Sage : «On comprend pourquoi on est en bas du classement» - Foot - L1 - OL

  • l’année dernière
Giflé par l'OM au Vélodrome (0-3), Lyon n'a pas existé offensivement et reste bon dernier du classement. L'entraîneur par intérim Pierre Sage ne pouvait que constater les dégâts en conférence de presse.
Transcript
00:00 Effectivement, le début du match ne nous a pas permis de renouveler ce qu'on avait mis en place contre Lens.
00:05 Aujourd'hui, le jeu n'était pas à la hauteur de l'intensité imposée par notre adversaire.
00:15 Au même titre, on a rencontré des problèmes tactiques dans ce match qu'on a eu du mal à résoudre sur la première mi-temps, notamment sur notre côté droit.
00:26 Le changement d'organisation à la mi-temps a régulé un peu cette chose-là.
00:31 Il aurait pu aussi nous permettre de reprendre un peu le pied sur le ballon, puisqu'on a été, selon moi, complètement en non-maîtrise sur l'ensemble du match, sauf par quelques périodes.
00:44 Mais quand on laisse trop le ballon à l'adversaire, c'est lui qui impose.
00:48 L'idée, c'était de revenir au score à 2-0 pour pouvoir les faire douter, mais malheureusement on prend un troisième but qui a fait que la fin de match était quasiment déjà "sifflée".
01:01 Le fait de laisser le ballon à l'adversaire, de subir son intensité devait exacerber ce constat-là.
01:08 Mais je pense que c'est surtout relatif au fait qu'on n'ait pas eu le ballon, puisque lorsqu'on subit le match dans sa globalité en laissant l'initiative à l'adversaire, au bout d'un moment on risque d'avoir des problèmes.
01:21 Les moments clés de la première mi-temps, c'est les moments où on récupérait la balle et où on la rendait assez rapidement.
01:29 Du coup, ils revenaient et on avait l'impression que leur intensité de jeu se transformait ensuite en intensité athlétique et qu'ils prenaient le dessus assez facilement sur nous.
01:38 C'est difficile pour eux, puisqu'ils ont relevé la tête à Lens.
01:43 Ils sont arrivés aujourd'hui avec de la conviction, des attentes, l'envie d'en découdre.
01:49 Et on s'est aperçu assez rapidement que le match allait être compliqué, pour les raisons qu'on a évoquées avant.
01:55 Je pense que ça peut recréer du doute, mais le seul doute qu'on n'a pas c'est qu'il faut travailler de toute manière.
02:04 Ce qu'il faut savoir c'est qu'on s'est entraîné deux fois avant Lens, on s'est entraîné deux fois et demi, puisqu'il y avait une séance qui était surtout orientée sur la récupération entre les deux matchs.
02:15 Pour une équipe qui a besoin de stabiliser son jeu, ce n'est pas évident.
02:19 C'est un phénomène qui pouvait se produire, et l'idée c'est de continuer le travail mis en pratique dès le départ à Lens.
02:31 De manière à se dire qu'aujourd'hui ce n'est pas stable, mais si ça se renouvelle encore et encore chaque jour, au bout d'un moment ça va se stabiliser et l'équipe va pouvoir performer de match en match.
02:40 Il suffit de regarder le classement pour avoir conscience qu'on est vraiment en danger, mais si aujourd'hui on baisse les bras, ça veut dire qu'il n'y a plus d'espoir, et moi je ne pense pas qu'il n'y ait plus d'espoir.
02:53 Il y a surtout un devoir de travailler et d'essayer de combattre jusqu'au bout, de continuer à avoir des arguments pour être bon dans les matchs et essayer de prendre des points.
03:04 Mais c'est évident que si vous prenez le match d'aujourd'hui, il ne va pas dans le bon sens.
03:09 On comprend aujourd'hui pourquoi on est en bas du classement, après Lens on se posait la question.
03:14 Et donc l'idée c'est qu'on arrive à se poser la question de plus en plus souvent tout en marquant des points et en se rapprochant de la zone de non-relégation.
03:24 C'est ça le travail en fait.

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