• il y a 5 heures
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Émilie, bonjour, je suis très heureux de vous retrouver, 12h-14h, vous connaissez le rendez-vous par cœur, c'est votre Mini-News Week-end.
00:00:07Je vous présente mon équipe du vendredi dans quelques instants, mais tout de suite le sommaire de notre première partie.
00:00:13À la une, véritable symbole de l'état de nos relations entre la France et l'Algérie, un vrai pied donné de la part de l'Algérie.
00:00:20L'Algérie a renvoyé cette nuit l'influenceur algérien d'Oualem, que la France avait pourtant expulsé hier.
00:00:25Que doit-elle durcir le ton ? Bruno Rotaillou a réagi depuis Nantes ce matin.
00:00:28L'Algérie cherche à humilier la France, dit-il. Analyse avec Yoann Hussaï.
00:00:32Nos invités, Yoann, notre spécialiste politique, sera avec nous.
00:00:35Des propos très forts du ministre de l'Intérieur, c'est le sujet du jour dans notre Mini-News.
00:00:40Dans le Mini-News, on va aussi vous parler de cette décision du préfet Dubarin.
00:00:44Après les violences urbaines survenues à Strasbourg durant le Nouvel An, tous les parents de mineurs mis en cause ont été convoqués en préfecture
00:00:51au sujet de parents d'origine étrangère. S'ils ne se présentent pas au rendez-vous,
00:00:55le préfet se réserve le droit de réexaminer leur droit de séjour sur notre territoire.
00:01:00C'est aussi un sujet fort pour nous.
00:01:02Enfin, on prendra la direction de Los Angeles, avec une situation toujours aussi préoccupante sur le front des incendies.
00:01:08La situation est toujours aussi tendue. Comment expliquer cette situation ?
00:01:11Michelle Chevalet sera également avec nous. Voilà pour notre menu de cette première heure.
00:01:15Mais tout de suite, on fait un tour d'horizon avec Somaya Labidi. Bonjour, Somaya.
00:01:20Bonjour Thierry. Bonjour à tous. Vous en parliez dans votre sommaire à la une de l'actualité.
00:01:25Illustration de la tension qui règne entre Paris et Alger. L'Algérie cherche à humilier la France.
00:01:30Réaction il y a quelques minutes de Bruno Retailleau après le refus de l'Algérie de récupérer un influenceur que la France voulait expulser ce jeudi.
00:01:38Le ministre de l'Intérieur précise qu'il étudiera tous les moyens pour remédier à cette situation qu'il juge inacceptable. Écoutez.
00:01:46Je veux dire ma superbe action et je pense qu'on a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement inquiétant.
00:01:55On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France. L'Algérie détient actuellement un grand écrivain, Boalem Sansal,
00:02:03qui est non seulement algérien, mais qui est aussi Français. Il a 80 ans et il est malade.
00:02:12Est-ce qu'un grand pays, est-ce qu'un grand peuple peut s'honorer de maintenir en détention, pour de mauvaises raisons,
00:02:20quelqu'un qui est malade et quelqu'un qui est âgé ? Et désormais, c'est ce ressortissant algérien, un influenceur,
00:02:29qui propageait sur la toile, sur les réseaux sociaux, la haine. Les réseaux sociaux, ça n'est pas une zone de non-droit.
00:02:39Et comme ministre de l'Intérieur, je ne veux rien laisser passer.
00:02:42C'est l'autre information de cette matinée. Le plan blanc déclenché. Dans 87 hôpitaux en cause la forte hausse des hospitalisations
00:02:50liées à la grippe hivernale et couplée au Covid. Une épidémie qui, selon Santé publique France, s'est fortement accentuée depuis le 5 janvier.
00:02:58On passe à présent à l'inquiétude qui grandit à Mayotte. La préfecture a déclenché une préalerte cyclonique.
00:03:04Préalerte à cause de l'arrivée de la forte tempête dit qu'elle est dite. Selon les prévisions de Météo France,
00:03:10elle doit transiter à 140 km au sud de l'archipel dans la journée de dimanche.
00:03:15Et puis le bilan s'alourdit outre-Atlantique. Au moins 10 morts dans les incendies qui ravagent actuellement la Californie.
00:03:22Le gigantesque brasier a réduit des quartiers anti-encendres, de quoi choquer les habitants venus constater les dégâts.
00:03:30J'ai continué à me battre. Mon fils m'appelait, les enfants m'appelaient. Papa, sors de là, sors de là, évacue.
00:03:38J'étais avec un de mes voisins, mais nous ne savons pas où il est maintenant. Lui et moi avons continué à nous battre jusqu'à la fin.
00:03:50C'est vraiment une scène épouvantable à voir. Vous savez, toutes ces années, mon enfance s'est déroulée dans cette maison.
00:03:56J'ai appris à nager dans cette piscine et mes enfants aussi.
00:04:04Nous voulons absolument reconstruire et ramener cette communauté. Elle était formidable.
00:04:12C'était un petit melting pot de toutes les ethnies. C'était génial.
00:04:19C'était le rêve américain d'un quartier diversifié.
00:04:23Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi, Thierry.
00:04:26Merci beaucoup et à tout à l'heure, 12h30, Somaya.
00:04:29Absolument.
00:04:30Présentation de l'équipe du vendredi avec moi pour commenter cette actualité très riche, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:04:36Naïma Mfadel, bonjour Naïma.
00:04:38Bonjour Thierry.
00:04:39Et c'est Yves, soyez bienvenue.
00:04:40Programme chargé pour vous, Yohann Yousaï.
00:04:42Bonjour Thierry.
00:04:43Programme chargé, je vous ai préparé un petit...
00:04:45Effectivement.
00:04:46Effectivement, vous êtes en forme.
00:04:48Mathioc, bien le bonjour Mathioc, ravi de vous accueillir.
00:04:51Olivier Vial, directeur du CERU.
00:04:53On rappelle une nouvelle fois ce qu'est le CERU.
00:04:55Centre d'études et de recherche universitaire.
00:04:56Merci beaucoup.
00:04:57Mahdi Saidi, communicante.
00:04:58C'est un plaisir de vous avoir à nos côtés.
00:05:00On commence donc par cette affaire, c'est l'affaire du jour.
00:05:03C'est cette histoire d'influenceurs algériens, d'Oualem, qui a été reconduit sur notre sol cette nuit.
00:05:11Il avait été exfiltré hier.
00:05:14Résumé de l'histoire, réaction et débat.
00:05:16Mais résumé de l'histoire avec Alice Sommerer.
00:05:20Il n'aura été en dehors du territoire français que le temps d'un aller-retour entre l'Algérie et Paris.
00:05:26L'influenceur algérien d'Oualem, de son vrai nom Boualem N, a été reconduit ce jeudi en France.
00:05:32Alors qu'il avait été renvoyé en Algérie pour appel à la violence en ligne,
00:05:36le pays lui a refusé l'entrée et la même interdit de territoire.
00:05:40Une situation complexe qui pourrait avoir de lourdes conséquences.
00:05:43C'est clairement aujourd'hui, c'est quasiment une guerre ouverte diplomatique entre Paris et LG.
00:05:50Puisque déjà dans le temps, l'Algérie, on le sait, refusait quasiment systématiquement
00:05:55de laisser passer consulaires nécessaires à l'expulsion des Algériens vers leur pays.
00:06:03Et là maintenant, simplement, ils les refoulent quand on arrive à les expulser.
00:06:08Hier soir, son avocat indiquait ne pas connaître les motifs de ce refus d'entrer sur le territoire.
00:06:13Pour l'heure, des négociations devraient être engagées entre les gouvernements algériens et français
00:06:18afin de négocier un laisser-passer consulaire.
00:06:21On commence avec vous. Quel pied de nez de la part de l'Algérie.
00:06:25Et ça nous dit beaucoup, mais on n'est pas surpris non plus de cette réaction.
00:06:29On réécoutera tout à l'heure Bruno Retailleau qui a eu des mots très forts.
00:06:32Mais quel pied de nez de l'Algérie, nouveau pied de nez je dirais.
00:06:35Oui, un de plus. Celui-là est quand même particulièrement important
00:06:38parce que, évidemment, le gouvernement algérien savait que, symboliquement,
00:06:42il était important pour la France de renvoyer cet affreux personnage en Algérie
00:06:47qui est un influenceur mais qui est surtout un ennemi de notre pays.
00:06:50Appelons-le comme ça. Ça me semble plus approprié. Il est un ennemi de la France.
00:06:53Et l'Algérie, volontairement, pour nous humilier, disons les choses clairement,
00:06:57il y a une volonté très claire d'humiliation de la France, l'Algérie a refusé.
00:07:02Bruno Retailleau, on l'entendra dans un instant, je crois, dit
00:07:06« je vais utiliser tous les moyens à ma disposition ».
00:07:08Bon, la réalité, c'est que l'Algérie ne respecte pas le droit.
00:07:12Le seul moyen que nous ayons, c'est précisément de faire pression sur ce pays,
00:07:16ce que nous refusons de faire depuis des années.
00:07:19Je rappelle que nous versons chaque année 130 millions d'euros d'aides de développement à l'Algérie,
00:07:23que nous délivrons l'année dernière 210 000 visas aux Algériens,
00:07:27que les dignitaires algériens bénéficient de passeports diplomatiques à vie pour venir en France,
00:07:32éventuellement se faire soigner. Nous avons quand même des moyens de pression importants.
00:07:36La France refusait de les utiliser jusqu'alors parce que l'Algérie, notamment,
00:07:39coopérait en matière de lutte contre le terrorisme, ce qu'ils ne font même plus depuis plusieurs mois.
00:07:43Donc le gouvernement français n'a plus aucune excuse pour ne pas réagir.
00:07:46Je crois que les Français n'acceptent plus de se faire humilier de la sorte.
00:07:50C'est une insulte qui est faite à notre pays, ce qui s'est passé hier.
00:07:53Naïma M. Fadel, oui, Yohann a raison. Maintenant, il faut agir.
00:07:57Il faut arrêter cette humiliation, parce que c'est vraiment une humiliation avec un H majuscule.
00:08:02Ce n'est pas une humiliation, c'est même un piétinement.
00:08:05Ce que je veux dire, c'est que depuis la fin de la colonisation,
00:08:11de toute façon, notre pays n'arrive pas à divorcer de l'Algérie.
00:08:15On continue dans cette espèce de posture de repentance.
00:08:18On n'arrive pas à se positionner. On continue à être, effectivement, humiliés, piétinés, insultés.
00:08:26Là, on a carrément un influenceur qui appelle à des attaques contre notre pays.
00:08:31Il est plus qu'un influenceur.
00:08:33Pour moi, c'est un prêcheur de haine.
00:08:35Ce prêcheur de haine, clairement, il appelle à des exactions terroristes contre notre pays.
00:08:43Je ne sais pas si vous avez regardé, mais c'est de l'hystérie.
00:08:47Aujourd'hui, j'aurais cru naïvement que l'Algérie pourrait se positionner en disant
00:08:53que nous n'avons rien à voir avec tous ces prêcheurs de haine.
00:08:57On ne sera pas amalgamés à ces prêcheurs de haine.
00:09:01Non seulement, elle ne le fait pas, mais en plus, elle n'accepte pas qu'elle retourne dans son pays.
00:09:08Elle nous le renvoie d'une manière de nous dire qu'on n'en a rien à faire de vous.
00:09:13Au contraire, c'est même un encouragement à encore plus de prêcheurs de haine.
00:09:18On va écouter justement Bruno Retailleau qui a tapé du poing sur la table.
00:09:23Il est à Nantes depuis ce matin.
00:09:25Il a notamment visité le centre de Visa.
00:09:28Écoutez ce qu'il dit sur ce retour à l'envoyeur.
00:09:31Il veut taper du poing sur la table.
00:09:32On espère qu'il va taper du poing sur la table.
00:09:34Écoutez-le.
00:09:36Je veux dire ma superbe action.
00:09:38Je pense qu'on a atteint avec l'Algérie un seuil extrêmement inquiétant.
00:09:44On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
00:09:48L'Algérie détient actuellement un grand écrivain, Boalem Sansal,
00:09:53qui est non seulement algérien, mais qui est aussi français.
00:09:58Il a 80 ans et il est malade.
00:10:01Est-ce qu'un grand pays, est-ce qu'un grand peuple peut s'honorer
00:10:05de maintenir en détention, pour de mauvaises raisons,
00:10:10quelqu'un qui est malade et quelqu'un qui est âgé ?
00:10:13Et désormais, c'est ce ressortissant algérien, un influenceur,
00:10:19qui propageait sur la toile, sur les réseaux sociaux, la haine.
00:10:25Les réseaux sociaux, ça n'est pas une zone de non-droit.
00:10:28Et comme ministre de l'Intérieur, je ne veux rien laisser passer.
00:10:31Olivier Vial, mots très forts qui vont faire beaucoup réagir,
00:10:38à n'en pas douter, quand Bruno Retailleau dit
00:10:42que l'Algérie cherche à humilier la France.
00:10:44Cette humiliation existe depuis un certain temps, comme le disait Johan,
00:10:47notamment avec Boalem Sansal.
00:10:49Bruno Retailleau fait référence au fait que Boalem Sansal soit malade,
00:10:53mais ce n'est même pas ça le problème.
00:10:54Évidemment, c'est important, mais c'est plutôt l'acte du fait
00:10:57qu'il ne soit pas retenu. C'est ça qui est le plus important.
00:10:59En fait, on sait qu'aujourd'hui, le président de Céboune
00:11:03utilise le ressentiment anti-français comme un moyen de cohésion aussi
00:11:07dans son pays. Et en fait, ce n'est pas la première action.
00:11:10Il y a effectivement l'emprisonnement de Boalem Sansal,
00:11:12mais il y a eu quelques mois avant le rétablissement de deux couplets
00:11:16dans l'hymne algérien qui étaient clairement des couplets anti-français
00:11:19de façon assumée, et où à ce moment-là, la France n'a pas suffisamment dit
00:11:24qu'elle était scandalisée par ça. Aujourd'hui, effectivement,
00:11:28on voit cet influenceur entre guillemets, mais on s'aperçoit
00:11:31qu'il n'y en a pas un seul. Il y en a trois qui sont déjà
00:11:34avec des procédures judiciaires, mais il y en a beaucoup d'autres.
00:11:37Donc, on voit bien qu'il y a une volonté de faire commerce
00:11:41de la haine de la France parmi une partie des cercles pro-algériens
00:11:47aujourd'hui. Et ça, c'est effectivement extrêmement dangereux.
00:11:50Je pense que malgré tout, effectivement, l'Algérie a essayé
00:11:55de nous humilier, mais que c'est un incident de trop
00:11:58qui va peut-être pouvoir enfin donner les moyens à Bruno Retailleau
00:12:02de montrer d'où vient le problème. Cette fois-ci, c'est très difficile
00:12:05pour quelqu'un qui voudrait assez objectif de ne pas se rendre compte
00:12:10que le problème vient de l'Algérie. Et je pense que c'est ce qui nous manquait
00:12:15peut-être pour faire preuve d'extrêmement...
00:12:18C'est un incident qui donne à voir et qui montre vraiment
00:12:22d'où vient le problème. Parce qu'on a souvent ergoté sur le nombre
00:12:25de laissés-passer consulaires en montrant qu'effectivement,
00:12:28l'Algérie ne jouait pas le jeu, qu'elle en donnait moins de 4%.
00:12:31Mais là, cette fois-ci, on voit de façon très concrète,
00:12:34et donc là, l'opinion publique, effectivement, ne pourra pas tolérer
00:12:37qu'il n'y ait pas une vraie réponse ferme face à cette humiliation
00:12:41et à cette action qui est l'une des actions, parce qu'il y en a eu
00:12:45beaucoup d'autres, de la bataille que joue l'Algérie contre la France aujourd'hui.
00:12:49– Mathieu, vous étiez avec moi le week-end dernier, me semble-t-il,
00:12:52en évoquant ces accords de 68 et on se posait la question
00:12:56à quoi sert-il aujourd'hui ? Est-ce que ce n'est pas le moment ?
00:12:59Et justement, pour rebondir sur ce que vient de dire Olivier Vial,
00:13:02de taper du poing sur la table et enfin d'agir et de les remettre en cause.
00:13:05– Oui, les accords de 1968, comme le dit Xavier de Vriancourt,
00:13:09ancien ambassadeur de France en Algérie, c'est aujourd'hui une arme
00:13:14diplomatique que l'Algérie utilise pour faire pression sur la France.
