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00:00 - Des centaines de chaussures, mais pas un seul crampon à l'horizon.
00:08 Seul un maillot permet d'évoquer le parcours à part de Florian Sotoka.
00:12 - Les clients, quand ils viennent, ceux qui suivent un petit peu le foot,
00:18 se disent "mais il a travaillé ici".
00:19 On disait "oui, voilà, Florian Sotoka a travaillé avec des choses il y a 10 ans".
00:23 À 22 ans, il y a donc 10 ans seulement,
00:26 bien loin de la Ligue des champions et du Stade Bollard,
00:29 Florian Sotoka travaille en famille à Narbonne avec son oncle Dominique.
00:33 - Des chargements de camions, rangements, voilà,
00:38 c'était son travail quotidien quand il était ici.
00:40 Je pense qu'à ce moment-là, il ne devait pas se dire
00:45 "je vais gagner ma vie avec le foot".
00:46 Donc il s'est dit, il avait déjà travaillé, si je ne me trompe pas,
00:51 il avait fait des saisons au péage à l'autoroute.
00:55 La logique pour lui, c'était "bon, il faut que je trouve un boulot quand même".
00:58 Il vivait foot, il dormait foot, il mangeait foot quand même.
01:01 Mais je pense qu'il ne se doutait jamais qu'il allait pouvoir en vivre.
01:05 - C'est vrai que j'ai un parcours un peu atypique, on va dire,
01:07 puisque je n'ai pas fait de centre de formation.
01:09 J'étais dans mon petit club formateur de Narbonne quand j'étais plus jeune.
01:15 J'y ai passé 20 ans de ma carrière.
01:17 Avec le football Union Narbonne,
01:19 Florian Sotoka arpente les pelouses de DH, la 6e division française.
01:25 - On est des super joueurs, mais on n'a pas encore trouvé meilleur que Sotoka.
01:28 À l'époque, il forme un duo redoutable avec Sofiane Almouti,
01:33 actuel directeur technique du club.
01:35 - Il était surclassé, on n'était pas trop au niveau.
01:39 Il venait nous renforcer parce qu'il était au-dessus de tout le monde.
01:42 On jouait sur ce terrain-là.
01:43 Moi, je me rappelle, je jouais à gauche et lui jouait à attaquant.
01:48 Donc souvent, je débordais sur le côté gauche à la finition.
01:52 Il allait à 2000 à l'heure, à chaque fois qu'on lui passait le ballon de front-fender,
01:56 on ne le revoyait plus.
01:57 Il avait la patate.
01:58 Champion du monde universitaire durant l'été 2013,
02:03 il quitte le giron familial pour découvrir la CFA avec Martigues, puis Béziers.
02:08 À 23 ans, il se révèle à l'ASB et débarque à Montpellier,
02:13 où Pascal Baïs est entraîneur adjoint.
02:15 - Techniquement, il est arrivé, il était...
02:20 moyen, on va dire.
02:22 Par contre, athlétiquement, il est costaud.
02:25 Capacité à répéter les efforts, haute intensité, la vitesse,
02:30 et un très, très bon jeu de tête.
02:32 Et tout ça,
02:34 accompagné avec une rage, une hargne,
02:39 une détermination extraordinaire.
02:43 - Moi, j'étais tout émerveillé. En plus, c'était pas loin de chez moi.
02:47 J'habitais Narbonne, Montpellier, c'est à Calais.
02:48 Chez moi, j'habitais Narbonne, Montpellier, c'est à 45 minutes.
02:51 J'avais toute ma famille qui était à côté.
02:52 Donc voilà, moi, dès mon plus jeune âge, mon rêve, c'était de devenir professionnel.
02:57 Donc voilà, c'était un peu le rêve qui devenait réalité.
03:00 Mais la découverte de l'élite est ardue.
03:03 Testé comme piston droit en coupe par Roland Courbis,
03:06 Florian Sotoka ne joue qu'une minute en Ligue 1.
03:09 Après une saison et demie, il n'est pas conservé par le club Erolte
03:14 et retourne en 4e division, à Grenoble, sous les ordres d'Olivier Guégan.
03:18 On avait un groupe extraordinaire, dont Flo était un des leaders.
03:23 Il était un des leaders au-delà de l'aspect technique,
03:30 mais surtout des leaders positifs dans le messiaire.
03:32 Il était capable de fédérer autour de lui.
03:34 Et cette qualité forte de leader, comme les 2-3 autres qu'il avait avec lui,
03:38 ont permis au club, en deux ans de temps, de faire demonter
03:41 et de retoucher le monde professionnel.
03:44 En trois saisons avec le GF38, le Narbonnet inscrit 31 buts,
03:49 dont 12 en Ligue 2.
03:50 À 29 ans, le monde pro frappe de nouveau à la porte.
03:54 Finalement, il a été à Lens en Ligue 2.
03:57 Et je trouve que c'est le mariage parfait.
03:59 Et il est au bon endroit au bon moment.
04:01 Au point de devenir à 33 ans et après avoir connu 7 divisions différentes,
04:07 un symbole du RC Lens.
04:09 Voilà un chemin long, sinueux, atypique.
04:13 Mais au football, c'est magique parce qu'il y a des parcours
04:17 qui font qu'aujourd'hui, ça pousse tout le monde à
04:20 toujours croire en ses rêves et à toujours tout donner pour n'importe quel maillot.
04:25 Sous-titrage ST' 501
04:28 .
04:29 [SILENCE]