SI ON PARLAIT - 13/12/23 - Chocolat, hockey sur gazon, Magie

  • l’année dernière
Cette Iséroise vous fait voyager dans le monde infini des saveurs qui réinventent nos si précieuses bouchées de chocolat... Sandrine Chappaz nous donne quelques secrets pour décrypter la magie de ses recettes !
Ces joueuses passionnées jouent des crosses sans relâche pour faire briller les couleurs d'un sport olympique sur gazon encore trop méconnu... Jocelyne et Julie nous racontent la belle histoire des Féminines du Hockey Club de Grenoble. Et Kevin Micoud revient... et sort un nouveau tour de son chapeau ! Le magicien mentaliste prépare un Festival de Magie qui va bluffer les moins crédules...

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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, ravie de vous compter parmi nous avec ceux qui se bougent pour semer un peu de bonheur autour d'eux.
00:36 Comme cette iséroise qui vous fait voyager dans le monde infini des saveurs, qui réinvente nos si précieuses bouchées de chocolat.
00:44 Et comme ces joueuses passionnées qui jouent des crosses sans relâche pour faire briller les couleurs d'un sport olympique encore trop méconnu.
00:52 Et comme cette artiste unique au monde qui lui aussi se bat pour transmettre son don de magicien.
00:59 Car ce n'est pas un travail, il n'y a pas de truc, la magie, c'est de la magie, Kevin.
01:04 La magie pure. Exactement. Quoi d'autre ? On l'a ou on ne l'a pas. Mais elle peut se transmettre.
01:09 N'est-ce pas Kevin Miku ? Bonjour tout le monde.
01:13 L'homme qui fait faire "Wouah" avec un nouveau tour dans son sac, un festival de la magie.
01:18 Mais oui, mesdames et messieurs, il est à la baguette Kevin Miku de ce festival de la magie qui se tiendra au Théâtre Enron le 10 février 2024.
01:26 On va tout savoir dans un petit instant.
01:28 Leur baguette magique a une forme de crosse, regardez, et elle permet de transformer l'image d'un sport vieux comme le monde et qui n'a jamais été aussi moderne.
01:42 Jocelyne et Julie, bienvenue. Merci.
01:44 Jocelyne et Julie Mangin, vous êtes passionnées de hockey sur gazon, qui ne se joue pas que sur gazon puisque c'est bientôt en salle, là, dans les jours qui arrivent.
01:56 Le HCG, le hockey club de Grenoble, vous montez dans les classements mais pas dans les divisions, peut-être pas, en tout cas, on va savoir pourquoi dans un instant.
02:05 Et une magicienne qui transforme un moment simple en extase, Sandrine Chappas, bienvenue.
02:12 Bonsoir, merci.
02:13 Vous donnez du bonheur par petite bouchée, ça doit être très gratifiant et toujours une surprise, ça doit être incroyable de toujours voir des gens qui sont dans un grand moment.
02:25 C'est toujours un bon moment, c'est notre objectif aussi et il est atteint quand on voit tout le monde repartir avec le sourire.
02:31 Et oui, et la voir chez eux aussi, mais ça, ça leur appartient.
02:35 Donc la magie de voir, c'est carquiller les yeux tout simplement en croquant un chocolat.
02:40 Vous êtes chocolatière confiseuse, confiseur.
02:43 Chocolatier confiseur.
02:45 Chocolatier confiseur à Saint-Laurent-du-Pont et par bonheur, vos créations parviennent jusqu'à nous, jusqu'à notre ville.
02:51 Vous avez grandi au pied de la Chartreuse ?
02:54 J'ai toujours vécu à Saint-Laurent-du-Pont, en Chartreuse.
02:57 Et c'est un territoire qui vous inspire aussi ? Il y a beaucoup une belle nature, il y a des parfums.
03:03 Oui, on est entouré par la nature, c'est une réelle source d'inspiration.
03:07 Et puis, moi je suis vraiment de la campagne, on va dire, et c'est un havre de paix de vivre là-haut.
03:15 Et puis, il y a tout ce qu'il faut.
03:18 Et ce n'était pas votre vocation première d'être chocolatière ?
03:21 Non, du tout, du tout.
03:23 Ça a démarré il y a dix ans, cette belle aventure.
03:27 On peut dire, qu'est-ce que vous faisiez auparavant ?
03:29 Eh bien, auparavant, je travaillais dans une belle entreprise grenobloise chez Schneider Electric.
03:33 Donc, rien à voir ? Deux mondes complètement différents.
03:37 Et qu'est-ce qui a fait tilt alors ? Parce que c'est très courageux, vous étiez encore très jeune aussi,
03:42 c'est très courageux de monter son entreprise, de devenir artisan ?
03:46 Oui, alors c'est parti un peu d'une idée folle, de se dire "chiche, on y va".
03:51 Déjà, à la base, j'aime beaucoup cuisiner, pâtisser, je suis très gourmande, mon mari aussi.
03:56 Et on était très attirés par le chocolat.
03:59 Et en travaillant chez Schneider Electric, on a la chance d'être aidés pour monter son projet.
04:05 Donc, j'ai saisi l'occasion et puis on s'est lancés comme ça.
04:10 Vous avez dû passer un CAP ?
04:11 Oui, j'ai dû retourner à l'école, oui, pour passer le CAP de chocolatier confiseur.
04:15 Vous avez dit quel âge ?
04:17 Désolée, ça ne se dit pas.
04:21 Non, non, c'est pas ça.
04:23 Un peu plus de 25 ans.
04:25 Non, c'était il y a 10 ans.
04:27 Ah !
04:28 Non, c'est sûr que ça peut être courageux parce que c'est devenu concurrentiel aussi, le chocolat, en fait.
04:35 Oui, c'est un milieu concurrentiel, mais en même temps, il y a vraiment de la place pour tout le monde
04:40 parce que c'est infini tout ce que l'on peut faire avec le chocolat,
04:43 toutes les recettes que l'on peut mettre au point, tout ce que l'on peut inventer,
04:47 toutes les innovations qu'il reste encore à faire.
04:49 Donc, je pense qu'il y a de la place pour tout le monde.
04:52 Et puis, après, on se spécialise dans certaines choses plus que d'autres.
04:57 Et puis, ça va bien.
04:59 Oui, c'était un vrai désir de travailler dans le chocolat sans avoir la crainte de se dire
05:04 « est-ce que je vais m'enlacer ou pas ? » puisque vous aimez le croquer, ce chocolat, vous l'aimez.
05:08 Oui, puis non, aucune crainte parce que, comme je disais, les possibilités sont infinies
05:13 de tout ce que l'on peut faire, de toutes les matières premières qui existent,
05:17 que l'on source, que l'on cherche, que l'on découvre par hasard,
05:21 parfois au cours d'un voyage ou autre, et on se dit « tiens, ça, je suis sûre que ça matcherait bien avec du chocolat ».
