Le patron du Tour de France, Christian Prudhomme au micro de Cyclism'Actu. Directeur du Tour de France depuis 2007, Christian Prudhomme a dévoilé, ce jeudi, le Grand Départ de sa 19e Grande Boucle à la tête de l'organisation ! Après la présentation des trois premières étapes de cette 112e édition, à Lille, au Salon Charles de Gaulle, Christian Prudhomme est revenu plus en profondeur sur ce Grand Départ auprès des nombreux médias présents, dont Cyclism'Actu. "A titre personnel, mon souvenir le plus fort c'est évidemment Dunkerque en 2001, puisque j'avais commenté le Tour à la radio pour Europe 1, mais jamais à la télévision", déclare-t-il, quand on lui demande ce que lui évoque ce Grand Départ dans le Nord. "Je suis devenu journaliste grâce au Tour de France, par passion pour le Tour, pour être reporter. Lille, Dunkerque, Amiens... le Nord, ce sont des lieux très importants pour moi."
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00:00 Une terre prête pour son comète !
00:04 Vos souvenirs à vous du grand départ du Tour de France dans le Nord ?
00:11 Ce Nord que vous connaissez bien ?
00:13 Le souvenir à titre personnel le plus fort c'est 2001, c'est Dunkerque évidemment
00:18 puisque j'avais commenté le Tour à la radio pour Europe 1
00:21 mais je ne l'avais jamais commenté à la télévision
00:23 et donc je l'ai fait en 2001 à côté de Bernard Thevenet, de Thierry Haddane, de Jean-Paul Olivier
00:27 avec le prologue de Dunkerque, donc bien sûr que chez Odeufort
00:31 je suis devenu journaliste grâce au Tour de France, par passion pour le Tour
00:36 pour être ce qui est la base même du métier de journaliste, être reporter, dire aux gens ce que l'on voit
00:41 là je suis à la préfecture de Lille, je regarde devant moi
00:44 le premier exercice de l'école de journaliste de Lille c'était "chose vue, place de la République" juste derrière
00:48 je suis devenu journaliste, grâce au Tour j'ai eu la chance de réaliser mon rêve, commenter le Tour de France
00:53 je n'ai jamais rêvé d'être directeur du Tour
00:55 c'est Jean-Marie Leblanc qui un jour m'a dit, Jean-Marie Leblanc, ancien courant du Tour, ancien journaliste
01:00 ancien patron du Tour qui m'a dit "ben voilà, j'aimerais bien que ce soit toi après moi"
01:05 ça s'est vraiment fait comme ça, donc Lille, Dunkerque, le Nord, Amiens
01:09 où j'ai fait mon premier stage au courrier Picard, ce sont des lieux très importants pour moi
01:14 donc oui ce grand départ dans l'Eau de France, à titre personnel, il compte aussi
01:18 et puis Jean-Marie Leblanc a été phénoménal avec moi, il m'a adoubé
01:21 il m'a accompagné partout avec les élus pendant trois ans
01:25 et trois années où j'étais officiellement son adjoint mais en fait j'étais le successeur
01:29 parce que si Pierre-Yves Thouault, mon exceptionnel adjoint, en faisait aussi peu que j'en ai fait à l'époque
01:33 je ne serais pas content, mais Jean-Marie me disait "va voir ce que tu ne verras plus après"
01:37 donc ça a été vraiment formidable pour moi, donc oui
01:40 j'ai été étudiant ici, ma fille a été étudiante cinq ans ici
01:43 oui, je me sens pas mal à l'aise d'ici du tout
01:47 sur les trois premières étapes, ce sont des étapes où les champions peuvent s'imposer ?