00:13:18Parce qu'à partir du moment où on a une communauté algérienne en France
00:13:22qui comporte plus de 2 millions, 2,5 millions d'individus,
00:13:26que l'Algérie intervient parfois dans le recrutement, dans la sélection d'imams,
00:13:32notamment sur notre sol, que l'Algérie parfois donne des consignes de vote,
00:13:36il faudra rappeler quand même qu'il y a eu des consignes de vote
00:13:38qui avaient été données par des responsables algériens en France
00:13:42sur les élections françaises, de voter pour la France insoumise.
00:13:44À partir du moment où un pays comme l'Algérie organise des moyens de pression
00:13:50en France pour pouvoir faire pression sur le gouvernement,
00:13:53la situation est intolérable.
00:13:54Aucun pays au monde, je ne vois pas les États-Unis, la Russie, la Chine, etc.,
00:13:59se laisser marcher dessus par un autre pays et organiser soi-même
00:14:03une dépendance vis-à-vis d'un autre pays.
00:14:05Donc il faut évidemment, comme le dit Xavier de Vriancourt,
00:14:08revenir sur l'intégralité des accords de 1968,
00:14:11parce que ces accords-là permettent une immigration légale ultra-facilité,
00:14:16des naturalisations ultra-facilités pour les ressortissants d'origine algérienne.
00:14:21Donc il faut revenir sur ces accords-là.
00:14:23Et puis surtout, il faut que la France mette en oeuvre tous les moyens
00:14:28dont elle dispose, des moyens de pression diplomatique, économique, etc.,
00:14:33pour justement obtenir un rééquilibrage des relations avec l'Algérie.
00:14:37Ce n'est pas normal aujourd'hui que l'Algérie, par exemple,
00:14:39ne reprenne que 0,2% des OQTF aujourd'hui dans notre pays.
00:14:44C'est inadmissible et les Français ne comprennent pas aujourd'hui,
00:14:47alors qu'il y a un lien entre l'immigration d'origine algérienne et l'insécurité.
00:14:52Par exemple, quand on voit les statistiques dans les prisons,
00:14:54les Français ne comprennent pas qu'aujourd'hui,
00:14:56la France, grand pays, se fasse marcher dessus par l'Algérie.
00:14:59Deux réactions.
00:15:00D'abord celle de Gilbert Collard, justement,
00:15:02puisqu'on parle de ces fameux accords que nous dit Gilbert Collard.
00:15:05On va le découvrir à l'antenne immédiatement.
00:15:07L'influenceur d'UNM expulsé vers l'Algérie a été refoulé par son pays.
00:15:11Il est retour en France et en attend quoi ?
00:15:13Pour dénoncer tous les accords.
00:15:14On est bien dans le débat.
00:15:15Autre réaction, celle de Sarah Knafo.
00:15:17Que dit Sarah Knafo ?
00:15:18Écoutez-la.
00:15:19Ou plutôt, je vais vous lire sa réaction.
00:15:22On fait ce qu'on aurait dû faire depuis des années,
00:15:24c'est-à-dire divorcer pour de bon avec l'Algérie.
00:15:26Fin de la naïveté, m'a dit Saidi.
00:15:29On ne peut être que d'accord avec ce qui vient d'être dit,
00:15:32aussi bien par Gilbert Collard que par Sarah Knafo.
00:15:34Et j'ose espérer que ce nouvel incident va enfin réveiller nos autorités
00:15:38et de se dire que finalement, il faudrait peut-être traiter l'Algérie
00:15:41comme elle nous traite.
00:15:42Ça fait des années qu'on a ces problèmes-là avec l'Algérie.
00:15:44Entre excuses, repentance, inertie.
00:15:50Ce qui fait que finalement, on voit bien comment le gouvernement algérien
00:15:54se comporte avec nous.
00:15:55C'est d'autant plus grave que ce n'est pas le seul influenceur
00:15:57avec lequel on a eu des difficultés.
00:16:00Ce n'est pas le seul.
00:16:01Ils sont nombreux.
00:16:02Il y a même eu des femmes.
00:16:03On donne un espèce de courage à tous ces influenceurs,
00:16:05à tous ces gens qui détestent la France,
00:16:07qui n'ont à l'égard de la France que de la haine,
00:16:10qui nous haïssent de se dire que finalement, on peut faire ce qu'on veut.
00:16:13Parce qu'en réalité, si on nous envoie en Algérie,
00:16:15le gouvernement algérien refusera de nous prendre
00:16:17et on reviendra en France.
00:16:18Et je crois qu'aujourd'hui, il est important que la France tape fort.
00:16:21Quel est le courage de se dire que ces accords de 68,
00:16:24peut-être que c'est aujourd'hui l'occasion de revenir dessus,
00:16:27de les dénoncer.
00:16:28Il n'y a pas de raison qu'on n'ait pas un rapport normal
00:16:30en termes de diplomatie avec l'Algérie.
00:16:32Dernier mot, Yohann, parce qu'on y reviendra à 13h.
00:16:34Un mot rapidement.
00:16:35Mais cet individu, cet influenceur, entre guillemets,
00:16:38qui est donc revenu sur notre sol,
00:16:40est placé en centre de rétention administratif.
00:16:42Il ne pourra pas y rester plus de 90 jours.
00:16:44Oui, c'est ça.
00:16:45La loi limite à 90 jours le nombre de jours de placement en détention.
00:16:50Bruno Retailleau veut une loi immigration.
00:16:52On ne sait pas si elle verra le jour,
00:16:53compte tenu de la situation politique.
00:16:55Il souhaite notamment qu'on puisse élargir
00:16:59la détention et la rétention dans l'écras.
00:17:02Passer au moins à 180 jours.
00:17:04Et on voit là effectivement tout l'intérêt
00:17:06qu'aurait le fait de pouvoir prolonger cette détention.
00:17:08Parce que si l'Algérie refuse de le reprendre,
00:17:10dans trois mois il est dehors.
00:17:12C'est dans trois mois, il est dehors
00:17:14et il est libre de circuler en France comme il le veut.
00:17:16On y reviendra tout à l'heure à 13h si vous voulez bien.
00:17:19L'autre sujet sur lequel Jamouet vous fait réagir très rapidement,
00:17:21on va prendre la direction du barin
00:17:23avec cette décision forte aussi du préfet.
00:17:25Le préfet du barin qui a pris une décision inédite
00:17:27après les violences urbaines.
00:17:29J'en parlais tout à l'heure dans le sommaire à Strasbourg
00:17:31pendant le Nouvel An.
00:17:32Et bien tous les parents de mineurs mis en cause
00:17:34ont été convoqués en préfecture.
00:17:35Et puis les parents d'origine étrangère,
00:17:37s'ils ne se présentent pas à ce rendez-vous,
00:17:39le préfet se laisse la possibilité de réexaminer
00:17:41leur droit de séjour sur le territoire national.
00:17:43Un préfet qui tape du point.
00:17:44Explication Mathieu Devez, Ina Salikane et on en parle.
00:17:49Tirs de mortiers, feux de véhicules et de poubelles.
00:17:52Les violences survenues à Strasbourg
00:17:54lors des célébrations du Nouvel An
00:17:56ont entraîné l'interpellation de nombreux mineurs.
00:17:59Alors, le préfet du barin a pris une mesure inédite.
00:18:02Adresser une lettre de mise en garde à une dizaine de familles
00:18:05et une convocation à la préfecture.
00:18:08J'ai souhaité alerter les parents
00:18:10qui ont reçu une lettre individuelle
00:18:12pour leur dire, écoutez, vous ne pouvez pas rester indifférent
00:18:15aux actions délictuelles de votre enfant.
00:18:18Un avertissement particulier est adressé aux familles étrangères.
00:18:21En cas de non-présentation à la préfecture,
00:18:24leurs droits de séjour pourraient être réexaminés.
00:18:27Je rappelle quand même que pour rester sur le sol français,
00:18:30on a un comportement qui est conforme aux us et coutumes de la République,
00:18:34mais aussi en respect des lois et des règlements, tout simplement.
00:18:36On pourra peut-être s'avérer qu'on prenne des décisions de retour au pays
00:18:39si ce sont des délinquants en réitérant, etc.
00:18:41Une initiative saluée par cet avocat.
00:18:44Nous devons saluer ce type d'initiative
00:18:46et faire en sorte d'évoluer notre arsenal juridique
00:18:49et notre état de droit pour pouvoir permettre ce type d'initiative.
00:18:52Vous aurez toujours des juristes, vous aurez toujours des avocats,
00:18:55vous aurez toujours des magistrats qui pourront venir vous dire
00:18:59que ce type de mesure n'est pas applicable en l'état du droit,
00:19:02qu'il n'est pas possible aujourd'hui de faire peser sur les parents une telle menace.
00:19:06Les maires des communes alsaciennes sont également invités
00:19:09à prendre contact avec les mises en cause de ces actes de vandalisme.
00:19:14Naïma, ça va dans le bon sens, ça ?
00:19:17Ça va aussi dans le sens que je prends depuis quelque temps
00:19:21et à la lumière de mon expérience professionnelle.
00:19:25Oui, ces décisions sont la bienvenue
00:19:28parce que les premiers responsables des enfants, c'est les parents.
00:19:31À un moment, quand il y a un manquement dû au comportement des enfants,
00:19:36on réagit et on convoque les parents.
00:19:38Et les parents doivent venir aux convocations.
00:19:40J'ai trop connu de moments où on arrêtait des mineurs
00:19:43et les parents ne se déplaçaient même pas pour venir chercher la progéniture
00:19:47et que c'était le grand frère ou la grande soeur qui venaient les chercher.
00:19:50Quand on est dans un pays où on n'a qu'une carte de séjour,
00:19:53on doit respecter le pays qui vous accueille
00:19:56et on doit faire en sorte aussi qu'au niveau des droits dans notre pays,
00:20:00il y ait aussi des devoirs.
00:20:02Donc c'est des mesures de bienvenue
00:20:06et j'espère qu'elles vont aller faire des émules.
00:20:09Ça va faire boule de neige au effet domino.
00:20:11Olivier.
00:20:12Pendant très longtemps, on a opposé la bienveillance à la fermeté.
00:20:15En réalité, on voit que face à toute cette montée de la violence,
00:20:19à ces actions qui apparaissent gratuites,
00:20:21si on ne fait pas preuve de fermeté,
00:20:24l'opinion publique va se retourner contre ceux qui, justement,
00:20:27gèrent bien leurs enfants et travaillent bien avec leurs enfants.
00:20:30Donc faire preuve de fermeté pour désigner ceux qui sont réellement responsables,
00:20:34ceux qui commettent des actions et pas être dans une logique très générale,
00:20:38je pense que c'est une très bonne chose.
00:20:40Et enfin, on a, et c'est peut-être parce qu'on a pour une fois
00:20:43un couple ministre de la Justice et ministre de l'Intérieur qui sont un peu cohérents,
00:20:47on a des préfets qui prennent des positions,
00:20:50ce n'est pas le premier depuis une semaine.
00:20:52On a deux préfets qui prennent des positions enfin fermes
00:20:55et c'est une très très bonne chose.
00:20:56Elisabeth Morin.
00:20:57Le préfet de l'Hérault aussi.
00:20:59Olivier Roland.
00:21:00C'est bien, le tempo est donné.
00:21:02Mais c'est ce qu'attendent les Français.
00:21:04Elisabeth Morin.
00:21:05Monsieur Vidal, je ne me rappelle plus votre nom.
00:21:06Olivier Roland.
00:21:07Vial.
00:21:08Elisabeth Morin.
00:21:09Pardon.
00:21:10Olivier Roland.
00:21:11Vous vous adaptez Vidal, mais c'est plutôt Vial.
00:21:12Elisabeth Morin.
00:21:13C'est extrêmement important parce qu'on ne se rend pas compte que le laxisme,
00:21:15le traitement ferme et d'autorité sur ces questions-là,
00:21:17met à mal les autres personnes qui sont amalgamées.
00:21:20Et notamment sur les quartiers, les habitants vous le disent.
00:21:23Moi, ils ne cessent de me le dire, mais les parents,
00:21:26parce qu'on sait très bien que la question et la place du rôle des parents
00:21:29est extrêmement importante sur les quartiers.
00:21:31Olivier Roland.
00:21:32C'est fondamental.
00:21:33Elisabeth Morin.
00:21:34Et que vous avez des enfants qui traînent.
00:21:35D'ailleurs, je rappelle une chanson,
00:21:36« Ne laisse pas traîner ton gosse ».
00:21:37Mathieu.
00:21:38Mathieu.
00:21:39Je suis d'accord avec ce que dit Naïma.
00:21:40En fait, la réalité, c'est que nous,
00:21:41on avait travaillé sur la question de la réception du bilan des émeutes
00:21:43entre 2005 et 2023.
00:21:45Et lorsque l'on regarde un petit peu les deux réactions,
00:21:47on voit que dans les quartiers populaires notamment,
00:21:49on a eu des réactions qui ont été différentes.
00:21:50C'est-à-dire qu'après les émeutes de 2005,
00:21:52la logique, c'était une logique d'apaisement.
00:21:54On se souvient de Jacques Chirac qui avait dit,
00:21:55on était après la France black, blanc, beur, etc.
00:21:58Plus jamais ça, l'excuse, etc.
00:22:00Après les émeutes de 2023, dans les quartiers,
00:22:02et même au niveau d'une partie de la classe politique,
00:22:04à part certains illuminés,
00:22:06on a une logique de fermeté.
00:22:08C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens dans les quartiers populaires
00:22:10ne redoutent pas le changement.
00:22:12Ils attendent des mesures de cette nature-là.
00:22:14Ils attendent que l'on prenne des mesures
00:22:16contre les parents démissionnaires.
00:22:17Ils attendent qu'on lutte contre le trafic de drogue.
00:22:19Dès lors que vous avez des mesures qui vont dans le bon sens
00:22:21de la part de l'administration,
00:22:22ce sont des choses qui seront bien accueillies
00:22:24par les gens dans les quartiers populaires.
00:22:2650% des gamins qui étaient dans les émeutes
00:22:28étaient des mineurs.
00:22:30C'est important de le rappeler.
00:22:31Vous entendez la petite musique, ça veut dire quoi ?
00:22:33On part en post-pub.
00:22:34On accueille Michel Chevalet, que je salue Michel.
00:22:36Bonjour Michel.
00:22:38Michel ne m'écoute pas, mais je le salue.
00:22:41Bonjour Michel.
00:22:42Je suis ravi de vous accueillir.
00:22:43On va prendre la direction de Los Angeles.
00:22:44On va faire un point sur ce qui se passe.
00:22:46La situation est dramatique.
00:22:47Le pourquoi, du comment avec vous.
00:22:49On s'en parle avec nos invités dans quelques instants.
00:22:52A tout de suite.
00:22:5612h30.
00:22:57Oui, 12h30.
00:22:58Merci de nous accueillir chez vous.
00:22:59C'est votre Midi News Weekend.
00:23:01Nous sommes vendredi.
00:23:02Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:23:03Bon appétit.
00:23:04C'est important si vous êtes à table.
00:23:05Je vous présente mon équipe dans quelques instants.
00:23:06Mais tout de suite, elle est fidèle au poste.
00:23:08Sommeil à la midi pour un nouveau tour de l'information.
00:23:10À la une de l'actualité, Thierry.
00:23:12Illustration de la tension qui règne entre Paris et Alger.
00:23:15L'Algérie cherche à humilier la France.
00:23:17Réaction il y a quelques minutes de Bruno Retailleau
00:23:20après le refus de l'Algérie de récupérer un influenceur
00:23:23que la France voulait expulser ce jeudi.
00:23:25Le ministre de l'Intérieur qui précise qu'il étudiera tous les moyens
00:23:28pour remédier à cette situation qu'il juge inacceptable.
00:23:31Une nouvelle qui devrait réjouir tous les motards de France.
00:23:35À partir de demain, ils auront le droit de circuler entre les voitures
00:23:38dans les embouteillages.
00:23:39Toutefois, interdiction de dépasser les 50 km heure
00:23:42et interdiction de doubler une autre moto dans l'interfil.
00:23:45Et puis les Autrichiens en colère.
00:23:48Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi à Vienne
00:23:51pour, je cite, dire non à un chancelier d'extrême droite
00:23:54au moment même où le chef du FPO, Herbert Kickel,
00:23:57négocie avec les conservateurs pour former un gouvernement.
00:24:01Vous avez fini ?
00:24:03Absolument.
00:24:05Merci Samaya.
00:24:07Doubler une moto sur l'interfil, il faut être courageux.
