• l’année dernière
Éric Dupond-Moretti était l’invité de BFMTV au lendemain de la relaxe prononcée par la Cour de Justice de la République dans son procès pour prise illégale d’intérêts.

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Transcription
00:00 Vous avez dénoncé l'instrumentalisation du Rassemblement National de ce drame,
00:04 rappelons-le, la mort du jeune Thomas, 16 ans,
00:06 vous avez qualifié le RN d'incendiaire, c'était mardi à l'Assemblée Nationale,
00:10 quand un jeune garçon de 16 ans se fait poignarder à un bal de village,
00:13 est-ce que le sujet c'est vraiment la question de la récupération du RN ?
00:18 – Quand un gamin se fait poignarder, dans les conditions que nous savons,
00:23 et je reviendrai sur les conditions parce qu'on sait à ce stade assez peu de choses.
00:29 D'abord évidemment on s'incline, et puis on constate quand on est un politique,
00:34 l'état de sidération dans lequel se trouve le pays, d'émotion, de sidération,
00:40 mais comment c'est possible ?
00:42 Et puis on attend normalement quand on est un responsable politique,
00:49 ce que va dire la justice, car vous le savez,
00:52 le temps de la justice, ce n'est pas le temps médiatique et ce n'est pas le temps politique.
00:58 Et puis là je vois que certains s'engonflent tout de suite, c'est contre les blancs,
01:04 on racialise finalement de façon très manichéenne ce qui s'est passé,
01:08 sans savoir ce qui s'est passé, ce qui est sûr c'est que c'est un drame absolu,
01:12 ce qui est sûr c'est que le grand-père de ce jeune homme, le petit Thomas,
01:17 il dit "je remercie les forces de l'ordre" et la justice va faire son travail,
01:22 et la justice fera son travail, tout le reste c'est de l'exploitation.
01:27 – Pardon Éric Dupond-Moretti, mais non mais…
01:31 – Laissez-moi me répondre.
01:32 – Permettez-moi de vous poser une question.
01:34 – Mais je n'ai pas répondu à la première.
01:36 – Si, si, vous avez répondu, en expliquant qu'il fallait que la justice travaille.
01:39 Quand on vous voit à l'Assemblée nationale répondre de façon très vive,
01:42 en renvoyant le Rassemblement national aux nazillons,
01:46 aux gudards qui les composent, je reprends votre expression,
01:50 est-ce que, pardon, vous n'êtes pas en décalage absolu
01:53 avec l'émotion des Français qui se disent "on attend des responsables politiques",
01:56 notamment au gouvernement, qu'ils tirent des conséquences de ce drame
01:59 et qu'ils ne s'en prennent pas aux oppositions,
02:02 même si effectivement il peut y avoir de l'instrumentalisation politique ?
02:05 – Monsieur, je pense que vous mélangez deux choses.
02:08 L'émotion que suscite la mort affreuse, atroce de ce gosse, elle nous étreint tous.
02:15 Et pardon pour reprendre une vieille formule, personne n'a le monopole du cœur.
02:20 Moi j'agis ici au quotidien pour améliorer la justice.
02:24 Sa réactivité, sa rapidité.
02:28 Gérald Darmanin, il intervient au quotidien pour renforcer la police.

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