01:52 alors sans aucun doute pour la deuxième, oui, c'est vraiment fait pour
01:56 c'est une étape avec 2500 mètres de dénivelé, c'est une étape qui va crescendo
02:01 à partir de Saint-Paul-en-Terneoise, après le départ de l'Eau-Vinplanque
02:05 en plein cœur du Douaisy, ça commence à être vallonné et puis ensuite le final, il est rude, il est raide
02:09 et puis l'une des singularités de cette étape, c'est que même si les côtes dans un premier temps ne sont pas spécialement raides
02:14 vous débouchez à chaque fois sur des plateaux et sur des terrains complètement à découvert
02:19 ça veut dire que le vent va jouer un rôle considérable, 209 km pour aller de Douai, de l'Eau-Vinplanque jusqu'à Boulogne
02:24 ça veut dire qu'on prend le chemin des écoliers, je vous le confirme
02:27 ça va tournicoter dans tous les sens pour être sûr à un moment ou à un autre que quel que soit le sens du vent
02:31 de toute façon ils vont le prendre, de manière à ce qu'il y ait une sélection
02:35 et puis le final, oui, le final est redoutable, ce sont deux côtes d'un petit kilomètre
02:40 mais à 9-10% avec des pourcentages qui vont jusqu'à 15% à Saint-Etienne-aux-Monts
02:45 le final en montée, ça va être spectaculaire sans aucun doute
02:49 quand on connaît les champions d'aujourd'hui qui sont capables
02:52 quand on voit Pogacar le dernier jour du tour sur les Champs-Elysées continuer à attaquer
02:56 on se dit que quand on voit Wout van Aert dans la côte du Cap Blandé
03:03 on se pourlèche les babines pour ce qui va se passer en juillet 2025
03:07 - Vous aimez bien Kassel quand même, vous y êtes passé plusieurs fois
03:11 Kassel c'est un nom, on passera deux fois, montée par les pavés
03:15 les deux montées seront quasiment les mêmes et le pied de côte sera un petit peu différent
03:18 on passera sur la ligne des championnats de France mais à l'envers, c'est un nom Kassel
03:21 c'est un nom dans le cyclisme, c'est un nom évidemment à travers les quatre jours de Dunkerque
03:25 la montée pavée, elle est symbolique, elle est emblématique
03:28 et puis pour les fois où j'y suis passé, on peut aussi bien y vivre
03:34 à côté du moulin, il y a un estaminet de qualité je crois
03:37 - Christian, à chaque grand départ, un nouveau territoire
03:40 c'est un peu une nouvelle aventure qui commence
03:42 - Bonjour à toutes et à tous, une nouvelle aventure, un nouveau défi surtout
03:46 même si le défi est d'abord évidemment pour les coureurs
03:49 d'ailleurs, le directeur de la compétition Thierry Clenoux, son premier Tour de France
03:52 il partait de Lille en 1994
03:55 - Oui on est totalement en France, on revient en France après encore une fois trois grands départs à l'étranger
03:59 ça ne veut surtout pas dire que nous ne vous aimons pas
04:02 mais nous serons ravis d'acquérir dès 2024 un coureur de grande qualité
04:08 un certain Remco E. Et comme en plus on a fait en sorte que la dernière étape du Tour 2024
04:13 ce soit un contre l'amont que le 21 juillet
04:15 je pense que le maire de Bourgmesse de Tournai doit être assez satisfait
04:19 même s'il était candidat là, comme celui de Courtrec, comme d'autres évidemment
04:23 j'ai reçu, après les fuites dans la presse, j'ai évidemment reçu un certain nombre de messages
04:28 auxquels j'ai peu répondu, vous leur transmettrez mes excuses
04:33 mais à certains moments on ne peut tout simplement pas répondre
04:36 mais je les aime beaucoup, il n'y a pas de soucis
04:38 - Autant il était décidé assez vite qu'il n'y aurait pas de pandémie
04:40 autant il était décidé assez vite aussi que vous resteriez en France sans passer la frontière
04:43 - Ici même à la préfecture de Lille, avec la région de France, le département du Nord
04:48 et la métropole européenne de Lille, oui
04:50 et nous l'organisation du Tour, il a été tranché qu'on resterait en France
04:54 - Quelle était la concurrence ?