00:24:11Il faut être suicidaire pour pratiquer le deux-roues.
00:24:15Il faut être bon conducteur.
00:24:18Je vous présente l'équipe qui m'accompagne ce vendredi.
00:24:20Naïm Fadel, toujours présente.
00:24:21Mathieu Hoque, toujours présent.
00:24:22Mahdi Saidi, toujours présente.
00:24:23Olivier Vial, toujours présent.
00:24:24Yoann Houssaï, toujours présent.
00:24:25Michel Chevalet, nouveau venu.
00:24:28Je suis ravi de vous accueillir Michel puisqu'on va prendre la direction
00:24:31de Los Angeles où le feu continue son œuvre aux abords de la ville.
00:24:36Les principaux incendies restent visiblement hors de contrôle.
00:24:39Le bilan est lourd, un bilan provisoire de 10 morts.
00:24:43Comment on peut expliquer une telle situation Michel Chevalet ?
00:24:46Il y a eu plein de causes qui ont fait que les choses étaient réunies
00:24:51pour que ça brûle.
00:24:53Vous aviez tous les ingrédients pour une situation explosive.
00:24:58Mais d'habitude, ce n'est pas le premier feu qui est en Californie.
00:25:01Seulement les feux se produisent l'été.
00:25:03Là, vous reconnaître que les autorités et les pompiers,
00:25:07leurs corps défendants, ont été surpris d'avoir un feu l'hiver
00:25:12et aussi violent.
00:25:14Alors ça mérite une explication.
00:25:15Quand vous regardez bien les choses, qu'est-ce qui se passe ?
00:25:17Vous êtes Los Angeles.
00:25:20Bon, c'est 100 km de diamètre.
00:25:22Vous avez 5 feux.
00:25:24Donc vous voyez les distances pour les pompiers pour couvrir.
00:25:27C'est le premier point.
00:25:28Le deuxième, les collines.
00:25:30Los Angeles, si vous y habitez, il y a des collines.
00:25:33Ces collines sont boisées.
00:25:34En fait, ce n'est pas de la forêt.
00:25:35C'est très particulier.
00:25:37C'est à la fois des petits arbustes et de la broussaille.
00:25:40Ça fait un peu maquille.
00:25:41Eh oui.
00:25:43Or, on est en période de sécheresse.
00:25:45C'est-à-dire que depuis le mois de mai, il n'a pas tombé une goutte d'eau.
00:25:483 mm au mois de mai.
00:25:49Donc grande sécheresse.
00:25:51Donc c'était de l'amadou en quelque sorte.
00:25:53Ça ne demandait qu'à démarrer.
00:25:55Et là-dessus arrive une période de sécheresse et de vent.
00:25:59De vent qui est tout à fait normal.
00:26:01Pas aussi fort.
00:26:02Mais qui est tout à fait normal.
00:26:03Qui descend de la montagne, la Sierra Nevada.
00:26:05Et qui déboule dans la vallée.
00:26:07Et ce vent est très sec.
00:26:09Donc vous rajoutez tous les ingrédients.
00:26:11Vous avez un vent sec.
00:26:12Vous avez du combustible.
00:26:15Et vous avez des maisons en bois.
00:26:17Eh oui, des maisons en bois.
00:26:19Toutes les villas sont en bois.
00:26:21Eh bien, il suffit d'avoir les tincelles.
00:26:23Et les tincelles, on ne sait pas laquelle, comment elle est arrivée.
00:26:26Là, les experts se pencheront là-dessus.
00:26:28Parce que le feu a démarré tout de même à 5 endroits différents.
00:26:32C'est ça qui est troublant.
00:26:34Alors que les pompiers, si vous voulez, sont armés pour lutter contre le feu.
00:26:38Mais il n'y a, j'ai regardé les statistiques,
00:26:41il n'y a sur la ville de Los Angeles que 3500 pompiers professionnels.
00:26:46Pour l'agglomération.
00:26:48C'est-à-dire que c'est très très peu de moyens.
00:26:51Il y a eu une baisse du budget.
00:26:52Très peu de moyens.
00:26:53Une baisse du budget aussi, oui.
00:26:54Mais oui, avec des matériels pas très modernes nous offerts.
00:26:58D'ailleurs, Donald Trump s'est emparé de cette information, entre autres,
00:27:01en disant, avec moi, les choses vont changer.
00:27:03Et donc, les pompiers foncent le maximum.
00:27:07Et il faut ajouter qu'avec le vent, les moyens aériens, hélicoptères,
00:27:12et les autres, c'est les avions civils reconvertis en bombardiers
00:27:17qui sont mal adaptés par rapport au Canadair.
00:27:21Parce que les seuls moyens de lutte devant un feu de colline aussi important,
00:27:26ce sont les moyens aériens et non pas les pompiers.
00:27:29Or, je vous donne la parole dans quelques instants,
00:27:31mais pour poursuivre le débat, nous sommes avec Patrick Marlière,
00:27:34météorologue.
00:27:35Bonjour Patrick Marlière, merci d'être avec nous.
00:27:37Vous confirmez évidemment les propos tenus par Michel Chevalet.
00:27:41Toutes les conditions étaient réunies.
00:27:43Le cocktail, sécheresse, vent violent quoi.
00:27:47Oui, il a complètement et bien résumé la situation météorologique qui a dominé.
00:27:52C'est des situations qu'on connaît aussi parfois chez nous.
00:27:55Là, c'est une dépression qui est sur le Pacifique,
00:27:59un anticyclone très puissant sur des zones désertiques.
00:28:03Tout ça provoque ce vent, la Santana, qui se met en place.
00:28:06Et donc, il assoufflait avec des rafales à plus de 160 km à l'heure.
00:28:10Et c'est un vent chaud.
00:28:11Alors, ça fait suite aussi à deux années particulières.
00:28:14L'année dernière, à quasiment la même époque, on avait plutôt des inondations dans le même secteur.
00:28:18Donc, ces inondations ont favorisé, en revanche, le redémarrage de tout ce qui est broussailles.
00:28:24Ça a alimenté la végétation et qui a été luxuriante.
00:28:27Et puis, effectivement, ce déficit périométrique depuis le mois de juillet sur ce secteur.
00:28:32Donc, la sécheresse qui s'est installée, que l'on doit en partie au dérèglement climatique.
00:28:36Et évidemment, tous les combustibles étaient réunis et c'est parti d'un peu partout.
00:28:42Le vent, d'ailleurs, au moindre feu qui pouvait démarrer.
00:28:45Les vents qui soufflaient en rafales alimentaient des vents à 130, 160 km à l'heure.
00:28:50Vous pensez bien que ça propulse les braises à plus d'un kilomètre ou deux.
00:28:54Donc, évidemment, tout était réuni pour que ces feux deviennent malheureusement incontrôlables.
00:28:59Vous l'avez signalé, Patrick.
00:29:01Ce sont des vents très violents, 130 km à l'heure.
00:29:04C'est énorme, énorme.
00:29:06130 à 160 km à l'heure.
00:29:08Même, on a eu des pointes à 160.
00:29:10Donc, des vents extrêmement violents.
00:29:12Donc, qu'on doit à l'intensité des deux phénomènes.
00:29:14De la dépression qui était très creuse, de l'anticyclone très puissant.
00:29:18Et nous, on a ça chez nous en France.
00:29:20Quand ça se passe dans le Golfe de Gênes, on a des vents extrêmement violents.
00:29:23Mise en place du Mistral, la Tramontane, des vents très forts sur la Corse.
00:29:26Une situation qui est due à cette situation géométrique par la position des centres d'action.
00:29:32Et donc, nous, on a ça chez nous.
00:29:34Mais des vents extrêmement violents qu'on sait un peu mieux contrôler.
00:29:37En revanche, sur les États-Unis, la sécheresse qui était présente,
00:29:40avec ces vents extrêmement forts, n'ont pas pu prendre en compte l'ensemble des éléments.
00:29:45Ça s'est passé très, très vite.
00:29:47Quand tout ça se met en place, en deux jours, on a vu la violence de ces vents.
00:29:51D'ailleurs, ces vents qui se sont calmés actuellement,
00:29:53ne permettent pas encore justement de maîtriser la situation.
00:29:57Pour vous dire ce qu'expliquait M. Chevalet, c'est qu'effectivement,
00:30:00la vaste zone, par ces différents incendies, ces centres d'action,
00:30:04de ces feux les plus puissants,
00:30:06est difficilement contrôlable.
00:30:09Patrick Marlière, je note cette réflexion d'autre part.
00:30:12Vous faites clairement référence au changement climatique.
00:30:15Et ce n'est pas anodin, puisque vous faites référence à ce qui se passe également chez nous.
00:30:18Il va falloir s'habituer, et on en parle souvent avec mon ami M. Chevalet,
00:30:21à ce changement climatique qui est catastrophique pour notre planète.
00:30:25Évidemment, puisque le changement climatique en lui-même,
00:30:29Michel l'a parfaitement expliqué.
00:30:31Ces vents ne sont pas des vents inhabituels.
00:30:34Les situations ne sont pas inhabituelles.
00:30:36Des feux de forêt dans ce secteur, on les a aussi.
00:30:38Mais tous les phénomènes météo qui se passent un peu partout sur la planète,
00:30:42il suffit de voir les inondations qu'on a eues en France,
00:30:44les inondations en Espagne, avec ce qui s'est passé à Valence,
00:30:47le cyclone puissant sur Mayotte,
00:30:50tous les phénomènes sont des phénomènes habituels.
00:30:52Ça, ça n'a rien d'exceptionnel.
00:30:54Ce qui est exceptionnel, c'est la violence de ces phénomènes.
00:30:57Et ça, directement, c'est impacté par le dérèglement climatique,
00:31:00le réchauffement des mers et des océans,
00:31:02l'atmosphère qui peut contenir plus de vapeur d'eau,
00:31:05le cycle de l'eau qui reverse ses eaux dans des zones qui redeviennent inondables.
00:31:09Ça, c'est vraiment ce qui nous attend dans les décennies à venir
00:31:13parce que le dérèglement climatique est vraiment en place.
00:31:16Ça fait 30 ans que certains scientifiques du CNRS en parlent
00:31:19et nous alertent sur le sujet.
00:31:21On est dedans maintenant.
00:31:23Il faut lutter contre ça et ce n'est pas facile.
00:31:25Yoann, Yoann Uzay.
00:31:26Oui, un mot parce qu'on comprend bien effectivement
00:31:29que tout cela est lié au réchauffement climatique.
00:31:31Et partout dans le monde, d'ailleurs.
00:31:33On l'a vu en Espagne, comme ça a été très justement rappelé.
00:31:35Le monde fait face aujourd'hui à des catastrophes invraisemblables
00:31:38en raison du réchauffement climatique.
00:31:40Donald Trump a commenté avec beaucoup de virulence
00:31:43ce qui se passe en Californie
00:31:45en disant que le gouverneur démocrate n'avait pas mis suffisamment de moyens, etc.
00:31:50Seulement, dans le même temps, je vous rappelle qu'à partir du 20 janvier,
00:31:53il prévoit quand même de se retirer des accords de Paris.
00:31:55Des accords sur le réchauffement climatique, principalement.
00:31:58Donc, le président Trump, de ce point de vue-là...
00:32:00Ça manque de cohérence.
00:32:02Absolument, il y a quand même une cohérence qui l'interpelle.
00:32:05Il y a deux choses qui sont quand même de nature très différentes.
00:32:08Il y a effectivement la montée du réchauffement climatique
00:32:11et la question de l'adaptation.
00:32:13Parce que pendant très longtemps, on s'est concentré juste sur la question de l'atténuation.
00:32:17Sauf que l'atténuation, on voit bien qu'en réalité, on a très peu de moyens.
00:32:20Par contre, on aurait besoin de mettre des vrais moyens
00:32:23pour s'adapter au réchauffement climatique
00:32:25et faire en sorte que ces catastrophes qu'on ne pourra pas éviter
00:32:28soient le moins impactantes possibles.
00:32:31Et là, malheureusement, ce qui a été fait en Californie,
00:32:34ça doit aussi nous donner des sueurs froides.
00:32:36Parce qu'en France, on a les mêmes choses.
00:32:38On a deux choses.
00:32:40Un, une mauvaise gestion de l'eau.
00:32:42Et encore, en Californie, ils étaient mieux que nous
00:32:44puisqu'ils ont des réserves d'eau qui sont beaucoup plus importantes.
00:32:47Puisque nous, par exemple, dans les zones, par exemple, les Landes,
00:32:51on ne veut pas mettre en place des retenues collinaires.
00:32:55Alors qu'en fait, on aurait besoin d'avoir des retenues
00:32:58pour pouvoir, en cas d'incendie, être efficace.
00:33:00Et ça, effectivement, c'est une première chose.
00:33:02La deuxième chose, c'est ce que vous avez très bien expliqué,
00:33:05c'est qu'il y a eu une année avec beaucoup de pluie, donc des broussailles.
00:33:08Normalement, il aurait fallu des broussailler de façon très importante.
00:33:11Et ça, effectivement, en 2018, c'est déjà une chose
00:33:14qui n'a pas eu lieu en Californie.
00:33:16Et c'est exactement ce qui s'est passé en 2022
00:33:19quand il y a eu les incendies de la Thèse de Buche en France.
00:33:21Où effectivement, parce qu'il y a des mouvements écologistes,
00:33:24notamment, qui prônent le ré-enseauvagement
00:33:26et qui disent qu'il ne faut pas, qu'il faut laisser les forêts
00:33:29se développer comme elles le souhaitent,
00:33:32sans ce qui est d'implication de l'homme.
00:33:34Eh bien, ça, ça contribue à renforcer les risques.
00:33:37Et donc, en fait, on a une vraie politique d'adaptation.
00:33:40Et ça, malheureusement, ce n'est pas ce qui est mis en place.
00:33:42Mais c'est exactement ce que l'a dénoncé Trump.
00:33:44Il a dit la mauvaise gestion de l'eau.
00:33:46Et du coup, d'avoir aussi abandonné ces fameuses réserves.
00:33:50Alors, les réserves, elles y sont, elles étaient même pleines.
00:33:53Non, justement, ils n'avaient pas assez d'eau pour pouvoir réagir.
00:33:57Ce n'est pas sur les réserves.
00:33:59Les Perlans, il a expliqué que Kavin Nielsen
00:34:02avait aussi voulu préserver le delta avec le...
00:34:05C'est un poisson, je pense.
00:34:07Oui, c'est ça, les Perlans.
00:34:09Mais ce n'est pas ça, le problème.
00:34:10Parce qu'en fait, l'eau, ils l'avaient.
00:34:12En fait, ce qu'ils n'avaient pas, c'est des infrastructures
00:34:14qui fait qu'en fait, elle n'est pas montée jusque dans les collines.
00:34:16Parce qu'ils ont effectivement, un, réduit le budget des pompiers.
00:34:19Deux, les infrastructures sont très anciennes.
00:34:21Il y a un problème de gestion de l'eau.
00:34:22Il y a un problème de gestion de l'eau, il va falloir la privoser.
00:34:24Ce qui s'est passé à Valence, justement, ça avait été dénoncé,
00:34:27mais pas assez, je veux dire, comment dirais-je...
00:34:33Avec force.
00:34:34Dénoncé avec force.
00:34:35C'est que, ce qui s'est passé, c'est suite à un circulaire européen
00:34:38où il fallait lever tous les barrages, justement,
00:34:42pour protéger l'écosystème.
00:34:44Alors que ces barrages étaient là pour protéger les habitations,
00:34:48pour protéger, en fait, la déviation des rivières, etc.
00:34:52Et en fait, le fait de les lever, ces barrages,
00:34:55a permis, malheureusement, cette catastrophe.
00:34:57Patrick Molière, merci.
00:34:59A moins que vous ayez quelque chose à rajouter sur notre débat.
00:35:02On a tout dit.
00:35:03Il va falloir suivre et surveiller avec attention la situation aux Etats-Unis.
00:35:09La partie assurance qui va poser un vrai problème.
00:35:12Parce qu'en France, par exemple, ce type de feu de forêt
00:35:16n'est pas considéré comme une catastrophe naturelle.
00:35:18Notre habitation, elle, peut y répondre.
00:35:21Mais il y a certaines choses.
00:35:22Et notamment, le débroussaillage qui est important.
00:35:24Parce que si vous n'avez pas de débroussaillage autour de chez vous,
00:35:27les indemnisations ne se passent pas de la même façon.
00:35:29Merci pour toute cette précision, Patrick Molière, météorologue.
00:35:32Merci d'avoir été avec nous.
