à foison.
09:34 Fermons les grandes surfaces,
09:35 et on verra bien si l'agriculture n'est pas importante.
09:37 On l'a vu pendant le Covid.
09:38 - Oui.
09:39 Ce qui se passe en ce moment avec la viticulture,
09:41 le réveil du monde des vignerons,
09:43 parce que c'est un mot aussi qui a été entendu et utilisé,
09:45 c'est aussi un peu...
09:46 Si l'État ne fait rien,
09:47 si les mesures ne sont pas à la hauteur de ce que vous attendez,
09:50 c'est une bombe à retardement, Rémi Dumas ?
09:52 - Oui, c'est une bombe à retardement, il faut le dire.
09:55 Alors, le réveil, OK, au sein du grand public.
09:58 Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que nous, on travaille.
10:00 On travaille depuis des mois et même des années autour de la table,
10:03 avec les ministères, à faire des propositions,
10:05 à essayer de comprendre notre situation,
10:08 à essayer d'évoluer.
10:09 Seulement, l'État est sourd à nos attentes.
10:11 Et donc, aujourd'hui, effectivement,
10:13 c'est un réveil un peu plus intense.
10:15 On ne peut pas cautionner les débordements.
10:17 Maintenant, il y en a certains, vous l'avez dit,
10:19 il y a des gens en grande détresse.
10:21 Et qu'est-ce que ça va faire demain ?
10:23 - Eh bien, on va suivre d'abord de très près
10:25 la réunion qui est prévue demain en préfecture
10:27 entre plusieurs syndicats agricoles
10:29 et le ministre de l'Agriculture, Marc Feuneau,
10:31 qui sera donc à Montpellier dès demain soir,
10:33 et qu'on recevra ici à ce micro, à la même heure, jeudi matin.
10:36 Merci beaucoup, Rémi Dumas, viticulteur à Saint-Génies-des-Mourgues,
10:40 et vice-président national des jeunes agriculteurs,
10:42 d'être venu à notre micro ce matin. Merci.
10:44 - Merci à vous.
10:45 - Et vous retrouvez cette interview sur notre site internet francebleu.fr.
10:48 Guillaume, on va retrouver les infos de Sébastien Garnier,
10:51 les infos d'huit heures, je voudrais qu'on dise un mot
10:53 de notre prochain invité, qui est Henri Cabanel,
10:55 qui est sénateur de Leron.
10:57 Une proposition de loi vient d'être votée à l'unanimité,
11:00 ça s'est passé jeudi dernier dans l'hémicycle
11:02 de la Chambre haute du Parlement.
11:04 C'est pas si évident que ça à comprendre,
11:06 mais de quoi il s'agit ?
11:08 - Déjà, elle est votée à l'unanimité,
11:09 ce qui n'est quand même pas non plus tous les jours.
11:11 La proposition de loi d'Henri Cabanel,
11:13 et il va nous l'expliquer, c'est de redonner
11:15 ses lettres de noblesse à la citoyenneté.
11:17 C'est-à-dire, en fait, il veut renforcer
11:19 la culture citoyenne, notamment auprès des jeunes.
11:22 Il y a beaucoup de choses à dire sur la question,
11:24 et il fait un certain nombre de propositions
11:26 très concrètes, on va en parler avec lui.
11:28 - Et bien voilà, Henri Cabanel sera avec nous
11:29 juste après les infos de 8h.

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