• il y a 2 ans

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud revient avec les auditeurs d'Europe 1 sur l'interview de Jade et Joy, les deux filles de Johnny Hallyday, diffusée dans l'émission "Sept à huit" et dans laquelle elles disent se sentir "trahies" et "abandonnées" par David et Laura.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Alors, Jade et Joy, ça n'a pas été leur cas, puisque Jade et Joy sont les fils de Johnny Hallyday et de Laetitia.
00:08 Les filles adoptives de Johnny ont pris la parole dans l'émission 7 à 8 sur TF1 hier,
00:12 une interview dans laquelle les adolescentes ont évoqué leur rapport avec Laura et David.
00:17 Elles se sentent trahies et abandonnées. Je voudrais qu'on les écoute.
00:20 - Moi je l'ai vécu assez mal parce que j'ai pris ça comme une trahison en fait, un abandon.
00:28 - Un autre abandon, une trahison en plus de notre propre famille.
00:32 - Ils nous avaient fait des promesses qu'ils seraient toujours là pour nous, qu'on se verrait régulièrement.
00:38 - À Saint-Barthes d'ailleurs.
00:40 - Quand on a enterré papa, on a eu cette conversation avec eux et ils nous avaient dit "oui, on sera là pour vous, on se verra très souvent".
00:50 - On vous promet, on est toujours là pour vous, vous pouvez toujours venir nous parler.
00:55 - Et après quand ils sont partis de Saint-Barthes, on les a plus vus.
01:00 - Vous n'avez plus de contact avec eux ?
01:02 - Plus de nouvelles. Ils ont dit des horreurs sur notre mère, des mensonges.
01:09 - Plein de...
01:11 - Ils ont créé des histoires sur notre mère, des choses très très très douloureuses qui viennent de notre propre famille
01:22 - Ce qui est censé être notre demi-frère et demi-sœur.
01:26 - On s'est senti très trahis.
01:28 - Vous vous êtes jamais revus ?
01:30 - Non.
01:32 - C'est assez banal, finalement c'est des familles recomposées et lorsque le père a eu des enfants d'un premier mariage
01:39 - Et puis qu'il a des enfants d'un deuxième ou d'un troisième mariage, il est rare que ces enfants, d'abord ils n'ont pas de passé ensemble,
01:47 - Ils n'ont pas de vécu parfois ensemble et il est rare que tout le monde s'entende et c'est Noël bientôt et les familles recomposées
01:53 - Peuvent parfois être un souci dans cette période un peu compliquée peut-être.
01:59 - Bonjour Sandrine !
02:01 - Bonjour Monsieur Proulx !
02:03 - Merci d'être avec nous. Vous intervenez régulièrement avec nous, je reconnais votre voix, vous êtes maman au foyer, mère au foyer.
02:08 - Qu'est-ce que vous pensez de ce témoignage de Jade et de Joy ?
02:14 - Jade et Joy.
02:17 - Tout à l'heure, ça m'irrite, je ne sais rien dire. Jade et Joy.
02:20 - Oui, parce que je le dis mal.
02:22 - C'est une guitare américaine, mais c'est votre accent sûrement.
02:24 - Mais j'ai vécu longtemps à New York, si vous le savez.
02:27 - Un homme du Texas.
02:29 - New York n'est pas vraiment dans le Texas, comme vous le savez.
02:33 Jade et Joy, les deux filles de Johnny. Sandrine, c'est à vous.
02:40 - Oui, alors Monsieur Proulx, puisque vous m'avez présentée rapidement, je voudrais juste vous dire que j'ai hâte du jour où vous ferez un débat sur les familles monoparentales
02:48 qui se sentent stigmatisées comme moi, qui ont été un tuteur pour leurs enfants, que la République a leur a permis de faire des études
02:54 sans passer par le commissariat de police pour des méfaits qu'ils auraient causés,
02:58 parce qu'il y a aussi des familles monoparentales qui ont traversé des galères comme nous les avons traversées,
03:02 et pourtant j'ai un fils qui a fait Sciences Po, une hippocamie, etc.
03:06 - Mais parce qu'il vous doit cette réussite.
03:10 - Non, non, il se la doit aussi à lui, parce qu'il a voulu réussir.
03:14 - Oui, mais la réussite des enfants, c'est la volonté des parents.
03:18 - Voilà, mais il y a aussi des familles monoparentales qui atturent, vous voyez ce que je veux dire.
03:22 - Mais j'en ai la preuve. - Même en galère.
