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Transcription
00:00 dans les Yvelines à Issou, qui se retrouve avec un droit de retrait de la part des professeurs
00:06 parce qu'une prof de français a osé montrer un tableau du 17ème siècle
00:11 avec des femmes dénudées et une partie des jeunes, des enfants, se sont dit offusqués
00:16 dans leur croyance, dans leur conviction religieuse. La professeure est menacée.
00:21 Qu'est-ce que vous dites à cette professeure ? Qu'est-ce que vous dites à ces jeunes ?
00:25 Premièrement, j'ai... - Ils vous écoutent aussi ces jeunes parfois, alors que que leur dire ?
00:30 - Evidemment, mais je pense qu'il est assez naturel de rappeler qu'il n'est pas bien de frapper son professeur
00:34 ou de frapper qui que ce soit dans une école. Je pense que ça pointe aussi un certain état d'esprit
00:38 qu'il y a aujourd'hui dans l'éducation nationale, où Gabriel Attal est totalement à côté de la plaque
00:42 des besoins aujourd'hui des élèves et des professeurs. - Non, non, mais là, sur ce cas-là,
00:45 qu'est-ce que vous dites à ces jeunes qui ont lancé, notamment sur TikTok, des menaces vis-à-vis de cette professeure ?
00:49 - Non, non, mais là, ce n'est pas vos professeurs, c'est naturel de le dire. Que voulez-vous que je dise ?
00:53 - Mais le fait de montrer ce tableau, elle a eu raison de le faire ? Il faut qu'elle puisse continuer ?
00:56 - À partir du moment où ça fait partie des cours, bien évidemment. Maintenant, se pose la question.
01:00 Comment est-ce que ça se fait qu'on se retrouve par exemple dans des lycées, dans des classes où vous avez 40 élèves,
01:03 ce qui empêche les professeurs de pouvoir m'accueillir dans leur classe ?
01:06 - Tout à fait, et d'ailleurs, c'est effectivement le contexte dans lequel ça arrive. C'est tout à fait juste.
01:09 Mais quand vous entendez dans ce... J'interrogeais tout à l'heure la patronne du SNES, FSU, sur cette question-là,
01:13 et notamment sur le sondage qui est sorti vendredi, le sondage de l'IFOP, qui dit qu'un musulman sur deux aujourd'hui
01:18 estime que les élèves doivent avoir le droit de sortir des cours quand ça met, quand ça heurte leur conviction.
01:25 - Écoutez, moi franchement, je commence à en avoir ras-le-bol à chaque fois que je fais un plateau télé de devoir parler des musulmans.
01:30 - Ah bah moi, j'y suis pour rien, c'est l'actualité d'issue.
01:32 - Il n'y a pas une journée.
01:33 - J'aimerais bien, effectivement, que cette actualité ne soit pas là.
01:35 - Depuis la réforme des retraites, on parle de trois choses.
01:36 - C'est les profs, là, en l'occurrence.
01:37 - D'immigration, des quartiers populaires et d'islam. Parfois, on mélange les trois et on fait ça toute la journée, toute la journée, toute la journée.
01:42 Tantôt, ce sera tel sondage, tantôt, ce sera tel politique.

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