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Les indicateurs des infections respiratoires aiguës (grippe, Covid-19 et bronchiolite) étaient en hausse la semaine dernière, selon Santé Publique France.

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00:00 les virus qui reviennent plein pot. C'est ce qu'on va voir tout de suite d'ailleurs avec notre éclaireur du jour,
00:05 c'est Karine de Ménonville. Mauvaise nouvelle, les indicateurs des maladies respiratoires qui sont en forte hausse.
00:10 Du coup, on reparle du masque. C'est le retour des maladies de l'hiver. Vous savez quoi ? On va regarder les chiffres.
00:16 Au moins, on saura où on en est, Karine.
00:17 C'est ce qu'on a dû faire plutôt que ce petit masque accroché au sapin. Ça ne nous fait pas très envie. Bonsoir à vous deux.
00:21 On va faire le point tout d'abord sur les maladies qui sont à surveiller. C'est sympa. Il y a le Covid, la grippe, la bronchiolite
00:27 et ce qu'on appelle l'infection à pneumocoque et l'infection à myocoplasme. Alors, ces deux-là, ça donne globalement des pneumopathies
00:34 pas très sympas. Alors, on va regarder dans le détail les chiffres. Ils ne sont pas très bons parce que si on considère le dernier
00:39 bulletin hebdomadaire de Santé publique France sur ces 7 derniers jours pour les adultes, on a +28 % pour le Covid, +34 % globalement
00:49 pour tout ce qui est syndrome grippeux et +23 % pour les pneumopathies. Donc, ça monte bien sur les 7 derniers jours.
00:57 Ce qui est notable et ce qu'on regarde de plus près, c'est le retour en force des infections à mycoplasme. Alors, ça vous paraît peut-être
01:04 un peu barbare, mais elles sont responsables d'une hausse importante des cas de pneumopathie chez les moins de 15 ans, c'est-à-dire
01:09 chez les plus jeunes, +36 % en moins d'une semaine. Alors, ce n'est pas une nouveauté. C'est une bactérie qui est bien connue,
01:16 qui revient cycliquement tous les 5 ans. Et tous les 5 ans, c'est cet hiver. Donc, c'est maintenant. Du coup, on reparle du masque.
01:23 Écoutez pourquoi.
01:26 « On voit qu'on se dessine progressivement, lentement, mais sûrement, vers au moins une triple, voire une quadruple épidémie.
01:31 Ça représente un volume qui est tout à fait gérable sans qu'il y ait une vague et une pression hospitalière, notamment en réanimation.
01:38 Il faut que le bon sens soit de rigueur. Et aujourd'hui, le bon sens, c'est quand on est malade, on se masque pour protéger les autres.
01:44 On se dépiste pour savoir quelle maladie on a. Et éventuellement, on consulte un médecin en fonction de ses antécédents médicaux. »
01:49 — Merci, Karine de Ménonville. C'est bien réjouissant, tout ça.

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