00:35:33Michel, on a tout dit.
00:35:34Autre chose ?
00:35:35Oh, on pourrait y passer la journée.
00:35:37Eh bien, on n'a pas le temps de passer la journée, malheureusement.
00:35:40Mais on a une pensée, pour tous nos amis américains,
00:35:43confrontés à ça.
00:35:44Parce que nous aussi, on peut le dire, on l'a déjà été.
00:35:46Vous voyez, on ne parle plus de réchauffement.
00:35:48On parle de changement climatique.
00:35:50Parce que c'est beaucoup plus profond.
00:35:52Et donc, le problème de notre société,
00:35:54c'est d'anticiper et de s'adapter pour minimiser les effets.
00:35:58On en est là.
00:35:59Or, là, vous voyez bien qu'ils ont été pris un peu aux dépourvues,
00:36:03les Américains.
00:36:06Merci, Michel, d'être venu.
00:36:08Je voulais dire quelque chose.
00:36:09Un dernier mot, Neymar, très rapidement.
00:36:11Je vais en profiter de la présence de Michel.
00:36:13Parce que ce qui m'avait effrayé, c'est que je me suis rendu compte
00:36:17que les politiques allant dans le sens de l'écologie,
00:36:20notamment européenne,
00:36:22peuvent avoir des conséquences extrêmement graves.
00:36:25C'est ça.
00:36:26Parce que ce qui s'est passé à Valence, vraiment,
00:36:28quand j'ai lu ça, j'étais vraiment scandalisée.
00:36:31C'est-à-dire qu'ils ont été obligés de lever ces barrages
00:36:34pour une question d'écosystème
00:36:36et qui a conduit à la catastrophe qu'on connaît.
00:36:38Merci, Michel, d'être passé par Bili News.
00:36:40Sans transition, on va parler politique.
00:36:42Yanis Ayerik, notre sondage exclusif qu'on vous dévoile depuis ce matin.
00:36:47Après la mort de Jean-Marie Le Pen,
00:36:50il y a eu un grand nombre de manifestations
00:36:52aux quatre coins de France.
00:36:54On vous a posé la question.
00:36:55Le résultat, c'est que 68 %,
00:36:57on va vous montrer ce sondage,
00:36:5968 % des Français se disent choqués par la réassemblement
00:37:02célébrant la mort de Jean-Marie Le Pen.
00:37:04C'est ce que révèle un sondage CSA pour CNews Europe 1JDD.
00:37:08Plus d'un électeur de gauche sur deux a été choqué
00:37:10par ces célébrations, 56 % exactement,
00:37:12et ça monte à 80 % chez les électeurs de droite.
00:37:15Réaction, analyse, décryptage.
00:37:17Yann Uzay.
00:37:18Ça me semble peu.
00:37:19En réalité, 68 % des Français considèrent
00:37:22comme indécent le fait d'avoir dansé sur un cadavre.
00:37:2568 %, j'aurais pensé que ça pouvait être un peu plus.
00:37:31Néanmoins, on voit bien qu'une grande majorité des Français
00:37:35désapprouve ce qui s'est passé
00:37:37parce qu'il me semble que ces Français,
00:37:39ces 68 % de Français, en réalité ont bien compris
00:37:42qui est-ce qui était sur la place de la République.
00:37:45Ceux qui étaient sur la place de la République
00:37:47sont en partie, je dis bien en partie,
00:37:50en grande partie des électeurs de la France insoumise.
00:37:53Une part non négligeable de ce qu'on appelle
00:37:55les islamo-gauchistes.
00:37:56On l'a vu d'ailleurs dans les drapeaux qui étaient brandis
00:37:58sur cette pauvre place de la République
00:38:00parce qu'il faut voir ce qu'elle est devenue.
00:38:02C'est à pleurer, je vous assure.
00:38:03Les drapeaux qui étaient brandis.
00:38:05Les slogans qui étaient brandis.
00:38:07Ce sont des slogans qui viennent de ce cercle islamo-gauchiste
00:38:12qui fait tant de mal à la France depuis des années
00:38:14et ça va malheureusement en s'accroissant.
00:38:16Marion Maréchal a dit quelque chose de très juste
00:38:20et que je vais reprendre.
00:38:22Elle a dit en réalité, ceux qui ont fait la fête
00:38:25mardi sur la place de la République
00:38:27sont en partie ceux qui se sont réjouis
00:38:32de ce qui s'est passé le 7 octobre 2023.
00:38:35Je partage cet avis.
00:38:37J'avais dit dès mardi soir
00:38:39que ceux qui faisaient la place sur cette fête de la République
00:38:42je ne les avais pas vus exalter et fêter
00:38:45par exemple la mort des chefs du Hamas et du Hezbollah
00:38:49lorsqu'ils ont été évités par Sahal.
00:38:52Je trouve que les Français ont bien compris cela.
00:38:55C'est ce que montre le sondage.
00:38:56Je suis d'accord avec vous.
00:38:5768% n'auraient pu penser que ça soit davantage.
00:39:00Je suis entièrement d'accord avec vous.
00:39:01Je partage votre avis.
00:39:02Mehdi Saheli.
00:39:03Absolument.
00:39:04J'ai été très choqué.
00:39:05Au-delà de la politique,
00:39:06je n'ai pas d'ennemis.
00:39:08En politique, on a des adversaires,
00:39:10mais on n'a pas d'ennemis.
00:39:11Pour ma part, j'ai été choqué.
00:39:12Rien ne tolère ça.
00:39:13J'ai été très choqué, ne serait-ce qu'humainement.
00:39:15Humainement, comment on peut se réjouir
00:39:17de la mort de quelqu'un, de danser, de le célébrer,
00:39:19de prendre du champagne et de célébrer
00:39:21comme si s'était passé quelque chose d'extraordinaire.
00:39:23J'ai été très choqué.
00:39:25D'autant plus qu'il y avait cette frange
00:39:27de la population française, malheureusement.
00:39:29Il y avait beaucoup de jeunes, je trouve.
00:39:31Qui, parfois, n'ont pas de culture politique.
00:39:33Parfois, n'ont pas forcément connu
00:39:35les propos qu'on peut reprocher, évidemment,
00:39:38à Jean-Marie Le Pen.
00:39:39Moi, ça m'a beaucoup choqué.
00:39:41Mais c'est aussi, je trouve,
00:39:43ça nous montre la société dans laquelle on vit, en fait.
00:39:46La vie n'a tellement pas de valeur, finalement,
00:39:50pour les gens, que la mort non plus.
00:39:52Moi, ça m'a beaucoup choqué.
00:39:53D'autant plus en tant que croyante.
00:39:55C'est intolérable.
00:39:56Vraiment, c'est vraiment intolérable.
00:39:57Qu'on soit d'accord ou pas d'accord, c'est intolérable.
00:39:59Il n'y a même pas de discussion,
00:40:00il n'y a même pas de débat.
00:40:01Je voyais, et même parfois,
00:40:02certains politiques qui, quelque part, cautionnaient,
00:40:04en disant, mais non, on ne danse pas sur un...
00:40:06Ce n'est pas ça du tout.
00:40:07Vous ne l'avez pas compris,
00:40:08ils l'ont tout à fait compris.
00:40:09C'est ces politiques qui, quelque part,
00:40:10ont encouragé depuis quelques mois,
00:40:12depuis quelques années,
00:40:13à faire que la France soit ce qu'elle est aujourd'hui.
00:40:16Et de, quelque part,
00:40:17donner cette capacité à ces jeunes
00:40:18d'aller célébrer l'intolérable.
00:40:20Alors qu'effectivement,
00:40:21il y a eu des moments
00:40:22où on aurait pu attendre des dièces,
00:40:24ou parfois un rassemblement de la part des Français,
00:40:26derrière de vraies causes.
00:40:27On ne les a pas vues.
00:40:28Effectivement, c'est cette...
00:40:29Et Yoann, je parle sous votre gouverne,
00:40:31parce que les obsèques de Jean-Marie Le Pen
00:40:33auront lieu dans son fief de la Trinité.
00:40:35Demain, oui.
00:40:36Demain.
00:40:37Il y aura un hommage
00:40:38qui sera rendu après.
00:40:39Jeudi prochain à Paris.
00:40:40Jeudi prochain.
00:40:41Et j'ose espérer,
00:40:42j'ose espérer,
00:40:43qu'il n'y aura pas...
00:40:45On n'en serait capable.
00:40:47Quand on voit ça,
00:40:48on s'attend au pire.
00:40:49Oui, mais compte tenu de ce qu'on a vu,
00:40:51mardi, sur la place de la République,
00:40:53mais pas seulement,
00:40:54dans différentes villes de France.
00:40:55Bien sûr.
00:40:57Il est malheureusement à prévoir
00:40:59que des extrémistes,
00:41:02des islamo-gauchistes en partie
00:41:04qui étaient sur la place de la République,
00:41:06viendront perturber les obsèques
00:41:08de Jean-Marie Le Pen.
00:41:09Mais la fête en tant que telle
00:41:12est choquante,
00:41:13mais ce qui est plus choquant encore,
00:41:15ce sont les slogans
00:41:16qui ont été proférés
00:41:17dans cette sorte de manifestation de joie.
00:41:20Je vous rappelle qu'il y a eu des slogans.
00:41:22On entendait des personnes présentes
00:41:24dire « Marine Le Pen, tu seras la prochaine »,
00:41:26« À mort les fachos ».
00:41:28On entendait des choses comme ça.
00:41:30Il y a eu les appels au meurtre
00:41:31qui là, évidemment, sont condamnables
00:41:33et sont encore bien plus choquants
00:41:34que cette manifestation de joie.
00:41:37Et on verra comment les choses se déroulent demain
00:41:39à la Trinité.
00:41:41Olivier, très rapidement,
00:41:42et Mathieu, si vous voulez réagir.
00:41:44C'est vraiment une France radicalisée
00:41:47qu'on a vue.
00:41:48Ce n'est même pas une question de génération.
00:41:50Pour une fois, j'ai eu une bonne surprise,
00:41:52agréablement surprise,
00:41:53par ce sondage-là.
00:41:54Quand on interroge les 18-24 ans,
00:41:56ils sont à 72 %.
00:41:58Ils regrettent ces manifestations-là.
00:42:01Les jeunes ont été aussi très choqués.
00:42:04Mais effectivement, ce qu'on voit là,
00:42:05c'est extrêmement politisé.
00:42:07C'est le résultat de ce qu'on a vu
00:42:09pendant des années
00:42:10avec ce qui se passe dans les universités,
00:42:12ce qui se passe avec LFI.
00:42:14Donc, on a une France radicalisée.
00:42:15La seule chose, c'est qu'on voit maintenant
00:42:17qu'elle pèse quand même beaucoup de monde.
00:42:19Elle est quand même capable
00:42:20d'entraîner beaucoup de gens
00:42:21et ça, malheureusement,
00:42:22c'est un vrai drame pour notre pays.
00:42:24Mathieu, très rapidement.
00:42:25Oui, alors, beaucoup de gens,
00:42:27je pense que la plupart de ces gens-là
00:42:29sont quand même minoritaires.
00:42:30C'est une gauche qui est ultra radicalisée
00:42:32et ce sont des gens qui sont minoritaires
00:42:34et tous les combats de toute façon
00:42:35sur lesquels ils se mobilisent,
00:42:36on peut prendre toutes leurs positions
00:42:38et se dire qu'il faut penser l'inverse,
00:42:40tellement ils sont à contresens de l'histoire.
00:42:42C'est-à-dire qu'il n'y a aucun autre mouvement.
00:42:44Dans aucun autre pays,
00:42:46on voit ce type de comportement
00:42:48de manière aussi ostensible.
00:42:50Non, la réalité, c'est qu'aujourd'hui,
00:42:52nous avons une partie de spectre politique.
00:42:54Mathieu disait que ça dit beaucoup de la société,
00:42:56ça dit beaucoup surtout du clivage politique.
00:42:58C'est une gauche qui est ultra radicalisée
00:43:00et qui est aujourd'hui avec des gens
00:43:02qui préfèrent manifester leur joie
00:43:04à la mort de Jean-Marie Le Pen
00:43:06plutôt que celle d'Al-Baghdadi,
00:43:08de Daesh ou même,
00:43:10comme vous l'avez rappelé,
00:43:11des terroristes du Hamas.
00:43:12Donc, ça dit beaucoup sur le projet de société
00:43:15et le projet politique de cette frange
00:43:18de notre spectre politique
00:43:20qui est absolument dommageable.
00:43:22Et on peut de plus en plus considérer,
00:43:24en tout cas se poser la question,
00:43:25si ces gens-là commencent à devenir
00:43:27des ennemis de l'intérieur.
00:43:28En tout cas, de facto s'allier avec des forces
00:43:30qui sont de plus en plus des ennemis de l'intérieur.
00:43:32Dans votre question, vous avez un peu la réponse.
00:43:34On peut effectivement estimer
00:43:36que Jean-Marie Le Pen était antisémite
00:43:38au regard de ses propos.
00:43:39On peut même estimer qu'il était raciste.
00:43:41Il était condamné.
00:43:43Mais le débat n'est pas là.
00:43:45Le débat n'est pas là.
00:43:47Mais pour autant, est-ce que ça justifie
00:43:49le fait de danser sur un cadavre ?
00:43:52La réponse est non.
00:43:53La réponse est clairement non.
00:43:55Voilà.
00:43:56Les amis, c'est la mi-temps de ce mini-news très chargé.
00:43:58Beaucoup de thèmes encore à aborder
00:44:00dans quelques instants se retrouvent.
00:44:01Le temps d'une petite pause
00:44:02et on reparlera,
00:44:03parce que c'est l'actualité du jour,
00:44:05du retour à l'envoyeur
00:44:06avec cet influenceur qui a été renvoyé
00:44:08par l'Algérie
00:44:09et qui fait beaucoup, beaucoup réagir.
00:44:11Mais on a d'autres thèmes.
00:44:13On parlera peut-être des retraites aussi.
00:44:14Ça négocie, Johan ?
00:44:16Ça négocie.
00:44:17Avec la gauche.
00:44:18Et ça ne plaît pas à Jean-Luc Mélenchon.
00:44:19Et ça ne plaît pas à Jean-Luc Mélenchon.
00:44:20Ça ne plaît pas à Jean-Luc Mélenchon.
00:44:21On vous parlera de tout ça.
00:44:22On parlera également des visas
00:44:23parce que vous venez en retaillot
00:44:24à visiter le centre de visas à Nantes.
00:44:27Célèbre centre de visas à Nantes.
00:44:29Ça se passe à Nantes.
00:44:30On a Yvan Fadel.
00:44:31Du ça, je dis rien.
00:44:32On se retrouve dans quelques instants.
00:44:33A tout de suite.
00:44:37Rebonjour, il est 13h.
00:44:38Merci de nous accueillir
00:44:39pour cette deuxième partie
00:44:40de votre mini-news week-end.
00:44:42Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:44:44Je vous présente mon équipe
00:44:45du vendredi dans quelques instants.
00:44:47Mais tout de suite,
00:44:48le menu de cette deuxième partie.
00:44:50L'actualité du jour.
00:44:51On la commente.
00:44:52C'est ce pied de nez de l'Algérie à la France
00:44:55avec ce retour à l'envoyeur.
00:44:57L'Algérie a renvoyé cette nuit
00:44:58l'influenceur algérien d'Oualem.
00:45:00La France l'avait pourtant expulsé hier.
00:45:02C'est un affront.
00:45:03Un nouvel affront.
00:45:04Vous entendrez la réaction très forte
00:45:06de Bruno Retailleau ce matin à Nantes.
00:45:08Et maintenant, on fait quoi ?
00:45:09On va vous en parler.
00:45:10On va également vous parler d'Emmanuel Macron.
00:45:12En chute libre dans l'opinion des Français, peut-être.
00:45:15Et même, sans aucun doute, son dernier rempart.
00:45:17Brigitte Macron.
00:45:18On l'écoutera.
00:45:19Enfin, on ira à Rennes.
00:45:21Rennes, gangrénée par les trafics de drogue.
00:45:23On vous en a déjà parlé de très nombreuses fois.
00:45:26Cette fois, c'est une vidéo de fusillade
00:45:28qui circule sur les réseaux sociaux.
00:45:30On vous la montre et on débat.
00:45:31Et puis tout de suite, évidemment,
00:45:32elle est là, fidèle au poste.
00:45:34On fait un nouveau tour de l'information
00:45:35avec Somaya Labidi, que je re-salue.
00:45:37Bonjour Thierry.
00:45:38Bonjour à tous.
