Une enquête préliminaire a été ouverte après la diffusion d'une vidéo dans laquelle une enseignante de petite section de maternelle brutalise une élève de trois ans en larmes au lendemain de la rentrée scolaire. La famille a porté plainte et le rectorat a suspendu la professeure des écoles, affirmant toutefois que l'institutrice n'avait "aucun antécédent" dans son dossier.
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00:00Cette vidéo, maître, vous avez décidé de la diffuser.
00:02Oui.
00:03Je disais, plus de 3 millions de vues, je crois que c'est plus de 3,5 millions de vues même.
00:08Pourquoi avoir pris cette décision ?
00:11Vous savez, ça fait 12 ans que j'exerce la profession d'avocat
00:14et j'ai très souvent des femmes qui sont violentées, qui déposent plainte,
00:18ou bien des enfants qui subissent des sévices, qui déposent plainte.
00:21Et malheureusement, comme vous devez le savoir, il n'y a que 1% des plaintes
00:26qui aboutissent sur une information judiciaire ou une mise en examen.
00:31Donc là, le cas était tellement grave, tellement choquant,
00:36que je me suis dit que le seul moyen que les gens prennent conscience
00:38de la gravité de ce qui est en train de se passer, c'est que c'est très grave.
00:42C'est légalement très grave, c'est moralement très grave.
00:45C'est interdit par la loi.
00:47Complètement.
00:48C'est une violence aggravée, avec triple circonstance aggravante.
00:53Donc c'est la première chose que je lui ai dit.
00:55Elle n'est pas juste atteinte parce que c'est sa petite-fille.
00:57Ce qu'a fait cette maîtresse, c'est inadmissible.
01:00C'est très grave.
01:03Donc effectivement, j'avais parfaitement conscience qu'en diffusant cette vidéo,
01:08au moins, qui ne laisse pas place à l'interprétation,
01:15je pensais qu'une enquête serait ouverte et qu'on protégerait comme ça d'autres enfants.