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Rencontre avec le casting de Pax Massilia, la nouvelle série d’Olivier Marchal, qui nous plonge dans les péripéties d’un groupe de flics badass, dans laquelle on retrouve Lani Sogoyou et Olivier Barthelemy.
Le 6 décembre sur Netflix.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:08 Franchement, déjà juste en soi, travailler avec Marshall c'était un cadeau tombé du ciel.
00:11 À Marseille c'est la cerise sur le gâteau et après on ne se connaissait pas mais franchement
00:16 le groupe il a fait partie du package quoi, tout était génial, enfin les persos, je peux pas dire...
00:22 Ouais, tout nous, en sachant que c'est Marshall à Marseille, ouais c'était un vrai bonheur.
00:27 [Musique]
00:31 Tourner avec Olivier Marshall c'est beaucoup d'amour qu'il nous donne et qu'on lui rend
00:35 en essayant de jouer du mieux possible pour lui faire honneur.
00:37 C'est génial, moi c'était un vrai rêve de tourner avec lui, j'avais déjà tourné avec lui sur Overdose,
00:43 son projet précédent, mais là c'était quand même beaucoup plus gros
00:48 et quand il m'a appelé j'étais vraiment ravi.
00:52 Pour moi c'était une première fois et c'était exceptionnel.
00:56 Déjà tourner avec Marshall c'est faire du cinéma, c'est ramener, oui en effet, beaucoup d'amour,
01:00 de la sincérité, de l'humanité.
01:02 C'est quelqu'un qui a une vision et à la fois qui a une gentillesse telle,
01:05 qui transperce les murs, qui se répand partout sur le plateau,
01:09 qui amène une espèce de bonhomie, de déconnade et en même temps d'exigence dans le travail.
01:14 Voilà, donc tout passe quoi, même les grosses journées, même les galères,
01:17 on a toujours envie de se surpasser pour être à la hauteur de ce qu'il nous donne.
01:21 [Musique]
01:26 Moi j'ai le sentiment que de toute façon de base dans ce travail,
01:29 on ramène toujours quelque chose un peu de soi.
01:31 Alors Audrey c'est pas moi, j'ai pas sa vie et tout ça,
01:33 mais il y a des parts de ce personnage qui m'appartiennent et que je nourris.
01:38 Du coup plus on apprend à les découvrir, plus on les aime,
01:40 plus on a envie de les défendre et plus on se les approprie.
01:43 Et puis au bout d'un moment il y a une espèce de porosité quoi.
01:45 Oui, oui, et puis de toute façon, ce qui est écrit à la base nourrit déjà pas mal le scénario.
01:49 Nous on est là pour sublimer ce qui est déjà écrit.
01:53 Et puis voilà, en étant dans le bain et en travaillant tous ensemble,
01:55 au bout d'un moment ça prend.
01:58 Voilà, on avait vraiment envie de faire quelque chose de très bien
02:02 et je pense qu'on a réussi à mettre ça en place.
02:05 [Musique]
02:10 L'ambiance elle était folle.
02:12 En fait, à partir du jour 1 jusqu'au dernier jour, je pense qu'on s'est marrés,
02:17 on s'est tout de suite entendus, il y a tout de suite cette cohésion de groupe.
02:22 Et en plus, ce qui était assez marrant, c'est que nos énergies propres
02:25 correspondaient plutôt pas mal à celles de nos persos
02:27 et que tout s'est aggloméré, c'est hyper bien d'imbriquer dès le départ.
02:32 Ça a été un vrai plaisir, on a eu des moments intenses,
02:35 mais on a ri sur le plateau, en dehors du plateau.
02:39 On a passé quand même le plus clair de notre temps ensemble.
02:42 Oui, et puis l'avantage c'est qu'on avait beaucoup de scènes tous ensemble.
02:45 Donc c'était vraiment tous les jours, ce qui amenait de la cohésion chaque jour.
02:51 Et l'avantage d'une série, c'est que c'est assez long
02:55 et quand on est tous les jours ensemble, au bout d'un moment,
02:57 il y a un naturel, une alchimie qui se crée, qui devient hyper puissante
03:01 et c'est ce qu'on retrouve à l'image, c'est-à-dire que ça existe vraiment.
03:04 Notre groupe existe vraiment.
03:05 Notre groupe avec Marseille en toile de fond et utilisé comme un personnage même, limite.
03:11 C'était la volonté d'Olivier et de son chef opérateur
03:15 d'utiliser Marseille comme un personnage à part entière de la série.
03:19 Et je pense que c'est très réussi.
03:21 On a passé deux, trois jours à Lévéchier avec la BRB.
03:28 On a fait pas mal de tirs pour le maniement des armes,
03:32 ce qui nous a aidé à être crédibles et au plus proche de la réalité
03:36 parce que c'est toujours embêtant d'avoir dans des séries ou des films,
03:39 des gens qui ne savent pas tenir une arme.
03:41 Donc il fallait nous-mêmes qu'on fasse cet effort de travail
03:44 pour se rapprocher vraiment de la réalité.
03:45 Mais en même temps, ça agréera parce que ça participe aussi à la création
03:50 et à métaboliser, je dirais, dans l'esprit ce qu'on se prépare à faire.
03:54 Donc ça aide beaucoup.
03:56 Le travail de préparation à ce niveau-là est vraiment hyper important.
03:59 Oui, c'est vrai qu'en tout cas, Olivier nous a permis ça,
04:03 déjà de rencontrer les gens de la BRB et de rencontrer ses flics
04:07 qui font quand même un boulot, ils travaillent quand même sur des grosses affaires.
04:10 Donc c'est des gens assez impressionnants quand même professionnellement
04:14 et qui à la fois ont cette espèce de simplicité,
04:17 même entre eux, ils ont cet esprit de déconne.
04:22 Moi, cette décontraction auquel moi j'ai vraiment envie de rendre hommage.
04:26 Je me souviens d'avoir rencontré même des femmes flics à la BRB
04:30 qui m'ont vachement impressionnée, qui étaient à la fois féminines,
04:33 hyper pro, hyper assurées.
04:36 En même temps, tout ça se marrait.
04:38 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
04:41 ♪ ♪ ♪
04:43 Sous-titrage Société Radio-Canada

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