00:45:39A la une de l'actualité,
00:45:40le bilan s'alourdit.
00:45:41Outre-Atlantique, au moins dix morts
00:45:43dans les incendies
00:45:44qui ravagent actuellement la Californie.
00:45:46Le gigantesque brasier a réduit
00:45:48des quartiers entiers en cendres.
00:45:50De quoi choquer les habitants
00:45:51venus constater les dégâts.
00:45:52Corentin Brio.
00:45:55Les villas luxueuses, entourées des palmiers,
00:45:58ont laissé place aux ruines et aux cendres
00:46:01un peu partout à Malibu, près de Los Angeles.
00:46:05Dans le quartier huppé de Pacific Palisade,
00:46:07ce sont des rues entières ravagées
00:46:09par ces incendies,
00:46:11qui ont tout détruit sur leur passage.
00:46:14C'est dévastateur.
00:46:15J'ai vécu ici toute ma vie.
00:46:17Je connais les gens
00:46:18qui vivent dans toutes ces maisons.
00:46:20Je connais les maisons.
00:46:21Ce sont mes souvenirs et ils ont disparu.
00:46:25Dans certains quartiers,
00:46:26les pompiers sont encore aux luttes
00:46:28avec les flammes,
00:46:29car certains départs de feu
00:46:31sont encore délicats à maîtriser
00:46:33et avancent très vite, trop vite.
00:46:36J'ai continué à me battre.
00:46:38Les enfants m'appelaient.
00:46:39Papa, sors de là, sors de là, évacue.
00:46:42Mon voisin vivait là-bas.
00:46:43Jason, nous ne savons pas où il est maintenant.
00:46:46Lui et moi avons continué à lutter
00:46:48jusqu'à ce que nous ne puissions plus.
00:46:51Face à l'urgence de la situation,
00:46:53des renforts ont été annoncés
00:46:55pour prêter main forte aux pompiers déjà sur place.
00:46:58Quelques 400 militaires de la garde nationale
00:47:00vont bientôt arriver sur les lieux.
00:47:02En attendant,
00:47:03les autorités continuent de prévenir les habitants.
00:47:06Il faut se mettre rapidement en sécurité.
00:47:12Nous ne sommes pas au bout de nos peines.
00:47:14Si l'on vous dit d'évacuer,
00:47:15alors sortez d'ici.
00:47:16Vous pensez peut-être pouvoir échapper à un incendie,
00:47:18mais vous n'y parviendrez pas.
00:47:20Vous n'êtes tout simplement pas
00:47:21à la hauteur de leur mouvement.
00:47:23Si vous restez, vous mourrez
00:47:24et cela n'en vaut pas la peine.
00:47:27Alors que le bilan des victimes ne cesse de grimper,
00:47:29les polémiques enflent également,
00:47:31notamment au sujet de la gestion de l'eau
00:47:33qui interroge,
00:47:34mais aussi au sujet du budget accordé aux pompiers
00:47:37qui a baissé en 2024.
00:47:40Retour en France à présent, Thierry,
00:47:42avec ce thème que vous allez aborder
00:47:43dans quelques instants dans Midi News.
00:47:45Les tensions règnent encore entre Paris et Alger.
00:47:48L'Algérie cherche à humilier la France.
00:47:50Réaction il y a quelques minutes de Bruno Retailleau
00:47:53après le refus de l'Algérie
00:47:54de récupérer un influenceur
00:47:56que la France voulait expulser ce jeudi.
00:47:58Le ministre de l'Intérieur qui précise
00:48:00qu'il étudiera tous les moyens
00:48:02pour remédier à cette situation
00:48:03qu'il juge inacceptable.
00:48:06C'est l'autre information de cette mi-journée.
00:48:08Le plan blanc déclenché dans une centaine d'hôpitaux
00:48:11en cause la forte hausse des hospitalisations
00:48:14liées à l'épidémie de grippe hivernale,
00:48:16comme l'explique le ministre chargé de la Santé.
00:48:21Le plan blanc, c'est une façon de s'organiser
00:48:24finalement dans une situation d'urgence.
00:48:26Le chiffre est autour d'une centaine de plans blancs
00:48:30qui est activé, ce qui est important,
00:48:32mais qui par rapport à 3000 établissements de soins,
00:48:36à peu près 700 qui accueillent des urgences,
00:48:39c'est une centaine d'établissements.
00:48:41C'est toujours 100 de trop,
00:48:43mais c'est une façon aussi de pouvoir s'organiser,
00:48:46de prendre en charge tous les patients
00:48:48et de ne pas oublier qu'il y a l'épidémie de grippe,
00:48:51mais il y a aussi toutes les autres pathologies qui demeurent.
00:48:53Il va malheureusement continuer à avoir des infarctus,
00:48:56des AVC, des choses comme ça.
00:48:58Donc c'est bien de pouvoir s'organiser au mieux,
00:49:01c'est l'objectif de ces plans blancs.
00:49:03Et puis l'inquiétude grandit à Mayotte.
00:49:05La préfecture a déclenché une pré-alerte cyclonique.
00:49:08Pré-alerte à cause de l'arrivée de la forte tempête,
00:49:11dit Kelly D.
00:49:12Selon les prévisions de Météo France,
00:49:14elle doit transiter à 140 km au sud de l'archipel
00:49:17dans la journée de dimanche.
00:49:19Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 13h, Thierry.
00:49:22Merci beaucoup, et à tout à l'heure.
00:49:2413h30.
00:49:2513h30, absolument.
00:49:26Merci beaucoup.
00:49:27L'équipe du vendredi.
00:49:28Naïma Mfadel, toujours présente.
00:49:29Mathieu Hoque, toujours présent.
00:49:30Mehdi Saidi, toujours présente.
00:49:32Olivier Vial, toujours présent.
00:49:35On va commencer par ce sujet du jour
00:49:37qu'évoquait Somaya Labidi.
00:49:39Évidemment, ce retour à l'envoyeur.
00:49:42Je veux bien sûr parler de cet influenceur algérien.
00:49:46Son avion de retour a atterri hier soir
00:49:49à l'aéroport Rossy Charles de Gaulle.
00:49:52Je vous propose d'écouter la réaction de Bruno Rotailleau
00:49:56ce matin à Nantes.
00:49:57Réaction très, très ferme.
00:49:59Somaya, vous l'avez dit,
00:50:00réaction très ferme du ministre de l'Intérieur.
00:50:03Je veux dire ma superbe action.
00:50:05Je pense qu'on a atteint, avec l'Algérie,
00:50:09un seuil extrêmement inquiétant.
00:50:11On voit bien que l'Algérie cherche à humilier la France.
00:50:15L'Algérie détient actuellement
00:50:17un grand écrivain, Boalem Sansal,
00:50:20qui est non seulement algérien,
00:50:22mais qui est aussi français.
00:50:25Il a 80 ans et il est malade.
00:50:28Est-ce qu'un grand pays, est-ce qu'un grand peuple
00:50:31peut s'honorer de maintenir en détention,
00:50:35pour de mauvaises raisons,
00:50:37quelqu'un qui est malade et quelqu'un qui est âgé ?
00:50:40Et désormais, c'est ce ressortissant algérien,
00:50:44un influenceur qui propageait sur la toile,
00:50:49sur les réseaux sociaux, la haine.
00:50:52Les réseaux sociaux, ce n'est pas une zone de non-droit.
00:50:55Et comme ministre de l'Intérieur, je ne veux rien laisser passer.
00:50:59Voilà, on a atteint un seuil inquiétant avec l'Algérie.
00:51:03Ça a au moins le mérite d'être très clair, Olivier Vial.
00:51:06Oui, et en fait, ce qu'il faut bien avoir en tête,
00:51:08c'est que la relation avec l'Algérie
00:51:11se complique depuis quelques années.
00:51:13C'est aussi pour ça qu'il faut bien avoir...
00:51:16On a en ce moment un conflit avec le régime algérien.
00:51:19Ce n'est pas l'Algérie tout entière, c'est le régime algérien.
00:51:22Et on voit qu'il y a eu des évolutions très fortes
00:51:24ces dernières années, dans le mauvais sens.
00:51:26Je me rappelle de la Grande Mosquée de Paris,
00:51:28il y a quelques dizaines d'années.
00:51:30C'était un lieu qui prenait la lutte contre le communautarisme,
00:51:35qui était contre le radicalisme islamique.
00:51:37Ce n'est plus du tout le cas.
00:51:39Aujourd'hui, ils sont plutôt proches des frères musulmans.
00:51:41Et donc, ça a tout changé.
00:51:42On voit effectivement que cette évolution,
00:51:44on en paye aujourd'hui les peaux cassées,
00:51:47parce qu'on a laissé faire en pensant qu'effectivement,
00:51:50on avait toujours la même relation qu'il y a une vingtaine d'années.
00:51:53Ce n'est plus le cas.
00:51:54Aujourd'hui, le régime algérien essaie de nous faire payer
00:51:56par tous les moyens, parce que c'est un moyen aussi
00:51:58en politique intérieure pour eux, de finalement assurer la cohésion
00:52:02et de désigner un ennemi extérieur
00:52:04pour pouvoir avoir une cohésion intérieure plus forte.
00:52:06Mais là, le symbole est fort.
00:52:08L'influenceur, on le fait partir hier soir.
00:52:11Retour à l'envoyeur dans la nuit.
00:52:13Le message est limpide, clair et sans ambiguïté.
00:52:16Aucune, aucune.
00:52:17Tout à fait.
00:52:18De toute façon, le régime algérien teste la France.
00:52:21Il se rend compte que ça marche.
00:52:22Parce que ce n'est pas d'aujourd'hui.
00:52:24Ça fait des décennies que ça marche.
00:52:25Ça fait des décennies où il refuse de donner des laissés-passer consulaires.
00:52:31Ça fait longtemps qu'il teste la France.
00:52:34Mais la France, elle est dans un état qui est extrêmement inquiétant
00:52:38puisqu'elle montre un peu son impuissance.
00:52:41Parce qu'elle manque au plus haut niveau de l'État,
00:52:45de politiques qui ont le courage et la fermeté de répondre.
00:52:51On a des tas de possibilités de réagir fermement
00:52:56et de montrer qu'on ne se laissera pas faire.
00:52:58Sauf que, comme je vous le disais, nos politiques ont du mal à répondre.
00:53:01Mais sur les accords de 1968,
00:53:06vous savez que c'est un traité international.
00:53:08Par conséquent, qui peut intervenir sur ce traité ?
00:53:11C'est le Président de la République.
00:53:12Alors l'appel qu'on peut faire,
00:53:14est-ce que le Président de la République va réagir
00:53:19en l'autorité la plus importante de notre pays
00:53:24pour justement décider de dénoncer ces accords de 1968 ?
00:53:30Est-ce qu'aujourd'hui, il va prendre la parole en disant
00:53:33je ne laisserai pas faire, ce n'est pas possible,
00:53:36on ne peut pas laisser cette humiliation ?
00:53:39Et d'autant plus, encore une fois, que je voudrais préciser,
00:53:43c'est que ces prêcheurs, ces soi-disant influenceurs,
00:53:45qui sont des prêcheurs de haine,
00:53:47ils sont en train d'appeler à des attentats en France.
00:53:53Clairement.
00:53:54Moi, je n'appelle pas ça des influenceurs.
00:53:55Oui, je suis d'accord avec vous, c'est des prêcheurs de haine.
00:53:57Mais actuellement, il y a même de l'ordre de l'apologie du terrorisme.
00:54:02C'est ce qui se passe aujourd'hui.
00:54:04Je voudrais qu'on avance un peu, parce que Bruno Taillot s'est également exprimé,
00:54:07il visitait à Nantes le centre de visas, et vous voyez bien que le sujet est lié.
00:54:12On va vous afficher, Émilie Dubaud qui prépare cette émission avec moi,
00:54:15le nombre de visas accordés à l'Algérie, puisqu'il s'agit bien de ça.
00:54:20Regardez, le nombre de visas délivrés par la France,
00:54:232,4 millions plus 40,4 % par rapport à 2022, c'est quand même colossal,
00:54:29délivrés à l'Algérie, plus 59,8 % par rapport à 2022.
00:54:33Vous imaginez ?
00:54:342 millions de visas délivrés.
00:54:362,4 millions plus 40,4 % par rapport à 2022.
00:54:40Et regardez, puisqu'on parle de l'Algérie, plus 59,8 % par rapport à 2022.
00:54:46Il est urgent d'agir, non ?
00:54:47On va écouter Bruno Taillot, je vous fais réagir juste après,
00:54:50si vous le voulez bien, Mathieu Hocque.
00:54:52Bruno Taillot qui s'est exprimé sur les visas.
00:54:56Nous voulons reprendre le contrôle de l'immigration.
00:55:00Et je pense que dans cette volonté politique de reprendre le contrôle,
00:55:05nous ne mobilisons pas suffisamment la politique visa.
00:55:09Les visas, bien sûr, c'est un élément de l'influence de la France,
00:55:14mais c'est aussi un élément de la maîtrise de l'immigration.
00:55:18La France distribue 25 % du total des visas que délivre toute l'Union européenne.
00:55:28C'est nous les premiers.
00:55:29Beaucoup utilisent notamment des visas de court séjour,
00:55:32des visas de tourisme, pour s'introduire sur le territoire national
00:55:36et ensuite pour s'y maintenir de façon illégale.
00:55:40Donc c'est important qu'on puisse, avec les postes diplomatiques,
00:55:44surveiller ces risques-là qui augmentent le risque migratoire.
00:55:50Mathieu, là aussi, il est urgent d'agir.
00:55:53C'est nous les premiers, dit Bruno Taillot.
00:55:55Je reprends ses termes, ses propres termes.
00:55:57On est les champions du monde de l'immigration.
00:56:00La réalité aujourd'hui, c'est que la France ne contrôle plus sa politique migratoire.
00:56:04Ceux qui contrôlent la politique migratoire de la France,
00:56:06ce sont soit les pays étrangers, les Comores, l'Algérie,
00:56:10parce que ce sont eux qui laissent passer les gens qui arrivent dans notre pays
00:56:16ou soit ne reprennent pas les clandestins.
00:56:18C'est-à-dire qu'à la fois en entrée de flux et en sortie de flux,
00:56:21ce sont les pays étrangers qui ont la main sur la politique migratoire française.
00:56:25Deuxième problème, c'est que ce sont les étrangers eux-mêmes
00:56:28qui ont la main sur la politique migratoire française,
00:56:31avec le regroupement familial notamment.
00:56:34Ce sont un étranger qui arrive en France,
00:56:37qui peut-être est naturalisé et devient immigré français,
00:56:41qui décide après de faire venir sa famille sur notre sol.
00:56:45Ce sont eux qui font aujourd'hui la politique migratoire française.
00:56:48Enfin, malgré tout, malgré le volontarisme du ministre de l'Intérieur,
00:56:54on a aujourd'hui une politique migratoire française qui n'a plus de sens.
00:56:58C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les Français subissent la politique migratoire.
00:57:01Or, on voit bien qu'aujourd'hui, ce ne sont plus ce que veulent les Français,
00:57:04ce ne sont plus ce que veulent les pays européens,
00:57:07les peuples européens ne veulent plus cela.
00:57:09Alors que la crise migratoire est devant nous,
00:57:11c'est-à-dire qu'on a eu une crise migratoire en 2015,
00:57:14on a aujourd'hui des pays qui alimentent le flux migratoire sans cesse.
00:57:18Les migrations vont augmenter à travers le monde dans les prochaines années.
00:57:22On est déjà à plus de 100 millions de migrants dans le monde,
00:57:24selon le Haut commissariat aux réfugiés.
00:57:26Donc, il faut urgentement que la France puisse redonner
00:57:28les moyens de sa politique migratoire et reprendre le contrôle de la situation.
00:57:31Ce n'est plus possible aujourd'hui d'accueillir plus de 200 000 personnes par an.
00:57:36Ce n'est plus possible aujourd'hui de ne pas expulser les gens
00:57:38parce qu'aujourd'hui, il y a 2 millions de visas.
00:57:41C'est colossal.
00:57:42C'est quelque chose qui est énorme.
00:57:43C'est énorme.
00:57:44Et surtout, ce qu'il faut dire, c'est qu'à partir du moment
00:57:46où les gens viennent avec un visa, certains ne repartent pas.
00:57:49Et ensuite, on ne peut pas les expulser parce que,
00:57:51pour toutes les raisons qu'on connaît sur les OQTF,
00:57:53à un moment donné, la politique migratoire marche sur la tête
00:57:55et il faut urgentement reprendre le contrôle.
