Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier et Julie Hammett vous donnent rendez-vous pour "Le 20H de Ruquier", un rebond et des débats sur les grands thèmes de l'actualité de la journée. Au programme ce lundi, le tweet de Jean-Luc Mélenchon qualifiant la journaliste Ruth Elkrief de "fanatique" qui s'indigne "si on n'injurie pas les musulmans".
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00:00 différents dérapages, ça ne va pas vous plaire.
00:02 Je vous préviens, c'est très flippant.
00:04 Ça ne va pas vous plaire.
00:06 On va commencer par Yael Broun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale
00:08 qui est allée en Israël pour un voyage
00:10 de soutien avec plusieurs parlementaires.
00:12 C'était en octobre dernier. Jean-Luc Mélenchon
00:14 poste une vidéo de manifestation
00:16 pour la défense du peuple palestinien et il légende
00:18 "Voici la France". Pendant ce temps,
00:20 Mme Broun-Pivet campe à Tel Aviv
00:22 pour encourager le massacre, pas
00:24 au nom du peuple français.
00:26 La présidente de l'Assemblée nationale accuse alors Jean-Luc Mélenchon
00:28 de lui mettre une cible dans le dos.
00:30 Elle dit qu'elle est convaincue que le mot
00:32 "camper" n'a pas été choisi par hasard
00:34 en résonance historique à l'actualité
00:36 du moment. Derrière,
00:38 Jean-Luc Mélenchon s'est déjà aussi
00:40 attaqué politiquement aux organisations
00:42 juives. La plus récente, celle contre le CRIF,
00:44 le Conseil représentatif des institutions juives de France.
00:46 Le 9 octobre dernier, le CRIF
00:48 organise plusieurs rassemblements de soutien
00:50 à Israël après l'attaque du Hamas.
00:52 Quelques heures plus tard, Jean-Luc Mélenchon
00:54 tweet en obligeant tout le monde à s'aligner sur la position
00:56 du gouvernement d'extrême-droite israélien
00:58 en acceptant de manifester
01:00 avec le RN, en insultant les élus futiles
01:02 du PS. Le CRIF a isolé et empêché
01:04 la solidarité des Français avec
01:06 la volonté de paix et la demande de cesser le feu immédiat.
01:08 Les morts, de tous côtés, méritent mieux
01:10 et notre compassion totale.
01:12 Et en juillet déjà, le président du CRIF accusait
01:14 Jean-Luc Mélenchon d'être prêt à sacrifier
01:16 la République sur l'autel du communautarisme.
01:18 C'était pendant une journée de commémorations.
01:20 Jean-Luc Mélenchon, lui, répondait
01:22 "Cet abject, l'extrême-droite, n'a plus de limite".
01:24 Il y a aussi eu des attaques
01:26 contre la police, contre l'institution
01:28 policière plus exactement. C'était en octobre
01:30 2018 lors des perquisitions menées
01:32 au siège du mouvement La France Insoumise
01:34 dans le cadre d'une enquête pour abus de confiance et recel
01:36 qui vise plusieurs dirigeants face
01:38 aux policiers devant la porte du local.
01:40 Jean-Luc Mélenchon s'offusque de ne pouvoir y entrer
01:42 et il dit "Vous n'avez pas à m'empêcher
01:44 d'entrer dans mon local. Nous ne sommes pas des voyous
01:46 ou des bandits. Je suis un parlementaire".
01:48 Et il termine par le fameux dont vous vous souvenez
01:50 évidemment tous "La République, c'est moi".
01:52 Et le lendemain des perquisitions, ce n'est pas
01:54 contre la police qu'il est énervé mais contre
01:56 Jean-Jacques Bourdin. Écoutez.
01:58 - Monsieur Bourdin, nous ne sommes pas en gang.
02:00 Nous ne voulons pas. - Mais vous n'êtes pas
02:02 au-dessus des droits. - Mais personne n'a dit qu'on était
02:04 au-dessus des droits. Nous avons le droit.
02:06 - Non. - Non, non. Vous, Bourdin, vous allez vous calmer
02:08 parce que je n'ai jamais dit ça. - Non, non. D'abord.
02:10 - D'accord ? Oui, vous allez vous... Mais les mots que vous
02:12 employez... - Je vais... - Non, mais vous polémiquez
02:14 là. Vous polémiquez là.
02:16 - Jean-Luc Mélenchon, ça, je ne... - Non, mais vous vous rendez compte
02:18 des mots que vous prononcez ? - Non, ça, pour une fois,
02:20 on a eu les images. On a manqué
02:22 derrière vous pendant ce très
02:24 beau débrief des différentes
02:26 déclarations et différents dérapages de Jean-Luc Mélenchon.
02:28 Même si ça vous a un peu dérangé.
02:30 - Moi, ça ne me dérange pas. Ça m'arrange
02:32 ce que vous faites. - C'est peut-être la stratégie.
02:34 - Je ne vais pas vous expliquer pourquoi. - Ça, on y reviendra.
02:36 - Ah oui ? - Effectivement, ça vous arrange peut-être.
02:38 - Ça donne exactement l'image que j'étais
02:40 en train de décrire de ce que vous faites en ce moment
02:42 dans les médias. Mais on va en reparler. - Alors, Charles Kossinik,