03:25 - Il n'a jamais connu son père, votre fils ? - Jusqu'à l'âge de 2 ans.
03:28 - Et il a un contact aujourd'hui avec son père ? - Pas du tout.
03:32 - Et c'est une de vos fiertés, forcément, cette réussite ?
03:35 - Oui, c'est une de mes fiertés, mais je me sens aussi stigmatisée quand j'entends tous les jours que les familles monoparentales,
03:40 c'est ce qu'on en fait. Donc il y a aussi des familles monoparentales
03:44 qui ont assumé leur devoir tout en étant dans une galère monumentale.
03:48 - Je suis d'accord avec vous. - Et voilà. Et parce que la République peut permettre ce genre de parcours.
03:52 Ce pays peut permettre, si on travaille à l'école, ce genre de parcours.
03:56 Donc je voulais juste le dire. - Vous avez eu raison de le dire. Et Jade et Joy.
04:00 - Voilà. J'étais assez triste. Alors celle à qui j'en veux le plus, finalement,
04:06 c'est Audrey Crespo-Marat, parce que c'est une journaliste que j'apprécie beaucoup.
04:09 Et je ne comprends pas qu'elle soit tombée dans ce jeu-là.
04:11 Il y a quelques semaines, vous avez invité David Hallyday, qui sort un album, qui sort un livre.
04:16 Et puis là, on a l'impression que ces deux petites gamines adorables,
04:19 elles sont un peu les marionnettes d'une maman.
04:21 Et moi, ça m'a dérangée parce qu'on oublie quand même de dire
04:25 que David Hallyday avait envoyé une lettre à son papa qu'il n'a jamais pu lire avant sa mort,
04:29 parce que Laetitia a fait une rétention de courrier,
04:33 parce que Laura n'a pas pu aller voir son père à Marne-la-Coquette.
04:36 Donc toutes ces choses-là, toutes ces histoires de famille,
04:39 je trouve ça triste et je trouve finalement malheureux qu'on ait pu...
04:43 Là, on a l'impression d'une vraie promo.
04:45 Elles sont en couverture de Paris Match. Hier soir, elles étaient sur TF1.
04:48 Et finalement, je ne leur en veux pas, ces deux petites.
04:50 Mais par contre, à leur maman, vous le voyez, c'est une famille qui est devenue monoparentale.
04:55 Mais alors moi, je trouve qu'elle ne fait pas son boulot de mère, vous voyez.
04:57 Donc j'ai été choquée par rapport à ça, parce que des enfants ne doivent jamais être des marionnettes de leurs parents,
05:03 quels qu'ils soient, que ce soit dans un divorce ou autre chose.
05:05 Donc ça m'a dérangée. Voilà.
05:07 - Même si convenez que nous ne savons pas tout et qu'il est difficile d'avoir un jugement.
05:11 Moi, je ne suis pas comme vous sur ce sujet-là.
05:15 Je sais que, par définition, je n'ai...
05:20 Comment on dit ? On ne sait rien, en fait, de ce qui se passe dans leur famille.
05:24 C'est ça la réalité. On n'a que le témoignage de Jade et Joy.
05:28 - Je suis d'accord avec vous, mais en quoi ça nous regarde, la vie privée de Jade et Joy ?
05:32 - C'est le principe des stars. Ça regarde la vie privée depuis la nuit des temps.
05:36 C'est-à-dire que la vie privée de la famille de Monaco, la vie privée de la famille d'Angleterre,
05:41 la vie privée d'Alain Delon, de Jean-Paul Belmondo, de toutes ces stars, de Claude François.
05:45 Je pourrais en citer 50 000. Je pourrais citer des gens un peu plus modernes, peut-être d'aujourd'hui,
05:50 des gens un peu plus jeunes. Mais ça, depuis la nuit des temps, ça intéresse le public.
05:56 Parce que c'est le public qui répond à cela. Hier, par exemple, Olivier Guenec me disait
06:01 que c'était non pas un record d'audience, mais il y avait 3,5 millions de gens qui ont écouté la séquence.
06:05 Olivier, me disiez-vous ? - Exactement.
06:07 - 3... Bon, d'accord. - Oui, oui, pareil pour les...
06:10 - Excusez-moi de vous réveiller. - Mais non, mais...
06:12 - Bon, Jade et Joy, vous pouvez m'engueuler. Parce que je dis mal "Jade et Joy".
06:17 Quand je vous pose une question, vous pourriez... Vous n'êtes pas dedans.