05:27 Donc non, jamais on s'ennuie.
05:29 Alors, il n'y a pas que la gourmandise dans le chocolat, c'est qu'on peut aussi l'apprécier.
05:32 Il y a déjà beaucoup de saveurs, de notes, en fait, déjà dans le chocolat en lui-même,
05:37 selon les origines.
05:38 Exactement. La palette aromatique est très large, on dénombre plus de 600 notes aromatiques différentes dans le chocolat.
05:45 C'est un peu moins que le café ou le vin, mais il y en a beaucoup.
05:48 Je crois que c'est un peu plus que le vin.
05:50 Plus que le vin ?
05:51 Il me semble que c'est un peu plus que le vin.
05:52 Parce que le café, je crois que c'est assez infini, il n'y a pas que l'amertume ou l'acidité des notes de fruits.
05:58 Ah oui, il y a vraiment une palette très large, et puis des mots très précis pour définir chaque saveur que l'on ressent.
06:06 Et donc, de par cette infinité, on goûte énormément de chocolat, et tous très différents.
06:13 Je ne sais pas, on a dû en goûter plus de 200 différents, peut-être, en matière première, on va dire.
06:18 C'est très difficile de travailler, puisque, effectivement, vous ne fabriquez pas le chocolat à partir de la fève, de la cabosse.
06:25 Vous avez des fournisseurs, qu'on appelle des couverturiers, je crois.
06:29 C'est ça, des couverturiers.
06:30 Et il y en a énormément, et qui travaillent selon des méthodes différentes, avec des origines différentes.
06:35 Des origines différentes, des éthiques différentes aussi.
06:38 C'est un point important pour nous, de regarder aussi l'éthique du couverturier,
06:41 et comment il travaille avec les différents planteurs dans le monde entier.
06:46 Et donc, c'est un des critères de choix aussi pour nos chocolats.
06:50 Vous en avez un, un fabricant, pas très loin de chez vous, dans le Voironnais ?
06:54 Oui, tout à fait.
06:55 Je ne sais pas si vous travaillez un petit peu avec…
06:57 Alors non, on ne travaille pas ensemble, mais il a très bon…
06:59 Oui, oui, tout à fait.
07:00 C'est notamment aussi une des fiertés d'avoir un…
07:02 On n'appelle pas ça forcément un couverturier, mais il produit, il fabrique aussi son chocolat à partir de la fève.
07:07 Il y en a très peu aujourd'hui en France.
07:09 Et non seulement il y a ces arômes qui sont infinis,
07:14 mais vous, tout autour de votre nature, vous profitez aussi de ces parfums,
07:20 de ces saveurs que la nature vous offre.
07:23 Alors c'est ça que vous vouliez aussi mettre en valeur,
07:26 c'est vous profitez des producteurs locaux, vous faites la cueillette.
07:30 On fait beaucoup de cueillettes, on cultive aussi des plantes aromatiques et médicinales dans notre jardin.
07:36 Et on essaie de créer des chocolats en fonction de la saison aussi,
07:41 et de ce que la nature nous offre, parce que selon la météo, le climat, la sécheresse, la canicule,
07:47 les plantes ne vont pas avoir le même goût d'une année à l'autre.
07:50 Donc on jongle un peu avec tout ça pour faire des chocolats.
07:54 - Mais d'où ça vient ? Est-ce que ça part du chocolat ou de la cueillette ?
07:57 Vous vous dites "Tiens, ça, ça irait bien avec tel chocolat" ?
08:00 - Ça part plutôt de la cueillette, ou de goûts que je rencontre comme ça en dehors de mon métier,
08:06 où je dis "Tiens, ça, il y a quelque chose d'intéressant et il faudrait le tester avec du chocolat".
08:12 - Et comme quoi par exemple ?
08:14 Des petites choses toutes simples à côté desquelles on passe lorsqu'on va se promener ?
08:19 Et que nous, on ne connaît pas forcément ?
08:21 - Alors oui, il y a une multitude de plantes aromatiques, enfin de plantes sauvages,
08:26 à côté desquelles on passe et qu'on ne connaît pas.
08:28 Après, si on commence à s'intéresser un petit peu à ces plantes,
08:31 à les sentir, à savoir comment on peut en tirer le meilleur parfum,
08:35 ça inspire pour la suite et puis on fait des essais.
08:39 Parfois ça marche tout de suite, parfois il faut faire différents essais,
08:41 changer de chocolat pour obtenir le meilleur de la plante.
08:45 - Mais oui, parce que l'association Chocolamante, elle est bien connue,
08:48 il y en a même des petites bouchées très célèbres dans le commerce.
08:51 Verveine, je ne sais pas...
08:53 - Verveine, oui, ça devient connu aussi.
08:56 Après, ça va davantage avec les fruits, on se dit avec le chocolat, tiens.
09:01 - Oui, c'est moins compliqué.
09:02 - Par exemple, on fait un chocolat aux bourgeons de sapin.
09:04 - Aux bourgeons de sapin ?
09:05 - Oui.
09:06 - Ah oui, amer sur amer, ça marche ?
09:07 - Non, c'est pas amer.
09:08 - Ah !
09:09 - C'est pas amer du tout.
09:10 - Vous n'en avez pas là, non ?
09:11 - Non, parce que ce n'est pas la saison.
09:13 On les cueille au printemps.
09:14 - C'est vrai, on peut même les manger, les bourgeons de sapin en plus.
09:16 - Oui, oui, oui, tout à fait.
09:18 Mais voilà, donc après, il y a des associations insolites.
09:22 À l'automne, on fait un chocolat aux champignons.
09:25 En fonction de la cueillette, on fait un chocolat aux cèpes
09:29 ou un chocolat à la trompette de mort.
09:30 - Ah bon ?
09:31 - Oui, ça se marie très, très bien.
09:32 - Parce qu'automne, à la truffe, ça marche bien.
09:34 - Eh bien, à la truffe, on a testé et on a trouvé moyen.
09:37 - D'accord.
09:38 - Alors que trompette de mort aux cèpes, c'est vraiment un mariage intéressant.
09:42 - Donc, il y a une saison du chocolat chez vous, alors, aussi.
09:44 - Oui, oui.
09:45 - Ah, ça, c'est intéressant.
09:46 Ça nous rappelle quelqu'un, ça.
09:48 Ça nous rappelle le chef étoilé du Fontain-la-Tour, Stéphane Froidevaux,
09:53 qui... La cueillette est la base de son inspiration.
09:56 Il peut aller très loin, au-dessus de nos massifs,
10:01 pour aller réaliser la cueillette.
10:03 Et ça vous a rapprochés, justement, alors.
10:05 Est-ce que vous vous connaissiez...
10:07 Vous vous connaissiez déjà auparavant ?
10:10 - On ne se connaissait pas.
10:12 Et quand je réfléchis, je ne sais même plus comment on a...