00:57:57Allez, l'autre sujet sur lequel j'aimerais vous faire réagir,
00:57:59je voudrais qu'on s'attarde ce midi sur cette initiative de Charles Rodewald,
00:58:02le député Renaissance qui était, ce matin d'ailleurs,
00:58:05l'invité de Romain Desarmes dans sa matinale.
00:58:07Il veut s'attaquer à l'insécurité culturelle.
00:58:10On est justement avec Gabriel Robin qui est journaliste.
00:58:13Merci Gabriel Robin d'être avec nous.
00:58:15Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:58:17On va ouvrir le débat avec vous.
00:58:20Ça veut dire quoi, très concrètement, pour vous,
00:58:22ces propositions de Charles Rodewald ?
00:58:26Notamment, il veut un moratoire sur l'engouement familial
00:58:29et l'interdiction de voile aux mineurs.
00:58:34Écoutez, j'ai l'impression que M. Rodewald
00:58:37incarne en quelque sorte l'aile droite du macronisme du camp présidentiel
00:58:43et je suis allé consulter son site internet.
00:58:47Tout ce qu'il propose me semble très bien.
00:58:51Alors, ça fait un moment que d'autres le proposent.
00:58:55Il a raison de s'attaquer enfin,
00:58:58que le centre regarde enfin ce problème d'insécurité culturelle
00:59:02qui a été soulevé très tôt d'ailleurs par Christophe Guillouis dans les années 2000.
00:59:06Pour la petite histoire,
00:59:07Christophe Guillouis était à ce moment-là consultant pour un bailleur social
00:59:11et on lui avait demandé d'étudier les raisons
00:59:15pour lesquelles un certain nombre de personnes,
00:59:18notamment de Français dits de souche,
00:59:22quittaient ces quartiers-là et les HLM
00:59:25et il s'était aperçu qu'il y avait évidemment de l'insécurité physique,
00:59:29évidemment aussi un problème social,
00:59:32mais un dernier point, dans certains endroits
00:59:34où il n'y avait pas plus que ça de problèmes d'insécurité,
00:59:37il y avait aussi des départs,
00:59:39ce que les anglo-saxons ont plus tard appelé du white flight
00:59:42et il avait donc théorisé cette idée d'insécurité culturelle,
00:59:46c'est-à-dire de gens qui ne se sentaient plus chez eux,
00:59:49plus dans leur pays, plus en France
00:59:50et qui quittaient donc ces quartiers
00:59:52parce que la culture de leurs voisins devenait trop envahissante,
00:59:57les gênait, les dérangeait
00:59:59et cette idée a fait son petit chemin dans une partie de la gauche,
01:00:02notamment après chez Laurent Bouvet
01:00:04qui, constatant en 2012 l'écart en nombre de voix
01:00:07entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon,
01:00:10avait repris à son compte cette idée d'insécurité culturelle
01:00:13et avait publié diverses tribunes sur le sujet
01:00:16en expliquant que dès que la République s'aidait
01:00:19sur un certain nombre de points,
01:00:21alors ça peut être effectivement une question religieuse,
01:00:25mais il n'y a pas que ça,
01:00:27eh bien le vote en faveur du rationnement national se renforçait.
01:00:31Donc j'imagine que M. Rodwell pense que son camp,
01:00:37qui est le camp présidentiel, le camp centriste,
01:00:39généralement de centre droit,
01:00:41a besoin de s'attaquer à ces sujets, à ces problématiques
01:00:44parce que sinon les Français ne les suivront pas.
01:00:46Alors je pense moi que c'est un peu à rebours
01:00:49et que le problème est encore plus grave aujourd'hui.
01:00:52Néanmoins, c'est déjà bien qu'il en ait conscience
01:00:56et que ces questions-là soient étudiées.
01:01:00Pour ce qui concerne la question du regroupement familial,
01:01:03je pense que là on est au-delà de l'insécurité culturelle,
01:01:05c'est une problématique beaucoup plus politique,
01:01:09beaucoup plus directe,
01:01:10et on le constate d'ailleurs avec le sujet précédent
01:01:13de ces influenceurs ou plutôt de ces agents du régime algérien
01:01:16qui pour certains en ont bénéficié
01:01:19et que désormais nous ne pouvons plus renvoyer,
01:01:22y compris quand ils n'ont même pas la nationalité française.
01:01:25On l'a vu encore ce matin.
01:01:27Merci Gabriel Robin.
01:01:29Je vous propose d'écouter Charles Rodwell
01:01:32qui était l'invité de Romain Désart ce matin.
01:01:35Il y a des millions de Français,
01:01:36d'ailleurs quelles que soient leurs origines sociales,
01:01:38religieuses, leurs origines géographiques,
01:01:40qui se sentent de plus en plus en décalage
01:01:43avec ce qui est devenu la culture
01:01:45ou le vivre ensemble de leur quartier.
01:01:47S'il y a bien un sujet qu'on n'a pas su adresser
01:01:49depuis maintenant près de 20 ans,
01:01:50c'est celui-ci, c'est celui je crois
01:01:52de la crise culturelle et identitaire
01:01:54dans laquelle est plongée notre pays, la France.
01:01:56Mon objectif en lançant ce qu'on appelle un think tank
01:01:59en très bon français,
01:02:00l'ensemble français,
01:02:01un groupe de réflexion,
01:02:02c'est justement de faire, exactement,
01:02:04de faire de l'identité de la culture française
01:02:07le cœur de notre projet politique,
01:02:08en tout cas le cœur du projet politique
01:02:10du parti Renaissance auquel j'appartiens.
01:02:12Moi, je pense qu'il faut une immigration réduite,
01:02:14massivement réduite,
01:02:15choisie, de travail,
01:02:18qui répond aux besoins des Français.
01:02:20Et donc, ça demande de prendre des décisions
01:02:22très concrètes en matière migratoire.
01:02:24On peut prendre les mêmes types d'exemples concrets
01:02:27sur le narcotrafic,
01:02:28sur la lutte contre l'islam radical.
01:02:32Réaction et tour d'hôtel, Olivier Vial.
01:02:34Alors, je trouve que, effectivement,
01:02:35la poutre, cette fois-ci, bouge à droite
01:02:37et c'est très salutaire,
01:02:39parce qu'effectivement,
01:02:40l'initiative de ce parlementaire,
01:02:42qui avait déjà, au mois de juillet dernier,
01:02:44fait une tribune où il dénonçait
01:02:45l'insécurité culturelle,
01:02:46et notamment, il mettait en avant
01:02:48le rôle du walkisme,
01:02:49parce qu'en fait,
01:02:50il est de culture franco-britannique
01:02:52et on voit bien que ça participe de ça.
01:02:54Il montrait que les questions d'immigration,
01:02:56il y avait un anticorps
01:02:58qui n'existait plus en France,
01:02:59parce que le walkisme, finalement,
01:03:01nous empêche de réagir correctement.
01:03:03Et ce que j'aimerais dire,
01:03:04c'est qu'on voit que ce mouvement
01:03:06est très large,
01:03:07parce que cette insécurité culturelle,
01:03:09elle est aussi menée par des entreprises.
01:03:11On a monté l'index du walkisme
01:03:13en entreprise,
01:03:14qui montre, par exemple,
01:03:15que des entreprises comme Sephora
01:03:17ont mis en place des campagnes
01:03:19avec les hijabeuses
01:03:20pour vanter le hijab
01:03:22pendant le jour anniversaire
01:03:24du 11 septembre,
01:03:25que Sephora a mis en place
01:03:27des politiques qui visent
01:03:28à réserver 15% de ces rayons
01:03:32à des entreprises
01:03:33qui appartiennent à des personnes
01:03:35d'origine black aux Etats-Unis.
01:03:37On a des entreprises françaises
01:03:38qui signent une charte
01:03:40en Angleterre
01:03:42qui s'appelle Race to Work,
01:03:44qui oblige à avoir
01:03:45des statistiques ethniques
01:03:46alors que c'est interdit en France.
01:03:48Et pourtant, elles s'en vantent
01:03:49à l'étranger.
01:03:50Tout ça, effectivement,
01:03:51ça nourrit cette insécurité culturelle.
01:03:53Et malheureusement,
01:03:54il y en a beaucoup d'autres
01:03:55qui, aujourd'hui,
01:03:56font ce travail-là
01:03:57de déconstruction.
01:03:58Naïma.
01:03:59Oui, écoutez, moi j'ai envie
01:04:00de dire à M. Rodwell,
01:04:01bienvenue dans le club,
01:04:03parce qu'ils ont tardé
01:04:04quand même à se rendre compte
01:04:05de tout ce qu'en nous,
01:04:06on se rendait compte depuis...
01:04:07Je pense qu'il va être sensible
01:04:08à ce mot de bienvenue.
01:04:09De toute façon, écoutez,
01:04:10tout ça aussi,
01:04:11c'est le fruit des politiques publiques
01:04:12qui ont été mises en place.
01:04:13C'est alors que la politique
01:04:14du logement qui a été mise en place
01:04:16dès les années 80,
01:04:17qui est liée aussi
01:04:18à cette fameuse politique de la ville,
01:04:20elle n'a fait que conforter
01:04:22et encourager
01:04:23l'enclavement culturel,
01:04:25ethnico-culturel,
01:04:27des populations issues
01:04:28notamment de l'immigration.
01:04:30Et donc, de facto,
01:04:32vous avez des populations
01:04:33européennes qui sont parties
01:04:35de ces quartiers
01:04:37et un écosystème qui s'est créé
01:04:39dans ces quartiers,
01:04:40notamment au niveau des commerces.
01:04:43La sécurité culturelle,
01:04:44la France d'en bas,
01:04:45elle en parle tout le temps
01:04:46parce qu'elle la voit,
01:04:47mais combien de fois
01:04:48on lui a dénié le droit
01:04:50de dire qu'elle sentait bien
01:04:52qu'aujourd'hui,
01:04:53elle n'avait plus le droit même
01:04:56de revendiquer son pays,
01:04:57c'est-à-dire ses racines, etc.
01:04:59Et quand vous voyez aussi
01:05:01un pan de l'extrême-gauche
01:05:03ou même de la gauche
01:05:04qui aussi, à partir des années 80 aussi,
01:05:09qui a commencé à avoir
01:05:10tout ce discours de séparatisme
01:05:13qui conduit aujourd'hui
01:05:14réellement à un séparatisme
01:05:17et a aussi dénié le droit aux Français
01:05:19tout simplement de dire
01:05:20nous, on a envie que notre pays
01:05:22reste façonné
01:05:23comme il a été depuis des siècles.
01:05:25Mathieu, deux secondes.
01:05:27Je ne vais pas me mettre
01:05:30sur le fond,
01:05:31mais sur la partie de l'analyse
01:05:32que j'observe,
01:05:33c'est que Charles Rodolphe,
01:05:34c'est quelque chose qu'il propose
01:05:36qui est bien, effectivement,
01:05:37sur le fond.
01:05:38En revanche, sur la forme,
01:05:39le macronisme qui essaye
01:05:41de s'ancrer sur sa droite
01:05:43n'a jamais été aussi faible
01:05:44d'un point de vue électoral
01:05:45que depuis qu'ils cherchent
01:05:47à aller sur les pattes bandes
01:05:48de la droite.
01:05:49Pourquoi ?
01:05:50Parce qu'ils essayent
01:05:51de suivre la mutation électorale
01:05:52depuis 2019.
01:05:53La réalité, c'est que leur problème,
01:05:55c'est qu'ils ne sont pas suffisamment crédibles
01:05:56sur ces questions-là.
01:05:57Ils ne sont pas crédibles
01:05:58puisqu'ils sont au pouvoir
01:05:59depuis 2017.
01:06:00Et ils ont, effectivement,
01:06:01sur l'ensemble des sujets
01:06:02évoqués par Rodolphe,
01:06:03sur les questions liées
01:06:04à l'immigration,
01:06:05sur les questions culturelles,
01:06:06ils n'ont pas suffisamment agi.
01:06:07Et même sur la question
01:06:08de l'insécurité culturelle,
01:06:09de faire-peuple,
01:06:10du patriotisme,
01:06:11ils sont complètement
01:06:12en train de renforcer
01:06:13le Rassemblement national,
01:06:14Marine Le Pen,
01:06:15exactement sur ces sujets.
01:06:16Et d'ailleurs,
01:06:17c'est un sujet qui a même
01:06:18été abandonné
01:06:19par la droite républicaine
01:06:20parce qu'elle l'avance
01:06:21beaucoup moins.
01:06:22On marque une pause,
01:06:23les amis,
01:06:24avant la dernière ligne droite
01:06:25de ce Mini-News Week-end.
01:06:26A tout de suite.
01:06:30Il est presque 13h30,
01:06:31le dernier sujet
01:06:32sur lequel j'aimerais
01:06:33vous faire réagir
01:06:34puisqu'ensuite,
01:06:35on va vous rediffuser
01:06:36l'interview de Catherine Vautrin
01:06:37qui était l'invité politique
01:06:38de la matinale de CNews.
01:06:40Emmanuel Macron,
01:06:41chute libre,
01:06:42selon un sondage
01:06:43dans le Figaro.
01:06:44C'est la chute totale,
01:06:45la cote de confiance,
01:06:46on va vous la montrer,
01:06:47est de 18%
01:06:48pour le président
01:06:49de la République.
01:06:5018% !
01:06:51Et 19%
01:06:52pour François Hébiérou.
01:06:53Alors,
01:06:54j'aimerais
01:06:55vous donner
01:06:56les résultats
01:06:58vous donner
01:06:59les propos tenus
01:07:00par Brigitte Macron ce matin.
01:07:01Elle était l'invité
01:07:02d'Amantine Bégaud
01:07:03sur RTL.
01:07:04On lui a posé la question
01:07:05qu'est-ce qu'il va faire,
01:07:06quelles sont ses intentions,
01:07:07etc.
01:07:08Pour l'instant,
01:07:09dit-elle,
01:07:10il est tellement occupé,
01:07:11je pense qu'il faut du temps
01:07:12pour se projeter dans une situation,
01:07:13surtout après autant d'adrénaline.
01:07:14Je pense qu'il aura
01:07:15un sas de décompression,
01:07:16qu'il va avoir besoin
01:07:17d'arrêter un peu,
01:07:18de travailler
01:07:19pour voir un petit peu.
01:07:20Il a déjà beaucoup écrit
01:07:21peut-être un jour
01:07:22va-t-il publier,
01:07:23je ne sais pas
01:07:24vers quoi il va s'orienter.
01:07:28Tout le temps,
01:07:29dit-elle.
01:07:30En fait,
01:07:31en gros,
01:07:32la meilleure ambassadrice
01:07:33et ce n'est pas une surprise,
01:07:34aujourd'hui,
01:07:35c'est Brigitte Macron,
01:07:36l'un d'Emmanuel Macron.
01:07:37C'est incontestablement la meilleure.
01:07:38L'avocate,
01:07:39j'allais dire.
01:07:40L'ambassadrice,
01:07:41c'est l'avocate.
01:07:42Mais pas sûr que ça suffise
01:07:43et ce qui est impressionnant
01:07:44dans ce qu'elle dit,
01:07:45j'ai l'impression
01:07:46qu'elle est déjà
01:07:47dans l'étape d'après.
01:07:48Elle est déjà dans l'étape d'après
01:07:49alors qu'Emmanuel Macron,
01:07:50l'un des Français,
01:07:51l'attend.
01:07:52Il l'attend depuis...
01:07:53Il lui reste encore deux ans
01:07:54et pendant ces deux années,
01:07:55il va falloir qu'il travaille.
01:07:56Il va falloir
01:07:57qu'il apporte
01:07:58des réponses concrètes
01:07:59aux Français.
01:08:00Ça fait un moment
01:08:01qu'il est en chute libre,
01:08:02si vous me permettez
01:08:03cette expression.
01:08:04Je vous la permets.
01:08:05Je vous l'accorde même.
01:08:06Et Brigitte,
01:08:07Brigitte Macron,
01:08:08elle est dans son rôle
01:08:09mais la pauvre,
01:08:10je pense que ça va être
01:08:11très compliqué pour elle
01:08:12parce que la vérité,
01:08:13c'est que les Français,
01:08:14ça fait un moment
01:08:15qu'ils n'en peuvent plus
01:08:16entre élections,
01:08:17entre insécurité,
01:08:18dissolution
01:08:19et on attend toujours en fait.
01:08:20On ne sait pas vers quoi on va.
01:08:21Donc,
01:08:22je crois qu'elle rame.