04:57 - La concurrence, c'est des sur plusieurs années
04:59 donc en fait, nous, quand on résonne à Mour du Tour, c'est la Bretagne ou c'est le Nord
05:05 la Bretagne, on y était en 2021, donc voilà, ça a été vite tranché
05:09 - Ce sera la première fois qu'une demi-douzaine d'années, qu'un sprinter pourra s'emparer du premier maillot jaune
05:15 la dernière fois il y avait eu une lice en 2020, mais dans des circonstances particulières
05:18 ce n'est pas forcément une étape faible pour les sprinters, il faut presque remonter à Bruxelles
05:22 2019, avec le meilleur normal de l'histoire de Dunkerque, la première étape qu'il y avait cette année-là
05:28 à gagner, et 4 jours de Dunkerque
05:30 donc il y aura 3 classements du meilleur normal de la Tour
05:34 Notre-Dame de la Rêve d'abord, et aussi la métropole, évidemment
05:38 puisque le Tour, c'est la mise en valeur de ce que nous sommes, de notre histoire
05:44 donc Gérard Fillon, le Tour, c'est le fossile de la culture
05:46 et tout ça est magnifiquement montré sur les antennes de France Télévisions
05:49 Notre-Dame de la Rêve en panko, le beau KCEL
05:52 KCEL, Championnat de France exceptionnel en juin dernier
05:55 la victoire de Barreau-Tabadoise, superbe
05:57 où nous passons d'ailleurs 2 jours, on ne passera aussi dans la 3ème étape
06:00 et puis ensuite le Mont-Noir, passage par le Mondécat, qui ne sera pas répertorié aux classements du meilleur normal
06:05 et on revient dans la plaine, par arc entier, pour une nuit d'arrivée
06:09 boulevard Romand-Bourg-La-Citadelle, avec 1 km de ligne droite finale
06:13 pour un sprint qui s'annonce d'ores et déjà majestueux
06:16 Vous disiez que c'était important de revenir dans une terre de vélo
06:19 finalement après 3 départs à l'étranger ces dernières années
06:22 Oui c'est très important parce que quand nous partons de l'étranger
06:25 d'abord c'est mettre en valeur le Tour, c'est mettre en valeur la France, c'est le faire rayonner
06:28 mais il y a un succès populaire absolument incroyable
06:31 et ce succès là, on est certain de l'avoir dans les Hauts-de-France
06:34 de la métropole de Lille jusqu'à Amiens, c'est une évidence
06:38 c'est une terre de champions, c'est une terre de courses
06:41 c'est une terre de gens chaleureux, d'un public formidable
06:44 donc oui il y avait une sorte d'évidence pour nous après 3 grands départs à l'étranger
06:47 à revenir en France pour un grand départ et à partir d'une avrille
06:50 Il y a des contraintes techniques qui ont été prises en compte
06:53 avec les pavés, les côtes...
06:56 Alors on a fait le choix sportif de jouer les côtes
07:01 les côtes de l'Artois, les côtes du Boulonnais dans la deuxième étape vers Boulogne-sur-Mer
07:05 l'idée étant, comme chaque année sur le Tour de France, d'avoir les favoris du Tour
07:09 et pour le contre-épaule dès le premier week-end
07:12 regardez, la dernière fois que nous sommes passés dans le Nord Pas-de-Calais
07:17 le Cap Blandé, la Coupe du Cap Blandé, l'envol de Wout van Aert
07:21 en maillot jaune qui va triompher seul le Cap Blandé
07:24 il est moins rude que les deux côtes finales de Saint-Étienne-aux-Monts et d'Outreau
07:27 avant d'arriver à Boulogne-sur-Mer
07:29 donc ça, ça va permettre d'avoir une vraie bagarre
07:31 non seulement entre des punchers pour la victoire d'étape
07:33 mais également entre les favoris du classement général