10:16 Comment la rencontre s'est faite.
10:18 Mais en tout cas, la rencontre s'est faite.
10:20 Ça a matché tout de suite.
10:22 Et quand on parle d'association improbable de parfums, de plantes,
10:27 eh bien, au printemps, Stéphane Froidevaux est arrivé chez nous, à la chocolaterie,
10:31 avec une grosse bassine de fleurs de narciss.
10:34 Il m'a dit, fais-moi un chocolat.
10:36 - Ah, c'est comestible, déjà, la fleur de narciss ?
10:38 - À petite dose, oui, oui, oui, tout à fait.
10:40 - D'accord.
10:41 Et c'est lui qui a voulu, justement, avoir...
10:44 Créer des chocolats avec vous pour en faire profiter les clients de son restaurant ?
10:48 - Oui. Dans mes recherches, il y a toutes les plantes que moi, je découvre.
10:52 Mais il y a aussi certains chefs étoilés avec qui on travaille
10:56 qui ont leurs propres idées de recettes à mettre au point.
11:00 Et qui... Ou comme Stéphane, qui m'amène les plantes qu'il cueille le lundi matin...
11:04 - Et est-ce que... - Dans les Hautes-Alpes.
11:06 - Voilà, il les cueille dans les Hautes-Alpes, il vous les amène.
11:08 Allez. - Voilà.
11:09 - Mais alors, il y a un processus, parce que vous les connaissez pas nécessairement, ces plantes ?
11:12 - Non, il y en a que je ne connaissais pas, que j'ai appris à connaître.
11:15 Parce que la difficulté des plantes, c'est que certaines infusent mieux à chaud
11:19 et d'autres à froid, à certaines températures, à une certaine durée.
11:24 Donc il faut faire des essais et puis voir comment en tirer le meilleur.
11:28 - Ah, mais c'est ce qui s'appelle sortir des sentiers battus, alors.
11:31 - La narciss a été difficile. Il a fallu trois essais pour arriver au bon résultat.
11:35 - Ah oui, vous allez... Vous poussez très loin aussi dans vos recherches.
11:38 Presque comme un nez travaille avec les parfums.
11:40 - C'est ça. Là, c'est le palais. Et le nez aussi, mais le palais surtout.
11:44 Et... Ouais, c'est pas facile.
11:46 - Alors, on vous trouve... Alors, pour ceux qui ont la chance de nous regarder d'ici aux Fêtes,
11:50 d'ici à la fin de l'année, on vous trouve au marché de Noël avec ces créations,
11:55 avec Stéphane Frode, vous aussi. Donc on peut déguster vos chocolats.
11:58 - Voilà. Il a des créations inédites que vous retrouvez au marché de Noël de Grenoble.
12:03 - De petits coups de cœur, qu'est-ce que... Vous, voilà, votre plus belle réussite,
12:06 c'était quelle chocolat ?
12:08 - Dans les créations avec Stéphane, je pense qu'il y a deux réussites,
12:13 mais qui ont le même thème, les mêmes plantes.
12:16 C'était un chocolat pour le restaurant avec de la menthe népeta,
12:20 une menthe qu'il ramasse, une menthe sauvage, associée avec du fruit de la passion.
12:25 L'association est vraiment top. Et là, pour le marché de Noël,
12:28 je lui ai fait une barre qui s'appelle une barre tentation, avec un biscuit,
12:32 un caramel passion et une ganache menthe népeta par-dessus.
12:36 - D'accord. Donc on sort vraiment, on découvre et il faut prendre le temps de les croquer.
12:43 Alors pendant les fêtes, fêtes et chocolat, c'est complètement indissociable.
12:47 Vous tournez à plein, plein régime. Alors je ne sais pas si le mot est vraiment bien...
12:51 est vraiment approprié, en tout cas pas pour moi.
12:53 Le chocolat, c'est vraiment une consommation parfois bien excessive aussi.
12:57 Vous devez avoir un petit peu de renfort aussi dans votre boutique
13:00 pour pouvoir satisfaire toutes les demandes.
13:02 - Oui, là, on a pris une personne en renfort pour nous aider au conditionnement de tous les chocolats.
13:07 Mais voilà, du coup, on est 10 et on s'en sort à 10.
13:10 - Qu'est-ce qu'ils demandent, les gens ? Est-ce qu'on reste souvent dans les classiques
13:14 ou ils sont ouverts finalement à toutes ces découvertes que vous proposez ?
13:18 - Oui, ils sont relativement ouverts parce qu'ils ont l'habitude chez nous
13:21 de trouver des choses qu'on ne trouve pas ailleurs, des parfums qu'on ne trouve pas ailleurs.
13:25 Donc quand ils viennent, c'est toujours bon, qu'est-ce qu'il y a de nouveau ?
13:29 Voilà, et sinon, on retrouve bien sûr tous les classiques de Noël,
13:32 les orangettes, les assortiments de chocolat.
13:36 - Nos fruits déguisés, peut-être ? Alors, je ne sais pas, le chocolat, ça n'a pas forcément avec les fruits déguisés.
13:40 - En tant qu'officeur, on pourrait en faire, mais non, on n'a pas ça, un autre gamme.
13:44 Pas de fruits déguisés, un autre gamme.
13:46 - Vous pouvez aussi floquer des chocolats pour les entreprises.
13:49 - Tout à fait, oui.
13:50 - Donc ça, c'est des petits cadeaux qui marchent bien. J'imagine que vous avez aussi beaucoup de travail.
13:53 Mais on trouve quand même aussi ce public qui vient se rassurer avec un chocolat qu'il connaît.
13:57 Certains n'aiment pas forcément aller trop loin avec les choses trop compliquées.
14:00 Ce n'est pas nécessairement une mode, en fait.
14:03 Ce sont des nouveaux besoins pour ne pas se lasser et faire grandir un peu l'univers du chocolat.
14:08 - Oui, et on va dire qu'il y a une base classique de différents produits à base de chocolat.
14:18 - Noir, lait, thermique, du simple.
14:20 - Voilà, c'est ça. Et puis les choses un peu plus… qui se différencient des autres.
14:25 - Kevin, peut-être ? Noir, lait, chocolat ?
14:28 - Moi, je suis comme les enfants. Moi, c'est le lait, les trucs bien doux, etc.
14:31 Et je note que ça fait 14 minutes qu'on parle de chocolat que vous avez mis juste devant moi.
14:34 Je trouve pas ça très sympa, lui.
14:37 - Qu'est-ce qu'on a là ? On a des oursons à la guimauve. On peut les voir ?
14:40 Ça commence par les yeux, Kevin. Désolé.
14:43 - Oui, j'ai dû commencer il y a 14 minutes.
14:44 - Oui, voilà. Allez-y. Non, mais vraiment, Kevin, il n'y a pas de problème. C'est permis.
14:47 C'est d'ailleurs une source d'inspiration, peut-être, aussi.
