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00:00 Christine, vous êtes avec nous, belle sœur de Fabienne.
00:03 C'est vous qui parlez, qui défendez votre belle sœur.
00:08 Bonjour et merci d'être là.
00:09 Merci beaucoup d'être avec nous.
00:12 Je voulais absolument vous entendre ce matin, car votre cri de colère,
00:15 de détresse, de tristesse m'a beaucoup ému, comme toute l'équipe autour
00:19 de la table, comme tous les téléspectateurs de CNews.
00:22 C'est important de le dire.
00:24 Votre belle sœur a été tuée dans des conditions abominables.
00:27 J'avais le sentiment que c'est presque passé inaperçu.
00:30 C'était le 18 octobre dernier.
00:32 On en a parlé sur CNews, mais peu dans les autres médias.
00:36 Déjà, revenons sur ce 18 octobre dernier.
00:39 Que s'est-il passé ?
00:40 En fait, ma belle sœur revenait du sport en vélo, comme d'habitude.
00:45 Et puis, comment a-t-il été ?
00:49 Comment est-il rentré chez elle ?
00:51 On ne sait pas trop, mais toujours est-il qu'il était dans sa maison
00:55 et qu'il s'est acharné sur elle pendant plus de 30 minutes,
01:00 en lui infligeant toute la torture et la barbarie qui existent.
01:05 Mais nous, nous ne connaissons pas tout ça.
01:10 On le souhaite évidemment à personne.
01:12 C'est son mari, c'est le mari de Fabienne qui a découvert le crime.
01:15 C'est mon frère. C'est mon frère qui devait aller la chercher.
01:18 Il devait la prendre et il est arrivé.
01:20 Il est rentré dans la maison et il a retrouvé sa femme dans la cuisine.
01:25 Allongée par terre, dans une mare de sang, égorgée, nue
01:29 et dans un état tout à fait triste et lamentable.
01:34 Il a essayé de la réanimer parce qu'il est médecin et il n'a pas pu.
01:38 Il s'est retrouvé à appeler mes parents en catastrophe,
01:43 en souffrance, une véritable détresse.
01:47 Et mes parents ont 90 et 91 ans.
01:49 Donc, mes parents, voilà ce qu'ils ont pour la fin de leur vie.
01:54 Et puis, ma belle sœur a été royalement, mais complètement,
01:59 c'est de la barbarie.
02:00 Et combien aujourd'hui sont dans la nature comme ça ?
02:04 Parce qu'après, il s'est baladé dans l'île tranquillement
02:07 jusque tard dans la nuit.
02:09 Là, il a ailé une voiture de police pour demander un refuge.
02:13 Sinon, on ne l'aurait peut-être pas rattrapé.
02:16 Et nos enfants traînent dans l'île.
02:18 Nos enfants sont dans la ville et auraient très bien pu rencontrer
02:23 de nouveau ce jeune garçon.
02:25 C'est là où les policiers l'ont reconnu, l'ont interpellé.
02:29 Tout à fait, oui.
02:31 Vous avez dit aux Figaro, on ne peut plus laisser faire.
02:35 Vous estimez qu'on n'a pas assez parlé de Fabienne,
02:39 de l'abomination qu'a subie votre belle sœur ?
02:43 Bien sûr, je crois qu'en France, il y a des choses qui se passent
02:46 et qui sont vraiment terribles, dont on ne parle peu,
02:49 pas parce que ça dérange.
02:51 Je me bats aujourd'hui parce que je crois que mes enfants,
02:55 mes petits-enfants et les enfants du peuple français
02:59 sont terriblement en danger,
03:00 puisque dans la nature, dans la France,
03:04 il existe des tas de cas comme ça et qu'on ne peut plus laisser faire.
03:09 On a le droit aujourd'hui d'être en sécurité
03:12 et tous ces enfants, ces jeunes enfants,
03:14 ont le droit de vivre tranquillement.
03:17 Mais même les personnes âgées, n'importe qui.
03:19 Nous sommes Français, nous avons le droit d'être en France,
03:23 tranquille et en sécurité.
03:25 C'est effectivement un droit, le droit à la sécurité.
03:28 Vous avez parfaitement raison.
03:29 On ne va pas parler de politique, vous ne vouliez pas en parler
03:32 en préparant cette interview.
03:34 On ne veut pas en parler, ce n'est pas de la politique.
03:35 Ou alors au sens noble du terme, c'est la vie de la cité,
03:38 c'est le fait de vivre ensemble.
03:40 Vous ne voulez pas que ça se...
03:41 C'est de la citoyenneté, c'est de la citoyenneté.
03:43 Ça n'aurait jamais dû se produire.
03:46 Ce jeune garçon n'aurait jamais dû être là.
03:48 Ce n'est pas possible.
03:49 Il n'aurait jamais pu, dû et pu, monter jusqu'à Lille.
03:53 Il était déjà vu comme très dangereux sur Nice à son arrivée.
03:58 Martine Aubry ne s'est pas fait connaître,
04:03 ne vous a pas présenté ses...
04:04 Non, nous n'avons eu aucun signe de personne.
04:08 L'enterrement s'est passé simplement en famille et avec les amis.
04:13 Mais il n'y a rien eu.
04:15 Juste un petit article dans la Voix du Nord.
04:19 Et encore, ils se sont permis de dire que mon frère avait été retrouvé
04:22 sur les lieux du crime.
04:23 Vous lisez ça, vous auriez pu comprendre quoi que ce soit.
04:26 Oui, sous-entendant, enfin, laissant penser que c'était possible,
04:30 que ça puisse être votre frère qui...
04:32 Bien sûr.
04:32 Bien sûr.
04:33 Heureusement que la voisine était là et avait tout vu
04:36 et que ce jeune garçon avait laissé sa carte et des papiers dans la maison.
04:41 [Musique]
04:44 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]