07:35 et d'avoir peut-être quelques secondes d'écart
07:38 et derrière on dira "Ah, lui il était bien, ah lui il était en retard"
07:42 ça nous fera rêver comme menter
07:44 et c'est ça qui est important dans un fait de trois semaines
07:46 ça y est, pour les punchers, une longue étape, 209 km
07:49 avec quasiment 2 500 m de dénivelé
07:52 avec le départ de l'Ouvert-Blanc, un passage par Douai
07:55 Arras, ce sera plus vallonné à partir de Saint-Paul-sur-Thiernoise
07:59 avec la première côte quasiment à l'hiver court
08:02 et puis ensuite un final qui sera absolument redoutable
08:05 du Haut-Bichaud, kilomètre 179
08:08 179 m, le point culminant du grand départ
08:11 connu évidemment par tous les concurrents de Nîles-Arbelau
08:14 et je pense naturellement à Philippe Crépel
08:17 en évoquant cette compétition
08:19 et puis dans les derniers kilomètres
08:21 un enchaînement court mais redoutable
08:24 avec l'ascension de la côte de Saint-Étienne-aux-Bonts et celle du Trône
08:27 il y a des passages dans la côte de Saint-Étienne-aux-Bonts à 14 ou 15%
08:31 plus la montée finale
08:33 et puis un bloc sur mer là où Sagan avait gagné
08:36 la dernière fois seulement, vous avez vu son geste tout à l'heure
08:39 sa célébration en franchissant la ligne
08:41 c'était son premier Tour de France, il avait gagné les premières et les troisièmes étapes
08:44 donc ça promet non seulement une bagarre de French Air
08:47 mais ça va nous permettre d'avoir ce que nous aimons tant
08:50 avec Pierre-Yves Thullon, mon adjoint, avec Cyril Tricard
08:53 avec évidemment Thierry Coutelot, Cédric Coutelot et toute l'équipe
08:56 les fans families du Tour de France
08:58 et pour le moment, très pour le moment, dès le premier week-end
09:01 c'est quelque chose de capital
09:03 et sur les routes de Boulogne-sur-Mer, sur les routes du Pas-de-Calais
09:05 en passant par des lieux qui ont, tu me le disais au téléphone Frédéric
09:09 il y a quelques jours, qui ont besoin de soleil et de réconfort
09:13 après ces dernières semaines très très douloureuses
09:16 ben voilà, ça passera chez eux, ça nous sera
09:19 et on aura à l'évidence des champions devant
09:22 On ne passera pas par les pavés de Paris-Roubaix
09:24 en effet on a fait le choix de ne pas lancer sur la première étape
09:27 par exemple dès le début les coureurs du Tour
09:29 il y aura deux montées pavées ou deux fois la même montée pavée
09:32 celle du Mont-Cassel où nous avons vécu le magnifique championnat de France en juin dernier
09:36 Vous allez traverser dans des communes, vous avez cité Montreuil, Saint-Etienne-aux-Monts
09:39 c'est des communes Saint-Omer aussi dans ce secteur-là
09:42 c'est des communes qui ont été très sinistrées ces derniers jours
09:44 avec les inondations, c'est symbolique aussi ça ?
09:46 Alors ça avait été décidé avant, mais bien évidemment qu'on pense forcément à eux
09:51 j'avais l'autre jour, j'ai croisé le maire de Brest
09:54 qui a eu à subir les dégâts de la tempête
09:56 et il m'a dit "mais la tempête c'est moins pénible à vivre que les inondations"
10:01 et bien sûr qu'on pense à eux, bien sûr que j'espère que ça leur donnera un peu de baume au cœur
10:06 bien sûr que quand on sera dans les ascensions à Saint-Etienne-aux-Monts ou à Outreau en juillet 2025
10:12 ils auront trouvé le soleil et le sourire parce qu'il y a un sacré combat à mener pour eux
10:17 On va partir vers l'Ouest après ?