14:50 Voilà, vous avez les yeux qui brillent tous.
14:53 Alors, ceux-là, ils sont au chocolat noir. C'est pas pour Kevin. Désolée.
14:56 - J'ai aucun doute.
14:59 - On goûte, Kevin ? - Maintenant ?
15:00 - Ah bah oui. - Comme ça, j'en aurai pas les dents tout à l'heure pendant que je vous parle.
15:03 - Bien sûr, évidemment. - Merci beaucoup.
15:05 - Ah, bah alors, allons-y. Il n'y a pas de problème.
15:08 Ah bon, à mince. Je croyais que c'était que pour moi.
15:11 Moi, je me le garde, comme ça, si je fais une émission sympa, j'aurai droit à ma petite récompense.
15:14 Tenez, regardez. Et attention, parce que, bien sûr, on peut en profiter seulement si on fait du sport.
15:20 Ça tombe bien. Ça va être à vous. Merci en tout cas beaucoup pour ces belles découvertes.
15:24 On peut commander, passer commande, bien sûr, en vous téléphonant.
15:29 Et le mieux, c'est encore d'aller vous voir dans la boutique.
15:31 - Tout à fait. Merci beaucoup. - Merci beaucoup, Sandrine.
15:34 Allez, on va faire du sport tout de suite.
15:36 Oui, parce que sinon, on va avoir les dents un petit peu collées.
15:46 J'imagine qu'elle est moelleuse, quand même, cette guimauve.
15:48 Hein, Kevin ?
15:50 - Quand on m'entend plus, c'est que ça va. - C'est vrai ?
15:53 - C'est très rare. - Bon, convaincue, alors.
15:55 C'est régressif aussi, le chocolat noir, avec ce petit nounours qui est vraiment très, très mignon.
15:59 Merci beaucoup, Sandrine.
16:01 Et il va falloir patienter un petit peu pour parler de cette terre de hockey, qui est Grenoble.
16:05 Grenoble, c'est une terre de hockey sur glace, bien évidemment, à roulette aussi.
16:09 Terre de roller hockey depuis de nombreuses années, maintenant.
16:11 Et sur gazon, eh bien, le grand public le sait peut-être un petit peu moins.
16:15 Et c'est pas faute de communiquer, Jocelyne.
16:17 Eh oui, c'est pas faute de communiquer.
16:19 Ça fait des années, nous, qu'on vous connaît, puisque...
16:21 - Oui, ça me fait plaisir, déjà, que vous me connaissiez. - Ah, ben, ça veut dire que ça marche un petit peu.
16:25 Dans le sport grenoblois, qui ne connaît pas Jocelyne Mangin,
16:28 qui, semaine après semaine, envoie toujours, inlassablement, les résultats de toutes les équipes,
16:34 car il n'y en a pas qu'une, même si, ici, on est là pour cocoricoter autour des filles.
16:38 Combien d'équipes est-ce que vous avez au HCG, le hockey club grenoblois ?
16:42 Il y a tous les âges, en fait. En compétition, on commence en -10, -12, -14, -16.
16:48 Et après, en adulte, il y a une équipe régionale, une équipe homme nationale 2,
16:52 et une équipe féminine nationale 2, nationale 1, en salle.
16:55 Voilà, en salle, puisque certains disent "Oh non, mais sur gazon, c'est comme le rugby, il faut jouer".
16:59 Non, on joue en extérieur, à la belle saison, et ensuite, on peut jouer en gymnase.
17:04 C'est pas que sur gazon, en fait, le hockey.
17:06 C'est une fédération qui regroupe deux sports qui sont un petit peu différents, quand même.
17:09 On appelle ça du hockey sur gazon, mais il y a deux championnats complètement différents
17:13 qui sont hockey sur gazon jusqu'en novembre et qui reprend en mars,
17:16 et le hockey en salle, qui fait la petite période de décembre à février.
17:19 D'accord, et c'est vraiment un championnat, ça fait pas le complément, en fait ?
17:23 Non, c'est deux championnats séparés.
17:25 Comme pour l'athlétisme, finalement, il y a les championnats en salle.
17:28 Et Julie, vous avez commencé à quel âge ?
17:31 À 6 ans.
17:32 Vous aviez pas eu le choix, en fait ?
17:34 Moi, ça m'a fait choisir.
17:36 Qu'est-ce qui vous a tiré dans le hockey sur gazon ?
17:38 Je sais pas, j'ai découvert ça au Forum des sports à Grand Place,
17:41 et après, j'ai plus jamais arrêté.
17:43 Et aujourd'hui, alors, vous vous êtes exilée pendant un temps, justement.
17:46 Vous avez amélioré votre pratique, et vous êtes revenue ici, à Grenoble. Pourquoi ?
17:51 Oui, parce qu'il y avait des nouvelles joueuses qui arrivaient, surtout des étrangères.
17:55 Celles qui sont venues avec nous, il y en a pas mal.
17:58 Et du coup, ça a permis qu'on monte une vraie équipe qu'on n'avait pas avant.
18:01 Parce qu'il y avait pas suffisamment de filles, en fait.
18:03 C'est pour ça, quand elle avait 16 ans, elle était toute...
18:06 C'était très peu à vouloir faire la compétition.
18:08 Et quel âge vous avez aujourd'hui, Julie ?
18:10 20 ans.
18:11 Et en fait, vous êtes en tête de ce championnat, il faut le dire.
18:16 Alors, parfois, on joue avec... Les trains passent juste à côté de vous.
18:20 Parfois, c'est pas les terrains les mieux situés, mais ça, c'est un vrai terrain.
18:23 Ça, c'est un vrai terrain. C'est hanty, mais il est magnifique.
18:26 Très agréable à jouer. Il est bleu comme la mer, bien sûr.
18:29 Mais alors, ça, c'est en extérieur. C'est un synthétique, en fait ?
18:32 C'est un synthétique, oui. Même si on dirait une piscine, comme ça, de loin.
18:35 C'est vraiment un synthétique.
18:37 Et il y a un petit gazon tout... Enfin, il y a un gazon artificiel, donc...
18:41 C'est ça. D'accord.
18:42 Qui est assez ras et qui fait que la balle va très vite.
18:45 Et ces terrains sont même arrosés pour que ça aille encore plus vite
18:48 et que ce soit les meilleures conditions pour jouer.
18:50 D'accord. Et vous êtes en tête de ce championnat.
18:54 Alors, c'est incroyable, puisque la Nationale 2, c'est la 3e division.
18:58 Qui dit championnat, championne de France, normalement, vous montez.
19:03 Et ça ne peut pas être le cas à Grenoble. Pourquoi ? Expliquez-nous.
19:06 Là, on a eu une dérogation exceptionnelle pour pouvoir accueillir, déjà,
19:10 le 3e tournoi qualificatif qui se déroulera au mois de mars,
19:13 donc qui sera à Belchard.