06:20 - En réalité... Ah non, mais ne dites pas ça ! Arrêtez de dire ça !
06:23 Vous dites ça parce qu'il y a Monsieur le Directeur, que vous ne voulez pas que j'ai de prime.
06:26 Mais arrêtez de dire ça, ça, ça me vexe. Je suis prêt à quitter le studio.
06:28 Vous savez que je peux le faire. - Alors, Monsieur...
06:30 D'abord, Vidal Revelera, vous avez raison de le dire. - Oui, je me calme. Pardon.
06:35 - D'abord, vous vous levez. - Excusez-moi, je me lève.
06:37 - Vous le saluez. Vous lui dites "Bonjour, Monsieur le Directeur".
06:41 - Bonjour, Monsieur le Directeur. Où est ma prime ?
06:45 - Le pull de Noël.
06:47 - Vous savez, on va se cotiser... D'ailleurs, c'est quand le pull de Noël ?
06:53 Le pull moche de Noël ? - Ah, vous faites ce concours ?
06:56 - Vous, c'est un peu tous les jours. Mais nous, c'est souvent !
06:58 - C'est le soupe de Noël. - Le soupe de Noël, c'est quand le soupe ?
07:03 Parce que je suis allé, je me baladais, non pas ce week-end, mais le week-end dernier, dans des magasins.
07:07 Et je voyais, il y avait plein de pulls de Noël. - Et on peut faire ça la semaine prochaine ?
07:10 - Dans quel magasin, vous ? On a envie de savoir.
07:12 - Je vais à Beaugrenelle. Parce que quand je vais au cinéma, pour tout vous dire, à Beaugrenelle,
07:16 je me balade dans la galerie marchande de Beaugrenelle.
07:19 J'ai bien allé au cinéma le samedi après-midi. J'étais allé voir Napoléon.
07:22 Vous voulez d'autres informations ? - Non, ça va, ça va, ça va.
07:25 - Il est 12h42, on marque une pause.
07:27 Et puis, est-ce qu'on a essayé de joindre Enrico Macias ?
07:31 - C'est vous qui avez son numéro ? - Oui, mais je ne vais pas l'appeler en même temps que je suis à l'antenne.
07:35 - Ah oui, pardon. - Donc je vous l'ai donné.
07:37 - Ah, vous me l'avez donné ? - Oui.
07:38 - Je ne l'ai pas vu, excusez-moi. - Je vais l'appeler.
07:40 - Vous n'y êtes pas. Vous n'y êtes pas. - Arrêtez, arrêtez.
07:43 - Pascal, je regardais, je rends des pulmoches, c'est le 15 décembre sur le calendrier.
07:46 - Faites-le, mettez un pulmoche. - Mais je l'avais mis...
07:49 - Non, non, non, on vient d'arriver. Vous allez le mettre, cette année.
07:52 - On m'en avait offert un, vous ne vous souvenez pas ? - Non, ça ne me dit rien.
07:55 - C'était dans une autre dimension. - Une autre vie, une autre dimension.
07:58 - Il faut le remettre.
08:01 - Bon, la pause. - Oui, on se dit entre autres, c'est Pascal Froy et vous sur Europe 1.
08:05 - Est-ce que tu es fan d'être avec nous sur Europe 1 ?
08:08 - L'instant Louise.
08:11 - Ah, avant.
08:13 - C'est l'instant Louise.
08:18 - Je ne m'y attendais pas, là.
08:21 - Je ne savais pas si Louise devait connaître ce disque, j'imagine, puisque c'est son prénom.
08:28 - Non, elle n'a pas l'air. - Vous ne le connaissez même pas.
08:30 - Louise, bonjour, vous allez bien ? - Bonjour, vous allez bien ?
08:32 - Vous avez passé un beau week-end ? - Excellent.
08:34 - Ils sont partis, vaille que vaille.
08:36 - Ils sont partis, vaille que vaille. Gérard Berlienner.
08:38 Louise, alors ceux qui ne sont peut-être pas là tous les jours, Louise travaille avec Céline Géraud.
08:43 Et à partir de 12h40, elle vient dans le studio. J'ai toujours pas compris pourquoi elle arrive avant.
08:48 Mais elle déconcentre toute la régie.
08:51 - Oh non. - Florent Carasso.
08:53 - Florian. - C'est toujours Florian.
08:55 - Florian, oui, Florian Carasso. - Mayant.
08:57 - Mayant. - Il a deux noms, mais surtout, il perd un peu le sens.