10:20 Je ne sais pas si vous avez croisé le maire de Brest
10:25 Nous partirons pour la quatrième étape d'Amiens, d'Amiens-Métropole
10:29 les deux dernières fois c'était des arrivées au sprint avec André Greipel, l'Allemand en 2015
10:33 et ensuite avec Dylan Groenewegen, le néerlandais en 2018
10:36 La dernière fois qu'il y avait eu un départ à Amiens c'était l'étape des cathédrales, Amiens-Chartres
10:39 qui avait eu une très très longue échappée
10:41 et à l'issue de cette échappée, le jeune Thomas Vauclair avait pris le maillot jaune pour 10 jours
10:45 donc ça a peut-être inspiré quelques jeunes coureurs français au départ du Tour 2025
10:49 On va recourir à l'Ouest, la dernière fois c'était 1991
10:53 et c'est une étape importante sur le Tour puisque c'est une des rares fois où le maillot jaune
10:58 perd son maillot parce qu'il tombe
11:00 et les médailleurs auront dû s'en laisser d'être tombés à quelques kilomètres de l'arrivée à Valenciennes en 1991
11:06 Passage par Saint-Amand-en-Lezon, passage par Anchine, départ d'État à destination de Boulogne en 2012
11:13 Passage par Lilers dont l'un des vainqueurs, le deuxième vainqueur déjà réveillant
11:17 mais dont le champion olympique et champion des monts de France est sportif
11:20 a aussi été l'Oréal, passage par Isberg, ça s'était voulu par le président des organisateurs français
11:27 Thierry Couvez, le président du rassemblement des organisateurs de course cycliste
11:32 Isberg, sacré palmarès Isberg, ça montre aussi la force précisément d'une heure d'Eau de France
11:38 dans le cyclisme et dans l'histoire du cyclisme
11:40 Décor Nord-Est, Cédric Vasseur de Foix, Jean-Serge Lenski dont on parlait bien sûr tout à l'heure
11:44 Nord-Est et champion du monde, d'autres champions du monde, Philippe Gilbert, Max Pénerset
11:48 et des champions du monde et vainqueurs du monde comme Yannick Ancel et John Zottmann
11:51 ça dit beaucoup de la force et de la puissance du Nord et Eau de France dans les compétitions cyclistes
11:57 On repassera ensuite par Air Sur la Lice notamment, la veine du peuple canadien, c'est bien ça monsieur le président
12:05 Ensuite on repassera à Kasselberg, en mai-juin 2007, Calmera et Danibou, Ligli, Calmera et Danibou
12:14 qui viennent, qui sont venus plusieurs fois l'un de l'autre sur le tour, qui aiment le Tour de France
12:18 parce qu'ils aiment tout simplement ce qui est populaire, c'est pas un hasard, c'est le film à faire le carton
12:22 Et puis l'arrivée à Dunkerque, alors Dunkerque, Christophe Gros, on a vu les images tout à l'heure, le prologue de 2001
12:27 le départ d'étape à destination de Gordes en 2007, le départ à destination de Calais en 2022
12:33 ce sublime défilé le long de la mer et puis un type personnel, un souvenir formidable évidemment
12:40 c'était la première fois que je commentais le Tour de France en 2001 avec Bernard Tervelet, avec Thierry Halland, avec Jean-Paul Olivier
12:47 phénoménal Jean-Paul, et puis je n'oublierai jamais qu'étudiant à l'école de journalistes de Lille
12:52 j'ai ramassé un keeper pendant le quart de balle, j'étais incapable d'en récupérer un, puis à un moment j'avais mon lacet défait
12:59 je me suis baissé et le harangue est tombé !
13:01 Mais si, monsieur le maire, vous souhaitez nous inviter au mois de février 2025, nous vous répondrons oui avec un immense plaisir
13:11 Vous vous êtes décidé quand et comment de venir à Lille ?
13:15 En fait, à l'arrivée de Paris-Roubaix, c'est-à-dire que de ma connaissance, de mon ancien métier de journaliste
13:22 je sais que les endroits où vous faites le moins attention c'est qu'on est sur les courses
13:26 vous pensez qu'on parle des courses et on peut parler d'autres courses à venir
13:29 en fait, au pied du podium, j'ai dit à Xavier Bertrand, tu m'as toujours dit qu'un grand départ, ce serait formidable
13:34 Christian Poiret m'avait dit la même chose, Damien Castellin aussi, et bien je dis, voilà, il y a une fenêtre possible sur 2025
13:40 Christian Poiret était juste à côté, il l'a fait venir, on a dû déjeuner avec Damien Castellin ici même à la préfecture, trois semaines après
13:46 et il y avait une sorte d'évidence pour nous, et donc une sorte d'évidence pour eux
13:50 donc ça s'est fait très vite et très simplement