19:15 Mais normalement, pour accueillir un tournoi national,
19:18 il faut avoir un terrain qui est homologué.
19:20 Et le nôtre ne l'est pas.
19:21 Homologué, ça veut dire une certaine surface qui a des spécificités particulières
19:28 et un tracé permanent aussi pour le hockey.
19:31 Et à Grenoble, il n'en existe pas.
19:33 Ça veut dire qu'il y a très très longtemps.
19:35 Voilà, c'est comme ça.
19:36 Mais c'est depuis 2006, en fait.
19:37 On se bat pour essayer d'avoir un terrain et pouvoir faire notre sport comme tout le monde.
19:42 Vous dites qu'il y a longtemps, parce que c'est un sport qui est très ancien.
19:45 Depuis quand existe le club ?
19:46 Grenoble, ça fait depuis 1985.
19:48 Il est quand même très ancien.
19:50 La discipline est olympique.
19:53 On peut la voir, d'ailleurs.
19:54 Regardez, ce sont les Jeux de Tokyo.
19:56 C'est la finale entre les Pays-Bas et l'Argentine.
19:59 C'est ça, c'est les Pays-Bas qui sont très forts.
20:03 Ils sont vraiment très très forts.
20:04 Il y a aussi une grande tradition.
20:06 Et moi, quand je regarde ces images, je vois un sport qui est spectaculaire.
20:09 Ça se regarde.
20:12 Vous êtes… Alors attendez, j'ai eu du mal à compter.
20:14 Il y a 6 ou 7 joueuses de chant, c'est ça ?
20:16 Alors là, il y en a même 11.
20:18 Enfin 10, plus la gardienne.
20:20 Mais ça tourne, en fait.
20:21 Ah non, il y en a 10 sur le terrain.
20:23 D'accord, alors là, je compte une, deux.
20:25 Ah oui, parce que…
20:26 En fait, ça va vite.
20:27 La balle va assez vite.
20:29 Donc il faut beaucoup courir, il faut beaucoup se déplacer.
20:31 C'est très cardio.
20:33 Et donc le but aussi, c'est de frapper une petite balle avec cette crosse.
20:40 On voit, vous êtes assez courbée.
20:42 En fait, il faut être souvent avec le dos courbé pour aller taper la balle.
20:47 Oui, mais en fait, c'est aux cuisses que ça fait mal, plus qu'aux deux.
20:50 Ah, aux cuisses, avant.
20:51 Normalement, il faut bien fléchir les cuisses.
20:53 Et comme ça, on a le doigt, le dos qui reste quand même droit.
20:56 Mais pourquoi les crosses ne sont pas plus grandes ?
20:58 Regardez, c'est pour ajouter de la difficulté.
21:00 Ah oui, parce que là, regardez, elle tient…
21:02 Elle n'est pas une des moins, elle aussi.
21:03 Non, bien sûr, mais…
21:04 Elle est une petite sourire.
21:05 Voilà, hop, elle tient dans l'écran 16/9, justement.
21:07 Elle fait quoi, à peu près…
21:08 36 pouces.
21:09 Combien ?
21:10 36 pouces.
21:11 36 pouces, bien sûr.
21:12 C'est ça, ça fait à peu près 70-80 centimètres.
21:15 Bon, c'est vrai que ce n'est pas…
21:17 Et ça, c'est une balle qui ressemble très étrangement à une balle de golf.
21:20 Oui, mais bien plus grosse.
21:22 En plus grosse et en plus lourde.
21:23 Merci.
21:24 Je crois que nous, notre journaliste Camille, Camille Avon,
21:26 qui a pratiqué dans votre club,
21:28 c'est parfois ramasser quelques balles aussi sur la tête, ça fait mal.
21:32 C'était rare, ça.
21:33 Ça peut arriver, mais…
21:34 C'est vrai, ça peut arriver.
21:36 Pas d'avantage de protection, on vous voit visage découvert.
21:39 Pas nécessaire ?
21:40 Non, ça nous en comprendrait plus qu'autre chose.
21:43 C'est sûr que contrairement au hockey sur glace ou même au roller,
21:46 il n'y a pas forcément de risque de coup de crosse,
21:49 il n'y a pas de charge non plus,
21:50 ça joue physique, mais simplement pour courir après la balle, en fait.
21:53 C'est ça, c'est plus de la technique autour de la balle,
21:56 de la manipulation de la crosse,
21:58 puisqu'il y a une règle particulière par rapport aux côtés de la crosse à utiliser.
22:02 Et du coup, le jeu se déroule beaucoup dans la course et dans les passes,
22:05 et pas du tout dans l'affrontement physique.
22:08 Alors, on joue bien à Amiens, à Amiens aussi, oui, c'est aussi certaines villes de hockey.
22:13 En Thibes, on l'a vu, il y a Paris, on joue en Normandie.
22:17 Comment se fait-il qu'à Grenoble, il n'y ait pas de terrain homologué spécifique ?
22:20 C'est si compliqué de trouver un terrain aujourd'hui à Grenoble même ?
22:24 Eh bien, il faut croire, oui, puisque c'est réservé plutôt au foot et au rugby,
22:28 et du coup, ce n'est pas adapté pour nous.
22:30 Vous vous entraînez à…
22:33 On n'a même pas un terrain fixe de grande taille, en fait.
22:36 Alors à Bachelard, ça s'est en été ?
22:38 Alors là, c'est juste quand on fait les matchs, pour l'instant.
22:40 On va l'avoir bientôt, quand le deuxième terrain de Bachelard,
22:42 qu'ils sont en train de faire, sera utilisable par le rugby et le foot,
22:45 mais pour l'instant, on est en demi-terrain à Mûnch, derrière la MC2.
22:49 C'est un terrain normalement de 7 contre 7, et nous, on est une vingtaine dessus.
22:53 Donc, vous pouvez vous adapter à ce terrain, avec des règles qui pourtant sont spécifiques.
22:58 Qu'est-ce qu'il faudra pour créer un terrain, pour que vous puissiez avoir un terrain homologué,
23:03 pouvoir bénéficier d'une nouvelle salle ?
23:06 On sait qu'il y a certaines salles qui ne sont pas utilisées, en tout cas 7 jours sur 7.
23:11 Est-ce que c'est là-dessus que vous comptez ?
23:13 Non, parce que les salles, en fait, on a déjà à Regnès-Bayard quand même,
23:16 où on a pu avoir quelques créneaux d'entraînement, et ça permet de pouvoir faire les matchs aussi.
23:21 Donc, l'avantage, c'est de pouvoir s'entraîner au même endroit auquel on rencontre les gens,
23:26 alors que sur le gazon, nous, on n'est pas du tout entraînés à jouer à l'endroit où on reçoit les compétitions.
23:31 Donc, on n'est même pas en position de supériorité par rapport à notre adversaire,
23:35 puisqu'on n'est pas habitués à jouer dessus.