01:08:23Ça ne va pas être simple.
01:08:24Mathieu et Naïma.
01:08:25Non, en fait,
01:08:26la difficulté du clan Macron,
01:08:27c'est qu'à chaque fois
01:08:28qu'il y a
01:08:29une problématique réelle
01:08:30qui est portée
01:08:31sur le président de la République,
01:08:32c'est-à-dire 63% des Français
01:08:33veulent le voir démissionner.
01:08:34Par exemple,
01:08:35il y a effectivement
01:08:36une cote de popularité
01:08:37quasiment historiquement
01:08:38aussi basse
01:08:39proche de celle de France Hollande
01:08:40qui était le pire président
01:08:41de la Vème République.
01:08:42À chaque fois qu'on a
01:08:43ces points qui sont portés
01:08:44sur le président de la République,
01:08:45on a l'impression
01:08:46qu'eux nous disent
01:08:47c'est parce qu'on n'a pas
01:08:48assez de Macron,
01:08:50d'Emmanuel Macron.
01:08:51C'est-à-dire que
01:08:52pour qu'il remonte
01:08:53sa cote de confiance,
01:08:54il faudrait
01:08:55qu'il fasse davantage.
01:08:56Je trouve que c'est
01:08:57quelque chose
01:08:58qui me paraît assez incongru
01:08:59au vu du regard
01:09:00que portent les Français
01:09:01qui, il faut le rappeler,
01:09:02jugent le président
01:09:03de la République
01:09:04responsable de la crise politique
01:09:05et de la crise budgétaire
01:09:06que l'on connaît
01:09:07aujourd'hui en France.
01:09:08Naïma, le mot de la fin.
01:09:09Après, c'est son rôle
01:09:10d'épouse.
01:09:11C'est normal
01:09:12qu'elle défende son époux
01:09:13et puis elle,
01:09:14elle le connaît
01:09:15certainement mieux que nous,
01:09:16elle le connaît au quotidien.
01:09:17Et moi,
01:09:18j'ai trouvé pour le coup
01:09:19son intervention
01:09:20extrêmement sensible
01:09:21et attachante.
01:09:22Vraiment,
01:09:23j'ai trouvé
01:09:24qu'elle parlait
01:09:25de son époux.
01:09:26Elle racontait aussi
01:09:27que les difficultés
01:09:28effectivement
01:09:29qu'il ressentait
01:09:30au quotidien
01:09:31d'être
01:09:32notamment appelé
01:09:33à démissionner
01:09:34et en même temps,
01:09:35je dirais,
01:09:36je rejoindrai
01:09:37ce qu'a dit Mahdi,
01:09:38c'est-à-dire
01:09:39qu'on sent
01:09:40que le quinquennat
01:09:41est terminé.
01:09:42C'est fini,
01:09:43on sent bien
01:09:44qu'elle se met
01:09:45à faire
01:09:47déjà elle
01:09:48dans l'après.
01:09:49Ce sera le mot de la fin.
01:09:50Merci les amis
01:09:51de m'avoir accompagné.
01:09:52Dans quelques instants,
01:09:53on va vous rediffuser
01:09:54l'interview de Catherine Vautrin,
01:09:55ministre du Travail,
01:09:56de la Santé
01:09:57et des Solidarités
01:09:58et des Familles.
01:09:59Merci pour votre grande fidélité
01:10:00à ce rendez-vous.
01:10:01Ça nous fait très plaisir.
01:10:02Merci à l'équipe
01:10:03qui m'a entouré
01:10:04pour préparer cette émission.
01:10:05La fidèle Émilie Dubot,
01:10:06Sébastien Mandotti,
01:10:07Abiba Elphinaud,
01:10:08elle est aussi très fidèle.
01:10:09Afid Ibourg,
01:10:10lui aussi très fidèle.
01:10:11Soma Yarabidi pour l'info.
01:10:12Merci à la programmation
01:10:14Nicolas Nessim.
01:10:15Merci aux équipes en régie.
01:10:16A la réalisation, c'était Thibault.
01:10:17A la vidéo, c'était Ludovic.
01:10:18Au son, c'était Noam.
01:10:19Donc, rediffusion
01:10:20de l'interview politique
01:10:21et puis à 14h,
01:10:22l'excellent
01:10:23Mickaël Dos Santos.
01:10:24Moi, j'aurais le plaisir
01:10:25de vous retrouver
01:10:26à partir de 17h
01:10:27pour Punchline.
01:10:28Bye bye
01:10:29et à tout à l'heure.
01:10:30La grande interview,
01:10:31c'est News Europe 1.
01:10:32Bonjour Catherine Vautrin.
01:10:33Bonjour.
01:10:34Merci d'être avec nous ce matin,
01:10:35ministre du Travail,
01:10:36de la Santé,
01:10:37des Solidarités
01:10:38et des Familles de France.
01:10:39Comme d'habitude,
01:10:40on va commencer
01:10:41par la question
01:10:43comme tous les matins,
01:10:44on va balayer toute l'actualité.
01:10:45Je voulais évidemment
01:10:46qu'on commence
01:10:47par les retraites.
01:10:48Les négociations
01:10:49sur la réforme des retraites
01:10:50penchent à gauche.
01:10:51Pour se mettre bien
01:10:52avec le Parti Socialiste
01:10:53qui voterait alors le budget,
01:10:55le gouvernement pourrait annuler
01:10:56ou suspendre
01:10:57la réforme des retraites.
01:10:58J'utilise bien le conditionnel.
01:10:59On a les moyens financiers
01:11:00de revenir sur la réforme
01:11:01des retraites.
01:11:02Catherine Vautrin.
01:11:03D'abord, je crois
01:11:04qu'il est important
01:11:05d'être vigilant
01:11:06sur les termes
01:11:07que l'on emploie
01:11:08parce que vous dites
01:11:09annuler, suspendre.
01:11:10Aujourd'hui,
01:11:11la discussion
01:11:12qui a lieu
01:11:13est une discussion
01:11:14avec l'ensemble
01:11:15des groupes politiques
01:11:16de l'Assemblée nationale.
01:11:17Donc, je rencontre
01:11:18l'ensemble des groupes,
01:11:19ceux qui,
01:11:20effectivement,
01:11:21représentent la gauche,
01:11:22ceux qui représentent
01:11:23le bloc central.
01:11:24Je vais rencontrer
01:11:25chacun des groupes
01:11:26et j'ai évidemment
01:11:27également invité
01:11:28le Rassemblement national,
01:11:2911 millions de Français,
01:11:30pour écouter chacun,
01:11:31discuter avec les uns
01:11:32et les autres
01:11:33de façon à d'abord
01:11:34entendre
01:11:35quelles sont
01:11:36les demandes
01:11:37de ces différents groupes.
01:11:38Pour ensuite chercher
01:11:39ce qui pourrait être
01:11:40le plus petit
01:11:41dénominateur.
01:11:42Mais la petite musique
01:11:43qu'on entend,
01:11:44c'est que la négociation
01:11:45penche à gauche
01:11:46et que vous écoutez
01:11:47les doléances
01:11:48des socialistes.
01:11:49Pour être très clair,
01:11:50j'écoute tout le monde
01:11:51et c'est normal.
01:11:52Quand vous êtes
01:11:53au gouvernement,
01:11:54vous écoutez
01:11:55celles et ceux
01:11:56qui représentent
01:11:57le plus grand ensemble
01:11:58des Français.
01:11:59Ensuite,
01:12:00nous discuterons
01:12:01avec, évidemment,
01:12:02le Premier ministre,
01:12:03le Président de la République
01:12:04pour déterminer
01:12:05quels seront
01:12:06les évolutions
01:12:07potentielles
01:12:08et possibles.
01:12:09Mais annuler la réforme
01:12:10des retraites
01:12:11ou la suspendre,
01:12:12on va dire,
01:12:13ce qui peut revenir au même,
01:12:14c'est une possibilité
01:12:15ce matin ?
01:12:16Le terme
01:12:17d'annulation...
01:12:18Suspension.
01:12:19Je n'emploierai
01:12:20aucun de ces deux termes
01:12:21parce que nous n'en sommes
01:12:22pas encore là
01:12:23dans la discussion.
01:12:24Nous travaillons,
01:12:25nous regardons
01:12:26ce qui est possible
01:12:27ou ce qui ne l'est pas.
01:12:28Vous savez que
01:12:29cette réforme
01:12:30a des dates
01:12:31et notamment
01:12:32au mois de janvier,
01:12:33nous sommes au mois de janvier,
01:12:34les personnes
01:12:35qui sont
01:12:37qui ont 62 ans
01:12:38et 3 mois
01:12:39sont ceux
01:12:40qui peuvent,
01:12:41au moment où nous nous parlons,
01:12:42partir pour cela.
01:12:43Par définition,
01:12:44rien ne changera.
01:12:45On pourrait revenir
01:12:46à un départ
01:12:47à 62 ou pourquoi pas
01:12:4863 ans ?
01:12:49Écoutez,
01:12:50pour l'instant,
01:12:51nous ne sommes pas encore
01:12:52sur quel âge.
01:12:53Ce que je vous dis,
01:12:54c'est qu'au moment
01:12:55où je vous parle,
01:12:56les personnes de 62 ans
01:12:57et 3 mois
01:12:58qui étaient ceux
01:12:59qui étaient concernées
01:13:00au mois de janvier,
01:13:01la situation n'a pas changé.
01:13:02La discussion est ouverte,
01:13:03elle se tiendra
01:13:04toute la journée
01:13:05jusqu'à lundi soir.
01:13:06Vous le savez,
01:13:07le discours de politique générale
01:13:08du Premier ministre
01:13:09est attendu mardi.
01:13:10J'ose dire
01:13:11que jusqu'à lundi soir,
01:13:12chacun travaille
01:13:13pour trouver,
01:13:14je le répète,
01:13:15le plus petit dénominateur commun
01:13:16car il est important.
01:13:17Vous parlez de la gauche,
01:13:18moi je parle
01:13:19de l'ensemble des groupes.
01:13:20Annuler la réforme
01:13:21des retraites,
01:13:22ça ne coûterait pas très cher,
01:13:23dit la numéro 1
01:13:24de la CGT.
01:13:25Vous l'avez certainement
01:13:26entendue, Sophie Binet.
01:13:27Qu'est-ce que vous lui répondez
01:13:28ce matin ?
01:13:29Moi, je dis quand même
01:13:30qu'il y a un sujet important
01:13:31qui est celui
01:13:32de l'évolution
01:13:33de notre départ
01:13:34et de l'évolution
01:13:35de notre démographie.
01:13:36Et nous savons tous
01:13:37qu'il y avait,
01:13:38au moment où la réforme
01:13:39a été faite,
01:13:40ce qui était un des points
01:13:41les plus importants
01:13:42était le nombre d'actifs
01:13:43par rapport au nombre
01:13:44de retraités.
01:13:45Au moment
01:13:46où nous nous parlons,
01:13:47nous avons 1,7 actifs
01:13:48pour une personne
01:13:49retraitée.
01:13:50Et nous savons
01:13:51qu'en 2030,
01:13:52pour être très précise,
01:13:53nous aurons plus de personnes
01:13:54de plus de 65 ans
01:13:55que de jeunes
01:13:56de moins de 15 ans.
01:13:57Ce qui veut dire
01:13:58que notre démographie
01:13:59est en train
01:14:00d'évoluer.
01:14:01C'est pourquoi
01:14:02nous avons
01:14:03un nombre
01:14:04de personnes
01:14:05retraitées.
01:14:06Ce qui veut dire
01:14:07que notre pays
01:14:08est un pays
01:14:09qui vieillit durablement
01:14:10avec un nombre
01:14:11de naissances
01:14:12qui a baissé
01:14:13et que nous aurons
01:14:14de toute manière
01:14:15à travailler
01:14:16sur le sujet
01:14:17du virage démographique
01:14:18du pays,
01:14:19qui est un sujet
01:14:20que je veux travailler
01:14:21avec l'ensemble
01:14:22des ministères du Pôle
01:14:23dont j'ai la responsabilité
01:14:24parce que ce sujet
01:14:25démographique,
01:14:26je le répète,
01:14:27il commence à la naissance
01:14:28et il va jusqu'à la fin
01:14:29de la vie.
01:14:30C'est un enjeu majeur
01:14:31pour la France actuellement.
01:14:32Je ne suis pas si prêt
01:14:33à accepter
01:14:34un effort budgétaire
01:14:35un peu moindre
01:14:36si ça permet
01:14:37de débloquer
01:14:38la situation politique
01:14:39et de revenir
01:14:40un peu plus
01:14:41de stabilité.
01:14:42Vous partagez
01:14:43ce point de vue ?
01:14:44Vous savez, déjà,
01:14:45il y a un esprit
01:14:46de responsabilité.
01:14:47Il faut qu'on se rappelle
01:14:48que la censure
01:14:49du mois de décembre
01:14:50a de toute manière
01:14:51un coût.
01:14:52Elle a un coût
01:14:53parce qu'à partir du moment
01:14:54où les mesures envisagées
01:14:55ne sont pas appliquées
01:14:56puisque je rappelle
01:14:57que nous vivons
01:14:58au moment où nous nous parlons
01:14:59sans projet de loi de finances,
01:15:00nous sommes le 10 janvier,
01:15:01nous vivons sans projet
01:15:02de loi de financement
01:15:03de la Sécurité sociale
01:15:04et donc des mesures
01:15:05qui avaient été envisagées
01:15:06pour améliorer
01:15:07la situation financière
01:15:08du pays
01:15:09ne sont pas entrées en vigueur.
01:15:10Et à la base,
01:15:11on est dans cette situation
01:15:12à cause de la censure,
01:15:13vous aussi,
01:15:14mais à cause de la dissolution
01:15:15à la base.
01:15:16Non, mais le sujet,
01:15:17concrètement,
01:15:18matériellement,
01:15:19c'est la censure.
01:15:20C'est quand même
01:15:21quelque chose
01:15:22de tout à fait particulier
01:15:23que de commencer
01:15:24une année sans budget
01:15:25ni pour la Sécurité sociale
01:15:26ni pour l'économie
01:15:27et pour l'économie
01:15:28en général.
01:15:30ni pour le pays.
01:15:31Et ça,
01:15:32il faut que les Français
01:15:33le sachent.
01:15:34Je donne un exemple
01:15:35très précis.
01:15:36Vous savez que
01:15:37j'ai la responsabilité
01:15:38avec Yannick Neder
01:15:39de la santé, par exemple.
01:15:40Au moment
01:15:41où nous nous parlons,
01:15:42l'objectif national
01:15:43des dépenses
01:15:44d'assurance maladie
01:15:45n'est pas arrêté
01:15:46puisque le texte de loi
01:15:47n'est pas voté.
01:15:48Ce qui veut dire
01:15:49que la tarification
01:15:50des hôpitaux,
01:15:51pour être très concrète,
01:15:52la campagne de tarification
01:15:53n'a pas démarré.
01:15:54Donc, vous le voyez,
01:15:55il y a des sujets financiers
01:15:56qui, de toute façon,
01:15:57sont dans un premier temps
01:15:58de la censure.
01:15:59Dans un deuxième temps,
01:16:00la réflexion
01:16:01avec, quand même,
01:16:02un sujet
01:16:03qui est celui
01:16:04de la dette du pays
01:16:05que chacun connaît
01:16:06qui est à
01:16:073 300 milliards d'euros.
01:16:09Dans des périodes
01:16:10comme celle que l'on vit,
01:16:11il y a le concours Lépine
01:16:12des propositions.
01:16:13Selon l'opinion,
01:16:14Bercy a mis sur la table
01:16:15pour séduire la gauche
01:16:16une taxe
01:16:17sur les très gros patrimoines.
01:16:18Vous l'accepteriez ?
01:16:19Ecoutez, moi, aujourd'hui,
01:16:21je n'ai pas connaissance
01:16:22de projet arrêté.
01:16:23Mais sur le principe,
01:16:24ça vous choquerait ou pas ?
01:16:25Ecoutez, tout dépend
01:16:26des contours.
01:16:27Moi, je ne vais pas
01:16:28comme ça dire
01:16:29oui, oui, c'est génial.
01:16:30Je pense que nous sommes
01:16:31le pays qui a
01:16:32la plus forte fiscalité
01:16:33au monde.
01:16:34Derrière,
01:16:35regardons
01:16:36quels sont
01:16:37les éléments
01:16:38qui cela concernent
01:16:39parce qu'on a
01:16:40un deuxième point
01:16:41qui est très important.