09:03 Du devoir. - C'est vrai que quand il est là, il perd la tête.
09:07 - Bien sûr. Du devoir quand Louise est là.
09:11 Et nous avons l'instant Louise avec DJ Fab qui est agile avec ses mains.
09:16 - Oh, attention.
09:18 - Pour enchaîner, bien entendu.
09:22 - Tout au fond de son vent.
09:24 - Les disques.
09:26 Jade et Joy à l'idée.
09:28 Stéphane, que voulez-vous nous dire ?
09:30 - Oui, bonjour. - Bonjour.
09:32 - Pascal, vous allez bien ? - Oui, les filles adoptives de Julie qui ont pris la parole.
09:36 - Alors moi, je suis passé avec vous il y a une dizaine de jours avec David Hallyday, vous vous rappelez ?
09:40 - Oui, bien sûr, bien sûr. Vous étiez très admiratif de lui.
09:44 - J'ai une petite extinction de voix, excusez-moi.
09:46 Alors moi, je veux aller droit au but, Pascal, si vous me le permettez.
09:49 Moi, je dirais que j'ai vu l'interview et j'ai trouvé que c'était des gamines qui étaient un peu trop exposées et mal à l'aise.
09:56 Donc par rapport à l'interview, je ne suis pas certain que ça aurait pu être Johnny.
10:00 Connaissant le personnage, comme on a beaucoup discuté ensemble, ça ne lui aurait pas plu.
10:06 Et moi, je pense que Laetitia a une grosse part de responsabilité de par l'éducation et la surexposition de ces gamines-là.
10:14 Moi, je vais droit au but et ça ne me plaît pas du tout, du tout, franchement.
10:19 Voilà, c'est ce que je voulais dire.
10:21 C'est un peu trop exposé, il y a un peu trop d'opposition, ça aurait dû rester en interne.
10:27 Et nous, pour les fans, on n'ose pas, si vous voulez, se mêler de cette discorde.
10:34 Parce qu'il y a des pro Laetitia, il y a des pro David, il y a des pro Laura, il y a des pro Nathalie.
10:41 Il y a trop de divisions et on ne veut pas nuire aux chanteurs, évidemment.
10:49 En fait, je pensais que toutes ces histoires étaient à planir.
10:53 Évidemment, je suis peu au fait du clan à l'idée de ce qui s'y passe.
10:57 Et je ne perçois pas non plus forcément l'intérêt de Jade et Joy de s'exprimer sur ce sujet-là.
11:06 J'avais le sentiment que tous les problèmes financiers étaient réglés et sans doute le sont-ils.
11:12 Alors après, c'est vrai qu'on sait bien aussi que...
11:17 - Alors moi, j'ai une question à vous poser.
11:20 Moi, je suis un fan de Johnny, vous me connaissez, on s'est beaucoup parlé même auparavant.
11:26 Est-ce qu'à tous les fans de Johnny, est-ce qu'il n'aurait pas dû mettre cette situation au clair, cette clarté,
11:35 par rapport à tous ces points familiaux, de façon à ce qu'il y ait une cohérence et puis que de toute façon...
11:42 - Moi, je ne veux pas répondre à cette question parce que ça intéresse Johnny Hallyday.
11:47 Forcément, j'imagine qu'il l'a fait, donc j'imagine que les choses ont été faites.
11:51 Mais vous savez, les familles, je le répète, reposées...
11:56 Comment ça, vous êtes en plein dedans ?
11:58 - Ben disons que je ne suis pas non plus en accord avec mes parents.
12:03 J'ai perdu ma maman en 2016, mais j'ai des raisons d'avoir tourné le dos à ces gens-là.
12:09 Je ne veux pas non plus exposer ma vie à la radio.
12:12 - Vous avez tourné le dos à vos parents dites-vous ?
12:14 - Oui, oui.
12:15 - Non mais ça arrive, c'est assez banal. Là aussi, vous êtes dans les familles, il y a beaucoup d'enfants.
12:19 Là, ça va être Noël, il y a beaucoup d'enfants qui ne seront pas chez leurs parents parce qu'ils ont tout simplement fâché avec vous.
12:24 Là aussi, la famille n'est pas un long fleuve tranquille.
12:29 - La seule solution que j'ai trouvé à ça, c'est de reconstruire une famille plus loin, avec mes petits-enfants.
12:35 - En tout cas, il faut effectivement tenter cela parce que la famille est une chose importante.
12:41 Stéphane, merci beaucoup. On marque la pause.

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