23:38 Après, c'est de la politique, je pense, ça me dépasse un peu.
23:43 Il y a aussi une grande diversité des sports ici ou aussi à Grenoble,
23:47 est-ce que c'est l'argument qu'on vous oppose ? Il faut pouvoir satisfaire tout le monde ?
23:51 Après, c'est vrai qu'on n'a pas un terrain qui est spécifique qu'à nous.
23:53 Si on respecte certaines règles, on peut très bien jouer avec du foot à 7, avec du rugby, avec du…
24:00 Du baseball, il y en a ?
24:01 Du baseball aussi, je pense, oui.
24:03 Au parc de l'île d'amour ?
24:04 Voilà, c'est un terrain qui pourrait se partager, en fait.
24:06 Et qui pourrait être homologué, c'est vraiment pour pouvoir avoir les véritables caractéristiques d'un terrain de hockey sur liaison.
24:12 Et que la fédération accepte qu'on fasse de la compétition chez nous.
24:15 Parce que sans cela, vous ne pourrez pas monter, c'est en deuxième division, en nationale une.
24:19 Oui, c'est ça.
24:20 Donc, est-ce que vous espérez, vous avez déjà eu des signes un petit peu encourageants ?
24:24 On envoie des messages.
24:27 On est là pour ça aussi.
24:29 Les retours ne sont pas encore là, puisque ça fait quand même plus de 17 ans qu'on fait la demande.
24:37 Donc, ce n'est pas tout nouveau, mais voilà.
24:40 Avec des résultats comme ceux-là, surtout que vous essayez de vous structurer.
24:43 C'est pour ça que là, on se dit quand même, les garçons sont depuis très longtemps en nationale deux.
24:46 Ils ont joué pendant très longtemps en régional, parce qu'ils ne pouvaient même pas accueillir à Grenoble la nationale deux.
24:52 Et ils ont un très bon niveau aussi, les garçons.
24:55 Donc, c'est vrai que ça servirait à tout le monde.
24:59 Donc, ici, c'est sur un terrain, c'est ici que vous pouvez vous entraîner ?
25:03 Voilà, là, c'est à Bachelard.
25:04 A Bachelard, ça ? D'accord.
25:06 Pas à Bachelard, non, à Régnès Bayard.
25:08 Voilà, c'est du côté de la capuche.
25:11 C'est ça.
25:12 Et combien de garçons pratiquent aussi ? Au total, combien est-ce que vous avez de licenciés dans ce club ?
25:17 On a une petite centaine de licenciés.
25:19 C'est pas mal.
25:20 C'est déjà un bon club.
25:21 Bien sûr.
25:22 Un sport olympique, est-ce qu'en ces années qui arrivent, c'est moi qui y arrive.
25:26 Est-ce que vous comptez peut-être là-dessus aussi ?
25:29 On espère un petit peu, surtout qu'il y a des nouveaux terrains qui sont faits pour le hockey sur gazon à Paris,
25:34 enfin autour, pour accueillir les JO.
25:37 Et après cette phase-là, ils vont enlever les moquettes et ils seraient à disposition.
25:42 Donc, ce qu'on espère aussi, c'est pouvoir peut-être bénéficier d'un petit coup d'équipement
25:47 qui pourrait aider ensuite à construire un terrain chez nous.
25:51 Donc, ce n'est pas encore impossible.
25:55 Il est possible aussi que vous puissiez monter.
25:58 Si vous vous renforcez, il y a des joueuses étrangères aussi qui viennent.
26:01 Comment est-ce que ça se passe ?
26:02 Ce sont des personnes qui viennent étudier et qui jouent aussi au hockey sur gazon.
26:05 Comment est-ce que ça se structure en fait le hockey sur gazon ?
26:08 En fait, c'est ça. Celles qui sont étrangères, en général, c'est parce qu'elles pratiquent chez elles
26:11 et qu'elles cherchent le club sur place.
26:13 Et après, elles sont un peu surprises quand elles voient le terrain.
26:17 Elles se disent "mais c'est ici qu'elles s'entraînent, ce n'est pas possible".
26:20 Et en fait, alors il y a des étudiantes, mais il y a aussi des personnes qui travaillent en France déjà depuis un petit moment
26:26 et qui se sont dit "je ne pensais pas qu'il y avait un club à Grenoble"
26:30 et qui nous ont découvert.
26:31 En fait, ça fait son chemin et puis voilà, on est pas mal de filles.
26:36 Oui, et puis surtout que là, on a dû baisser le son pour voir les images qu'on vient de voir
26:40 puisque c'est très spectaculaire.
26:42 On entend autour de ce terrain encourager les garçons.
26:46 Ça pousse bien, beaucoup d'ambiance aussi autour de ces terrains avec vos matchs.
26:51 Vous avez un public qui est fidèle aussi Julie ?
26:53 C'est plutôt les membres du club, les copains, les familles, plus que des fois spectateurs.
26:59 Donc organiser une démo peut-être, ça serait une belle opportunité aussi,
27:03 avec un public déjà conquis et faire une démo.
27:06 Et là, on compte en fait sur les gros matchs qu'on va avoir au mois de mars,
27:10 avec des équipes qui viennent de Paris, elles viennent d'où les autres ?
27:15 Du Nord.
27:17 On les annoncera bien sûr.
27:20 Oui, c'est deux équipes de Paris et une équipe d'Orléans qui seront là.
27:24 Kevin, on ne peut pas faire apparaître comme ça un terrain, un clec ?
27:27 Pour l'instant, je fais disparaître des chocolats, je me trouve plutôt bon là-dedans.
27:30 Là, c'est vrai, ça vous va ?
27:32 Très bien.
27:33 Bon, Jocelyne et Julie et toutes les filles derrière, on est à fond derrière vous.
27:37 Parce que j'avoue, on est conquis ici.
27:41 J'ai trouvé ça spectaculaire, c'est assez sympa.
27:43 Autant j'aime la glace, le roller hockey également.
27:45 Et ça, ça vaut effectivement le coup.
27:47 C'est très spectaculaire, on va pousser derrière vous.
27:49 Merci.
27:50 Allez, bon courage, on vous souhaite une belle montée.
27:52 Merci.
27:53 Et puis, le champion des champions des magiciens, on ne sait jamais.
27:56 Dix fois qu'il a un petit truc, hein Kevin ?
27:58 Je travaille.
27:59 Moi, j'ai aussi un pouvoir magique, c'est de laisser ce petit ourson devant moi depuis tout à l'heure.
28:12 C'est encore plus fort que de le faire disparaître.
28:14 On n'est même plus dans la magie, on est dans l'au-delà.
28:16 Le champion des champions des magiciens, Kevin Miku.
28:20 On présente encore Kevin Miku ?
28:22 Allez, vous le connaissiez, hein ?