01:16:42C'est évidemment
01:16:43une situation
01:16:44comme celle-ci
01:16:45est une situation
01:16:46qui a des conséquences
01:16:47très importantes
01:16:48sur la consommation.
01:16:49Beaucoup de nos concitoyens,
01:16:50nous sommes en période de vœux.
01:16:51Vous savez, moi,
01:16:52je reste une élue locale.
01:16:53Qu'est-ce que j'entends ?
01:16:54J'étais hier soir
01:16:55dans ma bonne ville de Reims
01:16:56avec ma mère.
01:16:57Qu'est-ce que j'entendais ?
01:16:58Stabilité.
01:16:59Je n'ai jamais autant
01:17:00entendu ce mot.
01:17:01Ce qui veut dire
01:17:02que quelque part,
01:17:03trouver les voies
01:17:04et les moyens
01:17:05d'une situation budgétaire
01:17:06comprise par chacun,
01:17:07partagée par tous
01:17:08qui génère de la stabilité,
01:17:09c'est peut-être
01:17:10une capacité
01:17:11à retrouver
01:17:12un peu de croissance
01:17:13parce que nos concitoyens
01:17:14pourraient commencer
01:17:15à reconsommer
01:17:16ce qui est un élément important.
01:17:17Catherine Vautrin,
01:17:18ministre du Travail et de la Santé,
01:17:19invité de la grande interview
01:17:20c'est News Europe 1
01:17:21ce matin.
01:17:22Sur le front de l'emploi,
01:17:23le ciel s'assombrit.
01:17:24Quels sont les chiffres
01:17:25que vous voyez pour 2025 ?
01:17:26Combien de pertes nettes
01:17:27d'emplois cette année ?
01:17:28Un peu tôt pour le dire
01:17:29mais nous revenons
01:17:30à un niveau
01:17:31de plans sociaux
01:17:32extrêmement important.
01:17:33La seule bonne nouvelle
01:17:34dans cet horizon,
01:17:35c'est qu'en parallèle,
01:17:36nous continuons
01:17:37à avoir la création d'emplois.
01:17:38On a des cycles industriels
01:17:39préoccupants,
01:17:40je pense notamment
01:17:41au secteur de l'automobile.
01:17:42On en perd plus
01:17:43qu'on en crée
01:17:44mais on en crée toujours.
01:17:45On en crée toujours
01:17:46et il y a des secteurs
01:17:47qui évidemment nous interpellent.
01:17:48Je pense à celui de l'automobile
01:17:49pour être très concrète
01:17:50et de l'automobile
01:17:51pour être très concrète.
01:17:54Notamment le passage
01:17:55du thermique à l'électrique
01:17:56génère des conséquences
01:17:58très importantes.
01:17:59Importance y compris
01:18:00sur le territoire.
01:18:01La réponse à ça,
01:18:02qu'est-ce que c'est ?
01:18:03C'est l'Organisation de France Travail
01:18:04que je veux mettre en avant.
01:18:05L'accompagnement des personnes
01:18:07pour préparer leur reconversion,
01:18:09les former pour derrière
01:18:11les aider à rebondir.
01:18:12Catherine Vautrin,
01:18:13l'objectif d'Emmanuel Macron
01:18:14du plein emploi en 2027,
01:18:16donc dans deux ans,
01:18:17il est atteignable
01:18:18ou il faut l'oublier ?
01:18:19Il ne faut jamais oublier
01:18:20des objectifs positifs
01:18:21mais il est difficile
01:18:23pour autant il faut rester mobilisé.
01:18:25D'où, je le répète,
01:18:26l'accompagnement, la formation
01:18:28et deux sujets,
01:18:29le taux d'emploi des jeunes
01:18:31qui est faible
01:18:32et le taux d'emploi des seniors
01:18:33qui nous ramène
01:18:34à votre première question.
01:18:35Plus nous augmentons
01:18:36le taux d'emploi des personnes
01:18:38je dirais sur 58-62
01:18:40si je prends les barrières actuelles,
01:18:43plus nous réglerons
01:18:44le sujet de finances publiques.
01:18:45L'épidémie de grippe,
01:18:47vous êtes ministre de la Santé,
01:18:49vous avez la santé
01:18:50dans vos responsabilités.
01:18:51L'épidémie de grippe,
01:18:52combien d'hôpitaux
01:18:53ont-ils déclenché ce matin
01:18:54le plan blanc ?
01:18:55Alors, moi j'ai des chiffres.
01:18:56Hier soir,
01:18:57pour être tout à fait honnête,
01:18:59j'étais à plus d'une centaine
01:19:00d'hôpitaux.
01:19:01Maintenant le plan blanc,
01:19:02le plan blanc,
01:19:03qu'est-ce que ça veut dire ?
01:19:04C'est une mobilisation
01:19:05de nos hôpitaux
01:19:06pour gérer les urgences
01:19:09de façon à être en capacité
01:19:11de répondre aux attentes.
01:19:12Et tout de suite,
01:19:13un message pour les auditeurs
01:19:15que je salue particulièrement.
01:19:17En rappelant deux choses.
01:19:18La première,
01:19:19ce sont les gestes barrières
01:19:22en d'autres termes.
01:19:23J'ai quelques symptômes,
01:19:24je mets un masque,
01:19:25je me lave les mains
01:19:26et je suis vigilant.
01:19:27La deuxième,
01:19:28c'est évidemment la vaccination.
01:19:30Aujourd'hui,
01:19:31nous sommes en fin de campagne.
01:19:32La campagne a démarré le...
01:19:33Il n'est pas trop tard ?
01:19:34La campagne a démarré le 15 octobre.
01:19:36On n'est pas...
01:19:37Celles et ceux
01:19:38qui ne sont pas encore vaccinés
01:19:39ont intérêt à le faire.
01:19:40Maintenant, en général,
01:19:41on termine les campagnes fin janvier.
01:19:42Donc, c'est dire
01:19:43que celles et ceux
01:19:44qui se feront vacciner maintenant
01:19:45sont en retard.
01:19:46Mais il vaut mieux encore
01:19:47aller se faire vacciner.
01:19:48Donc, moi j'appelle vraiment
01:19:49à ce sujet.
01:19:51Pourquoi ?
01:19:52Parce que quand on regarde
01:19:53les arrivées aux urgences
01:19:54et notamment les cas de complications,
01:19:57ce sont pour plus de 70 %,
01:19:59je parle des complications,
01:20:01des gens qui ne sont pas vaccinés
01:20:03et qui sont des gens éligibles.
01:20:04C'est-à-dire des gens
01:20:05de plus de 75 ans
01:20:06qui sont des gens
01:20:07qui donc ont reçu des bons
01:20:08pour aller se faire vacciner.
01:20:09Puisque vous savez
01:20:10que dans notre pays,
01:20:11toute personne de plus de 65 ans,
01:20:13toute personne atteinte
01:20:14de maladies chroniques,
01:20:15les femmes enceintes,
01:20:16sont des personnes éligibles
01:20:17à une vaccination
01:20:18qui est une vaccination
01:20:19totalement gratuite
01:20:20et que nous incitons fortement
01:20:21parce que c'est une mesure
01:20:22de prévention.
01:20:23Catherine Vautrin,
01:20:24est-ce que la situation
01:20:25tendue dans les hôpitaux
01:20:26a un impact
01:20:27sur les chances de survie
01:20:28des malades ?
01:20:29Alors, aujourd'hui,
01:20:30la situation des hôpitaux
01:20:31est une situation
01:20:32qui est une situation maîtrisée,
01:20:34une organisation
01:20:35qui permet
01:20:36d'accompagner nos concitoyens
01:20:38et notamment
01:20:39celles et ceux
01:20:40qui ont des complications.
01:20:41Mais je répète quand même
01:20:42que la meilleure solution
01:20:43pour éviter la complication,
01:20:44c'est la vaccination.
01:20:46Vaccination et gestes barrières.
01:20:48Selon un sondage CSA pour Europe 1,
01:20:50CNews et le JDD,
01:20:5287% des Français
01:20:53estiment que la sécurité
01:20:55doit être une priorité
01:20:56pour le nouveau gouvernement.
01:20:57Je vous en parle
01:20:58parce que 12 personnels
01:20:59de la clinique privée
01:21:00Pays de Savoie à Annemas
01:21:01ont été agressés
01:21:02par deux frères
01:21:03dont l'un se faisait soigner.
01:21:05Le personnel a exercé
01:21:06son droit de retrait.
01:21:07Les urgences vont rouvrir lundi.
01:21:08Des agressions dans les hôpitaux,
01:21:10il y en a quasiment quotidiennement.
01:21:12Ça se multiplie.
01:21:13Est-ce que ça vous inquiète ?
01:21:15Ça m'inquiète.
01:21:16Je voudrais d'abord dire
01:21:17toute ma solidarité
01:21:18aux agents de l'hôpital d'Annemas,
01:21:21à l'ensemble des agents
01:21:22des services des urgences
01:21:24partout en France.
01:21:25C'est aussi une des raisons
01:21:26pour lesquelles nous travaillons
01:21:28sur les services des urgences
01:21:29pour les organiser,
01:21:30pour mieux les fluidifier,
01:21:32pour éviter ces sujets.
01:21:33Mais c'est absolument inacceptable
01:21:35et ce type d'action
01:21:36doit faire l'objet de sanctions
01:21:38et je connais l'engagement
01:21:40du ministre de la Justice
01:21:41sur le sujet.
01:21:42Je voulais vous entendre également
01:21:43sur l'influenceur algérien
01:21:44qui a été arrêté à Montpellier
01:21:45pour des propos très violents
01:21:46sur les réseaux sociaux,
01:21:48qui a été expulsé vers l'Algérie.
01:21:50L'Algérie a dit non,
01:21:51on n'en veut pas,
01:21:52on l'interdit de territoire.
01:21:53Résultat des courses,
01:21:54il est revenu en France.
01:21:55Il est dans un cras
01:21:56au Menil-Amelot,
01:21:57près de Roissy,
01:21:59de l'aéroport de Roissy.
01:22:00Ça résume bien notre incapacité
01:22:02à maîtriser notre immigration ?
01:22:03C'est clairement un sujet,
01:22:05y compris dans les relations
01:22:06internationales.
01:22:07Maintenant, je pense que ça fait partie
01:22:09des attentes de nos concitoyens
01:22:11que la capacité de répondre
01:22:13sur ces sujets
01:22:14et de respect des valeurs
01:22:16de la République
01:22:17est également le sujet
01:22:19des réseaux sociaux.
01:22:20Moi, je fais partie
01:22:21de celles et ceux
01:22:22qui considèrent
01:22:23que les réseaux sociaux
01:22:24sont malheureusement
01:22:26un des canaux
01:22:27utilisés par nos concitoyens
01:22:29et qui sont des canaux
01:22:30qui, mal utilisés,
01:22:32peuvent atteindre
01:22:33notre cohésion sociale.
01:22:34Et je pense que là-dessus,
01:22:35il y a une vraie vigilance.
01:22:36C'est trop facile
01:22:37derrière des réseaux sociaux
01:22:38d'insulter les gens
01:22:40dans un anonymat
01:22:42qui, un,
01:22:43est une preuve de lâcheté
01:22:44et qui, deux,
01:22:45est inacceptable.
01:22:46C'est Bruno Retailleau
01:22:47qui a donné le go
01:22:49pour expulser cet individu.
01:22:51Bruno Retailleau
01:22:52qui veut interdire
01:22:53le port du voile
01:22:54dans les universités
01:22:55et pour les accompagnatrices
01:22:56de sorties scolaires.
01:22:57Vous le disiez à l'instant,
01:22:58vous êtes avant tout,
01:22:59j'allais dire,
01:23:00avant d'être ministre,
01:23:01une élue locale à Reims.
01:23:02Vous êtes favorable,
01:23:03vous, à l'interdiction
01:23:04du port du voile islamique
01:23:05dans les universités
01:23:06et lors des sorties scolaires
01:23:07pour les maires accompagnatrices.
01:23:08Écoutez, moi,
01:23:09ça fait partie
01:23:10des sujets sur lesquels
01:23:11il faut probablement
01:23:12qu'on discute.
01:23:13Moi, je me souviens très bien
01:23:14de la discussion qu'on avait eue
01:23:15sur les différents signes ostentatoires
01:23:18qui nécessitaient
01:23:19qu'on soit vigilant.
01:23:20Après, je pense que
01:23:23toute la nécessité
01:23:25est de trouver un équilibre
01:23:27entre le respect
01:23:29des convictions des uns
01:23:31et les valeurs de la République.
01:23:32Pour moi, le numéro un,
01:23:33c'est le respect
01:23:34des valeurs de la République.
01:23:35Donc, les maires accompagnatrices
01:23:36doivent retirer leur voile ?
01:23:37Elles peuvent mettre des foulards.
01:23:39C'est-à-dire ?
01:23:40Qu'est-ce qu'il y a ?
01:23:41Quelle est la différence ?
01:23:42Vous avez des choix
01:23:43avec des signes
01:23:44qui sont moins ostentatoires
01:23:45que d'autres.
01:23:46Donc, un petit foulard,
01:23:47ça vous irait ?
01:23:48Un petit foulard,
01:23:49ça peut tout à fait respecter
01:23:50les convictions des uns
01:23:51et les valeurs de la République
01:23:52des autres.
01:23:53Bon.
01:23:54Tout est dans la nuance.
01:23:55Je pense que là-dessus,
01:23:56moins on aura
01:23:57d'attitudes provocatrices,
01:23:58mieux on se portera.
01:23:59Je pense que c'est ça
01:24:00qu'attendent nos concitoyens.
01:24:01Catherine Vautrin,
01:24:02est-ce que vous avez été choquée
01:24:04par les rassemblements de joie
01:24:05après la mort de Jean-Marie Le Pen ?
01:24:07Alors, je pense que
01:24:09la mort d'un homme
01:24:11mérite le respect.
01:24:13Et donc, à partir de là,
01:24:14on ne peut pas se réjouir
01:24:16de la mort d'un homme.
01:24:18Après, je ne suis pas du tout
01:24:20dans une logique
01:24:22qui serait une logique
01:24:23de réhabilitation ou autre.
01:24:25Chacun a son idée
01:24:27sur un personnage public,
01:24:29mais un personnage public
01:24:31est avant tout
01:24:32quelqu'un qui a une famille,
01:24:34qui a des proches,
01:24:35et le moment du deuil
01:24:36est un moment de respect.
01:24:37Brigitte Macron,
01:24:38et ce sera ma dernière question,
01:24:39dit que son mari,
01:24:40président de la République,
01:24:41Emmanuel Macron,
01:24:42est extrêmement blessé
01:24:43par tout ce qui se dit sur lui.
01:24:44Vous qui voyez souvent
01:24:45le président de la République,
01:24:46est-ce que vous le sentez blessé ?
01:24:48Et qu'est-ce que vous pensez
01:24:49de cette phrase de sa femme ?
01:24:51Je pense que le président
01:24:53de la République
01:24:54est élu démocratiquement,
01:24:56d'une part,
01:24:57qu'on n'a pas une fonction
01:24:59comme celle-ci
01:25:00sans être particulièrement engagé.
01:25:0324 heures sur 24,
01:25:047 jours sur 7,
01:25:05365 jours par an,
01:25:07et qu'au-delà
01:25:08des convictions politiques de chacun,
01:25:10il y a le respect d'un homme,
01:25:12de son engagement,
01:25:13et il y a le respect
01:25:14de ce qu'il représente
01:25:15vis-à-vis de la République.
01:25:16Donc moi, je redis mon soutien
01:25:17au président de la République,
01:25:18et je dis que le débat politique
01:25:20gagnerait à être plus respectueux
01:25:22de chacun des individus,
01:25:24parce que, je le répète,
01:25:25derrière chaque femme,
01:25:26chaque homme politique,
01:25:27il y a la personne en elle-même,
01:25:30sa famille, ses proches.
01:25:31Mesurons effectivement les propos.
01:25:34Je n'ai jamais été une adepte
01:25:36ni de l'invective,
01:25:37ni du non-respect.
01:25:39Cela ne fait pas avancer le débat,
01:25:41et c'est extrêmement dangereux
01:25:43pour notre démocratie.
01:25:44Catherine Vautrin,
01:25:45ministre du Travail,
01:25:46de la Santé, des Solidarités
01:25:47et des Familles,
01:25:48était avec nous ce matin
01:25:49sur CNews et sur Europe 1.
01:25:50Merci Madame la Ministre.
01:25:51Bonne journée.
01:25:52Merci, bonne journée à tous.
01:25:53A bientôt.

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