Depuis mercredi soir 6 décembre, des étudiants de Sciences Po Paris occupent le bâtiment historique de cet établissement d’enseignement supérieur pour demander la démission de son directeur Mathias Vicherat, visé par une enquête au sujet de violences conjugales.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo, Le HuffPost s’est rendu sur les lieux jeudi matin. Pour soutenir l’occupation, une trentaine d’étudiants étaient rassemblés devant l’école. À notre micro, ils expliquent pourquoi ces accusations créent un malaise au sein de l’établissement, particulièrement dans la foulée du mouvement de dénonciation « Sciences Porcs » et de la démission de l’ex-directeur Frédéric Mion. En 2021, ce dernier avait été accusé d’avoir fermé les yeux sur les actes incestueux du politologue Olivier Duhamel.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo, Le HuffPost s’est rendu sur les lieux jeudi matin. Pour soutenir l’occupation, une trentaine d’étudiants étaient rassemblés devant l’école. À notre micro, ils expliquent pourquoi ces accusations créent un malaise au sein de l’établissement, particulièrement dans la foulée du mouvement de dénonciation « Sciences Porcs » et de la démission de l’ex-directeur Frédéric Mion. En 2021, ce dernier avait été accusé d’avoir fermé les yeux sur les actes incestueux du politologue Olivier Duhamel.
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00:00 Lucas, il se frappe les graines !
00:02 Lucas, il se frappe les graines !
00:04 Lucas, il se frappe les graines !
00:06 Il ne peut pas faire de la politique
00:28 Il ne peut pas exercer ses fonctions
00:30 actuellement dans ce contexte
00:32 C'est un principe de probité,
00:34 c'est pour l'image de l'école
00:36 C'est pas respect pour tous les étudiants et étudiantes
00:38 qui sont victimes de violences sexistes et sexuelles
00:40 Lucas, il se frappe les graines !
00:42 Lucas, il se frappe les graines !
00:44 Lucas, il se frappe les graines !
00:46 La question c'est pas présomption d'innocence ou pas
00:54 On est pas sur un plan juridique,
00:56 on est sur un plan éthique et moral
00:58 On considère que pour l'image de l'institution,
01:00 par exemplarité,
01:02 il doit être suspendu par sa hiérarchie,
01:04 ça c'est certain,
01:06 et lui-même démissionné.
01:08 La présomption d'innocence c'est bien,
01:10 mais personnellement je suis quasiment sûre
01:12 que Mathias Vichra s'en sortira indemne
01:14 en termes de conséquences judiciaires,
01:16 parce qu'on sait que la justice est vraiment défaillante
01:18 en termes de prise en charge des plaintes
01:20 et des affaires de violences sexistes et sexuelles
01:22 donc c'est difficile de croire en la justice actuellement
01:24 Je pense que la présomption d'innocence
01:26 n'a pas sa place dans ce contexte
01:28 où on a une école qui est pétrie
01:30 d'histoires merdiques sur les VSS
01:32 Au-delà de la démission de Mathias Vichra,
01:52 ce qu'on demande c'est juste plus de respect,
01:54 plus de prise en charge pour les victimes
01:56 Aujourd'hui on regrette cette dissonance
01:58 entre le discours et ce qui se passe en vrai,
02:00 surtout que ça a déjà été fait,
02:02 on a l'historique de Sciences Po,
02:04 donc là on a zéro tolérance,
02:06 une tolérance zéro pour ce qui se passe
02:08 La direction de Sciences Po doit comprendre
02:10 qu'il y a une vraie prise de considération
02:12 à avoir dans les violences sexistes et sexuelles
02:14 à Sciences Po, parce que même au sein des étudiants
02:16 il y a déjà eu des problèmes
02:18 Je pense que c'est vraiment clairement
02:20 une école politique, donc il n'y a rien
02:22 d'extraordinaire à ce type de manifestation
02:24 [Musique]
02:26 [Musique]
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02:30 [Musique]
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