28:23 Kevin Miku, vous l'aviez vu, dans l'incroyable talent, ici en France, demi-finaliste.
28:28 Même à Grenoble.
28:29 Oui, bien sûr, à Grenoble aussi.
28:31 Ça a commencé à Grenoble, bien sûr, Kevin, mais beaucoup.
28:33 Ça a commencé à Télégrenoble, même parce que tu parles de télévision.
28:36 La première télé, c'est Télégrenoble.
28:37 Bien sûr, mais nous, on ne l'oublie pas, la première, la deuxième.
28:40 Et ici, tu es bien sûr le bienvenu quand tu le veux.
28:44 Mais on a pu aussi découvrir d'autres écrans dont on est très fiers.
28:48 Et notamment le très prestigieux "America's Got Talent".
28:52 Et également les très prestigieuses émissions de partout en Europe, partout dans le monde.
28:57 Et ça continue, Kevin, hein ?
28:59 Ça continue.
29:00 Encore et encore ?
29:01 Et ça continue, surtout à Grenoble, c'est bien de le préciser.
29:04 Il y a plein de gens qui me disent "mais est-ce que tu es encore dans le coin ?
29:06 Est-ce que tu travailles encore dans le coin ?"
29:07 Alors oui, j'en profite pour passer ce message.
29:09 Je suis et je resterai grenoblois.
29:11 Bien sûr, car Kevin est celui qui peut ouvrir votre tête et révéler qui vous êtes, à quoi vous pensez.
29:16 Ça trahit parfois un petit peu des petites choses, hein ?
29:19 Ça arrive souvent.
29:21 Surtout sur les spectacles vivants.
29:22 C'est le charme d'un spectacle vivant par rapport à une émission télé.
29:24 C'est qu'il se passe beaucoup de choses pas prévues, pas attendues.
29:27 C'est ce qui fait souvent le charme de ces spectacles.
29:30 Qu'est-ce que je fais ? Je dois tenir ma tête ? J'ai peur là.
29:33 T'as plus aucun secret pour moi.
29:34 On est entre collègues ici.
29:36 Evidemment.
29:37 Bien sûr.
29:38 Puisque c'est également sur les plonges que ça se passe.
29:41 Toujours Kevin Fidèle à Grenoble et à Télé-Grenoble qui avait aussi proposé ce spectacle.
29:47 C'était sur notre antenne il y a encore quelques semaines.
29:49 C'était un spectacle pour l'an dernier.
29:51 Les spectacles aussi, ça continue Kevin.
29:53 Ça continue et même plus que ça continue, ça innove.
29:56 Puisque je reviens vous voir avec un concept inédit.
29:59 Je sais que tu as les informations et je sais que ça te plaît.
30:01 Je t'écoute.
30:02 Un festival de la magie.
30:04 C'est la nouvelle trouvaille.
30:06 C'est sorti du chapeau.
30:07 Un festival de la magie, on n'avait pas eu ?
30:09 Non.
30:10 Moi non.
30:11 J'ai déjà participé en tant qu'artiste à des festivals.
30:14 J'en ai jamais organisé.
30:16 Et là c'est vrai que tu sais que je fais toutes mes grandes expériences à Grenoble.
30:19 J'ai lancé mon premier spectacle à Grenoble.
30:21 Mon deuxième spectacle.
30:22 Mon spectacle best-of.
30:23 Mon big show dont tu parlais il y a un instant sur Grenoble.
30:26 Et là j'ai eu une nouvelle idée.
30:27 C'est de faire un festival.
30:28 De se dire, j'ai envie de réunir mes copains magiciens.
30:30 Ils sont tous très compétents.
30:31 Chacun dans leur domaine.
30:32 Ça qui est important, c'est qu'on ne fait pas tous la même chose.
30:34 J'ai pris que des gens bien différents.
30:35 Avec des disciplines différentes.
30:37 Et je vais les réunir.
30:38 C'est le 10 février.
30:39 C'est le 10 février.
30:40 Ça se nage au théâtre en rond.
30:41 Exactement.
30:42 Un théâtre qui est basé sur le sourire.
30:44 Donc là il y aura beaucoup d'émotions différentes.
30:46 C'est un super théâtre.
30:47 Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est ce qu'on appelle un théâtre à l'italienne.
30:49 C'est un théâtre qui est rond.
30:50 Mais ça vous l'avez compris dans le nom du théâtre.
30:52 C'est ce qui fait que toutes les places sont toutes très bien placées.
30:54 C'est un amphithéâtre.
30:55 Donc les places montent.
30:56 La scène est au niveau du sol.
30:57 Donc peu importe où vous êtes placés, vous voyez très bien le spectacle.
30:59 Et ça permet d'apprécier tout ce qui va se jouer ce soir.
31:03 Oui mais un théâtre en rond, ça permet aussi de voir ce qui se cache derrière les cartes.
31:07 C'est un petit problème pour certains de ces artistes que je ne citerai pas.
31:10 On est en train de revoir certaines choses.
31:12 Mais effectivement, on a voulu une petite salle.
31:14 Là on a fait un peu congrès, il y avait 2000 personnes.
31:16 Là c'est 360 personnes par séance.
31:18 On a fait plus petit pour être plus proche des gens.
31:20 Donc on prend certains risques sur certains numéros.
31:22 Mais on va faire au mieux.
31:23 C'est une difficulté supplémentaire.
31:24 Pour certains arts magiques, je pense à la grande illusion.
31:27 Cette grande magie, les boîtes, les femmes qui disparaissent, qui ne sont pas vraiment coupées en deux.
31:31 Contrairement à ce nounours sans chocolat que j'ai moi-même coupé.
31:35 On touche du bois mais...
31:36 Effectivement.
31:37 Des tours de manipulation et des tours aussi très participatifs.
31:40 Il y a notamment un grand numéro d'hypnose qui sera joué avec la participation du public.
31:44 Il y a de la grande illusion, de la manipulation, du mentalisme.
31:47 Il y a aussi un artiste de cirque.
31:49 Je tenais à ce qu'il n'y ait pas vraiment un artiste qui soit magicien proprement parlé.
31:52 Quoique de la manière où il réalise son numéro, il est quasiment magicien.
31:56 C'est de la magie circassienne en fait.
31:57 Oui c'est bien dit.
31:58 Tiens, je vais te voler le terme et je vais refaire les affiches.
32:00 Ça me va très bien.
32:01 Évidemment.
32:02 Bien sûr.
32:03 Productrice, investisseur de la magie.
32:05 Évidemment.
32:06 Droit d'auteur, ça me paraît tout à fait normal.
32:08 Les hypnoses, ils sont vraiment hypnotisés ou il y a un truc là aussi ?
32:12 Le truc c'est qu'ils sont hypnotisés.
32:14 Donc évidemment ceux qui sont d'accord pour participer à l'expérience seront peut-être hypnotisés,
32:17 monteront sur scène devant le reste du public et réaliseront peut-être des exploits.
32:21 Plus que des choses...
32:23 On ne va pas être là pour dévaloriser les gens.
32:26 Le numéro d'hypnose que je vous ai préparé, l'hypnotiseur que je vous ai préparé,
32:30 fait ça très bien, fait faire des miracles au spectateur plutôt que de les faire lui-même.
32:33 Et ça va être très fort.
32:35 Ça veut dire qu'on est capable de tout lâcher même pendant un spectacle avec le pouvoir de la magie ?
32:40 Si vous êtes d'accord...
32:41 Je ne vois que vos yeux, vous n'entendez que ma voix.
32:42 Tu le fais bien en plus.
32:43 Si vous êtes d'accord pour tout lâcher, effectivement vous serez amené à faire des miracles.
32:47 Waouh.
32:48 Et alors la magie enfant, c'est juste une magie pour les enfants ?
32:52 Alors pas que, pour les grands enfants dont tu fais partie aussi.
32:55 C'est une magie, un style de magie qui...
32:57 Des lapins ?
32:58 Je ne peux pas tout révéler.
33:00 Il y aura un animal, ce sera...
33:01 Alors je ne suis pas très fan de la magie et des animaux de manière générale.
33:04 Je ne voulais pas de vrais animaux dans mon festival.
33:06 Donc il y a quand même des animaux qui ne sont pas des animaux.
33:10 Je ne peux pas en dire plus, on a déjà trop dit.
33:12 C'est comme dans Merlin l'Enchanteur.
33:13 Coupez !
33:14 Merlin l'Enchanteur, c'est un film de Noël, du jour de l'An justement,
33:17 où il se transforme en différents animaux.
33:19 Il y a encore des choses qu'on pourra voir et découvrir.
33:22 Ok, on n'en dit pas plus, ça c'est sûr.
33:24 En tout cas, j'entretiens volontairement le mystère autour de ce festival.
33:26 D'habitude dans un festival...
33:28 C'est pour ça qu'on n'a pas mis d'image.
33:30 C'est le but, l'idée c'est que d'habitude dans un festival, on voit qui va être là,
33:32 on sait, alors on va voir si ça nous plaît, on regarde sur Youtube,
33:34 on regarde les numéros et finalement on arrive au spectacle
33:36 en ayant vu déjà le meilleur de chaque artiste.
33:38 Alors que moi, je vais garder secret les artistes,
33:40 jusqu'au moment où ils entrent en scène et qu'ils commencent leurs numéros,
33:42 le public découvrira directement qui ils sont
33:44 et ensuite quand ils ont fini leurs numéros,
33:46 ils seront "déprésentés" comme on dit,
33:48 on leur donnera leur nom, on parlera un petit peu d'eux,
33:50 ils expliqueront un petit peu comment ils font les choses.
33:52 Mais j'entretiens vraiment ce mystère en disant,
33:54 "Voilà, je vous ai dit ce qu'ils feront sur scène."
33:56 C'est pour ça que j'ai mis la liste des disciplines,
33:58 mais pas le nom des artistes.
34:00 Et ça va être une grande surprise jusqu'à l'ouverture du rideau.
34:02 - Alors, un festival, il y a un vainqueur.
34:04 - Pardon ?
34:06 - Est-ce que c'est vraiment faire vivre la magie ?
34:08 Ou est-ce que au Festival de Cannes, il y a une palme ?
34:10 - Alors là, c'est plus un festival au sens où
34:12 il y a plusieurs artistes réunis en scène.
34:14 8, ça fait pas mal.
34:16 - C'est plus pour promouvoir la magie.
34:18 - C'est totalement ça.
34:20 On a appelé ça un festival parce qu'il y a plusieurs artistes
34:22 et parce qu'il y a plusieurs séances dans la journée.
34:24 Mais effectivement, il n'y a aucune compétition.
34:26 Au contraire, c'est quasiment que des copains.
34:28 C'est des gens que j'ai croisés, c'est que des gens avec qui j'ai bossé.
34:30 C'est que des gens, je peux vous le dire, sinon je ne serai pas là,
34:32 qui sont du coin. C'est tous des Ronalpins,
34:34 sans dire que c'est tous des Grenoblois.
34:36 - Donc c'est que ça marche alors. Est-ce qu'il y a des nouveaux ?
34:38 - Il y a beaucoup de nouveaux.
34:40 - Quand on voit tes prestations internationales,
34:42 certains se disent "Mais qu'est-ce que j'aimerais faire ça moi aussi
34:44 et créer l'illusion".
34:46 - Il y a effectivement des... Alors moi, pour ma part,
34:48 je présente, je joue ce rôle de monsieur loyal,
34:50 comme on dit dans le milieu où je présente le festival.
34:52 Et à côté de ça, je, évidemment,
34:54 produis deux numéros qui sont totalement inédits.
34:56 C'est-à-dire que je me suis mis aussi le défi
34:58 en disant "Je vais me booker moi-même en tant que mentaliste.
35:00 Je ne vais pas prendre un autre mentaliste que moi,
35:02 puisque c'est ma spécialité.
35:04 Mais je vais pour l'occasion surprendre mon public
35:06 en leur présentant des nouveaux artistes et des nouveaux numéros.
35:08 Donc moi-même, Shrek, deux numéros inédits.
35:10 Et la plupart des gens que vous voyez tourner dans ce festival,
35:12 c'est des gens que vous allez découvrir
35:14 ou redécouvrir avec des numéros
35:16 qui sont écrits pour l'occasion.
35:18 - Alors il y a trois séances, 14h, 17h et 20h30.
35:20 - Oui.
35:22 - Le 10 février au Théâtre Hong-Kong.
35:24 - Tout à fait.
35:26 - Avec beaucoup, 8 artistes, décidément, ça va y avoir quand même
35:28 un sacré rythme.
35:30 Merci, Kevin.
35:32 - Merci à toi pour l'invitation.
35:34 - Regardez, vous voyez, vous le voyez.
35:36 Vous ne regardez que mes yeux, vous voyez, non ?
35:38 - Je pense qu'il va disparaître.
35:40 - Il va disparaître après cette émission.
35:42 En tout cas, qu'est-ce que ça sent bon.
35:44 Merci beaucoup, vraiment.
35:46 On n'a eu que des magiciens autour de ce plateau.
35:48 Un grand merci à vous.
35:50 Profitez-en bien aussi de ces fêtes,
35:52 car on est tous des grands enfants.
35:54 Et il faut bien sûr se faire plaisir et faire plaisir tout autour de vous.
35:56 Merci encore à vous tous.
35:58 Très bon festival, très bon chocolat.
36:00 Et allez, la montée, elle est avec vous.
36:02 Merci à tous.
36:04 ...
36:14 Vous avez profité de "Si on parlait"
36:16 avec Gilles Trignan Résidence.
36:18 ...
36:20 ♪ ♪ ♪

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